On va faire court parce que je n’ai pas pour habitude de décortiquer ma propre vie. Mon nom est Zachary Seddick Davenport. Je suis né à Bolton près de Manchester en Angleterre. Mon père est anglais et bosse pour une boite d’import-export. C’est grâce à lui si nous avons pu quitter l’Angleterre pour l’Australie. Ma mère, quant à elle, est algérienne. Elle est aide-soignante –autrement dit, elle fait le même boulot qu’une infirmière sans le salaire qui va avec. J’ai deux sœurs, Sara et Keira. Sara est la plus vieille (25 ans) et Keira la plus jeune (20 ans). On a grandi à Bunbury tout en poursuivant nos études à Perth dans un internat. J’ai toujours eu beaucoup de facilités vis-à-vis des études. Surement à cause de nos parents qui ne cessaient de répéter à quel point les études allaient déterminer nos avenirs. Le bla-bla classique des parents qui n’ont pas réussi et qui continuent d’espérer vivre leurs rêves de grandeur grâce à leurs enfants.

L’internat reste néanmoins les meilleures années de ma vie. J’y ai fait beaucoup de belles rencontres et j’ai appris à m’ouvrir aux autres. J’y ai aussi fait beaucoup de conneries. M’envoyer en l’air dans les chiottes, voler les fringues des potes dans les vestiaires, prendre de l’ecstasy et finir dans le lit d’un gars qu’on a bécoté toute la nuit (Austin, spéciale dédicace) et bien d’autres. Je ne regrette rien, j’ai vécu ma jeunesse comme il se doit et je ne pense pas avoir abusé de qui que ce soit. Ma pire erreur a été de céder à ma colère. Vers avril 2008 j’ai cassé la gueule d’un de mes camarades de classe. Quand je dis cassé la gueule c’est sans exagération. Le gars était tellement surpris qu’il n’a même pas cherché à se défendre. J’ai juste saisi l’occasion de lui faire ravaler toutes ses insultes et ses insinuations douteuses. Je n’ai rien contre les boutades entre camarades de classe. Etant fils d’algérienne j’ai même appris à sourire aux blagues faussement racistes mais ce mec, ce mec avait tendance à me sortir par les yeux. Pendant près de quatre ans, il a passé ses journées à me mettre les nerfs à vif. Et vas-y que je te traite de terroriste, que je te compare à Ben Laden et pire encore. Sérieusement, c’est drôle une fois, deux fois mais ça devient vite lourd. Je ne suis pas croyant, mais dieu seul sait à quel point j’ai essayé de garder ça pour moi. Du moins jusqu’à ce qu’il s’en prenne à ma mère. J’ai juste, pété les plombs. Je voulais lui faire mal et je l’aurais surement tué si Austin ne m’avait pas arrêté. A cause de ça, j’ai dû quitter l’internat. J’avoue que ça a toujours tendance à me rester en travers de la gorge. Enfin peu importe, j’ai fait avec. J’ai repris du poil de la bête (merci docteur Williamson, psychiatre de son état) et j’ai repris les cours. J’ai eu mon diplôme et j’ai pu refaire ma vie loin de Perth, loin de toute cette histoire.

A Sydney, j’ai rejoint les bancs de l’université. Contrairement à mes sœurs qui se destinent à des métiers liés à la santé, j’ai choisi l’histoire. Moins de stress, moins de problème. Car même si j’ai l’air tranquille comme ça, ma colère continue de me hanter. Chaque problème entraine une réaction en chaine… seul élément capable de me calmer : la cigarette. Du coup, je fume comme un pompier, voire comme une caserne toute entière. Heureusement, je peux aussi compter sur mes amis, anciens comme nouveaux. Ca fait limite gay dit comme ça, mais rien à foutre. De toute façon cette note, personne ne la lira jamais. C’est juste un exercice débile que le docteur Williamson préconise. Le fait est qu’en ce moment, tout va bien. J’évite les conflits et je me contente de vivre ma vie. Une vie ennuyeuse, une vie proche de celle de mes parents. Ca fait peine mais c’est comme ça.

PS : c’est en me relisant que je me rends compte à quel point ça sonne déprimant. Don’t worry, tout va bien. C’est juste que j’ai tendance à dramatiser quand j’écris. Purée j’imagine même pas quel genre de prof je vais être. Colérique, incapable de rester sérieux trop longtemps et surtout incapable de se souvenir du moindre prénom. Il va y en avoir des « Machin », « bidule » et « chouette ». Ça risque d’être drôle.
   

Tu viens d'obtenir ton passeport pour pénétrer dans le merveilleux pays des petits animaux à poche, tu vas donc pouvoir te fondre dans la masse avec ce magnifique costume de kangaroo. Nous te conseillons fortement de passer en premier lieu par la case du bottin, afin que personne ne copie ton visage en guise de masque (hé oui la contrefaçon est partout!) ainsi que de créer un sujet à ton effigie pour te trouver des liens, la population australienne est chaleureuse comme le soleil flamboyant, alors ne fais pas ton timide ! Il sera également nécessaire de te rendre au bureau du recensement pour indiquer ton métier ou les études que tu suis, ainsi que ton logement et ton statut privé (on ne sait jamais quelque fois qu'un rival kangaroo voudrait te piquer ta girlfriend) ! Tu peux également faire preuve de curiosité en toute discrétion par le biais des ask, mais tu peux aussi partager des discussions plus personnelles avec le téléphone (non ce n'est pas le téléphone rose mais bien le téléphone pur et simple) ! Si tu manques d'amour, les scénarios sont là pour compenser ce manque d'affection, et si tu te sens un peu perdu au milieu de cette vague de fou à lier, des kangaroos à peu près normaux seront ravis de t'aider via le parrainage. Pour finir et parce que nous aimons plus que tout nous amuser, tu pourras devenir le roi de ce que tu souhaites dans la partie jeux, et pour plus de péripéties dans la petite vie de ton bébé, n'hésites pas à l'impliquer dans des situations périlleuses en l'inscrivant au loto du rp (et bien sûr nous dénigrons toute responsabilités pour les conséquences graves possibles )
Have fun kangaroo ! Et saches que nous t'aimons déjà. Gros comme une meute de kangaroos.