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 We can end up makin' love instead of misery [Lenny]

Scarlett P. Crane
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Scarlett P. Crane
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✽ Jeu 27 Mar - 1:07



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

Ca fait deux mois... Deux putains de mois que j'ai appris que j'étais enceinte. Et autant dire que je n'en peux déjà plus. Le mois dernier, j'ai eu mes premières nausées, toujours le matin. Et Lenon qui se fou de moi. Au moins, je ne peux pas lui reprocher qu'il ne soit pas présent, loin de la... Il se montre même surprotecteur, et apparemment se prend pour mon père, et mon garde du corps.  Il est trois heures du matin, et je viens de me réveiller avec une putain d'envie de pisser... Avant de me lever, je jette un oeil sur Lenon, je lui fais un bisou rapide avant de lui murmurer un je t'aime. Je cours en culotte et en débardeur dans l'appart, jusqu'à la salle de bain comme si ma vie en dépendait. Mon dieu, je revis dès que je soulage ma vessie! Je me lève, plus appaisée que jamais, et je me regarde devant le miroir. J'ai l'air fine, enfin fine ne serait plus exactement le mot approprié. Je soulève mon débardeur, comme si je n'avais que ça à foutre en plein milieu de la nuit. Mon petit bidon de 5 mois est bien présent, et autant dire que toute l'Australie est désormais au courant que je dispose du leader de mon groupe comme copain officiel. Les rumeurs avaient commencé le mois dernier concernant la presse, supposant tel ou tel père, jusqu'à ce que Lenon ne me tape une crise pour qu'on officialise ça devant la presse. Ce qu'on avait évidement fait.  Je suis toujours devant mon miroir, à regarder les changements de mon corps, il y a encore deux mois, personne n'aurait pu deviner que j'étais enceinte. Là, c'est juste impossible de le cacher. Austin commence déjà à me donner ses petits surnoms à la con « maman » « ma petite baleine », je lui en foutrait des baleines ! Nos colocs sont de grands gamins à l'humour décapant !

Je me caresse le ventre, comme j'ai pris l'habitude de le faire, mais putain, j'aime pas ressembler à ça... Austin à raison, je suis une baleine, et encore ce n'est qu'un début... Après, je serai un baleine obèse... Et comme si mon sex appeal avait du entièrement se faire la malle, je me tape ma manifique masque de grossesse...  Putain, et si Lenon me quittait pour une vraie nana ? Une toute fine, qui ne lui gueule pas dessus pour un oui ou pour un non... Ça me fait flipper... Je me sens moche, et là, je suis en train de déprimer à fond les ballons dans ma putain de salle de bain, la porte soit dit en passant grande ouverte... Faudrait peut être que je retourne me coucher surtout que demain matin, 9H, on a notre deuxième écho qui nous attends, et on va enfin savoir si c'est un garçon...

« Allez, on retourne au lit mon bébé... »

Ouais, je parle à mon ventre. Ou tout du moins à mon bébé... Un conseil de mon gynéco soit dit en passant, il parait que ca développerait le lien mère/enfant... Une main sur le ventre, je retourne dans notre chambre. Oui parce que depuis deux mois, il y en a eu du changement ! Ni l'un, ni l'autre n'est allée voir ailleurs, et autant dire qu'avec mes hormones en ébullition, je ne sais pas comment il ferait pour taper dans une autre cremèrie. Parce que déjà que je n'ai jamais eu de problème avec ma libido, mais là, c'est encore pire... Je m'excite pour un rien. C'est juste un truc de fou ! Mais à ce que j'en vois, il n'a pas l'air de s'en plaindre.

Je retourne me coucher dans le lit, je me retourne, me met contre lui. Et merde. J'ai faim. Et foutrement faim... Poutrant avant de me coucher, je me suis enfilée un pot de Ben & Jerry's saveur cookie dough, alors expliquez moi comment je peux avoir faim ? Je tente de me concentrer sur mon sommeil, mais je pense qu'à ça... Bouffe... Bouffe … Bouffe … Framboises ! Je veux des framboises, j'ai envie de framboise, avec de la sauce au chocolat... Et de la chantilly... Et des noix de pécan... Putain, faut que je m'en trouve, même si je sais pertinement qu'on en a pas dans le frigo...

Je me tourne vers Lenon, qui dort comme un bébé et qui vient de passer son bras autour de mon ventre... Non, je peux pas lui faire ça, je peux pas le réveiller à 3 heures du matin parce que j'ai faim bordel !  Je lui ai déjà fais le coup il y a deux nuits de ça... En plus il a l'air de tellement bien dormir... Mais moi faut que je bouffe !  Faut pas que je sois égoïste, il a besoin de dormir, surtout que comme je l'ai dit demain sera sa première rencontre avec notre  bébé. L'écho des trois mois, il n'avait pas pu y assister, Keith l'ayant appelé au dernier moment pour mettre au point notre tournée... Il n'avait pourtant pas voulu y aller, mais je l'avais poussé a se pointer à notre rendez vous avec mon manager, prétextant que je lui ramènerait les premiers clichés de notre bébé. A la place, j'y étais allée avec Summer, bon, j'aurai préféré que ce soit Lenon à mes cotés, mais vu que je tiens à cette tournée... Bref.

Je me retrouve à le regarder dormir, je fais quoi ? Je ne vais quand même pas le réveiller. Ouais, mais mes framboises ? Fais chier, putains d'hormones à la con ! En plus j'ai trop chaud... Je prends mon courage à deux mains et tente le tout pour le tout, je me tourne vers lui, et lui caresse doucement la joue. Putain, ça fait deux mois que je suis sa copine officielle et je ne m'en lasse pas. Je ne me lasse pas de partager toutes mes nuits avec lui, parce que désormais, autant dire qu'une chambre s'est libérée dans notre appart ! A vrai dire depuis que nous nous sommes officiellement ensemble, je n'ai plus jamais passé une nuit toute seule dans mon lit... La seule nuit que j'ai passé hors de notre chambre, c'est cette fameuse nuit ou j'ai dévalisé les placards de la cuisine et le frigo à m'en rendre malade et à finir par gerber mes putains de tripes dans les chiottes...  Malin, je sais ! Et encore, vu qu'il m'avait cherchée, il était venu s'occuper de moi, en gueulant certes légèrement mais en prenant soin de moi mieux que je ne l'aurai fais moi même.

Je tente le tout pour le tout, j'allume la lampe de chevet, je me retourne et je pose mes lèvres sur les siennes, mes mains caressant son dos, en me frottant  contre lui comme je le peux même si mon ventre m'en empêche.. Au moins, je le réveille de manière agréable. Je ne veux pas qu'il se fasse des idées, je veux juste ne pas trop le foutre en rogne pour qu'il aille me chercher mes putains de framboises à la con ! Je l'entends grogner contre mes lèvres et répondre à mon baiser. Yeah ! Je viens de réussir, je vais avoir mes framboises ! J'approche des lèvres de son oreille et lui murmure.

«  Tu dors chéri ? »

Il ouvre  les yeux et pose son regard sur moi, encore à moitié plongé dans les bras de morphée. Je lui fais un grand sourire associé au regard du chat potté, et lui demande d'une toute petite voix.

«  Dis... Ca te dérangerais, enfin, si tu veux pas, c'est pas grave hein, mais j'ai franchement envie de framboises... S'il te plaît ? »

Si franchement il ne craque pas à une demande pareille, je pense que je vais utiliser tous mes charmes pour arriver à mes fins et enfin réussir à avoir mes putains de framboises. Je les aurai un jour, je les aurai !

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✽ Jeu 27 Mar - 11:23



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.
Cinq… C’est le nombre de mois dont Scar est enceinte, et putain de sa mère de Dieu qu’on le sait tous autant qu’on est ! Je n’aurais jamais pensé qu’un caractère déjà si bien trempé, puisse être encore plus casse couilles à présent. Certes, ils sont deux, mais alors elle on a l’impression qu’elle est 12 ! Grosse, elle ne l’est pas tellement, elle ne fait même pas attention, elle bouffe tout et n’importe quoi et parvient à rester aussi désirable. C’est son ventre qui se dessine, et ça me fait triper. Je ne pensais pas pouvoir tomber amoureux de son ventre de femme enceinte, et pourtant… Je lui parle tous les jours à mon fils, à chaque fois que sa mère est chiante, oui, en fait, j’arrête pas ^^ Mais ça faut pas lui dire, parce qu’en plus de gueuler sur tout ce qui passe, et tout ce qui passe pas aussi en fait, elle a le don pour pleurer à la moindre connerie, ah les hormones… Alors pour détourner mes dires, parce que je lui dirais bien d’aller se faire foutre – au moins trois fois par jour, comme la baise – je préfère parler à mon fils, qui, je l’espère, me comprend. Quoi qu’il en soit, il est condamné lui, il est en elle, il est obligé de l’entendre gueuler, impossible de changer de pièce ^^ Donc il sera soit sourd, soit blasé et je m’en foutiste à un point qu’on va tous regretter un jour ! Mais ça me fait rire, il faut savoir voir le verre à moitié plein, parce que si on le voit à moitié vide, on finit par se trouver une corde, ou se pendre avec le mobile, ce serait glauque, il est cool notre mobile !

Scar me prend le chou pour me faire cracher le morceau invisible. Vous savez, celui qui consiste à avouer un truc dont elle est persuadée mais qui n’a pas lieu d’être ? Du genre « tu vas t’en taper une autre, dis-le moi ! » Mais si je lui dis, je me fais dégager, et ce serait même pas vrai, et si je lui soutiens le contraire, ça ne passe pas comme si je voulais la rassurer, mais plutôt comme si j’étais le dernier des menteurs. Elles sont compliquées les nanas, à la base, mais alors les nanas enceinte bordel de merde ! Je vais me faire pédé moi. Quoi que non, elle présente encore quelques avantages. Mon éternel bagou me permet de me sortir de quelques conneries du genre, j’ai le sens de la discussion, mais vient un moment où ça ne suffit plus, et là attention les dégâts. Bon, il faut savoir aussi que nous ne sommes pas les plus équilibrés qui soit, suffit de voir le squat qu’on appelle une colocation, mais c’est cool, il apprendra la vie ^^
Tout ça pour dire que non, je ne vais pas me barrer avec une autre nana, j’ai déjà assez à subir avec elle pour tout recommencer, merci, j’ai arrêté de me faire du mal ! Mais je ne dis rien, parce qu’après tout, les emmerdes, c’est elle qui les as. Putain que je suis heureux de ne pas pouvoir être enceinte, ce serait le bordel, je suis pas fait pour ça moi ^^ Finalement la nature est bien faite.

Je la sens se recoucher, enfin je la sens… Je crois ^^ Je dors tellement peu et tellement bien en ce moment que je ne calcule pas grand-chose quand ça arrive. Mais on va dire que oui, et puis je prends des forces pour quand il sera là, parce qu’avec tous les bouquins que je me tape sur la grossesse et les bébés, y a de quoi faire des putains de cauchemars ! Y a pleins de mots dont je n’avais jamais entendu parler, mais je veux être au courant pour son arrivée, alors je bosse, comme si je passais mon bac, et je vous promets que je n’ai jamais travaillé autant dans toute une vie scolaire qu’en 2 mois depuis qu’on le sait ! C’est ma façon de m’impliquer, vu que c’est moins difficile pour elle, étant donné qu’elle le porte… Quand elle se cale contre moi, je passe mon bras autour d’elle dans un réflexe, ma main sous son nombril, comme ça s’il bouge, je le sens, et je suis solidaire, je dors pas non plus ! Vous voyez, j’ai fait du chemin depuis la dernière  fois. Je ne sais pas trop à quoi ça rime mais pour le coup, je le tente.

Les nuits de Scar se résument à commencer par faire l’amour, s’endormir quelques heures, se lever pour pisser, bouffer, se rendre malade, et finir notre nuit sur le canapé, point stratégique parce que le moins éloigné des toilettes. Mais je suis un bon copain, je lui tiens les cheveux, et je m’en occupe, je la remets au lit, et on est repartis le lendemain. Je m’adapte. Un peu trop si vous voulez mon avis, je suis en train de me faire littéralement bouffer ! Et je le sais, c’est ça le pire. J’y prends même du plaisir. Je me dis que je n’aurais pas été que spectateur, quoi que parfois ça fait du bien de lâcher prise, mais on peut pas avec un engin comme ça, elle gueule plus fort que les matchs d’Austin !
Je me pensais tranquille mais… LUMIERE ! Putain, faite des gosses, et prenez une femme, aussi chiante que possible, vous comprendrez. Aïeuh ! Je ne dis rien, me contentant de froncer les sourcils, les yeux clos. Mais son baiser m’acheva, OK, je dois buter qui cette fois ? Je dois faire brûler quoi ? Ecouter combien de temps ?

«  Tu dors chéri ? »
- Mm, je dors, et toi aussi bébé.

Repassant mon bras autour d’elle en me retournant, ma tête dans son cou. Non mais j’ai sommeil, ils peuvent percuter ou pas du tout ? Je dors plus le matin, elle me fait trop chier avec ses nausées, alors je suis solidaire. Je ne dors plus trop le soir, parce que madame a des envies, non mais faut tenir le rythme, elle va bien elle !
Oui, non, NON MAIS NON ! Elle peut pas user de son putain de regard de Chat Potté là parce qu’elle sait que je ne dis jamais non, et que je culpabilise, et que je deviens un mec bien, qu’elle se complaît à faire souffrir, et à faire subir les pires tortures, elle me prend par les sentiments, use de chantage affectif. Bordel que ma vie est dure ! Ce gosse il a intérêt à être aussi beau que sa mère est chiante, ça va être une bombe atomique.

«  Dis... Ca te dérangerais, enfin, si tu veux pas, c'est pas grave hein, mais j'ai franchement envie de framboises... S'il te plaît ? »
- Où tu veux que je trouve des framboises ? Il est 4 h du mat’ Scar putain.

Embrassant son cou en passant une main dans ses cheveux. Non mais je sais même pas si je peux en trouver quelque-part, les gens dorment à cette heure-là. Des clopes ça se trouve, un peu de came aussi à cette heure-ci, mais des framboises, bordel. Genre la ménagère de moins de 50 ans elle a rien d’autre à foutre la nuit que de se taper des gâteaux alors le gentil petit épicier va rester ouvert pour contenter madame, parce que dans sa petite vie rangée elle nique plus beaucoup, mais elle cuisine. Non mais elle a vu ça où elle ? Elle insiste, je le sens, rien qu’à son regard je le sens ! Je rouvre les yeux, elle est au bord des larmes.

- Tu fais chier Scarlett. C’est juste pas possible, ça existe pas les nanas comme toi…

Je me redresse dans le lit, assis, tentant d’émerger. Non mais je suis dans un cauchemar, ça va bien se passer, et je vais m’en sortir, non mais elle peut pas décemment avoir une putain d’envie subite comme ça, si ? Ben si apparemment… Je capitule, ses larmes ont toujours raison de moi à présent, et elle a la larme facile la garce ! C’est pas musicienne qu’elle aurait dû être, mais comédienne, je viendrais l’accompagner à Cannes pour la peine. Je fini par tendre le bras pour trouver un putain t-shirt, je vais passer pour un con moi chez le primeur.

- Ça se trouve où des framboises ?

Vous connaissez le principe des courses sur Internet ? Ouais, ben les filles aussi, elles s’en occupent et c’est très bien comme ça, alors je suis un peu larguée niveau commerces environnants. La seule boutique que je connaisse par cœur c’est le disquaire !

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✽ Sam 29 Mar - 23:05



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

A fleur de peau, je me découvrais ce trait de caractère plus les jours passaient. J'avais l'émotivité à qui on vient de remonter les bretelles pour avoir fini le dernier parque de biscuits. Et bien entendu, la seule personne à subir mes assauts en tout genre, c'était Lenon. Et autant dire qu'il devrait recevoir une médaille pour me supporter. Mais bon, la grossesse à aussi ses bons cotés, j'ai envie de lui à chaque fois qu'il est avec moi, ce qui signifie presque toute la journée. Mes hormones me tiraillent, m’appellent à lui sauter dessus dès qu'il est avec moi. Autant dire que je le gère plutôt mal et que je craque plus d'une fois... Cet excitation d'hormones avait commencé il y a un petit mois quand il m'avait accompagné acheter un jean de grossesse. Alors qu'il ouvrait le rideau pour voir comment il m'allait, je l'avais attrapé par le col et je m'étais jetée sur lui avec frénésie. Rien que de le voir me regarder m'avait donné une putain d'envie de faire des galipettes... Si il n'avait pas été consentant, ça aurait pu s'apparenter à un viol. Ça avait été court, bref. Mais intense, bon dieu ! On était sortis, comme si de rien était, mais dans la main, complices au possible. Tandis que moi, je pouffais de rire comme une ado qui, pour la première fois, vient de jouer à touche pipi...

En dehors de ça, j'avoue que je suis encore plus chiante qu'à l'ordinaire. Je me plains parce que j'ai froid, et je gueule deux minutes plus tard parce que je suis en chaleur. C'est à n'y rien comprendre ! En prêt de deux mois, nous sommes passés du statut de star du rock et meilleurs amis du monde – avec le label spécial plan cul régulier- à celui de couple le plus glam des tapis rouges australiens supplément en cloque de 5 mois pour moi. Mais notre vie personnelle et e que nous étions se voyaient être actuellement en mutation. En l'espace de deux mois, on se rattrape sur les 13 années de stagnation qui ont précédées. Et, autant dire qu'on mettait les bouchées doubles. Je vois Lenon changer de jours en jours, il est de plus en plus flippé, il lit même ses foutus bouquins à la con sur la paternité et sur la grossesse. Et le pire, c'est qu'il me ressort les théories de ces bouquins à la noix. Quoique ces noix me servent assez ces derniers temps... Il me tape des crises quand il me surprend à manger quelque-chose de déconseillé. Et encore, il y a trois semaines, à deux heures du matin, j'ai eu une putain de crise de panique. Du genre de celles qui vous glaçent le sang, vous empêche de dormir et vous donne une certaine envie de gerber. La seule chose que j'avais trouvé à faire, c'était d'aller dans le salon et de m'allumer une clope. Je venais à peine d'allumer qu'il a débarqué dans la pièce, qu'il m'a prit la cigarette des mains en me disant que je n'était qu'une foutue irresponsable de mettre en danger « son bébé ». Je m'étais retenue de lui répondre en haussant le ton que bordel, on avait été deux à le concevoir « son bébé » ! Au lieu de ça, mes hormones avaient pris le dessus , et j'avais fondu en larmes.

Ce qui me tuais le plus dans ma grossesse, c'était toutes ces soirées où on allait avec nos colocs et les afters à l'appart qui suivaient. Je me retrouvais toujours comme une abrutie, mon coca à la main pendant qu'ils se descendait une bouteille de vodka comme du petit lait... Lenon avait pourtant eu la délicatesse de m'acheter de la bière sans alcool mais autant dire que j'avais l'impression d'être une gamine à qui on propose de participer à la fête avec un verre de champomy... Mais les poins positifs, putain, ce qu'ils étaient nombreux, j'aimais sentir mon bébé, parce que ce petit bout, je l'aimais déjà, tout autant que je pouvais aimer son père... Sentir qu'on porte une vie est juste une chance incroyable...

« Mm, je dors, et toi aussi bébé. »

« Ah... Tu es sure que tu es en train de dormir ? »

Ouais, il faut que je tente les grands moyens... Je veux mes putains de framboises, et même si il est crevé je sais que la seule chose qui peut le sortir des bras de Morphée, ce serait un petit câlin sous la couette. Alors qu'il repasse ses bras autour de moi, nichant son visage dans mon cou, je lui prend doucement le menton et repose mes lèvres sur les siennes. Mes mains se glissent sur son corps, tenant de le motiver à ouvrir mes yeux, et surtout à le réveiller une bonne fois pour toute. Je suis motivée par cette putain d'envie de framboises qui me tiraille. Si pour que j'atteigne mon but je dois passer à la casserole, pourquoi pas ! Après tout, ça me va, je sens mes hormones être en surchauffe/ Quand je vous disais que j'allume le moteur au quart de tour !
Mais quand il ouvre enfin les yeux, hop, je passe en mode chat Potté, si je peux avoir mes framboises tout de suite, je promet de m'occuper de lui après !

« Où tu veux que je trouve des framboises ? Il est 4 h du mat’ Scar putain. »
« Bon... T'en fais pas, je vais faire sans... »

Mais autant dire que j'ai du un minium réveiller la bête, vu qu'il vient de poser ses lèvres sur mon cou, mais putain, je n'aurai jamais mes framboises... J'ai juste envie de chialer pour des framboises, je sais mais j'ai l'impression que mon bébé va juste se consumer sur lui même, moi aussi par la même occasion, si je ne me goinfre pas de framboises. Putain, ma vie est juste fucked-up.

«  Tu fais chier Scarlett. C’est juste pas possible, ça existe pas les nanas comme toi… »

« Non, mais toi, c'est facile tu ne peux pas comprendre ce que ça fait ! J'ai juste l'impression de la vivre toute seule cette putain de grossesse ! C'est lui qui me demande des framboises... Et si tu te fais vraiment chier avec moi, mais putain ! Qu'est ce que tu fous là ! »

Ça y est, les larmes on laissé place à l'énervement, putain, c'est dingue à la vitesse à laquelle je peux changer d'humeur. Je sais que c'est petit, je sais pertinemment qu'il assure son rôle de papa en devenir à la perfection aussi bien que celui de petit ami. Mais c'est juste plus fort que moi ! Quand il se met à pester contre moi, je sens le besoin irrémédiable de me foutre ma putain de carapace sur le dos. Mais je sais que si il partait maintenant, je lui courrais après en pleurant comme une gamine. Limite à le supplier, parce que j'avoue que désormais je me sens juste incapable de vivre sans lui finalement.
Quand je le vois se lever du lit, et attraper un t-shirt, j'ai un gros coup de stress, putain il ne va quand même pas me laisser ? Non, mais il me connaît pourtant. Il ne va pas me quitter pour des putains de framboises ? Non il ne peut pas faire ça. J'ai besoin de lui... Panique Time ! Je me redresse tout aussi rapidement du lit, portant les mains à mon ventre, non je ne veux pas élever mon fils sans lui. Putain, mon caractère à la con m'aura perdue ! Si jamais il me quitte, je suis capable d'aller dans un couvent au Pérou et devenir bonne sœur. Au moins, je suis sure que mon gosse aura une éducation exemplaire. Mais je ne veux pas qu'il devienne moine.

« Ça se trouve où des framboises ? »

« Oooh ! J'ai cru que... Que tu allais me quitter... »

Je me lève en courant, toujours en culotte, et je lui cours après pour le prendre dans mes bras et le serrer contre moi, avant de poser de nouveau ses lèvres sur les miennes. Putain, mais qu'est ce que je peux être con, moi je lui gueule dessus, alors que lui, il est en train de se lever pour mes framboises. J'ai le type le plus extraordinaire de tous ! Vous en connaissez beaucoup vous des types aussi géniaux avec des nanas aussi conne que moi ? Mais dans un même temps, j'ai envie de sauter au plafond, je vais enfin pouvoir assouvir mon envie de framboises... Il est génial ! GE-NI-AL ! Je me jette de nouveaux sur ses lèvres, bordel, ce que je peux l'aimer mon Lenny !

«  Je t'aime Lenon ! Tu pourras sûrement en trouver à l'angle de la quatrième rue, il y a un petit épicier qui est ouvert toutes la nuit ! Oh, et si tu pouvais aussi me rapporter des noix de pécan... Et de la chantilly ? Oh, et tant que tu y es de la sauce au chocolat ! T'es un amour mon chéri ! »
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Lenon Antonelli
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✽ Sam 29 Mar - 23:48



❝Lenny x Scar

♡ We can end up makin' love instead of misery.
L’émotivité… ce mot qui résume à lui seul mes galères de tous les jours, et l’état actuel de ma copine. Alors comment dire…C’est sympa dans les films, ça fait rire, on plains le pauvre gars en face, et franchement on a envie de monter un putain de club pour le soutenir, mais dans la vraie vie, le club personne ne le monte ! Il se résume à un regard compatissant du genre « courage mon gars, après tout, ce n’était qu’une partie de jambe en l’air avec bonus. T’as juste fait le combo du siècle » et je le paye bordel ! Ca ne me plaît pas de la voir fondre en larmes pour tout et rien. D’habitude je peux gueuler, ça ne lui fait ni chaud ni froid, ça la fait même rire, maintenant elle pleure. Et je ne supporte pas ses larmes, elles me désarment. Comment je fais, moi, face à une femme que j’ai mise enceinte, qui porte MON bébé, et qui pleure toutes les larmes de son corps dès qu’un oreiller est à l’envers, dès que le bouchon du gel douche n’est pas refermé… Oui, alors ça surprend au début, mais ça surprend encore maintenant ! Sauf que maintenant j’ai appris à me focaliser sur les détails. Seulement vivre en collocation avec 4 abrutis, ben ça donne ça, on la fait pleurer pour un rien. Parce que le pire, c’est que l’abruti premier, c’est moi ! Ils sont finalement cools avec elle, enfin pour la plupart ^^ Les filles sont plus solidaires on va dire, et comme elles sont en surnombre… j’ai pris l’habitude d’être le connard de l’histoire, c’est comme ça depuis toujours, on apprend à aimer son malheur, si si !

Quand elle me fait la gueule, je lis. Et quand elle ne la fait pas, soit on fait l’amour (environ 3 fois par jour), soit on parle de certaines théories dont je deviens le maître. Je ne sais pas comment lui faire comprendre que je suis pour le moment le seul à pouvoir l’aider, parce que je suis celui dans cet appart qui en connaît le plus sur les bébés, et la grossesse. Merci la grossesse pour les nuls ! C’est con, mais on apprend tellement de trucs ! Je ne m’étais jamais penché sur un bouquin en entier, comme quoi y a pas d’âge pour s’y mettre.

« Ah... Tu es sure que tu es en train de dormir ? »
- Je suis sûr mon cœur…

Je tente de me rendormir, j’ai appris à le faire aussi vite que je me réveille, ça m’aide, parce qu’avec une nana enceinte vous jouez un peu à Tétris avec vos heures de sommeil. J’étais tellement un putain de Dieu à ce jeu que j’ai fini par le mettre en pratique. Vous voyez je suis doué dans à peu près tout ^^ Mon fils sera le même, et demain on a une échographie à faire, je suis en stress mais je veux pas le dire, et le sommeil m’aide à ne pas stresser, oui, c’est con, mais c’est plus sain qu’une ligne de coke. J’ai arrêté tout ça depuis que je sais pour sa grossesse, parfois ça manque, parfois non, ça a été comme un électrochoc, une nouvelle vie, un nouveau rôle. Le rôle de ma vie, celui de papa.

« Bon... T'en fais pas, je vais faire sans... »

Putain mais alors ça c’est vraiment une méthode de gonzesse ! Ca fait semblant de se contenter de peu, pour pouvoir mieux critiquer après, je ne sais pas ce que je lui ai fait mais alors elle envoi le bois et je peux vous dire que côté culpabilité, elle est la reine. Non mais c’est pas possible, ça devrait être interdit d’être aussi chiante, et elle le sait en plus, elle en joue à mort. C’est genre : « Vas-y je fais sans, je m’en remettrais ». Et 10 ans après, elle te ressort le fait qu’elle n’ait pas eu ses putains de framboise à telle date et à telle heure ! Elle te ressort même la couleur de la petite culotte qu’elle portait ce jour-là si tu lui demandes ! Genre j’accepte mais j’oublie rien. C’est des méthodes de mafieux, c’est tout.

« Non, mais toi, c'est facile tu ne peux pas comprendre ce que ça fait ! J'ai juste l'impression de la vivre toute seule cette putain de grossesse ! C'est lui qui me demande des framboises... Et si tu te fais vraiment chier avec moi, mais putain ! Qu'est ce que tu fous là ! »
- Tu la vis toute seule ? Tu la vis avec la couilles que tu me casses pour le moment ! Et puis ouais, qu’est-ce-que je fous là ?

Non mais elle le cherche aussi. Elle me fait vrier, je ne suis pas un chamallow, elle devrait le savoir. Je réponds connement et je m’en veux ensuite, en même temps je suis un homme. Jusqu’ici j’étais un égoïste chronique, comment voulez-vous que je m’y fasse ? Je ne sais pas comment elle fait pour jouer comme ça de ses sentiments, et surtout jouer avec les miens.
Elle la vit toute seule, en cassant les burnes à tout le monde, sans déconner, tu veux la vivre seule ta grossesse ? On va lui trouver une bulle hermétique, et surtout qui contient le bruit. On lui fera des signes pour communiquer ^^

Je me lève, vaincu, de toute façon c’est MON bébé, c’est MA copine, et ce sont MES emmerdes ! Je les partage pas, elle préfère me faire chier moi que les collocs, elle les ménage, EUX ! Moi beaucoup moins, je préfère vous le dire, mais j’ai arrêté de me plaindre, de toute façon ça sert à quoi ? Elle a toujours raison, elle est enceinte, alors les filles font bloc, putain de solidarité féminine, encore une fois.

« Oooh ! J'ai cru que... Que tu allais me quitter... »

Elle se jette à mon cou, oui non mais détends-toi ma chérie, fait toi une tisane en attendant, ça devient malsain là ! Elle se prend la tête pour tout et rien. Avant-hier je suis allé vider la poubelle (notez l’effort merde !) j’ai enfilé une veste (il commence à faire froid), je suis resté dans le couloir pour fumer une clope (si c’est pas deux !) et quand je suis remonté, je l’ai retrouvée en larmes, limite au bord du suicide pharmaceutique, tout ça parce qu’elle pensait que je m’étais tiré comme un voleur. On se détends ma chérie… Allez la consoler pendant une heure vous. Bon, au final je lui ai fait l’amour comme un roi pour pouvoir la rassurer, mais je donne de ma personne, notez-le ! Elle m’use. Voilà, elle m’use !

« Je t'aime Lenon ! Tu pourras sûrement en trouver à l'angle de la quatrième rue, il y a un petit épicier qui est ouvert toutes la nuit ! Oh, et si tu pouvais aussi me rapporter des noix de pécan... Et de la chantilly ? Oh, et tant que tu y es de la sauce au chocolat ! T'es un amour mon chéri ! »
- Et 10 sacs et un Mars ? Fais-moi la liste, si j’oublie un truc tu vas pleurer, je vais culpabiliser, tu vas pleurer encore plus parce que tu as peur que je me barre, je te rassurerais, et on fera l’amour. Rends-moi service, fais-moi la liste, on fait l’amour quand je reviens.

Non mais au moins notre vie est claire, rodée ^^ Je ne sais pas comment on va faire avec un bébé parce que là on peut négocier, mais avec un troisième membre, ça devient difficile. Il passera avant, c’est une certitude, donc si je dois contenter mon petit bout, puis ma femme, il va me rester quoi à moi ? Foutue réflexion machiste et égoïste de gamin de 15 ans, mais oh, je l’étais y a encore deux mois !
Jean, sweat à capuche Harvard (pour le côté je me la pète, ça marche vachement bien quand on fait un jogging sur la plage !), baskets, Ipod, je suis prêt à affronter les méandres des épiceries de gardes. Non tout ça pour dire que la 4ème rue est quand même à une demie heure de route de chez nous, bordel je dois être amoureux, mazo et complètement en train de sombrer, mais je l’aime…


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✽ Dim 30 Mar - 13:37



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

Concernant ma grossesse, je suis toujours térrifiée putain. J'ai réussi à me faire à l'idée que j'allais être maman, mais autant dire que je ne suis pas vraiment prête. J'ai vraiment réussi à l'assimiler quand j'ai vu mon bébé pour la première fois sur le moniteur du gynéco... Ma sœur était tout simplement émerveillée, et moi, j'avais les larmes aux yeux. C'est juste un truc de dingue de se dire que désormais, on est deux dans un seul corps, lui et moi, on partage tout, de mes colères , à mes envies de bouffe. Heureusement que j'ai réussi à passer outre le fait qu'il savait quand on s'envoyait en l'air Lenon et moi, sinon je pense que j'aurai du lui serrer la ceinture pendant les mois qu'ils nous restaient. Imaginez un peu les crises que j'aurai tapé si Lenny ne pouvait pas me soulager en faisant l'amour, je pense qu'il aurait fini par m'enfermer dans un un placard en me nourrissant à des heures fixes pour éviter que je ne le morde. Mon gynéco m'avait rassuré en me disant que mon bébé sentait juste la satisfaction que je pouvais ressentir quand je faisais l'amour avec mon copain. Apparemment, c'était aussi bien bénéfique pour moi, que pour lui, puisqu'il ressentait sa mère heureuse. Faut se faire à l'idée, mais j'étais passée au dessus de mes appréhensions. En même temps, je n'avais pas vraiment le choix quand on voit le taux de chauffe de mes hormones. Si on ne s'envoyait pas en l'air au minimum 3 fois pas jour, j'étais d'une humeur exécrable, et Lenon l'avait très bien compris. Et je pense que concrètement, il préfère qu'on fasse l'amour plutôt qu'on se fight à longueur de journée.

Ces derniers temps, l'appart est rythmé par mes coups de gueule et par mes crises de nerfs, ça, ça ne change pas trop de d'habitude en fait. Sauf, que ce qui change, c'est mon rapport avec Lenon, comme j'ai envie de lui H24, je lui sautais dessus partout ou je me trouvais. Qu'importe la pièce. On avait été surpris par Austin qui été rentré plus tôt que prévu de son entraînement, et nous avaient trouvés sur le canapé dans une position... Comment dire ? Indiscrète ? Bref, il avait hurlé qu'on été en train de souiller le canapé, qu'on était deux dégueulasses et que ses yeux avaient failli prendre feu. Lenny lui avait proposé de lui payer une psychothérapie pour qu'il arrive à oublier ce qu'il avait vu ^^.  On s'était retrouvés comme deux cons, morts de rire, à passer un coup de spray spécial canapé pour que nos colocs daignent s'asseoir de nouveaux dessus. Parce qu'autant dire que la scène avait été racontée et amplifiée. Nous sommes des boulets pour nos colocs, purement et simplement.

«  Je suis sûr mon cœur... »

Je ne répondais pas, me contentant de tenter par tous les moyens de le réveiller. En même temps, je suis sure que si il n'allait pas m'acheter des framboises, ma nuit serait complètement foutue. Fais chier... On devrait une fois au cours de leurs vie, faire endurer un jour de grossesse aux hommes, histoire qu'ils se rendent compte que ce n'est pas une partie de plaisir... Les envie de pisser irrépressibles, les fringales, les coups de blues et tout le tralala. On en reparle après. La nature est décidément mal foutue ! Enceinte, tous les coups sont permis, enfin c'est ce que je crois dans ma position de femme enceinte. En même temps, on est vachement vulnérable, tout nous est interdit, hormis bouffer et m'envoyer en l'air. Autant dire que je fais une véritable orgie des deux ^^ ! A consommer sans modération !

"Tu la vis toute seule ? Tu la vis avec la couilles que tu me casses pour le moment ! Et puis ouais, qu’est-ce-que je fous là ? "

" Et bien, vas y qu'est ce que tu attends ! Vas rejoindre toutes les salopes que tu te tapais avant ! Elles doivent tellement te manquer !  Je dirai à ta sœur que tu m'as quitté pour des putains de  framboises ! "


Bon l'excuse de sa soeur,c'est pas la meilleure que j'ai trouvé, mais c'est ma meilleure amie et e sais que son avis compte pour lui.
Et c'est reparti pour un tour, on se prend la tête... Pour la dixième fois de la journée. De toute façon, je l'ai encore provoqué en le réveillant en plein milieu de la nuit, et en lui demandant des framboises. Il fallait que je m'attende à quoi ? Sauter du lit, tout content en me disant qu'il volait à l'épicerie de garde, tel Superman ? J'aurai pu m'excuser direct, mais autant dire que c'est mal me connaître. Je suis plutôt du genre essence que diesel, je démarre au quart de tour, sans temps de chauffe. Ça s'applique à tout ce que j'entreprends en général. Mais là, là j'ai été blessante, je sais très bien qu'il est présent qu'il s’investit, mais comme d'habitude je laisse mon caractère de merde prendre le dessus. Mais autant dire qu'il est loin de se marcher sur les pieds... Je relève la tête subitement, je me sens toute conne, et j'ajoute avec douceur. J’ai pas l'air fine, et autant dire que je culpabilise comme une conne et surtout je ne veux pas qu'il parte pour des conneries.

« Bah, ce que tu fous là, c'est simple... Tu m'aimes... Enfin, tu nous aimes... Tu ne pourrais pas te passer de moi, même si je te casse les couilles...»

Il faut vraiment que je pense à élaborer un peu plus on vocabulaire, il est trop ponctué de mots qu'un bébé ne devrait pas entendre. J'imagine bien mon fils sortir putain à sa maîtresse alors qu'elle lui demande de faire un devoir qui ne le branche pas. Je m'imagine bien aller le chercher à l'école, et lui dire devant le regard horrifié de la maîtresse : « Putain de bordel de merde Hayden, tu gères pas ! ». Ouais, il faut foutrement que je change mon langage.

Comme d'habitude, je parviens à sauver les meubles, et lui, il a juste l'air blasé, et ça me rajoute en plus une pointe de culpabilité. Je vais finir par le perdre avec mes conneries. Autant dire que je me jette dans ses bras, en m'excusant comme je sais si bien le faire. C'est dingue à quel point je peux changer d'humeur si rapidement. Et dire que je me foutais des nanas qui agissait de cette manière défenestrante quand elles étaient enceinte. Ouais bah autant dire que je ne fais pas mieux. Mais depuis que je vois les kilos s'afficher sur la balance, j'ai peur de le perdre putain, j'ai toujours affiché une mine sûre de moi auparavant, là autant dire que je ne mène pas large. Et surtout j'ai une peur bleue de me retrouver seule avec mon bébé sur les bras. C'est con, surtout qu'il ne montre aucun signe qu'il va partir comme un voleur, mais c'est juste irrépressible. Depuis que lui et moi formons un couple, j'ai peur de le perdre, encore plus sachant que j’attends son bébé. Je pense que je finirai directement à l'asile si c'était le cas. Je ne m'imagine plus vivre sans lui, sans nos projets, sans sa peau... Et putain, comme somnifère, il me sert pas mal, quand je n'arrive pas à dormir le simple fait de le sentir lové contre moi me détend à un point inimaginable, un peu comme une drogue. Il est MA drogue à laquelle je me shoot. Aucune cure de désintox ne pourrait l'enlever de la place qu'il s'est faite sur ma peau, et pire que ça, dans mon cœur...

«  Et 10 sacs et un Mars ? Fais-moi la liste, si j’oublie un truc tu vas pleurer, je vais culpabiliser, tu vas pleurer encore plus parce que tu as peur que je me barre, je te rassurerais, et on fera l’amour. Rends-moi service, fais-moi la liste, on fait l’amour quand je reviens. »

« Une liste ! Bonne idée ! Ouais, un Mars, ça devrait le faire...  Je te promet qu'une fois que j'en aurai fini avec mes framboises, c'est de toi que je m'occupe... Mais dis... Il n'y a jamais des jours où tu regrettes ? Je veux dire... Nous... Lui... »

C'est plus fort que moi... Nous avons eu cette conversation des dizaines et des dizaines de fois auparavant. Mais j'ai ce besoin en moi de me sentir rassurée. Mes bras autour de son cou, lui caressant la nuque avec douceur je me rend compte qu'il est la meilleure chose qui me soit arrivé pendant ces treize dernières années. Qui sait comment j'aurai fini si il n'avait pas été dans les parages ? Il est mon repaire, celui à qui je m'accroche. Mon étoile. Ma perte. Mon tout. Et je pense que dans un seul regard, il sait très bien ce que je ressens à son égard. Désormais que je suis complètement à nu, coté sentiments...

Je le laisse partir chercher mes framboises, je sais que c'est à  environ une demie heure d'ici, et je prend mon mal en patience. Je vais me faire un thé dans la cuisine, et je reviens dans la chambre. J'allume la télé, ouais, rien de bien intéressant, des films de culs à la pelle surtout à cette heures, des télés réalité à la con... Putain, et ce que j'ai faim ! Je ferme la télé, blasée, et je vais chercher les derniers clichés de mon écho des trois mois... Tandis que je me sens devenir toute guimauve en regardant la crevette à laquelle ressemblait mon bébé il y a deux mois, je sens un truc étrange... Un coup de pied. Normalement, je le sens bouger, mais là, mon bébé vient de me donner un grand coup de pied. OMG ! Je soulève avec empressement mon débardeur, et regard mon ventre, quand soudain, j'y vois l'empreinte d'un pied. Mais putain qu'est ce que fou Lenon, ça fait 45 minutes qu'il est parti ! Il faut qu'il voit ça !  Excitée au possible, limite au bord des larmes, je me saisis de mon portable sur la table de chevet et prend une photo du pied qu'on voit clairement se dessiner sur mon ventre, et Hop, envoi direct à Lenon. Il ne se fait pas prier et m'appelle aussitôt.
Autant dire que dès qu'il appelle, je ne lui laisse pas en placer une, tout en posant ma main à l'endroit ou se trouve le pied de mon bébé.

«  Putain Lenon, tu as vu ça ? Il faut que tu te bouges, dépêches toi. Je le sens, il vient de me donner un grand coup de pied. Ca fait bien deux minutes que je le vois. Grouilles, dépêche toi, il ne faut pas que tu loupes ça !  Je t'aime chéri ! »


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✽ Dim 30 Mar - 16:05



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.
Elle est chiante, mais elle est chiante ! C’est juste pas possible qu’une seule personne, aussi petite, et bien proportionnée qu’elle puisse l’être autant, et sans aide ! En tout cas, on doit lui reconnaître un talent non négociable pour tout ce qui est du chantage affective, madame, je vous dis bravo. J’espère sincèrement que ce sera un petit mec, parce qu’une fille comme elle, je prends un billet pour l’autre bout du monde, et je vais vivre dans une grotte, sans réseau, sans wifi, sans rien, juste une guitare et ma main droite ! Bon, le sexe se monnaye un peu partout, ça doit se trouver à l’autre bout du monde ^^ Je reste un homme aux pensées pragmatiques, ne l’oublions pas. Mais elle me manquerait, on y prend goût finalement au fait de se faire chier.

" Et bien, vas y qu'est ce que tu attends ! Vas rejoindre toutes les salopes que tu te tapais avant ! Elles doivent tellement te manquer !  Je dirai à ta sœur que tu m'as quitté pour des putains de  framboises ! "
- Et arrête de mêler ma sœur à tout ce qu’on fait ! Sérieusement on le fait à combien ce bébé ?!

Non mais elle appelle ma sœur pour un détail, pour lui raconter son malheur, à quel point je suis méchant de pas vouloir me lever tout de suite pour lui faire ses tartines de camembert à tremper dans une Danette au chocolat, à quel point je suis un copain exécrable et à quel point l’éducation du petit sera difficile à faire toute seule. Je suis devenu le plus gros salaud de tous les temps, si vous saviez ^^ Parce que cette foutue solidarité féminine me retombe sur la gueule, et les petits textos assassins du genre : « T’es vraiment un branleur Lenon ! » ça c’est pour moi.

« Bah, ce que tu fous là, c'est simple... Tu m'aimes... Enfin, tu nous aimes... Tu ne pourrais pas te passer de moi, même si je te casse les couilles...»

Non, je peux pas non. Parce que si je le pouvais, je me ferais un malin plaisir de me barrer en laissant le petit mot assassin ^^ « J’ai gagné ! ». Mais non, comment je pourrais la laisser ? Déjà sans le bébé j’étais incapable de m’en passer toute une journée, alors imaginez… En 13 ans, on n’a pas eu à se séparer une seule journée. Je ne partais pas en vacances, ma tante n’avait pas le temps, et moi aucune envie de me détacher de Scar, même plus jeunes. Maintenant nous vivons ensemble, sous le même toit, et dans la même chambre depuis peu, on bosse ensemble (et des fois les nanas ne devraient même pas avoir le droit de parole !) comment voulez-vous qu’on trouve le moyen de s’oublier ? En bien ou en mal, je l’aurais toujours dans la peau, et sur le dos ^^
Je l’embrasse en saisissant son visage pour la faire taire, pour la rassurer aussi. Je ne trouve jamais les bons mots, c’est tellement plus facile de les poser sur du papier que de les formuler… Elle sait comment je fonctionne, par les gestes et les chansons. Mais je ne sais pas me révéler en face. Ça fait partie de ce qui est trop difficile à changer chez moi.

« Une liste ! Bonne idée ! Ouais, un Mars, ça devrait le faire...  Je te promet qu'une fois que j'en aurai fini avec mes framboises, c'est de toi que je m'occupe... Mais dis... Il n'y a jamais des jours où tu regrettes ? Je veux dire... Nous... Lui... »

Oh putain, on est repartis pour une crise de doutes. Celles-là je les aime pas trop ! « Dis, est-ce-que tu m’aimes ? – Oui je t’aime – Mais tu le dis pour avoir la paix ou tu le penses vraiment ? – Je le pense vraiment – Tu dis ça parce que tu sais qu’au moins je te casserais plus les couilles. » Sérieusement, ils font des thérapies de groupe ? Non parce que finalement on leur répond noir, il fallait répondre blanc, et on répond blanc fallait répondre noir. C’est un complot mondial contre la race masculine ou comment ça se passe ? Parce que je crois savoir que c’est universel ce genre de conneries !

- Non, je ne regrette pas, même quand tu me fais chier. Je t’aime Scar, c’est la seule chose dont je sois vraiment sûr. Et lui aussi.

Glissant ma main sur son ventre pour le caresser de mon pouce. Maintenant je compte à trois. Je l’embrasse, mais pose une main sur son ventre à longueur de temps pour la soutenir, établir un lien, je ne sais pas ! Au début, j’ai eu du mal à me dire qu’en faisant l’amour, il avait lui aussi des sensations, et puis elle m’a expliqué avec d’autres mots que ceux du bouquin. On a toujours besoin d’une femme ^^
Je file chercher ce qu’elle me demande, une demi heure de route pour une barquette de framboises ? Y a deux choix, soit elle se fout de ma gueule et me les offre, soit effectivement elle appelle un psy qui vient me chercher sur place. Ou alors elle me plains et me propose un café histoire de discuter ^^
Framboises, noix de cajou, chantilly, Mars, Coca, jus de carottes, jus de tomate, et… poulet au caramel ? Elle nous fait quoi là, un concours du mélange le plus foireux et moins digeste de la ville ? Elle part gagnante !
Sur la route, et je me dépêche, croyez-le bien, je reçois un coup de fil. A tous les coups elle a zappé quelque-chose, putain ! J’y retourne pas, rien à foutre. La nana elle a fait un capot entre le temps où je l’ai quitté et maintenant, et l’épicerie elle est fermée, voilà !

« Putain Lenon, tu as vu ça ? Il faut que tu te bouges, dépêches toi. Je le sens, il vient de me donner un grand coup de pied. Ca fait bien deux minutes que je le vois. Grouilles, dépêche toi, il ne faut pas que tu loupes ça !  Je t'aime chéri ! »
- Je… Je suis pas loin ! Tu lui dis de m’attendre, de pas bouger ! Enfin si… qu’il bouge, qu’il bouge papa il arrive !

Je raccroche et me précipite le plus vite possible sur la grande voie. Il faut que je vois ça ! Il est hors de question que je ne laisse passer les premiers mouvements de mon fils ! 10 minutes, c’est ce qu’il me faut pour arriver à la maison. Je fonce tout droit et monte les étages 4 à 4, je vous jure que je suis plus rapide que l’ascenseur ! J’ouvre la porte avec plus ou moins de délicatesse, les collocs ont l’habitude.

- Il bouge toujours hein ?! Tu bouges bonhomme ?

Posant mes mains sur le ventre de Scar, bon, je lui ferais un bisou tout à l’heure, elle a eu sa dose, moi pas encore ! Les priorités sont difficiles à définir pour le moment, mais ça finir par se mettre en place quoi qu’il en soit. Je dépose toutes les courses sur la table, et l’entraîne dans la chambre. Elle s’allonge, en faisant attention à ne pas le perturber, j’y veille. Je m’allonge juste à côté, et pose mon oreille sur son ventre, une main sous ce dernier, essayant de ressentir les secousses.

- Il a bougé là ?! C’est lui ! Pas vrai, c’est lui ?

Lenon, 5 ans et demi ^^

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✽ Lun 31 Mar - 22:29

Scarlett P. Crane a écrit:


❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

Mes envies de bouffe faisait damner Lenon depuis quelque temps... Je pouvais m'enfiler tout et n'importe quoi, sucré, salé, parfois le tout en même temps. A coté de ça, certaines odeurs m’écœurent. A commencé par le parfum que j'avais acheté à Lenon pour son anniversaire l'an dernier. Et pourtant , c'est moi qui l'ai choisis, je l'aime ce parfum, mais a priori pas mon odorat de femme enceinte. Être enceinte c'est être à la fois boulimique, bipolaire et incontinente. Sympa comme description. Ce sont les mauvais cotés de la grossesse, la partie immergée de l'iceberg ! Le gynéco ne vous parle pas de tout ça, non... Il vous décrit la grossesse comme quelque chose de FA-BU-LEUX ! Bon, c'est vrai que l'expérience est unique, purement et simplement unique. Parce qu'à coté de ça, c'est incroyable de voir son ventre s'arrondir, de savoir qu'à l'intérieur, il y a une vie qui est en train de se former. Que cette vie c'est un mélange de deux personnes qui s'aiment. Un mix de Lenon et moi... Ça devrait pas être si mal. Notre gosse il a être canon, je vous le dit ! Bon, il sera sûrement aussi jeté que ces parents, mais il sera parfait pour nous. Et autant dire qu'il sera plus gâté que n'importe quel autre enfant de son âge. Ces derniers temps, j'ai une certaine frénésie le concernant qui me pousse à lui acheter tout et n'importe quoi. De peluches, en passant par des fringues, et il a une collection de tétines impressionnante ! Notre chambre est devenue une véritable pouponnière alors que je n'en suis qu'à 5 mois de grossesse... Lenon a beau me répéter qu'il est habillé pour l'année qui arrive, c'est plus fort que moi. Dès que je vois quelque chose qui me plaît pour lui, il faut que je lui prenne. On devrait me retirer ma carte bleue sincèrement !

Nos colocs, dans l'ensemble, on plutôt bien pris la nouvelle, et autant dire qu'ils se montrent solidaire ma bande de petits cons. Taylor m'a sauté dessus après la première écho pour voir les photos, j'ai du insister et batailler pour que Lenon ait la primauté... Et pourtant elle est tenace la garce ! Tandis que nos familles... La sœur de Lenon, Kateline, et accessoirement ma meilleure amie, est tout simplement aux anges, elle se voit déjà tata, et elle me casse ouvertement les ovaires pour qu'on la tienne au courant jour après jour de l'avancement de ma grossesse. Bon, il faut avouer que je l'appelle aussi pour tout et n'importe quoi... Le père de Lenon... La par contre, il faut voir avec lui. Je sais que Lenny l'a appelé pour lui en parler, mais il a refuser de me dire comment ça s'était passé, mais autant dire que je ne vais pas le lâcher, jusqu'à ce qu'il me crache le morceau. Ensuite, de mon coté, mes parents... Hé bien, ma mère a sauté au plafond en apprenant la nouvelle, elle se voit déjà grand mère, et la semaine dernière, elle est passé trois fois à l'appart pour me ramener des grenouillères, de la bouffe, des CD de relaxation. Elle passe son temps à me toucher le ventre. Mais autant dire que mon père ne partage pas son enthousiasme. De un, il désapprouve mon choix de mec, il m'aurait plus vue avec un banquier, un trader, un journaliste mais pas un musicos qui répond au nom de Lenon. Il passe son temps à critiquer le fait qu'on habite en coloc et que selon lui on ai pas un boulot stable. Autant dire qu'entre lui et moi, notre relation n'est pas au beau fixe. Ça a été la seule personne de notre entourage à me demander pourquoi je n'avais pas avorté. Je lui en veux toujours. Mon coté rancunière...

« Et arrête de mêler ma sœur à tout ce qu’on fait ! Sérieusement on le fait à combien ce bébé ?! »
«  Estime toi déjà heureux que je ne parle pas de ta sœur quand on baise ! C'est ma meilleure amie, comment veux tu que je ne lui parle pas de notre vie ! Et je te rassure, c'est moi que tu as foutu en cloque, et tu as été le premier à être au courant. Pas Kateline !  »

En même temps, il faut avouer que c'est mal foutu, je connais sa sœur depuis l'enfance, et on a toujours tout partagé elle est moi. Même son frère ! Heureusement encore que je le partage différemment ^^ ! Je viens d'avoir une putain de vision d'horreur ! Ça me fait des frissons dans le dos bordel... Et franchement, il abuse de dire que je mêle sa sœur à tout ce qu'on fait. En même temps, elle fait partie de la famille, c'est pas de ma faute si elle s'avère être ma meilleure amie. On a besoin de potins, de gueuler sur nos copains (même si pour l'instant de son coté c'est assez plat)... Manque de bol, son frère c'est le père de mon bébé ! Je vais pas changer de meilleure amie parce que monsieur me fait une colère ! En plus, la connaissant, elle serait capable de m'attendre avec une tronçonneuse si j'arrêtais de lui donner des nouvelles...

«  Non, je ne regrette pas, même quand tu me fais chier. Je t’aime Scar, c’est la seule chose dont je sois vraiment sûr. Et lui aussi. »

«  Putain, et moi qu'est ce que j'aime quand tu me dis ça... Tu sais, même si je te fais chier, je pourrais plus me passer de toi. Les autres, je ne les fais pas chier autant que toi. Mais il n'y a que toi que j'aime à ce point... Tu me fais devenir niaise bordel... »

On a fait du progrès pas vrai ? Franchement, je suis fière de nous ! Avant, on était pas du genre à s'étaler sur nos sentiments, ça reste encore un sujet sensible, et je sais pertinemment qu'il faudra du temps à Lenon pour s'y mettre complètement. Moi, je m'ouvre déjà plus facilement, mais je pense sincèrement que mes hormones y jouent pour beaucoup. En même temps je leur dis merci. Sans elles et surtout sans notre bébé, je pense qu'on en serait toujours au même point, a se tourner autour comme deux pigeons, sans oser se lancer. Avec bien entendu le but principal de rendre l'autre complètement fou de jalousie en ramenant des conquêtes ramassées dans un bar. Pour être franche, je préfère cent fois notre vie actuelle.

Quand je sens mon bébé bouger, l'empreinte du pied sur mon ventre, je me sens juste fondre. Je suis sûre qu'il le fait exprès de me rendre guimauve à ce point. Il a déjà du comprendre le truc, j'en suis certaine ! Ça ne m'étonnerai pas que Lenon ait parlé à mon ventre pendant que je dormais pour lui dire que si il voulait m'avoir dans la poche, il fallait juste réussir à me faire craquer. Il a pas free, et pourtant, il a tout compris ! Oui, parce que Lenon, tout comme moi, parle à mon bidon, le caresse, lui fait des bisous. Attendrissant n'est ce pas ? Jamais je n'aurai cru que Lenny soit à ce point gâteux de son fils ! Et bordel, j'aime ça ! Je le vois évoluer, profondément, se montrer plus qu'impatient de voir son fils ( si tout à l'heure à l'écho, il s'avère que c'est une fille, on va avoir l'air con tous les deux!), plus protecteur avec moi qu'il ne l'a jamais été. Plus patient également. Et pourtant, bon dieu ce que je suis chiante ! Ce sera un père génial, je le sais, je le sens jusqu'aux tréfonds de mon âme.

Je… Je suis pas loin ! Tu lui dis de m’attendre, de pas bouger ! Enfin si… qu’il bouge, qu’il bouge papa il arrive ! 

«  Fais attention sur la route surtout... Je lui parle, je fais en sorte qu'il bouge toujours ! »

Putain, il est marrant lui ! Je sais pas comment faire pour qu'il continue à faire de la gym dans mon utérus... Je me mets les mains sur le ventre, en le caressant doucement. Ça me fait un effet fou de sentir son pied sous ma paume, bordel, c'est mon bébé ! A moi ! Un sourire banane s’étale sur mon visage je le sens. J'ai hâte qu'il soit là, hâte de pouvoir dire si il ressemble plus à moi où à son père... «  Allez, chéri... Allez, mon bébé. Papa arrive... Faut que tu lui montres que tu es là ok ? ». Nouveau grand coup de pied, bordel, c'est mon fils et j'ai l'impression qu'il régit à ma voix ! Il faut absolument que je continue à lui parler tant que Lenon n'est toujours pas arrivé ! «  Tu vas voir Hayden, papa il est génial. Tu sais papa c'est lui qui te parle tout le temps quand maman est chiante... Allez mon bébé... ». Je continue mon monologue, et je me lève du lit, alors que mon bébé s'éclate toujours à prendre son placenta pour un puching ball. Et merde, ça me donne envie de pisser... je cours au toilettes et me soulage, tout en parlant toujours à mon ventre. Si l'un de nos colocs m'entends, je vais encore plus passer pour une folle. Je le sens toujours, il est 4 heures du matin et lui a décidé de me signaler sa présence. Ça annonce des sacrés soirées en prévisions... Je vais jusqu'au salon, et au moment même ou j'arrive, Lenon, passe la porte et se rue sur moi (ou plutôt sur mon ventre), expédiant les courses le plus rapidement possible. Heu, on pourrait pas sortir les framboises en premier ?

Il bouge toujours hein ?! Tu bouges bonhomme ? 

«  Oh que oui ! Il prend mon utérus pour un ring de boxe ! C'est pas Hayden qu'on doit l'appeler mais Rocky ! »

J'ai pas le choix, Lenon m’entraîne dans notre chambre en me tirant par la main. Je m'allonge sur le lit, en faisant attention à ne pas trop le brusquer. Il ne faut absolument pas qu'il s'arrête, il faut que Lenny sente ça. Magique, c'est juste magique. Enfin, Lenon finit par se caler sur mon ventre, soudain, un grand coup de pied et là, je vois mon chéri qui relève les yeux vers moi, émerveillé comme un gamin le jour de Noël. Mes mains caressent ces cheveux, mes yeux sont plantés dans les siens. Je l'aime... Et j'aime le voir s'émerveiller à chaque nouvelle étape de ma grossesse. Mais là, voir la fusion entre l'homme de ma vie et son bébé, avant même qu'il soit né... C'est juste indescriptible. Le bonheur à l'état le plus pur...

- Il a bougé là ?! C’est lui ! Pas vrai, c’est lui ? 

- C'est bel et bien lui , je peux te le certifier! Oh, tu as senti le coup de pied, là ? Hein Chéri ?? Parle lui... Il aime ta voix !

Et hop c'est reparti pour faire une empreinte de pied sur le ventre de maman. La, pas de doute possible, je le sens clairement, son petit pied contre mon ventre, montrant à son père qu'il est bel et bien là... Il n'est pas encore arrivé qu'il nous attendri déjà. Je sens que tous les trois, on va former une sacrée équipe. Un pour tous, tous pour un !

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✽ Mar 1 Avr - 10:01



❝Lenny x Scar

♡ We can end up makin' love instead of misery.
Etre papa, c’est juste énorme, c’est une expérience unique. Mais ça ne m’empêche pas de me sentir parfois à part dans tout ça. Je ne suis qu’un homme après tout, et elle une femme, et entre nanas, ça discute et ça se comprend ! Je suis incapable de comparer nos sensations, incapable de lui parler comme ses copines le feraient, je ne sais pas dire les choses, et encore moins m’imaginer à sa place. Elle a la chance de pouvoir communiquer avec notre mini-nous. Déjà. Je ne me sens pas jaloux, parce que j’aime les voir déjà presque en symbiose, remarque, ils le font, ils sont dans le même corps ! Bon, hier soir moi aussi j’étais dans maman, passons ! Mais entre le gynéco qui nous dit que c’est une expérience hors du commun, fabuleuse et tout le bordel et Scar qui se plains H24 de douleurs, d’odeurs insupportables et d’hormones au plafond… Je me demande encore comment on pourrait faire la part des choses. C’est cool ou pas finalement d’être enceinte, bordel !

Mais tout le monde s’implique dans cette grossesse, ça me fait sourire finalement. Ma sœur elle est juste aux premières loges, c’est limite si elle est pas plus présente que moi ! Bon au pire je l’appelle pour avoir des nouvelles de ma copine et de mon bébé ^^ Non parce que quand Scar a décidé de me faire chier, elle préfère m’ignorer, le genre de trucs qui me rend dingue, si vous voyez le genre. Je ne dis rien, je prends sur moi, mais ça ne se passe pas toujours aussi facilement, qu’on se le dise ! Alors je fais comme si ça ne m’atteignais pas, et demande confirmation tout autour de moi. Après tout, les collocs sont nombreux. Et puis il y a la mère de Scar aussi. C’est un roman à elle toute seule, elle m’a très bien accepté, au contraire de son père. Certes, je ne suis pas le gendre idéal, mais après tout sa fille a toujours été têtue et fait les choses à contrario, non ? Quant au mien… C’est plutôt compliqué. Je n’attendais pas de lui qu’il saute de joie, mais au moins qu’il montre un peu plus d’enthousiasme. Kateline me dit que c’est dans sa nature, le manque d’expansivité, le fait de préférer murer ses sentiments derrière une façade rigide. Peut-être, étant un artiste, j’aime bien faire savoir que je suis content. J’ai du mal à dire je t’aime mais je sais dire quand je suis en train de triper bordel ! Lâche-toi papa ! Le gros problème entre nous n’est pas un manque d’amour, je pense que ce serait plutôt un manque de communication. La mort de ma mère l’a brisé, je peux le concevoir, mais il n’a jamais su remonter la pente, pour qui que ce soit, en dehors de ses affaires. Ah il est riche à en crever mon père, mais qui en profite de tout ce fric ? Personne, même pas vraiment lui. Il a un très bon niveau de vie, mais ne se sert du luxe que pour les apparences, le reste… Peu importe, je vais être papa !

« Estime toi déjà heureux que je ne parle pas de ta sœur quand on baise ! C'est ma meilleure amie, comment veux tu que je ne lui parle pas de notre vie ! Et je te rassure, c'est moi que tu as foutu en cloque, et tu as été le premier à être au courant. Pas Kateline ! »

Trop d’honneur ma chérie, ne change rien ! Comment répondre à ça ? Ben non, on répond pas, on se tait, je pense que c’est mieux, parce que ça fait partie des choses que je risque de dire et de regretter. Je ne suis pas très délicat à la base, autant vous dire que ça ne perturbe plus personne, seulement enceinte, elle pleure pour un rien, et ça me plaît pas ! Je n’aime pas la faire pleurer inutilement, même s’il faut avouer qu’elle est plutôt douée pour ça ^^ Je ne sais même pas si elle n’en joue pas finalement, ça ne me surprendrait qu’à peine après tout. C’est une artiste, et le jour où la musique ne marche plus pour elle, elle peut prétendre à jouer au théâtre, à la télé, putain me taper une actrice ce serait le grand kiff finalement… Quoi, c’est un fantasme, j’ai pas le droit ? Et la liberté de penser alors ?

« Putain, et moi qu'est-ce-que j'aime quand tu me dis ça... Tu sais, même si je te fais chier, je pourrais plus me passer de toi. Les autres, je ne les fais pas chier autant que toi. Mais il n'y a que toi que j'aime à ce point... Tu me fais devenir niaise bordel... »
- Putain mais je couche avec une vraie femme en fait, bordel, ça fait bizarre ^^

Je suis trop con ! Mais je le sais. En fait Scar a toujours été un savant mélange de femme fatale de mon meilleur pote. Je ne sais pas si ça fait très vendeur dit comme ça, mais elle a une personnalité qui en ferait fondre plus d’un, mais qui me correspond à moi seul. Il faut le retenir, je ne partage pas, elle est à moi, encore que oui et non. Si je craque autant pour elle, bébé mis à part, c’est pour sa façon d’être. Je n’aurais pas voulu d’une femme trop dévouée, ça elles le sont toutes, mais quel intérêt dans la facilité au final ? Et puis ma meilleure amie elle me comprend, c’est aussi con que ça, c’est facile de dire à un homme qu’on sait ce qu’il ressent, mais le regarder dans les yeux et le lui faire comprendre sans ouvrir la bouche en est une autre. Et puis elle a les gestes. Les gestes qu’il faut. Ceux qui sont rassurants. Cette main qu’elle passe dans mes cheveux, ses lèvres qu’elle pose à la commissure des miennes, son corps qui se colle au mien quand elle sort de la douche pour être réchauffée, ces fringues qu’elle me pique à longueur de temps, surtout mes sweats en fait, un en particulier, le Harvard, qui lui va trois fois trop grand, qui a sans doute fait la guerre, mais qui porte son odeur quand je le mets moi-même. Je ne lui dis pas tout ça, mais je le ressens.

« Fais attention sur la route surtout... Je lui parle, je fais en sorte qu'il bouge toujours ! »

Et on n’a pas l’air comme deux cons là ! A se précipiter comme des abrutis autour d’un petit bout qui n’est même pas encore sur terre, suspendus à la vie comme on l’est à ses gestes (à noter celle-là, pour un morceau futur), oui parce qu’il va bien falloir fêter son arrivée, et comment s’y prendre autrement qu’en lui écrivant une chanson ? Je suis un artiste les mecs, un peu d’indulgence !
Il est 4 h du mat et je cours partout comme un abruti en montant les marches aussi vite que je pourrais les descendre la tête la première. Sportif aussi, je le découvre, au lit je le savais, mais dans une cage d’escaliers…

« Oh que oui ! Il prend mon utérus pour un ring de boxe ! C'est pas Hayden qu'on doit l'appeler mais Rocky ! »
- Ben non puisque ce sera Loïs.

Relevant le regard vers elle. Non, je ne suis pas têtu, je sais ce que je veux ! En même temps ça doit être notre plus gros sujet de dispute ces derniers temps. Quoi que pour la faire taire je lui fais l’amour comme si c’était un défi, ça marche à tous les coups ! Mais elle ne capitule jamais ^^ Têtue ? Non, à ce stade-là ça s’appelle irrécupérable.
Je me sens complètement à côté de la plaque, putain que c’est bon de pouvoir le toucher, le voir, et lui parler. Il n’est pas encore là que j’en suis déjà raide dingue. C’est fini, toute fierté est rangée derrière cette admiration. Et c’est bien la première fois chez moi. Avoir un enfant est accepté de mettre sa vie derrière la sienne. Je ne sais pas de qui c’est, mais pour le coup, j’ai dû le lire quelque part, pas si con que ça le mec !

- C'est bel et bien lui , je peux te le certifier! Oh, tu as senti le coup de pied, là ? Hein Chéri ?? Parle lui... Il aime ta voix !
- C’est papa mon bonhomme, c’est papa…

Un peu plus et je me ferais de la peine, mais pas tout de suite, pour le moment je suis dans mon trip là. Je caresse son ventre du bout des doigts, les promenant le long de ce que je crois être là où est placé mon fils. Il est au chaud pour le moment, et il doit le rester jusqu’à terme, j’ai peur qu’il lui arrive n’importe quoi. Je vous promets, mes nuits ne sont hantées que par les utérus, les accouchements, les péridurales, les pleurs et les brancards ! Le bruit du monitoring aussi, je le supporte déjà pas !
Je pose ma tête contre son ventre, ma main jamais très loin, essayant de le sentir bouger, peine perdue, il est déjà particulièrement flémard, c’est le mien, j’adopte ! Je dépose mes lèvres sur son ventre, et y repose ma tête, pour attendre qu’il ne se réveille, je pourrais rester des heures comme ça. Et puis j’ai du sommeil à rattraper, non ?

- 9 h l’écho demain ? Tu sais qu’on va pas être frais…

Je m’en fous en fait. Je me lève, à contre cœur, pour lui ramener son sac de bouffe. Non parce que je me suis pas tapé 1 h de trajet, un sprint et une émotion forte pour rien alors mange-les tes framboises !
Je me réinstalle à côté d’elle, allumant la télé, c’est ma berceuse, et ce sera un bébé numérique. Avec les parents qu’il a… Je repose ma tête à l’endroit initial, m’endormant sans demander mon reste, et s’il se manifeste à nouveau, je serais le premier à le savoir ! Papa est de garde pour le reste de la nuit ^^

7 h 30… soit une heure et demie à peine avant notre rendez-vous. C’est à peu près ce qu’il faut à Scar pour se préparer. Tout du moins s’occuper tranquillement de sa torture nauséeuse, de son quart d’heure à aller pisser, de sa demie heure à râler après ses fringues, les 10 minutes qui suivent servent à insulter le bordel de l’appart, et une fois nourrie, elle est plus aimable. Je l’aime ma copine, faut pas croire ^^ En bon soldat, et surtout petit ami dévoué, j’éteins le réveil avant qu’il ne la tire du sommeil. Elle a l’air de bien dormir. Elle a moins de scrupules à me sortir du mien, je l’avoue ! J’ai dormi sur elle, ma tête sur son ventre, aucune nouvelle de mon fils depuis sa petite excitation nocturne de 4 h du matin. Avec le bol qu’on a, on va en faire un putain d’insomniaque. Raison de plus pour l’emmener en tournée !
Le téléphone jeté sur le lit, je me lève tant bien que mal, comme si je faisais partie d’un jeu de mikado qui menaçait de se péter la gueule à tout instant. Je bloque même ma respiration de peur de la réveiller. Putain mais on devient con quand on est amoureux. Pour sortir de la chambre, je suis encore plus discret que quand je faisais le mur chez ma tante quand j’étais ado. Ouais, on devient con, je persiste. Refermant discrètement la porte, je rejoins la cuisine où je fais couler deux cafés. Le mien en intraveineuse s’il vous plaît ! Et je dois ma gueule de déterré à une putain de barquette de framboises. Bordel. Je vais devoir arrêter de parler aussi mal. mon fils j’aimerais qu’il dise papa avant de dire putain ^^
Gentil, et particulièrement attentionné, (alors qu’elle le mérite pas toujours !) je prépare un plateau avec des gâteaux, des trucs qui traînent dans le frigo genre yaourt et confiture, du pain et un café. Ah oui, le Nutella. Malheur à celui qui touche au pot où son nom est marqué en gros. Y a que moi qui ait le droit, et encore quand elle est bien lunée, pas souvent, en fait ^^
Je lui apporte discrètement en poussant à nouveau la porte et déposant le plateau sur la table de nuit. Sur le lit c’est trop risqué. A ne pas oublier la délicatesse de ma moitié. Appuyant mes bras de chaque côté de son corps, je lui vole un baiser pour la réveiller, je fais ça comme le prince charmant, pas comme Shrek !

- Bonjour, vous…

Charmeur, je sais.

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✽ Mar 1 Avr - 21:35



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

La semaine prochaine. C'est la semaine prochaine qu'on part enfin en tournée. Cette foutue tournée qui va nous faire découvrir plus le pays qu'on ne le connait déjà, et en prime, Keith, notre manager, si vous vous souvenez, nous a décroché quelques concerts outre manche. Mais autant dire que je stresse déjà, on va se retrouver devant notre public, et surtout, je vais me retrouver sur scène enceinte jusqu'aux yeux... OMG ! Coté stress, il faut avouer que je ne suis pas la pire. Moi, je sais que ça devrait le faire jusqu'à la dernière date, on rentre juste avant que je n'atteigne la barre de 8 mois de grossesse. Je vais surement faire chier le groupe, notre manager, et les artistes présents. Surtout avec mes crises d'hystérie. Mais en dehors de ça, je devrai assurer. Certaines dates de fin, même si programmées sont toujours suceptibles de sauter, on a même déjà prévenu nos fans. Il faudrait éviter que j'accouche prématurément sur scène. Lenon, lui est tout simplement flippé. Il a même insisté pour qu'un toubib spécialiste en obstétrie, nous suive pendant nos deux mois de concerts. Sait on jamais ! Il serait capable de me coller un mouchard aux fesses quand je sors avec mes copines. Alors imaginez en tournée. Il serait même capable d'annuler une date si bébé bougeait un peu trop. Keith est un peu notre psy attitré et autant dire qu'il à déjà tenté faire le médiateur entre nous deux lorsqu'une répète s'envenimait un peu trop. Oh, il a réussi, on a finit par se leader contre lui !  Nous deux c'est simple. On a le droit de s'engueuler, de se sortir les pires vacheries possibles et inimaginables, mais personne n'a le droit de nous critiquer l'un ou l'autre. Dans ces cas là, il vaut mieux nous laisser nous prendre la tête, sachant que dix minutes plus tard, on finira par s'envoyer en l'air pour passer au dessus de notre dispute. On est complètement jeté...

On a eu la réflexion de certains amis – qui depuis, sont passés dans la liste des cons - que nous étions ensemble ''à cause'' de notre bébé, qu'on avait rien à foutre ensemble et qu'on fesait la plus grosse connerie de notre vie. Elle est où ma pelle que je les achève ? Etait la toute première pensée que j'avais eue à l'esprit ! Autant dire que je ne l'ai pas pris de la meilleure façon qui soit ! Lenon non plus. Notre bébé, même si il est vrai qu'il n'avait pas été voulu, n'était en rien responsable des sentiments que l'on avait toujours partagés l'un pour l'autre. Il nous avait juste donné un grand coup de pied au cul qui nous avait rapidement fait redescendre sur terre. Et surtout, Hayden -puisqu'on se prenait toujours la tête sur le sujet- nous a montré ce qu'on avait toujours voulu se cacher. On avait des putains de sentiments l'un pour l'autre. Lenon et moi avions toujours été trop cons, trop fiers pour nous lancer. Et putain, maintenant, celui qui osera me dire quoique ce soit à ce sujet, sera acceuilli à coups de bazooka ! Tant que ce n'est pas fatal ( Ok, celle là, j'avoue, elle est nulle ^^)... Lenon c'est juste le sujet sur lequel il ne faut pas me chercher. Et mon bébé. Evidemment !

- Putain mais je couche avec une vraie femme en fait, bordel, ça fait bizarre ^^ 

«  ¨Parce qu'avant tu croyais faire l'amour à qui ? Un pokémon ^^? Je pense avoir tous les attribus que tu recheches chez une femme. Mais si tu veux, si ça ne te plait pas, je peux me remettre à boire de la bière, sans préliminaires, ni déclarations... »

C'est vrai que ces derniers temps, j'avais tout ce que pouvais avoir une femme normale, alors qu'en temps normal j'étais plus son meilleur ami avec une paire de seins et un vagin. Qui lui servait pas mal d'ailleurs... Mais il y avait toujours eu plus que ça, les phrases que l'autre termine, les regards qui peuvent en dire long. Et qui avait fait fuir plus d'une de nos conquêtes. Tout le monde s'était apperçu de nos sentiments, sauf nous, comme les deux grands couillons que nous avions toujours été. Comment vouliez vous que nous ayions une vie amoureuse stable puisque tout ce que nous recherchions chez le sexe opposé se retrouvait juste sous nos yeux ? Je me souviens d'une fameuse fois, où en pleine préliminaires avec un type, j'avais murmuré « Lenon ». Petit débordement qui avait suivit d'un éclat de rire de ma part. Mais pas de celle du mec ! Autant dire qu'il était presque reparti son caleçon sous le bras, en me traitant de salope... Mais au fond, on avait toujours su qu'un jour il y aurait un nous. Avant ces deux derniers mois, nos mots d''amours se résumaient à « connard » et « salope ». Maintenant nos conversations se résumaient à « mon chéri », « bébé », « je t'aime ». Comme la plus part des couples en fait. Et autant dire que ça fait bizarre de se dire qu'on se fond dans le moule, mieux que personne même.Le pire dans tout ça ? J'y prends foutrement goût !

Je regardais Lenon jeter le sac de courses sur le comptoir de la cuisine, et autant dire que je n'avais eue qu'une envie, me jeter sur le sac, et me barrer avec les framboises. Quoique j'aurai même été capable de bouffer la barquette avec...  Mais je me  retenais, après tout, il fallait que je profite de ce moment d'euphorie de mon fils – a croire qu'ils étaient plusieurs la dedans- pour le faire ressentir à son père.

- Ben non puisque ce sera Loïs. 

«  Tu sais très bien que ce sera Hayden... De toute façon, il s'y est déjà habitué. Hein Hayden »

Coup de pied. Il a choisi, vous voyez que c'est pas moi qui a le dernier mot! C'est le bébé qui choisis. Le pire c'est que j'ai l'impression de me répèter depuis deux mois !  Le nom de notre bébé c'est le principal sujet de nos prises de têtes. Lois, c'est un prénom de nana, merde ! Même sa sœur le lui a dit ! Bon, je ne tiens pas compte de ma mère, qui adore Loïs. Ma mère,  la traitresse ! Non, mais je ne sais pas ce qui lui prenait, c'est limite si elle ne plaignait pas celui qu'elle appelait « son futur gendre ». Elle m'avait même traité de Dragon !  Vous y croyez vous ? J'ai pas le tronche d'un dragon bon dieu de merde ! De toute façon, je vais finir par lancer un sondage si il continue à me prendre la tête sur le sujet pour demander à nos fans ce qu'ils en pensent... Déjà qu'on reçoit deux fois plus de courrier qu'auparavant, et des cadeaux en veux tu en voilà, là je pense qu'on va atteindre des sommets. D'ailleurs dans les cadeaux, auant dire qu'on a reçu des trucs étranges. Une poelle, une crème sensée déterminée le sexe du bébé, un piercing de grossesse avec un bébé phoque (l'idée de base était bonne mais un phoque sérieux?), une poupée gonflable destinée à Lenny, et moi j'ai carrément reçu un vibromasseur à l'effigie de Bugs Bunny. Les fans parfois, sont très étranges comme spécimens !

« C’est papa mon bonhomme, c’est papa »

«  Et je peux t'assurer que tu vas être un super papa... »

Comment voulez vous que je ne fonde pas devant une scène pareille ? Lenon à la tête sur mon ventre, et il parle avec son fils qui réagit à sa voix. Je ne suis pas de marbre, je ne l'ai jamais été à vrai dire, principalement avec lui. Je lui ais toujours montré le contraire pour ne pas avoir l'air stupide, mais là... Bordel je l'aime ce mec ! Il se lève et va ENFIN me chercher mes framboises. Je me jete dessus comme la tribu des cheveux sales se jetterai sur du shampoing (ouais je sais j'ai de sublimes références cinématographiques ^^).

- 9 h l’écho demain ? Tu sais qu’on va pas être frais…

«  Oui, 9h ... C'est de ma faute... Désolée mon chéri. La prochaine fois, si il bouge, je te laisse dormir. Merci, merci pour tout ce que tu fais pour moi, pour nous... »

Il reprend sa place initiale, allumant la télé, et moi, je n'ose pas bouger quand il finit par s'endormir. Ma barquette de framboises se finit en l'espace  de 5 minutes, je suis bien, si bien, que je finis par m'endormir après avoir passé mon bras sur son torse. Ce qui est pratique avec la grossesse, c'est qu'une fois qu'on a passé notre envie, le sommeil vient rapidement, très rapidement et autant dire qu'il ne me faut pas 5 minutes de plus pour rejoindre les bras de morphée. La nuit se termine, sans rêve, juste la chaleur de son corps contre le mien, ou plutôt de sa tête sur mon ventre. Ce n'est qu'aux alentours de huit heures que je suis réveillée par un véritable baiser de conte de fées. Quoique Lenon, si il devait être un personnage de contes, je le vois plus comme Hook que comme le prince charmant... Ne me demandez pas pourquoi.

« Bonjour, vous… »

«  Bonjour mon cœur... »

Un sourire se dessine sur mes lèvres, je m'étire légèrement, et l'attrape par le col du t-shirt pour l'embrasser.Merde, putain d'hormones à la con qui me disent que je me réveille peut être, mais mais sens aussi.... Je le laisse se retirer de mes bras quand je réalise que mon petit déj m'attends sur la table de nuit. Ce mec est un amour, en plus il y a même MON pot de nutella ! Il a décidément pensé à tout... Ce matin, il aura peut être droit à une cuiller de mon pot de nutella, qu'il en profite !

«  Oh, mon cœur, t'es un amour !  Merci. Qu'est ce que je ferai sans toi ? »

Mes sens sont peut être en éveil, et si je ne me retanais pas on en serait peut être aux préliminaires, mais quelque chose d'autre me travaille. Mon estomac. Je n'attends pas qu'il me supplie de me servie, et je pars en chasse de mon petit déjeuner. A commencer par mon café si je ne veux pas que le gynéco appelle la morgue quand il me vera arriver dans son cabinet.

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✽ Mer 2 Avr - 10:58



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.
Ce qu’il a de bien quand on est connus, c’est que les gens parlent de vous, mais même quand vous ne l’êtes pas, ils le font aussi. Vous vous doutez bien qu’avec un statut comme le nôtre, beaucoup d’encre a coulé sur le groupe, son avenir, notre couple et ce que nous deviendrons. Les gens sont méchants, mais les pires sont les « amis » qu’on a pu trier remarquez. On a ainsi pu les distinguer en deux catégories : les vrais, ceux qui se réjouissent pour nous et prennent des nouvelles de Scar même sans en avoir l’air, et les autres, pour qui le fait que nous allions droit dans le mur devient jouissif. Je ne sais pas comment leur répondre. Scar aurait voulu que je leur mette une droite à chacun, mais ça fait trop de monde ça, ma chérie ^^  Alors je me suis contenté de les ignorer, et m’évertuerais à leur prouver que ça peut marcher, et que ça marchera. Quoi que non, je n’ai rien à leur prouver à ces abrutis, je sais que ça marchera, parce que je le veux, non seulement, mais aussi parce que j’y crois. Scar et moi ça peut être béton si on y met du nôtre, je crois que c’est ce que je suis en train de faire, et je ne le regrette pas le moins du monde. Si me défaire de quelques copains peut servir ma vie de papa, je signe tout de suite. A quoi bon s’emmerder de parasites ? Ils sont déjà assez nombreux et malins comme ça pour s’encombrer des débutants non ? Je ne sais pas comment ma copine vois tout ça, mais il faut avouer qu’elle a quand même moins de sang-froid que moi, les hormones sont une espèce très spéciale ^^ Et les femmes enceintes en sont une aussi !

«  Parce qu'avant tu croyais faire l'amour à qui ? Un pokémon ^^? Je pense avoir tous les attribus que tu recherches chez une femme. Mais si tu veux, si ça ne te plait pas, je peux me remettre à boire de la bière, sans préliminaires, ni déclarations... »
- Nan… j’aime assez le modèle grande gueule et bougies. J’en ai fini avec la trivialité.

Lançais-je sur un ton théâtral. Je ne suis pas de ceux qui s’évertuent à répéter un conte de fées. Moi je veux une femme qui se laisse aller, Fiona, dans Shrek, c’est parfait ! Bon, Scarlett est du genre 500 fois plus canon, même enceinte, mais l’idée est là. Elle ne se fait pas chier avec les conventions, les conventions c’est pour les gens dont le manche à balais dans le cul les guide quoi qu’ils fassent ! Personnellement, je suis plus laxiste, voire carrément je m’en foutiste, mais je le vis bien !
Notre relation change, rien que dans le fait de s’appeler « bébé », « Ma chérie » autrement que « Salope » en sortant de la chambre au petit matin avec un mec. Oui, c’est le genre de truc qui me fait partir en vrille assez promptement, ne me demandez pas pourquoi, c’est ainsi ! Je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule, et les rendez-vous nocturne de Scar étaient pour moi, simplement des appels à la réaction.

« Tu sais très bien que ce sera Hayden... De toute façon, il s'y est déjà habitué. Hein Hayden »
- Non, il préfère Loïs, pas vrai mon cœur ?

Coup de pied ! Un partout, la balle au centre ! Alors soit ils sont deux, soit il a décidé de nous laisser nous entretuer, et que le sort puisse nous être favorable ^^ Je pense que je pourrais gagner si je l’affamais, elle le ferait si elle se jetait sur moi. On en revient au un partout. De toute façon son prénom est sans doute le sujet de discorde le plus en vogue entre nous. Nous ne sommes pas d’accord, moi je veux Loïs en premier, elle, Hayden. J’ai sa mère de mon côté, et elle a ma sœur du sien. C’est compliqué les couples, mais quand les couples se mettent à faire rentrer de tierces personnes dans leurs emmerdes, ça devient franchement le bordel !
Les fans aussi lancent leur grain de sel, et ça me fait franchement marrer ! Scar a reçu pleins de cadeaux, bon, moi aussi, mais je pense que mes fans généreux sont plus les mecs, les nanas elles ont les boules que je sois casé ^^ J’ai reçu une poupée gonflable, j’ai adoré la gueule de ma copine à ce moment-là. Je l’ai filé à Austin en écrivant plusieurs prénoms sur le front de la désignée vendeuse de rêve. Comme ça il a le choix ! Et chaque fois qu’il en ramène une autre, je rajoute un prénom. C’est salaud, je sais, mais on est dans une colloc’, ça sert à quoi si on peut pas trouver de bouc émissaire ?! Nous sommes une joyeuse bande de potes et ça craint franchement pour notre avenir.

«  Et je peux t'assurer que tu vas être un super papa... »

Que répondre à ça ? Tout est dit, tout est dans son regard. Son regard pour lequel je me damnerais nuit et jour. Je ne sais pas comment elle fait pour être aussi belle quand elle me parle, mais quand elle pose son regard sur moi, j’ai l’impression d’être important, du genre vraiment important, presque trop. Ça me met la pression autant que je suis ravi. Comme quoi ^^ Je vais devoir assurer, mais vous savez même pas comment. J’ai peur de ne pas être  la hauteur, après tout y a encore deux mois j’étais un putain d’ado ! Maintenant je suis un futur papa très concerné. La vie est bizarre, mais il nous aura fallu ça pour prendre la tarte du siècle dans la gueule et commencer à agir comme des adultes. J’ai presque 30 balais.

«  Oui, 9h ... C'est de ma faute... Désolée mon chéri. La prochaine fois, si il bouge, je te laisse dormir. Merci, merci pour tout ce que tu fais pour moi, pour nous... »
- Non, s’il bouge tu me réveilles. Si t’as envie de framboises, tu te rendors ^^

Qu’on soit clairs ! Je l’ai fait une fois, deux, mais je me ferais peut-être pas niquer trois fois, on se reprend, je suis futur papa, et musicien, pas livreur quoi ^^ Quoi que je suis victime aussi, et je suis sa préférée. Et je ne mets pas longtemps à me rendormir, oh non, elle est du genre à savoir faire les choses comme elle l’entend et il faut savoir jouer à Tétris avec ses heures de sommeil, ce que je fais, le trouvant avant même de l’avoir cherché.

« Oh, mon cœur, t'es un amour !  Merci. Qu'est-ce-que je ferai sans toi ? »
- Ton café toute seule ^^

Oui je suis un artiste, mais pas à cette heure-ci. D’habitude je suis plus facile à la répartie, mais essayez donc de courir toute la ville pour une putain de barquette de fruits rouges, vous allez comprendre à quel point votre talent peut en prendre un coup ! Je ne sais pas faire les choses à moitié, je ne dors pas à moitié, je rattrape ma nuit le matin, jusqu’aux alentours de midi, mais non, ça ne marche pas avec une femme enceinte ça. Malheureusement pour moi !
Je lui vole un dernier baiser, oui ben je suis amoureux, c’est con ce qui m’arrive. Je ne sais pas où je vais, mais droit dans le mur !

- Je vais prendre une douche, t’as tout ce qu’il te faut ?

Je crois qu’on est bons là ! Je choppe un jean, un t-shirt rouge, un caleçon et une paire de chaussettes. Je suis un homme indépendant vous voyez ! Je file dans la douche, en profitant pour me laisser réveiller par la douche glacée. Je frissonne, mais ça ne peut que me faire du bien. Va falloir que j’assure pendant l’écho, et j’ai peur de ce qu’on pourrait nous dire. J’ai une putain d’angoisse sourde dans le fond de mon ventre, et je ne peux pas en faire part à Scar, parce que lui refiler mon stress est la dernière chose que j’aurais à faire pour lui rendre service. Je la protège d’une certaine façon, oui, c’est mon rôle.

[…]

Nous sommes fins prêts et nous sommes dans la salle d’attente… Sa main dans la mienne, je tente de trouver le courage de ne pas partir en courant. J’aime pas l’odeur des cabinets médicaux, j’aime pas les médecins, j’aime pas attendre, et j’aime pas me dire qu’il pourrait avoir un problème ! Je ne sais pas pourquoi je me monte la tête comme ça, c’est peut-être une façon de devenir papa aussi, dans la douleur vous savez ^^ En plus il a du retard.

- Il bouge encore ?...

Posant ma main libre sur son ventre, comment on fait passer le temps ? A part regarder les magazines, mais y en n’a pas un sur les bagnoles, vous pouvez y aller ! Y a que des trucs de nanas et sur le développement infantile. Oh on n’en n’est encore qu’à la gestation, ils peuvent pas attendre avant de nous foutre la trash sans déconner ?

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✽ Mer 2 Avr - 20:30



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

Nan… j’aime assez le modèle grande gueule et bougies. J’en ai fini avec la trivialité.
«  Oh, monsieur Antonneli est en fait un tragédien... Vous m'étonnerez toujours ! Soit, gardons ma grande gueule et les bougies !D'ailleurs, je les attends toujours ces bougies... »

Des bougies... Je n'arrive toujours à croire qu'il me fait miroiter des bougies ! C'est limite si je n'en rêve pas de ces foutues bougies ! Et il se fait désirer le salaud ! Certes, nos rapports sont devenus beaucoup plus sentimentaux qu'auparavant, puisque désormais, nous n'avons plus rien à nous cache. Même si il nous arrive toujours de le faire comme si nous n'avions pas une seule minute à perdre. En mode animaux sauvages. Et bordel, c'est toujours aussi bon. J'aime ce savant mélange de tendresse et de passion. On ne change pas une équipe qui gagne voyons !

Non, il préfère Loïs, pas vrai mon cœur ?

Je n'ai pas le temps de protester que mon bébé prends mon utérus pour un ballon de foot. Je sens qu'il va être aussi chiant que son père... Je suppose que ça l'éclate déjà de savoir que ces parents en sont limite à se livrer à un combat de boxe quand on commence à parler du choix de prénoms. Même si tout le monde sait comment on finirait au final. Putain, en fait notre môme nous pousse à nous envoyer en l'air, non, mais j'y crois pas. Je sens que ce bébé ça va être un Lenon en puissance... Si à cinq ans il m'a dit qu'il a deux amoureuses, je pense que je vais devoir lui expliquer qu'avec deux, putain il se fera chier. Une c'est franchement suffisant. J'imagine mal mon Lenny gérer avec deux Scarlett. Il finirait gay ^^ à l'autre bout du monde, dans une grotte au fin fond du Pérou.  Mais si mon fils est aussi chiant que son père je sais d’ors et déjà qu'ils saura jouer avec mes sentiments comme peux le faire parfois son père. Des fois, je me dis que dans 4 mois, je vais me retrouver avec deux gamins à la maison. Déjà que Lenon est un grand bordélique d'usage -quoique non, je ne suis pas très juste sur ce point là, il a sorti la poubelle il y a deux jours ! Et il a mit ma tasse de thé dans le lave vaisselle ! Alléluia ! - si je me retrouve avec le même en version miniature... Maman. Je devrais sûrement penser à un plan d'attaque pour me les mettre tous les deux dans les poches. Le pire dans tout ça ? J'imagine l'appart se transformer en foire géante, il est même capable de ramener un clown à la maison pour l'anniversaire de notre fils... Sérieusement ? Un Clown ? JAMAIS un clown n rentrera chez moi, ici ou ailleurs. Comment être tranquille avec un type en costume grotesque, qui sourit tout le temps et qui propose des bonbons aux enfants ! Dès que mon fils sera en âge de comprendre, je lui dirai que les clowns sont les serviteurs du mal -ou du mâle également- ! Faut franchement que je lui dise de ne jamais ramener de clown, sinon, je serai capable de l’assommer avec tout ce qui me tombe sous la main, du coup de poêle en passant par l'étouffement au pop corn. Il vaut mieux éviter que maman se retrouve en prison pour le meurtre d'un clown...

- Non, s’il bouge tu me réveilles. Si t’as envie de framboises, tu te rendors ^^

« Compte sur moi bébé ! Et ne t'en fais pas j'ai eu la dose de framboise qu'il me fallait. Je ne te ferai pas de crise de manque... »

Bon, c'est vrai que j'ai déjà le nez  dans ma barquette qui est soit disant presque finie. Je me lèverai bien pour aller me chercher mon pot de nutella et des noix de pécan... Et pourquoi pas le poulet au caramel ^^?  J'en rêve même la nuit !Mais ça me tuerai de le déranger. Je n'ai juste pas le cœur de le déloger, surtout qu'il commence à s'endormir sur mon ventre. Au plus près de moi et de son fils. Bon, pour une fois je ne ferai pas passer mon estomac avant ; Soyons sages voyons ! Surtout que je l'ai déjà tiré de son sommeil pour lui demander mes framboises. Je n'arrive pas à  croire qu'il y avait été. Sincèrement qui aurait pu croire en voyant le nombre de pétasse qu'il ramenait et qu'il virait dès qu'il avait sauté, qu'il serait un petit ami idéal. Enfin idéal, pour moi. Parce qu'au fond, on a le même caractère à la con, on se supporte, tout en se complétant. On était juste fait l'un pour l'autre. Un peu comme deux aimants. Avec les autres, il aurait juste été insupportable. Et autant dire que ça m'éclate.

« Ton café toute seule ! ^^»

« Effectivement... Et je me servirai peut être du cadeau de ce fan... Tu sais celui qui tu as donné à Ambre? »

Je pouffais de rire en me remémorant les conneries de ma moitié. Et surtout le taux que pouvait atteindre sa connerie. Il sait pertinemment de quoi je veux parler... Le fameux vibromasseur à tête de Bugs Bunny... Il avait limité été vexée, presque autant que moi quand on lui avait envoyé une poupée gonflable. Mais au lieu qu'on le garde en souvenir, il avait été voir la voisine de l'appart  en face, Ambre, et le lui avait offert avec un sourire limite sadique. Très fin quand on sait qu'elle est encore pucelle ! En même temps, la jeune femme, qui était aussi mon amie, ne  pouvait pas le voir en peinture. Elle me cassait d'ailleurs les ovaires à me demander ce que je lui trouvais... Ce que je lui trouve ? Si vous saviez ! Son air petit con, joueur, éternel ado, charmeur, la façon qu'il a de me regarder, de me servir sur un plateau d’argent sans même s'en rendre compte un sourire en coin quand il est gène, son jeu à la guitare, sa voix, ses mains, le grain de beauté qu'il a aux creux des reins, sa tache de naissance sur l'omoplate... Sa façon d'être avec moi. Je pense, sans prétention, que je le connais mieux qui quiconque. Même mieux que sa sœur. Et pourtant, il parvient à me surprendre d'années en années, de jours en jours... Ça y est je retombe dans le sentimentalisme. Faudrait me faire une piqûre de rappel pour que je redevienne celle que j'étais. Sérieux, la ça craint ! Je ne me reconnais pas moi même !

Je vais prendre une douche, t’as tout ce qu’il te faut ? 

« Oui... Vas prendre ta douche... Oh attends... »

Avant qu'il ne parte, je me lève en courant, faisant attention de ne pas foutre en l'air mon petit dej, et je me jette à son cou pour l'embrasser. Je le laisse enfin repartir et retourne au lit pour prendre mon petit dej'. Des questions. Je m'en pause à longueur de journée... Moi qui en temps normale est plus de nature insouciante, le fait qu'on soit deux me trotte fortement en tête.  Vous y croyez que moi, je suis en train de stresser à peine réveillée, en buvant mon café pour cette putain d'écho qui doit se passer  dans quelques heures. Lenon est sous la douche, et moi, comme une conne en train de me faire tout un film devant mon pot de nutella, que j'attaque carrément à la cuiller. Je vais quand même pas le rejoindre ? Non, il vaut mieux éviter de le stresser encore plus... Sinon il serait capable de me faire une syncope. Je me calme, je respire... Voilà, comme ça. Mais non, putain, cette boule de stress ne passe pas, si bien que je me lève en manquant de peu de renverser le jus d'orange dans le lit. Lenny m'aurait tuée !  Bref, je vais jusqu'à la commode et cherche ce foutu CD que m'a offert ma mère. STONES, CARPE KOI & FOUTAINS... Un putain de Cd de relaxation, on sait jamais ça va peut être m'aider. Je lance la musique, et j'ai l'impression de me retrouver en pleine jungle tropicale. Je dois faire quoi ? Me mettre en position du Lotus ? Du jaguar ? De la libellule ? Je me saisis de la pochette que j'avais  négligemment jeté sur le lit, et lit la description. Ouais, déjà ça ne me rassure pas quand je vois que la playlist à été confectionnée par Maître Panda, seigneur de la forêt des bambous zen. Putain, mais ou est ce que ma mère à trouvé ça ? Dans un paquet de rouleaux de PQ ?Bon qui ne tente rien à rien.  Je ferme les yeux, tente de me concentrer sur le bruit de torrent qui règne dans notre chambre... J'suis dans un jardin japonais... Pipi !!! Putain de vessie. Décidément l'idée de la fontaine et des torrents dès le lever sans avoir fait un tour par les WC, c'est une putain de mauvaise idée. Je me précipite vers la seconde salle de bain de l'appart -histoire de ne pas me retrouver à me soulager devant mon copain, j'y tiens à mon sex appeal !- !

Je files ensuite dans la salle de bain ou se trouve Lenon, des vêtements sous le bras, alors qu'il est en train de se brosser les dents. Je lui dépose un bisou sur la joue, et me jette sous la douche. Putain, ce que ça réveille. Mais alors que je finis de me rincer les cheveux, merde, une nausée. Je cours encore toute nue jusqu'aux toilettes, et le petit déj' y passe. Fais chier, c'est sûrement la partie la plus désagréable de ma grossesse. Je retourne sous la douche, et hop, je me brosse les dents. Et vient le moment que je redoute le plus... Enfiler mon jean. Putain. Ça veut pas rentrer. J'ai pris du cul ! Non, mais attendez, ce jean je l'ai acheté le mois dernier ! Le mois dernier putain ! C'est la faute des framboises. Et du pot de nutella que je m'enfile à la cuiller presque tous les matins... Merde, merde, merde ! Je finis par réussir à rentrer dans le jean qui est un peu trop serré, et autant dire que j'ai l'impression d'être un saucisson. M'en fou, je suis rentrée dedans ! Je rejoins Lenon dans la chambre, un air déçu au possible collé au visage.

«  Putain Lenon... Je suis une baleine... Regarde comme il me boudine ! C'est le jean que j'ai acheté le mois dernier... »

Mais pas le temps de trop me plaindre qu'on se pointe chez le Gynéco. Qui comme d'habitude se trouve être en retard. Et je stresse, mais je ne le montre pas à Lenon. Pas besoin de 'inquiéter d'avantage. J'ai peur que notre bébé ait une malformation,  sait on jamais. Un troisième bras... Un cyclope. Non, faut vraiment que j'arrête de me faire des idées... La main de mon copain dans la mienne, je la serre doucement comme pour le rassurer. Comique quand on voit mon état !

Il bouge encore ?... 

« Pas depuis hier soir... »

Mais au moment même ou je me prononce et ou le futur papa vient de poser la main sur mon ventre, c'est reparti pou un roulement de tambour !  Coups de pieds, Bébé vient de se réveiller. Et autant dire qu'on s'émerveille une fois de plus comme deux couillons. C'est à ce moment là que le gynéco se décide enfin à appeler mon nom. Et je ne sais pas pourquoi, je sens qu'il ne va pas plaire à Lenon. Bon, faut avouer qu'il doit avoir 35 ans, brun, une barbe de trois jours, des yeux bleus... Bref, tout a fait mon style de mec, en temps normal. En plus de ça ? C'est un mâle ! Je vais me faire tuer !

«  Bonjour mademoiselle Crane ! C'est votre ami ? Votre Frère ? »

« Bonjour docteur, mon ami ? Non.  C'est le papa ^^ ! »

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✽ Jeu 3 Avr - 16:58



❝Lenny x Scar

♡ We can end up makin' love instead of misery.
« Oh, monsieur Antonneli est en fait un tragédien... Vous m'étonnerez toujours ! Soit, gardons ma grande gueule et les bougies !D'ailleurs, je les attends toujours ces bougies... »
- Et ben tu les auras demain, quand on fêtera tout ça…

Caressant son ventre délicatement en l’embrassant. Des bougies bordel, elle me refait traverser la ville pour des bougies je crois que je l’étouffe avec, ça ne serait pas joli mais parfois ça soulage, il faut le voir comme ça. Je n’aime pas lui dire non, mais parfois il faut se faire violence, je suis en train de me faire balader, et elle adore ça la garce, ça la ferait triper que je me barre pour des putains de bougies une nouvelle fois ! Je suis pas en train de me faire niquer là ? Oh au fond c’est pas comme si je n’aimais pas ça. Bon, à 4 h du mat’, je préfère dormir ou faire lui faire l’amour que de rencontrer la grosse épicière…

Il y a pleins de trucs qui changent depuis qu’elle est enceinte. En fait ça s’amplifie. Son besoin de bouffe, ses obsessions, mais ses angoisses aussi. Les hormones sont vraiment atroces ! Elle déteste les clowns, depuis toujours et apparemment c’est encore le cas maintenant. remarque on se complète sur ce point-là. Je ne leur fait pas confiance… Rien que le rire me stress ! Je dois mon antipathie à ces petites bêtes depuis l’œuvre de Stephen King. Sérieusement, il est tout seul lui dans sa tête ? Un clown dans la baignoire et dans les bouches d’égout ? Mais vous savez combien de temps j’ai feinté pour ne pas avoir à passer à côté ? Pareil pour la douche, je ne sais pas combien de temps ça a duré, mais je sais que ça rendait mon père complètement dingue que je rechigne autant. Rapport des nourrices, elles balançaient tout, les garces ! Tout ça pour dire que non, on n’aura pas de clown à la maison, je préfère une strip-teaseuse ^^

« Compte sur moi bébé ! Et ne t'en fais pas j'ai eu la dose de framboise qu'il me fallait. Je ne te ferai pas de crise de manque... »

Trop aimable, j’ai envie de lui dire. Non mais ses crises elle m’en tape trois par jours, ça donnera quoi quand on partira en tournée ? Non parce que là je connais les combines, mais une fois sur les routes ? Le groupe va finir par l’étranger à coup de cordes de guitare ou à coups de basse, ce serait dommage, j’y tiens moi. Mais j’admire sa ténacité, qu’on se le dise !

Je la réveille de la plus douce des manières, elle ne peut pas me reprocher de ne pas y mettre les formes ! (Moi je préfère toucher les siennes). Trêve de plaisanterie, je vais occuper la salle d’eau avant qu’elle ne me tape un caprice pour y aller à ma place. En fait la solution est là : faut la laisser se goinfrer, la laisser vomir, puis prendre une douche pour se remettre, et on est partis pour la journée. Elle est moins stressée pendant les répétitions et nous protégeons sont ventre par un genre de tablier de plomb. Ça réduit les vibrations et on évite de le rendre sourd tout de suite, ce serait dommage en fait ^^

« Effectivement... Et je me servirai peut être du cadeau de ce fan... Tu sais celui qui tu as donné à Ambre? »
- Après avoir goûté à mes talents ma chérie, tu risquerais de sombrer dans une profonde dépression…

Arguais-je le torse bombé. Il est hors de question que je ne laisse un cadeau de fan – non seulement – mais également un vibromasseur bon marché à la gueule de Bugs Bunny me voler la vedette ! Moi aussi je fais des trucs de malade, et j’ai plus de vitesses que lui ! Un mec devient con quand on s’attaque à sa virilité, ça se vérifier depuis la nuit des temps.

« Oui... Vas prendre ta douche... Oh attends... »

Elle a compris que je risquais de remettre la douche à plus tard là ?! Ce n’est jamais une bonne chose de me tenter de la façon, je suis en train de mal le vivre de devoir m’en séparer. Ses lèvres rencontrent les miennes, ses bras se referment autour de mon cou et je m’empresse de répondre à sa demande. Elle a besoin d’attention, ça se voit non ? ^^ Je glisse ma main le long de sa cuisse, la rallongeant délicatement en me penchant sur elle pour embrasser plus correctement son cou et sa poitrine, c’est en train de monter là ! On va finir par renverser le petit déj et je vais me démerder avec les draps, en plus on est à la bourre. Je me fais violence, qu’on le sache !

- Faut vraiment que j’aille me doucher. Et quand on rentre, je te fais l’amour avec les bougies, les fleurs et tout le bordel.

Qu’on soit clairs, je peux être romantique, mais ça a toujours marché sans que je n’ai besoin de me casser le cul, alors pourquoi m’emmerder ? Pour le coup il suffisait que je le casse aux autres ^^ (OK celle-là elle est limite et à ne pas sortir en société).
Mais il faut qu’elle me rejoigne dans la salle d’eau. Heureusement que je n’aime pas spécialement mon intimité, elle en fait partie jusque dans ma douche. On partage tout entre amoureux, mais entre parents ! Elle prend ma place tandis que je me rase et me lave les dents. Une nausée la prends et elle rend tout ce qu’elle vient d’avaler. Personnellement ça me gaverais. Mais elle affronte tout ça ave courage. Le moins que je ne puisse faire est de lui tenir les cheveux non ? Non sans grimacer et détourner le regard. Pas par dégoût, mais parce que je n’aimerais pas être à sa place, je préfère vous le dire…
Mais c’est loin d’être fini ! Elle débarque clopin-clopant en tentant de boutonner son jean. Du mois dernier, oui, je le reconnais celui-là. Elle l’avait essayé, vu une fois, une autre fois, et une troisième fois, et j’ai fini par la laisser devant un stand de glace pour aller lui chercher moi-même. On est des stars, pourquoi on se priverait ?! J’ai toujours eu de l’argent, beaucoup d’argent, hésiter, je ne connais pas.

« Putain Lenon... Je suis une baleine... Regarde comme il me boudine ! C'est le jean que j'ai acheté le mois dernier... »
- C’est joli une baleine. Et tu n’en n’est pas encore une, on va dire que tu es… un baleineau, c’est joli aussi un baleineau non ? Tout le monde aime les bébés trucs.

Non mais les gens aiment les bébés phoques, les bébés chiens, les bébés chats, et les bébés tout court ! Tout ce qui est miniature, alors autant le lui faire remarquer. Elle n’a rien d’une baleine, et ce jean lui va, j’arrive à le boutonner. Je l’embrasse pour la faire taire une nouvelle fois, plus délicatement. Je lui en aurais bien proposé un des miens, mais là ça devient critique, en même temps elle est enceinte de 5 mois, ça me rassure qu’elle soit grosse !
Direction le gynéco, je me sens même pas plus rassuré, ça sent l’hôpital, et je déteste les hôpitaux…

« Pas depuis hier soir... »

Mais à peine eu-elle répondu qu’il se manifesta, c’est mon fils le plus fort. On en fera un musicos et un footeux, il ne ramènera pas juste des filles, mais des TAS de filles ! C’est ce qui me plaît dans le fait d’avoir un petit bonhomme. Bon, une fille j’aurais aimé aussi, mais un garçon, je vais pouvoir lui apprendre à être meilleur que moi. Et à ne pas attendre 29 ans pour être quelqu’un de bien !

« Bonjour mademoiselle Crane ! C'est votre ami ? Votre Frère ? »

« Bonjour docteur, mon ami ? Non. C'est le papa ^^ ! »

- Je suis le père…

Bombant le torse en essayant de le toiser de haut, me collant au dos de ma femme en la dominant de ma hauteur. En gros c’est chasse gardée quoi. Sérieux il est gynéco ou mac lui ? Non parce qu’avec sa belle gueule il fait plus représentant pour chemises de luxe qu’autre chose. Je déteste qu’on soit plus classe que moi, et lui en plus il est médecin bordel. Ça me plaît pas du tout ça. Lui il a vu ma femme plus intimement qu’aucun autre homme n’aurait dû la voir. Bon, si on omet ses coups d’un soir, mais ils n’ont jamais eu ma classe, lui il fait jeune premier, bref, je l’aime pas. J’aime pas la concurrence.
Nous prenons place dans le bureau, où il nous demande de nous installer, enfin surtout Scar sur la table. Je l’aide à monter sur le petit tabouret en prenant sa main et à s’allonger, jetant des regards furtifs au gynéco. Du genre « t’as vu je sais en prendre soin de ma femme, t’as pas besoin de le faire ! ». Je glisse une main dans ses cheveux blonds, tendu moi aussi. Je ne sais pas comment ça va se passer, personnellement je ne vais pas chez le gynéco ^^
Il s’installe, se donnant un air décontract et sûr de lui, tout en paraissant beaucoup trop amical pour me plaire. Je n’aime pas qu’on me vole la vedette, je vous l’ai déjà dit !

- « Bon sinon, comment se passe la grossesse ? Des nausées uniquement le matin ? Des fringales, des envies ? Rassurez-vous, c’est normal. »

Posant une main sur la sienne. WOW MINUTE ! Comment ça se fait qu’il la comprenne sans même avoir attendu sa réponse ? Comment ça se fait qu’il ait su répondre et la rassurer en un quart de seconde. Moi je me tape le tour de la ville en pleine nuit mon pote, t’en fais autant ?!

- « Soyez tranquille, l’écho du 5ème mois vise simplement à veiller au bon développement de votre bébé. Vous êtes prête ? Attention, c’est un peu froid. »

Il est trop prévenant lui, il me plaît pas du tout. Je ne sais pas comment il fait pour l’être autant. Ça c’est pas normal si ? C’est pas son mec, c’est moi son mec ! Il arrivera pas à se la taper, y a que moi sur le coup là bonhomme. Qu’on soit clairs…
Il étale un peu de gel sur son ventre, fixant l’écran, silencieux. Ah ça y est, il la ferme sa gueule ? C’est maintenant que j’aimerais qu’il l’ouvre pourtant !

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✽ Jeu 3 Avr - 23:05



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.
- Et ben tu les auras demain, quand on fêtera tout ça…

« Je te chariais... Je ne veux pas t'obliger à faire le tour de la ville pour trouver des bougies. J'ai jamais eu besoin de ça pour avoir envie de toi... »

C'est vrai que depuis qu'il m'avait parlé des bougies, je ne disais pas non, mais je ne voulais pas l'obliger à en faire plus qu'il n'en faisait déjà. Soyons clairs, j'ai un coté romantique, comme toute nana. Même si je ne l'avoue pas. Même sous la torture la plus infâme je ne dirai rien ! Parce que même si notre relation ne tend pas à être la plus romantique qui soit, je la trouve parfaite. Même si je ne dirai pas non auu combo fleurs, bougies et chocolats. Si je l'avouais, je perds tout de suite en culpabilité. Et surtout, je ne serai pas crédible puisque je me suis toujours moquée des petits couples mielleux qui avaient pu croiser notre chemin. Mais depuis que Lenny et moi avons franchi le pas, putain, je me retrouve dans tous ces films pseudo romantiques à la noix. Je suppose que c'est parce que je veux tout tester avec lui, je veux tout partager, même mon coté fleur bleue. La semaine dernière avec les filles, on a regardé PS:I Love You, et autant dire qu'on a eu l'air fines quand les gars sont revenus de leurs footing et que nous étions limite au bord de la dépression. Les yeux rougis, le mouchoir à la main, et devant nous, un pot géant de Ben & Jerry's. Normalement, je ne suis pas du genre à pleurer comme une madeleine devant un fllm. Mais là, je ne sais pas ça m'a juste touchée. Le film commence plutôt bien, une histoire d'amour c'est toujours cool, sauf quand son type meurt d'une tumeur juste au bout de dix minutes. Je me suis mise sans même le vouloir dans la peau de l'héroïne, et me demandant comment je réagirait si jamais Lenon... Bref, je ne veux même pas y penser, je serai capable de devenir une junkie, et de partir complètement en vrille. Lenon, c'est mon équilibre depuis 13 ans. Je serai juste incapable de vivre sans lui, encore moins maintenant qu'on est en couple et qu'on attend notre bébé.

J'avais toujours aimé notre vie. Mais celle qu'on avait à présent, je ne la changerai pour rien au monde. On me donnerait la fortune de Bill Gates, une galaxie, une pyramide, les 7 merveilles du monde, je garderai Lenon. Parce que c'est lui. Ma huitième merveille du Monde. A vrai dire, on faisait des jaloux, notre relation avait toujours été compliquée, à toujours chercher la petite bête pour faire chier l'autre, le pousser au plus loin dans ses retranchement et dans ses conneries. Mais aujourd'hui elle était presque devenue idyllique. Beaucoup de type se seraient barrés en courant à l'annonce de ma grossesse -non programmée-, avec un post it sur le frigo «  je pars en Bolivie, élever des cochons d'inde. Courage. ». Lui, il était resté. Il était là, et je savais qu'il serait la demain et les jours qui suivraient. Même si j'avais développé une peur panique qu'il ne regrette tout ça. Moi ce qui est sur, c'est que je ne pourrais jamais le regretter lui, ni mon bébé. Ca me donne une sorte d'espoir, de raison de me battre, de mettre de la couleur à mon univers. Tout serait foutrement gris sans lui. Mon meilleur ami.Mon déconneur. Mon complice. Mon branleur. Mon connard. Mon amour. Mon tout. Putain, ce que la vie serait morose sans lui dans les parages !

Depuis qu'il savait que j'étais enceinte, il me faisait vivre un putain de conte de fée. Attention, pas le conte de fées à la mords moi le nœuds où tout est rose et plein de paillettes. Jsuis pas encore un bisounours, il ne faut pas exagérer non plus. Mais un conte de fées, ou les héros sont deux rockers, un peu tarés, avec une vie différentes de ceux qui les entourent, mais tellement exitante. Un conte de fée Rock'n'Roll des temps modernes. Sans cheval blanc, ni robes de princesses bouffantes, et encore moins de mariage alors qu'on se connait depuis une semaine.... Tout ça pour dire que Lenny avait ces attentions envers moi, qui me rendait complètement dingue, la semaine dernière, il avait joué une balade à la guitare en fredonnant pour moi et le bébé, dans notre chambre après que nous ayions fait l'amour. Ce matin, il m'apportait le petit dej au lit. Putain, mais jamais aucun type ne pourra lui arriver à la cheville !

« Après avoir goûté à mes talents ma chérie, tu risquerais de sombrer dans une profonde dépression… »

«   Combien de fois devrais-je te le répéter Lenon ? Aucun ne t'es jamais arrivé à la cheville... Quoique mes souvenirs sont flous... C'était quand la dernière fois ? Je devrais surement aller reprendre Bugs Bunny...  »

Il marque des points, et il sait pertinnement que je plaisante. Même un bugs bunny à 7 vitesses ne pourrait pas l'égaler. Parce que lui, il est chaud, lui il m'embrasse. J'aime l'odeur de sa peau, le sentir en moi. Et surtout, me murmurer ce je t'aime quand vient le moment opportun. Et quand il vient lui. Très fin je sais. Lenon n'est peut être pas du genre à s'épancher sur ses sentiments, mais depuis quelques semaines, il me disait je t'aime quand il me faisait l'amour. C'est juste... Jouissif. Dans tous les sens du terme à vrai dire ! J'achève mes paroles en me mordillant légèrement la lèvre inférieur, et un regard lourd de sous entendus. Mes hormones me travaillent, surtout le matin. Bon, ok, et l'après midi. Le soir aussi... En gros, a peut près à chaque fois qu'il pose les yeux sur moi. La faute à ces stupides hormones.

Je le laisse partir prendre sa douche à regret, mais c'est plus fort que moi... Il FAUT que je l'embrasse pour le bien de ma santé mentale. Sinon, je sens que je vais être frustrée toute ma foutue journée. Ou tout du moins jusqu'à ce qu'on ne fasse plus qu'un. Après je serai détendue. Un vrai anti-dépresseur ambulant mon Lenny. Oh, mais alors mon chéri ? Je sens que Oscar n'est pas si indifférent que ça à mon baiser. Pas vrai ? Quand il me dépose sur le lit, mes hormones, elle dansent le tango argentin, et mes idées commencent à vriller. Ses lèvres sur ma peau ne m'aident pas vraiment pour tout vous avouer. Sans attendre, mes mains se glissent dans son dos, l'attirant un peu plus contre moi. Mais une petite voix dans ma tête, une sorte de conscience à la Jiminy Criquet, me hurler qu'on va finir par se mettre en retard. Surtout qu'on est plutôt du genre à prendre notre temps si vous voyez ce que je veux dire. Mais autant dire que j'ai les chuttes du Niagara entre les cuisses. Putain ce que c'est poétique ! A ne pas ressortir devant vos parents. Encore moins devant des enfants...

- Faut vraiment que j’aille me doucher. Et quand on rentre, je te fais l’amour avec les bougies, les fleurs et tout le bordel.

«  Autant t'avouer tout de suite que j'ai hâte de rentrer... Si seulement on avait eu plus du temps, j'aurai même pris ma douche avec toi... Mais ce ne serait pas raisonnable. Je ne suis pas en mesure de te résister si on se retrouve ensemble, peau contre peau sous la douche... »

Autant dire qu'il ferait mieux de prendre une douche. Seul. Et froide de préférence. C'est plus prudent de la prendre chacun de notre coté, sinon je sais comment ça va finir et on gynéco est capable de me passer un coup de fil entre temps pour savoir pourquoi je suis en retard... Bref, je sais ce que j'ai a faire : Pause pipi, douche, vidange d'estomac. Et l'épreuve du Jean. Putain, c'est limite si je n'en rêve pas la nuit. Sincèrement, je sais que j'ai pris du poids, maiis je ne suis pas montée sur la balance depuis l'écho des trois mois, ou je n'avais pris q'un malheureux kilo... La balance est juste devenue ma meilleure ennemie. Je pense qu'elle pourrait finir par se faire défenestrer. Au mieux, elle finirait sur le balcon du voisin. Je sais que je ne rentre plus dans mes jeans d'avant grossesse. Mais ce jean, je l'ai aacheté il y a un mois... Un mois putain ! Pas trois ! Bref, c'est un sujet foutrement tabou, parce que j'ai peur qu'il ne me trouve plus aussi canon maintenant que j'ai mon petit bidon. Je suis pas le genre de nana à s'extasier, mais plutôt celle qui est une grande stressée de nature. Déjà que je le suis en général mais là... Mon humeur, et par extension mon stress est plutôt comparable à des montagnes russes vous voyez le genre. Bref, je réussi à rentrer enfin mon cul dans mon jean et je retroune dans la chambre vers mon copain pour me plaindre.

- C’est joli une baleine. Et tu n’en n’est pas encore une, on va dire que tu es… un baleineau, c’est joli aussi un baleineau non ? Tout le monde aime les bébés trucs.

- Un baleineau ? Je suis même pas sure que ça existe... J'ai jamais entendu quelqu'un s'extasier sur un bébé baleine... Les bébés phoques oui, les bébés chiens oui... Tu me trouves toujours mignonne ? »

Ouais, parce qu''après tout c'est ce qui importe. J'ai sans cesse besoin d'être rassurée. C'est plus fort que moi. Je dois lui demander aau moins tous les trois jours si il me désire toujours. Même si on fait l'amour au minimum trois fois par jour. Mais des fois, je me demande si ce n'est pas uniquement dans le but de me faire taire. Donc je me stress toute seule. Malin, je sais. Dans un sens il a raison, tout le monde aime les bébés animaux. Mais putain, je veux pas qu'il me voit comme un animal ! Il est pas zoophile merde ! Quoiqu'en y réflechissant bien, c'est moi qui me suis traitée de baleine... Bonne réflexion Scar ! Tu m'éblouis. Ta gueule conscience de mes deux ! Il fini enfin par me fermer mon jean, dieu merci. Mais autant dire que je devrais bientôt aller faire un tour par le mall du coin. Fais chier.

On se retrouve enfin chez les gynéco, et autant dire que malgré du retard, il apparaît enfin et me demande si il s'agit de mon ami ou de mon frère. Avant il était mon meilleur ami, maintenant il est mon régulier et l'homme de ma vie. Mais je ne vais pas m'épancher sur ma vie personnelle. Mais je savais que ça n'allait pas plaire à Lenon j'aurai dum'en douter. Il aurait été vieux, sourd et gay, ça ne l'aurait surement pas dérangé. Mais mon gynéco avait l'air d'un putain de mannequin pour Abercrombie & Fitch.

- Je suis le père… 

Ouch ! Le ton employé et son attitude en se mettant dans mon dos me poussent à penser que j'ai juste sur toute la ligne. Bon il faut avouer que la première fois que j'avais vu mon gynéco (mon habituel gynéco, avait pris sa retraite), il y a de cela un an, autant dire que je n'avais pas été indifférente. Il m'avait même filé un rencard, (enfin entendez là dessous boire un café, rien de plus hein) mais autant dire que pour moi, c'était assez étrange de me taper mon gynéco. J'avais été génée d'ailleurs par la consultation qui avait suivie, surtout les pattes écartées, alors que j'avais l'impression qu'il discutait plus avec mon vagin qu'avec moi... Bref. Passons. On rentre enfin dans le bureau, Lenon, se montrant surprotecteur, m'aidant même à m'installer prêt du moniteur. Une façon pour lui de montrer que la chasse est gardée, mais autant dire que le toubib est loin d'en tenir compte.

- « Bon sinon, comment se passe la grossesse ? Des nausées uniquement le matin ? Des fringales, des envies ? Rassurez-vous, c’est normal. »

Il pose sa main sur la mienne, se voulant surement réconfortant, mais je sens que ça ne plait pas à Lenny … Mais autant dire que j'ai autre chose en tête. Et surtout j'ai Lenny dans ma vie, Jared Leto en personne pourrait me proposer un plan cul, je l'enverrai bouler. Alors mon gynéco...

« Effectivement... Vous qui m'aviez dit que c'était comment déjà ? FABULEUX ! Heureusement que mon chéri est là... C'est surtout lui qu'il faut plaindre ! »

- « Soyez tranquille, l’écho du 5ème mois vise simplement à veiller au bon développement de votre bébé. Vous êtes prête ? Attention, c’est un peu froid. »

Le gynéco m'adresse un sourire, tout en me metant son putain de gel sur le ventre. Dieu, ce que c'est froit ce truc ! Enfin, il passa la sonde, et moi, de mon coté j'attrape la main de Lenny, silencieuse, ma tête tournée vers le moniteur. Putain, mais pourquoi il ne dit rien ? Il y a un prroblème c'est ça ? Non, bon dieu, je suis en train de stresser. A la rigeur, que j'apprenne que c'est une fille où un garçon, je m'en fou, même si je me suis foutue dans la tête qu'on avait conçu un petit mec !

«  Il y a un problème ? »

« Non... Pas du tout, voici votre bébé Scarlett... Vous voyez... Là, c'est la tête de votre bébé... Ici, on peut voir ces mains... Vous m'avez dit il y a deux mois que vous vouliez connaître le sexe du bébé... C'est... Une petite fille! »

Il fronce les sourcils, tandisque moi, j'encaisse le coup. Putain c'est une fille. Bon, bah, va pour lois, j'ai les yeux fixées sur le moniteur, fixant mon bébé et soudain les larmes me viennent. Putain, c'est mon bébé que je vois, ce n'est plus une petite crevette. Non, il ressemble vraiment à un mini nous... Bordel, ça y est je fond en larmes. Les hormones... mon gnéco d'une main attrape la boite de mouchoir et me la tend, tandique que de l'autre main, il continue de vérifier si tout se passe bien dans mon utérus. Je tourne la tête vers Lenny, et lui fait un gigantesque sourire, en lui mimant un « je t'aime » du bout des lèvres.
« Attendez une petite miinute... »

Putain, qu'est ce qu'il se passe ? Je détourne aussitôt les yeux vers le médecin, il fronce les sourcils, l'air plutot grave, putain, mais qu'est ce qu'il se passe. Ca y est il vient de voir qu'il y a un problème. Panique time les amis !

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✽ Ven 4 Avr - 12:46



❝Lenny x Scar

♡ We can end up makin' love instead of misery.
« Je te chariais... Je ne veux pas t'obliger à faire le tour de la ville pour trouver des bougies. J'ai jamais eu besoin de ça pour avoir envie de toi... »

Non, elle n’a pas besoin de ça pour avoir envie de moi, et pourtant, j’en ai envie. Parce que son histoire de première fois que je lui aurais « volée », m’a quand même retournée. Putain j’y pense encore et je vais culpabiliser un moment. Pourtant, ça fait un petit moment qu’elle n’est plus vierge, je vous le garantie ^^ J’aurais pu faire les choses bien et être un homme correct, mais non, j’ai préféré jouer le gros con de bourrin pour faire genre moi je suis un mec, et tu n’en n’auras plus jamais des comme ça. Quel intérêt ? Aucun finalement. Quoi qu’il en soit je ne suis pas doué pour déceler le vrai du faux. Elle peut me mentir, je marche comme un con. Peut-être parce que je suis trop aveuglé par ma jalousie, c’est une explication plausible dont je dois tenir compte.
De toute façon je suis bien décidé à lui faire la surprise. C’est le genre de trucs romantiques auxquelles elle ne s’attend pas, et encore moins de ma part ! Je ne suis pas le genre à la surprendre, encore moins avec un plan Roméo et Juliette.

Mais il n’y a pas de période pour la surprendre, après tout je suis son homme régulier maintenant… Je ne suis plus son plan cul. Nous allons avoir une famille, j’imagine que ça me donne un statut dont je ne soupçonnais pas l’intérêt. Je serais bientôt papa bordel. 4 mois… ça me stress déjà ! Vais-je être à la hauteur de ce dont il aura besoin ? Saurais-je répondre à ses attentes ? Serais-je plutôt difficile à vivre ou un papa copain ? Tout ça me perturbe et perturbe mes nuits, enfin les rares moments où je peux dormir parce que je tourne en rond un moment et quand je dors, j’ai le sommeil hyper agité. Ça doit faire partie des tracas que je partage avec Scar pour la soutenir dans la grossesse. Encore que je ne suis même pas sûr que ça doive rentrer dans mes fonctions. Je pense que je le paye assez en réglant tous ses soucis ^^

J’ai été le parfait connard pendant 13 ans, faut savoir se recycler, maintenant je serais l’amant parfait – bon ça je l’étais déjà en fait – et le papa parfait. Du moins je vais essayer. Mais ça commence aussi par lui faire confiance, y faire attention et l’écouter. Alors ça c’est nouveau pour moi encore que non, pas vraiment. J’ai fait le premier pas en voulant quelque-chose d’important pour tous les deux, maintenant qu’elle s’est lancée, il faut presque l’arrêter ! Elle est pleine de petites attentions elle aussi, et elle veut tout, tout savoir et tout connaître. Alors il faut savoir que je ne suis pas le plus doué pour jouer les princes charmants, mais elle n’est pas la meilleure recrue qui soit pour jouer les princesses non plus. Une princesse grunge, que demander de plus ?! Moi rien en tout cas, et elle le sait, je ne manque plus une occasion de lui dire, je sais que ça ne la mets plus mal à l’aise. L’idée de base étant de la rassurer, chose qu’elle ne parvient pas à comprendre.

« Combien de fois devrais-je te le répéter Lenon ? Aucun ne t'es jamais arrivé à la cheville... Quoique mes souvenirs sont flous... C'était quand la dernière fois ? Je devrais surement aller reprendre Bugs Bunny... »
- Alors je te souhaite bon courage parce que Ambre n’a pas dû sortir de sa chambre de toute la semaine, il a dû servir plus que de raison ^^

Je suis assez con dans mon genre, je l’assume, pas de souci ! En même temps on m’aimerait moins si je ne l’étais pas tant. Scar a toujours aimé les branleurs, les petits cons de mon genre. Un jour elle a même ramené une pâle copie de moi. L’air un peu ténébreux – plus un peu que ténébreux en fait… - une guitare à la main, les fringues dégingandées, et le sourire de charmeur. Autant vous dire que jamais de la vie il n’aurait pu m’arriver à la cheville, même en portant mes fringues et mon parfum.

« Autant t'avouer tout de suite que j'ai hâte de rentrer... Si seulement on avait eu plus du temps, j'aurai même pris ma douche avec toi... Mais ce ne serait pas raisonnable. Je ne suis pas en mesure de te résister si on se retrouve ensemble, peau contre peau sous la douche... »
- Et ça… c’est pas… du tout… fairplay.

Entre deux baisers. Elle est en train de me tenter la garce et moi je suis en train de me faire avoir. Mais non, on n’a pas le temps ! Je ne sais pas comment elle fait pour avoir tout le temps envie comme ça, sérieux on ressemble à des lapins, on fait que ça ! En même temps je ne m’en plains pas, mais elle est quand même plus en demande que moi, qui l’aurais cru. Si on fait une fille, je vous promets que je l’enferme jusqu’à au moins 35 ans, et que le premier qui aura des idées déplacées pour faire de ma fille la même que sa mère va manger du manche de guitare.

- Un baleineau ? Je suis même pas sure que ça existe... J'ai jamais entendu quelqu'un s'extasier sur un bébé baleine... Les bébés phoques oui, les bébés chiens oui... Tu me trouves toujours mignonne ? »
- Non, t’es mieux que ça. Parce que t’es magnifique…

Lui glissais-je à l’oreille en la prenant contre moi. On fait l’amour trois fois par jours, il lui faut quoi de plus pour lui montrer que je la désire ?! Les nanas sont compliquées, mais la mienne elle tient le gros lot. Putain que c’est dur de leur faire comprendre comment ça se passe dans notre tête. Je ne sais pas si elle a bien capté tous les efforts que je faisais pour qu’elle soit rassurée, mais peut-être que ça ne suffit pas ? Je ne suis qu’un homme, je ne suis pas le plus doué pour répondre à ce genre de questions pour le coup, mais je pense que je le lui prouve assez non ? Enfin moi ou Oscar. Sérieux va falloir qu’on réapprenne à parler, ça va être le bordel dans sa tête à ce môme !

« Effectivement... Vous qui m'aviez dit que c'était comment déjà ? FABULEUX ! Heureusement que mon chéri est là... C'est surtout lui qu'il faut plaindre ! »

Vas-y, mets moi en avant ma chérie ^^ J’ai bien compris son petit jeu et elle tente de faire comme si elle lui avait parlé de moi en long, en large et en travers. Mon cul oui, tu te retrouves face à ça, c’est déjà difficile de garder son calme, et sa petite culotte au propre ! Putain ce que j’aime pas ce que je suis en train de vivre. Parce que j’ai la trouille qu’on trouve un truc, j’aime pas me dire que je ne maîtrise pas la situation, et là il maîtrise non seulement la situation, mais aussi un peu ma femme, faut le voir comme ça. Je n’invente rien, il tient sa vie intime entre les mains. Bordel y a que moi qui ait tous les droits non ? Gynéco est vraiment un métier d’arriviste !

« Il y a un problème ? »

« Non... Pas du tout, voici votre bébé Scarlett... Vous voyez... Là, c'est la tête de votre bébé... Ici, on peut voir ces mains... Vous m'avez dit il y a deux mois que vous vouliez connaître le sexe du bébé... C'est... Une petite fille! »

On voit ses mains, sa tête, putain c’est notre bébé ça ! Une crevette comme ça dans son ventre, et c’est nous qui l’avons fait, tous seuls… Oui enfin être deux pour un bébé c’est mieux, à trois ça commence à devenir le bordel. Mais c’est notre petit mélange à nous ça ! Je suis complètement à côté de la plaque, je retiens mes yeux brillants, mais c’est malgré moi. Je glisse ma main dans celle de Scarlett, elle le voit comme moi, notre nous. C’est notre bébé bordel ! C’est une fille… Et bien contre toute attente, je m’en fous ! Je suis super content ! Moi qui pensait être déçu, tomber de haut, non, en fait je me rends compte que fille ou garçon, je m’en fous, il semble aller bien, ELLE semble aller bien, et elle est parfaitement formée, son cœur bat, c’est juste… Putain c’est meilleur que Nirvana en plein Central Park bordel de merde ! Elle me murmure un « je t’aime » en se retournant, je m’empresse de joindre mes lèvres aux siennes pour lui signifier que moi aussi, que je suis sur un putain de nuage, et que je suis complètement raide dingue de cette nana, plus qu’elle ne pourrait ne serait-ce qu’elle-même l’imaginer.

« Attendez une petite minute... »
- Quoi, qu’est-ce-qui se passe ?!

Si ma femme parvient à tenir la tête haute et ne paniquer qu’intérieurement, n’oublions pas que je ne suis pas un grand courageux. Je suis juste complètement flippé de savoir qu’à tous moments, je pourrais retomber de mon nuage, tête la première sur le bitume. Il se concentre, vas-y parle, sort ta science maintenant qu’on te le demande !

- « Et je vous présente son petit frère. Ils sont deux, toutes mes félicitations Scarlett. Et monsieur. »
- An… Antonelli…

Répondis-je dans le vague. Ils sont deux, bordel de merde ils sont DEUX ! DEUX BEBE PUTAIN ! Mais je m’en sortirais déjà pas avec un, alors deux ? Wow, je suis en train de toucher terre là ou pas du tout ? Je me laisse retomber sur ma chaise, toujours ma main dans celle de Scar, mais laquelle est complètement hors de réflexe. Attendez, je viens de prendre une tarte dans la gueule, je réfléchis, je reviens ^^ Je suis… je crois que je suis content. En fait je ne sais pas si on est dans la vraie vie ou pas là ^^

- Ils… ils sont deux, bébés…

Ouais, elle vient de l’entendre mon grand ! Alors reprends toi et soit un homme. Non mais non, pour ça il faudrait déjà que je percute ce qui est en train de se passer. Et lui il continue son examen, imperturbable. Genre t’en annonce tous les jours des jumeaux toi ! Fait pas ton cake, j’aimerais bien t’y voir.

- « Ce que je peux vous dire, c’est qu’ils sont en pleine forme. Et qu’ils sont totalement dans la norme. En poids, comme en taille. Regardez. »
- Et vous êtes sûrs qu’ils sont pas trois ?

Non mais je veux pas de mauvaise surprise moi ! Je veux être sûr qu’ils soient bien que deux, enfin QUE deux… Putain des jumeaux. Alors ça va être aussi fun que galère cette histoire, je le sens. On ne saura déjà pas comment s’en occuper d’un, alors on va faire comment si on doit tout faire en double ? Bon, vous me direz, on est deux, on devrait pouvoir s’en sortir…

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✽ Ven 4 Avr - 22:44



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.
- Alors je te souhaite bon courage parce que Ambre n’a pas dû sortir de sa chambre de toute la semaine, il a dû servir plus que de raison ^^
«  Bon. Au pire j'ai noté la référence, je pourrais en commander un sur le net... Si Ambre n'est pas sortie de la semaine, c'est sûrement un bon plan... »

J'éclate de rire avant de lui faire un magnifique clin d’œil. Bien sur je le fais marcher, je n'avais pas noté les références, j'avais juste vu qu'il était MADE IN Japan. Je réprime cependant une grimace quand j'ai LA vision d'horreur d'Ambre en train de se fourrer (ou plutôt de se faire fourrer) par Bugs Bunny. Non mais en plus, il me voit franchement aller voir notre voisine et lui demander son ''cadeau'' ? Putain, j'utilise pas un truc qui a déjà vu un autre vagin que le mien merde ! Quoique Oscar en a vu plus d'un... Ça me ferait presque des frissons. Putain de merde. Et moi Oscar je l'utilise plus que de raisons ! J'aurai du l'assainir quand je l'ai récupérer. Avec de l'alcool à 90, ou de la vodka au mieux... Ou alors, lui tatouer mon nom sur son pubis pour me l'approprier complètement. Quoique je ne suis pas sûre que Lenon soit d'accord... A vrai dire je peux aussi le droguer, le traîner dehors avec la complicité des filles jusqu'à au salon de tatouage le plus proche de chez nous et écrire : « Propriété de Scarlett Crane. Tu touches, elle te bouffe. » ou alors un truc plus comique mais plus dégueulasse «  Warning, j'ai de l'herpès ! ». Mais je me doute que ça le ferai rire ou à défaut que ça lui plairait ^^ ! Il serait capable de se venger -en pire, bien entendu - et me retrouver avec son portrait tatoué sur ma fesse gauche -sa préférée-.

On a beau être enfin un couple, ça n'empêche pas qu'on déconne toujours ensemble, tout en jouant à notre jeu favoris du « Qui sera le plus con ». Bon, encore heureux qu'on ne ramène plus nos conquête comme des trophées en narguant l'autre. De toute façon, la première pétasse qui oserait franchir la porte de NOTRE chambre se ferait recevoir à MA manière. Option, boule à zéro, sourcils tondus, et œil au beurre noir. Surtout que c'est assez évident, particulièrement quand on lit la presse people, que Lenon et moi sommes en couple. Bon, il faut avouer que JAMAIS Lenon n'avait ramené une lumière à la colloc. La plupart d'entre elles avaient 2 de QI – ce dernier sûrement absorbé par leurs prothèses mammaires- , la bouche en cul de poule quand elles minaudaient devant lui, à glousser comme des dindes. Même si j'avoue que certaines d'entre elles étaient jolie, niveau cerveau, ça volait bas. Mais a vrai dire je pense que ce n'était pas pour leur intelligence que Lenny les ramenaient. Plutôt pour leur faculté à faire une pipe vite fait, bien fait. Et bien sûr, avec le but ultime de me rendre jalouse. Et putain ce que ça marchait ! Bref, tout ça pour dire que ces conneries en particulier étaient finies. Mais pas la reste, on continuait inlassablement de se titiller, de se chercher, et bien sûr de se trouver... Je pense que notre gamin en aura ras le cul dès les premières années de sa vie... Au moins, il aura une sacré répartie ce gamin entre son père et moi. Bon, on essaiera de ne pas lui dire comment ça se finit... Ça on va éviter hein, sinon mon fils va devenir un putain de queutard. Si il peut éviter de faire les mêmes conneries que son père, ça m'arrangerait.

- Et ça… c’est pas… du tout… fairplay. 
«  Tu es mal placé pour me faire la leçon bébé... »

Non parce que je veux bien qu'il me mette tout sur le dos... Mes hormones sont en chaleur ses derniers temps, je l'assume complètement. Mais ça n'a pas l'air de le déranger le moins du monde ! Bien au contraire, notre bassiste, la semaine dernière s'était plaint à nous en me demandant personnellement si c'était normal que sa copine et lui fasse ça uniquement 3 fois dans la semaine... Heu... Comment dire sans passer pour une foutue nympho? J'avais laissé mon copain se charger de répondre, me tapant un fard magistral, après tout il était bien le leader des Black Velvet ? Ce grand Lenon Antonelli qui d'ailleurs avait fini 15 ème dans le classement des célébrités masculines australienne dans le classement d'un des magazine de nana les plus célèbres ici. Mais pour moi il était le premier... Je me demande comment il réagirait si notre vie sexuelle, se limitait à un trois fois dans la semaine... Il ne tiendrait pas, j'en suis certaine, moi non plus d'ailleurs, pour être franche. Je lui aurai bien également fait remarqué qu'il y a quatre jours, j'étais pas au top, et on ne l'a fait que le matin. C'est limite si Monsieur ne m'a pas tiré la tronche le soir quand je lui ai dit que j'étais complètement HS. Il m'a même réveillé en pleine nuit pour faire un câlin.... Auquel bien sûr je n'ai pas eu la force de résister.
- Non, t’es mieux que ça. Parce que t’es magnifique… 

Que répondre à une déclaration pareille ? Il m'attire dans ses bras, et j'en profite pour nicher ma tête contre son cou, avant d'y déposer un baiser. Je sais qu'il est sincère ses yeux parleraient presque pour lui.... Et c'est là que je me dis qu'on est décidément faits l'un pour l'autre. Ses paroles me rassurent. Et je suis persuadée que même quand j'en serai à mes 9 mois de grossesse et vingt bons kilos de plus, il serait capable de me dire que je suis superbe -et de le penser-. On a jamais fait dans la demi mesure, on s'est détesté autant qu'on s'aime aujourd’hui. Même si à vrai dire la haine qu'on ressentait avant l'un pour l'autre concernait surtout la partie vie amoureuse -ou tout du moins sexuelle-. Sinon on avait toujours été complices, que ce soit sur scène où dans notre vie quotidienne. Sur scène, on avait jamais eu de problèmes, on représentait le noyau du groupe, les deux fondateurs, et notre public adorait ça. Certains avaient shippé sur notre couple, il y a déjà quelques années. Certaines fans féminines cependant, au moment où je parle tiraient plutôt la tronche de savoir qu'on avait enfin sauté le pas. Certaines de mes groupies masculines aussi par ailleurs... J'étais d'ailleurs tombé sur le tweet de l'un d'entre eux, la semaine dernière qu'on ne tiendrait pas six mois ensemble. Mais on allait leur prouver le contraire, comme je l'ai dit, maintenant que nous sommes lancés, on ne va pas s'arrêter en si bon chemin. La demi-mesure on ne connaît pas.

Voir mon bébé en train de dormir sur le moniteur de l'écho était juste l'une de meilleures expériences qu'il m'eut été donné de vivre. Mon bébé. Ou devrais-je dire notre bébé. Le résultat de 13 ans d'attirance et de sentiments qu'on avait beaucoup trop longtemps gardé en sourdine... Mon cœur s''emballait dans ma poitrine, comme si il ressentait qu'on vivait un moment important dans notre vie. Bordel, je vais être maman. Maman. Et alors que j'étais encore flippée ce matin, le voir grandir au sein de mon corps, ne me faisait plus douter de rien. Je le voulais ce bébé, plus que tout au monde. Lenon et moi, en plus d'être le noyau des Black Velvet, allions former une famille. Et autant dire que j'étais sur un nuage, perché quelque part à côtoyer les cieux. Lenon m'embrassa pour répondre à mon je t'aime, et je compris aussitôt qu'il partageait mes émotions. Bordel, il allait être un père d'enfer. Je n'en doutais déjà pas, mais autant dire que de le voir comme ça, ça me foutait des putains de papillons dans le fond de l'estomac... Il représentait tout, désormais avec mon bébé, avec ma fille. Une fille. Même si j'avais parié sur un garçon, je m'en foutait, l'important c'est qu'elle soit le fruit de notre amour, le reflet de nos 13 ans cotes à cotes avec l'homme de ma vie. Et autant dire que c'était loin d'être fini. Ce n'était que le début de notre histoire, un nouveau chapitre, qui serait suivi de bons nombre d'autres. Je m'imagine déjà en tournée avec ma gamine, notre mascotte, avec l'homme dont je suis amoureuse, mon groupe... Notre vie allait être parfaite. J'avais désormais tout pour être heureuse. Rien, ne pourrait me faire descendre de mon nuage...

- Quoi, qu’est-ce-qui se passe ?! 

La tête de nouveau tournée vers le moniteur, j'étais tout simplement incapable de prononcer un seul mot, me contentant de serrer la main de mon copain comme si elle était dans un étau. Bordel, je m'attends au pire, mon cœur loupe un battement ou deux, tandis que j'essaie d’analyser les images que je vois sur l'écran. Mais je suis guitariste moi, pas gynéco bordel ! Je suis mortifiée, j'ai peur de ce qu'il va m'annoncer, je ne veux pas que mon bébé soit malade, je m'en sentirai foutrement responsable, et je ne suis pas prête à encaisser le coup. Surtout que je sais que si le problème est trop grave on peut encore procéder à un avortement, mais autant dire que je ne m'en remettrais jamais. Je l'aime ce bébé, ce petit bout de chou qui pourtant m'en fait déjà voir de toute les couleurs... Enfin, le toubib ouvre la bouche, et moi, sans même m'en rendre compte, je retiens ma respiration, prête à ce que mon monde idéal s'écroule sous mes pieds...

- « Et je vous présente son petit frère. Ils sont deux, toutes mes félicitations Scarlett. Et monsieur. »
- An… Antonelli…
«  Son... petit frère... »

Je parviens à articuler d'une voix à peine audible... Non, ça doit être une blague. Mais vu l'air ravi qu'affiche mon gynéco, je sais pertinemment qu'il ne plaisante pas. Bordel de merde ! Deux... Un garçon, une fille... Mon corps s'enfonce un peu plus sur la banquette pendant que j'encaisse l'information. Je ne m'étais jamais demandé auparavant combien d'enfants je voulais, deux sûrement, et bien là autant dire que Lenon a mis le paquet ! Non, mais comment on va faire avec deux bébés en même temps ? Bordel... J'arrive pas à capter. Je pense que c'est trop frais. Et là, un coup de panique s'empare de moi. On va avoir deux bébés... Il va falloir que j’aille faire des courses, je ne veux pas que ma fille soit privée de quoique ce soit par rapport à son frère. Il lui faut des vêtements. Des tétines. Putain, ça y est mon cœur est en train de faire un marathon...

- Ils… ils sont deux, bébés… 
«  On... on va devoir se réorganiser... Lui acheter des vêtements... Faire... »

Mais je me stoppe en plein milieu de ma phrase. Je risque foutrement de me taper un torticolis à fixer l'écran comme une perdue. Je suis en plein moment de panique, autant dire que je ne sais absolument plus ou j'en suis. Deux bébés. Lenon m'a fait deux gamins en même temps. Et... Étrangement, je suis... Comment dire ? Agréablement surprise... Deux enfants de Lenon... Je suis toujours perdue dans mes pensées, et mon copain semble être dans le même état que moi et se laisse tomber sur la chaise à coté de moi, sa main toujours dans la mienne. Deux grands ados qui se retrouvent avec deux gamins ça va donner quoi si on est même pas capable d'encaisser l'annonce de leur jumélité...

- « Ce que je peux vous dire, c’est qu’ils sont en pleine forme. Et qu’ils sont totalement dans la norme. En poids, comme en taille. Regardez. »
- Et vous êtes sûrs qu’ils sont pas trois ? 
«  Deux c''est bien... Mais déjà, ils sont en forme... Ils ont assez de place... Tout va bien... »

Je ne sais pas qui je tente le plus de rassurer, lui ? Ou moi ? Non, mais si là, mon gynéco m'annonce que Lenon m'en a fait trois, je me fais ligaturer les trompes dès que j'accouche ! Mais bon, je me dis qu'à un prêt... De toute façon, on aura pas le choix que d'assumer... Je tente de me reprendre, et tourne la tête vers Lenon, lui caressant la joue de ma main libre, histoire de lui dire que tout ira bien. Ouais, même si moi je suis dans un moment de flip, il faut que je lui montre que j'ai un minimum confiance en nous. J'ai pas envie qu'il me claque entre les doigts...

«  Non, en fait ils sont quatre... Je plaisante, il sont bien deux. Et ils sont parfaits. Par contre, il va falloir être vigilante, vous êtes encore plus fragile. Désormais, plus de café. Plus d’œufs. Pas d’aliments crus. Je vous donnerai une liste des aliments à éviter. Combien pesez vous dernièrement ? »
«  A vrai dire... Je ne me suis pas pesée depuis notre dernier Rendez vous... C'est un sujet assez délicat... Pas vrai chéri? »

J'ai l'air fine moi... Et surtout qu'il m'a fait flipper un truc de malade quand il m'a dit qu'il y en avait 4...

« Bon, nous allons vérifier tout ça... Je vais vous donner un courbe de poids pour vérifier la bonne évolution de vos jumeaux... Je compte sur vous Mr Antonelli... Par contre, je vous demanderai de sortir, pendant dix petites minutes le temps de procéder au frottis de votre copine... »

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✽ Sam 5 Avr - 9:35



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.
«  Bon. Au pire j'ai noté la référence, je pourrais en commander un sur le net... Si Ambre n'est pas sortie de la semaine, c'est sûrement un bon plan... »
- Ça dépend, si t’attends qu’il te fasse ce genre de choses, tu risques d’être déçue…

L’embrassant délicatement dans le cou, effleurant sa peau de mes lèvres. Je suis très doué pour la suggestion, un peu moins pour les preuves en règle générale mais si je dois m’appliquer je sais donner le change. Ce n’est pas le genre de truc qui semble l’interpeller. Scar ne demande pas beaucoup de preuves, disons qu’elle attend de voir par elle-même, sans que je n’ai forcément à le formuler. Bien qu’au lit ma réputation ne soit plus à faire, dans la vie de tous les jours… j’ai encore quelques progrès à mettre en place. Mais je l’accepte, et je le vis plutôt bien si vous voulez mon avis ! Je ne suis pas de ceux qui préfèrent que leurs copines leur rabâche tous les jours combien je suis le meilleur, et le plus doué, ça je le sais déjà ^^ Non, trêve de plaisanterie, le voir dans ses yeux me suffit.

Et puis ce que j’aime chez elle, c’est que je n’ai pas besoin de formuler les choses, elle les comprend toute seule, et de toutes les conquêtes que j’ai pu ramener à l’appart – et Dieu seul sait à quel point elles sont nombreuses – c’est la seule qui connaisse sa table de 4, selon moi ^^ En même temps, qui a dit que je les préférais intelligentes ? Elles sont casses couilles si elles comprennent ce qu’on dit, non ?! D’un autre côté, il est hors de question que je ne réponde aux interrogations des dernières groupies que je ramène. Je leur fais la conversation – sommaire – histoire de rester civilisé. Mais tentez d’avoir une discussion ouverte et un débat construit avec une nana qui est déjà prête à passer la nuit avec le premier chanteur qui lui fait les yeux doux ? Ca en dit long sur la condition de la nana en question non ?! Je ne sais pas, je les aime un peu plus cultivées. Je n’ai aucunement la gueule du mec qui sait lire et capable de citer un auteur connu dans une conversation, et pourtant… Je suis un amoureux de la littérature, mais ça on ne le dira pas. Seule Scar le sait, et c’est sans doute pour ça que je me charge de composer la plupart des morceaux. Le littéraire du bordel, c’est moi. Et Scar bien sûr. Je ne manque pas de faire inscrire son nom sur chaque morceau et de m’en assurer avant que l’album ne sorte, mais jamais au grand jamais auparavant je ne me serais risqué à le lui avouer.

«  Tu es mal placé pour me faire la leçon bébé... »

Le dernier mot, ce PUTAIN de dernier mot qu’elle voudrait toujours avoir et que je fini par lui laisser sinon on ne s’en sort pas. C’est le genre de truc qui devrait être pris en compte quand on parle d’accompagnement et de souffrance répartie durant la grossesse. Oui je prends sur moi, et non ça ne marche pas toujours. En même temps je ne sais même pas pourquoi j’insiste, parce que ça fait partie de ce que je ne suis pas à la base. Compatissant, compréhensif, mais pour Scarlett, je tiens à l’être.

Ne sachant pas toujours comment réagir de façon appropriée, j’ai tendance à en faire un peu trop, tout le temps. Alors soyons d’accord sur le fait que je ne sois pas le plus doué pour m’exprimer, je le montre, et la réveiller en pleine nuit pour lui faire un câlin ne me fait pas peur. Mais comme elle doute tout le temps de ce que je pourrais ressentir pour elle, je m’empresse de lui montrer que si, je la désire encore, afin qu’elle arrête de douter. Reste à savoir si elle me croira ^^ Encore que je ne suis pas sûr que ce soit le genre comme Saint-Thomas à préférer croire ce qu’elle voit, elle croit en mes mots, mais elle croit plus en mes paroles sur une feuille blanche qu’à mes mots de vive voix.

Cependant elle accorde un certain crédit aux dires des fans. Sans eux, nous ne serions pas au sommet, je suis entièrement d’accord, mais la jalousie fait parfois mal les choses. Alors il faut savoir que nous ne sommes pas les plus diplomates, mais quoi qu’il en soit, mes groupies sont douées pour les compliments, chose que Scar déteste par-dessus tout ^^ Tout comme je n’aime pas spécialement les petits jeunes qui bavent sur elle ! Les réseaux sociaux, dont nous tenons les pages à jour le plus régulièrement possible – et souvent en pleine nuit en ce moment – sont l’arène de tous les combats. Des paris les plus stupides aux joutes verbales en live. Ça peut être marrant à suivre, comme un match de ping-pong, c’est qu’ils ont de la répartie ces petits cons ! Difficile d’intervenir, on préfère se faire un bol de popcorn plutôt que de prendre parti et qu’au final ça nous retombe sur la gueule. Dans le genre VDM je suis assez doué ^^ Comme quoi j’ai du talent partout !

On a l’air fin tous les deux chez le gynéco, bordel de merde ! Ils sont deux, deux bébés, nous avons des jumeaux, congrats ! Putain des jumeaux… C’est le genre de nouvelles qui aurait pu me faire kiffer à mort si je n’étais pas si angoissé à l’idée de devenir papa. Comment je vais pouvoir assurer pour deux ? Et puis Scar, elle risque quelque-chose ? Ils sont en bonne santé ? Ils le seront tous les deux ? Je suis juste complètement à côté de la plaque.

«  On... on va devoir se réorganiser... Lui acheter des vêtements... Faire... »

Ouais, on va devoir faire tout ça, et je n’avais pas prévu qu’on manquerait de quelque-chose. Sérieux notre chambre est devenue le comptoir de bébé ! On peut ouvrir un putain de dépôt vente et ne manquer de rien pour trois bébés, sans souci. Il est clair que je n’avais pas compté le fait qu’on ait une fille… Ben on a l’air con, tient ! On va devoir s’équiper de rose, parce que pour le moment en dehors du rouge et du bleu, on n’a pas grand-chose… Au final je suis content d’avoir une  fille, je m’étais presque fait à l’idée en ces quelques secondes, mais un petit mec aussi. Le choix du roi, bon, je le suis, ça ne surprends personne ^^ Tout ça pour dire que oui, je suis en train de tomber de haut, mais je le prends avec le sourire.

«  Non, en fait ils sont quatre... »

Mon coude ripe sur le rebord du fauteuil et la moitié du contenu du gobelet de stylo posé sur le comptoir tombe sur le sol. Putain joue pas à ça mec ! Si son humour semble faire sourire ma copine, moi beaucoup moins, c’est marrant non ? Je me baisse pour ramasser le tout, après tout on va essayer de rester courtois, polis, et ça va peut-être m’aider à percuter et toucher taire. Il plaisantait, il plaisantait… Du calme…

«  Je plaisante, il sont bien deux. Et ils sont parfaits. Par contre, il va falloir être vigilante, vous êtes encore plus fragile. Désormais, plus de café. Plus d’œufs. Pas d’aliments crus. Je vous donnerai une liste des aliments à éviter.  Combien pesez vous dernièrement ? »
« A vrai dire... Je ne me suis pas pesée depuis notre dernier Rendez vous... C'est un sujet assez délicat... Pas vrai chéri? »
- Ils sont pas 4, ils sont que deux…

Ah pardon, au temps pour moi, ce n’était pas la question ^^ Tout ça pour dire que je ne suis pas encore assez en phase avec la situation pour pouvoir me concentrer comme il le faut. Alors il faut avouer que je suis plutôt fragile, dans ce genre de cas encore plus, encore qu’on n’a jamais eu à m’annoncer que je serais papa de jumeaux. En même temps c’est l’occasion ou jamais d’affronter la réalité. Si j’étais camé, je me serais empressé de me jeter sur un rail de coke dans les toilettes. Mais je vais être un bon père. Son poids, on en parlait ? On n’en parle plus, elle va fondre en larmes et je suis la dernière des larves à l’instant présent, rassure-nous, file lui des cachetons pour les nausées, on a des courses à faire !

« Bon, nous allons vérifier tout ça... Je vais vous donner  un courbe de poids pour vérifier la bonne évolution de vos jumeaux... Je compte sur vous Mr Antonelli... Par contre, je vous demanderai de sortir, pendant dix petites minutes le temps de procéder au frottis de votre copine... »
- Ouais, heu… A tout de suite…

Je l’embrasse machinalement, sert mollement la main du gynéco, et n’ait même pas percuté la demande de ce dernier. Je quitte le bureau pour retrouver le couloir, impossible de retrouver la salle d’attente tout seul. Je m’appuis contre le mur, front contre le plâtre, putain ils sont deux, ils sont en pleine formes et ils sont deux ! Un mélange d’incompréhension totale, de joie, d’excitation, tout ça à la fois, je pose mes mains à plat contre le mur, et inspire un grand coup. Rien n’y fait, même pas la dose massive d’oxygène que je m’inflige depuis trois minutes. Ma copine est en train de subir un frottis que je n’ai même pas percuté que ce serait par le mannequin gynéco ! Putain que je peux être con sous la surprise. Je ne serais pas un prince charmant valeureux ^^ Je serais plutôt le nain qui prend la fuite moi ^^
Elle finit par sortir, au bout de je ne sais combien de temps, une liste et une ordonnance en main. Je sers la main du docteur et récupère ma copine, sans penser à autre chose. Je suis comme en pilote automatique là. Si j’avais su ça hier, je me serais empressé de passer par la pharmacie de garde pour quelques calmants ! Scar à mon bras, nous quittons l’immeuble médical, et mon regard déjà dans le vide, n’a rien de rassurant pour elle.

- Ouais, ça va, ça va… ils sont deux Scar. Et ils sont… ils vont bien.

Faudrait pas qu’une troisième guerre mondiale me tombe sur la gueule moi, parce que je ne suis pas ce qui se fait de plus réactif. Mais on s’y fait, une fois qu’on en prend l’habitude, faut le voir comme ça ! Son bras sous le mien, je marche droit devant. Avant de percuter…

- On n’a rien de rose. On… On… On n’est pas prêts bébés !

Si je passe mon temps à la rassurer d’habitude, là c’est moi qui me trouve avoir besoin d’elle, et dans les grandes largeurs. Je n’arrive pas à me dire que je vais devoir guider la vie de deux petits monstres, deux engins comme nous. Avec le bol qu’on a ils seront aussi têtus l’un que l’autre, ça risque d’être violent, mais putain ce que ça va être bon !

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✽ Sam 5 Avr - 14:25

Scarlett P. Crane a écrit:


❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

- Ça dépend, si t’attends qu’il te fasse ce genre de choses, tu risques d’être déçue… 

« Là, c'est tout simplement de la corruption... Lenon... c'est ... pas... du jeu...  »
Il se met à la pratique après avoir démontré sa théorie... Un décharge électrique traverse mon corps tout entier quand il pose ses lèvres sur ma peau. Carton Rouge ! Non, mais là, il ne la joue pas cool, pas du tout. Il sait pertinemment comment je peux réagir dans ses moments là... Mon souffle se fait ahanant, et autant dire que je le laisse mener la danse. Il a toujours su me séduire, me faire craquer comme il le voulait. Parfois même sans me toucher. Un seul et unique regard aurait pu suffire pour que je lui tombe dans les bras. Il le sait pertinemment. Tout comme je sais que je peux revirer la situation à mon avantage si jamais je souhaite prendre le dessus. Avec lui, je peux être foutrement allumeuse... Et au final obtenir ce que je veux. Des exemples, j'en avais plein.

-Flash Back-

Il avait osé quitté le local de répète comme un voleur alors qu'il venait tout juste de me prendre la tête sur mon plan cul de la veille... Un soit disant appel de sa sœur, je lui aurait fait bouffer son portable par les narines si je ne m'étais pas retenue. Surtout que maligne comme je suis, mon premier réflexe avait été d'envoyer un message à Kateline pour avoir des nouvelles. Réponse : « si tu veux, on se voit dans dix minutes, on se fait une soirée nanas... Chez toi ! Je ramène des pizzas... » Connard ! Bref, je m'étais retrouvé à l'appart avec sa frangine, mes collocs, et Lenon qui ne rentrait toujours pas. Je ne sais toujours pas comment j'avais résister à l'envie d'aller checker le bar ou il allait pêcher la pouffiasse. Je le verrai toujours passer la porte de l'appart et plaquer la fille contre le mur, la main sur sa cuisse. Non Scar, ne l'émascule pas, ça devrait pouvoir toujours te servir un jour ou l'autre. Il voulait jouer ? Très bien, on allait s'amuser lui et moi ! Ni une, ni deux, j'avais filé dans la salle de bain, alors qu'il osait me jeter un coup d’œil son air de petit branleur vainqueur qui ne le quittait pas... Et là, j'avais réapparu, en sous vêtements -vraiment très minis-, dans le salon. Devant nos collocs, devant sa soeur... Et surtout devant Lenon et la connasse au deux neurones qu'il ramenait.

«  Qu'est ce qu'il fait chaud dans cet appart ! Tu permets Austin ? »

Sans prévenir le seul mâle qui était sur le canapé, à savoir notre colloc Austin, je m'étais limite foutue dans ses bras, à moitié à poil. En me frottant limite à lui, lui mettant mes seins contre son torse..Pauvre Austin. Pauvre collocs. Heureusement que Taylor connaissait la relation que j'entretenais avec Lenon, sinon je pense que j'aurai ^provoqué la furie de la jolie rousse... En même temps, Austin était le seul couillu présent. J'avais pas vraiment le choix que d'en faire ma cible. Et autant dire que je me voyais mal sortir comme ça dans la rue et attraper le premier passant. Lançant le compte à rebours dans ma tête, il ne fallut pas plus de cinq secondes à Lenon pour apparaître devant mes yeux et de me tirer par le bras, ayant apparemment perdu tout intérêt pour Barbie pétasse qu'il venait de ramasser. Congrats Scar, you're the Winner ! Il m'attira dans sa chambre, commença à m'incendier. Non mais je devais être en plein délire. Genre c'était de MA faute ! Mon Cul....

« Retournes à ta pétasse... Elle t'attend... Tu vas me dire que tes mains sont tombées toutes seules sur son cul ! »


Pour toute réponse, j'avais eu le droit à un magnifique «  ta gueule Scar » avant qu'il ne dépose ses lèvres sur les mienne... J'avais gagné le match de ce soir.
*

Qui aurait cru que quelques années plus tard on en soit là ? Chez mon putain de gynéco à apprendre que nous étions les heureux – mais surtout flippés- parents de jumeaux... L'information tardait à entrer en contact avec mon cerveau. Assimiler le coup était au dessus de mes forces. Des jumeaux, bordel de merde ! On avait réussi à procréer des jumeaux alors que je prenais la pilule. Imaginez un peu si je ne l'avais pas prise, la blague des quadruplées n'aurait peu être pas été une foutue plaisanterie. Et là, je pense que Lenon m'aurait fait une crise cardiaque, déjà qu'il vient de se prendre une magistrale claque en pleine tronche à l'annonce qu'ils sont deux à squatter dans mon utérus...

Ils sont pas 4, ils sont que deux…

Heu oui, mon chéri... Il ne sont que deux... Là, je le perds, il est complètement à l'ouest, à des milliers d'années lumières de la salle dans laquelle on se trouve. Je lui caresse doucement la paume, tout en essayant de le ramener sur terre. Comment interpréter sa réaction ? Putain, et si... Si il se barrait ? Parce qu'il avait particulièrement bien réagit pour l'annonce d'un seul bébé, mais deux... Et si il ne s'estimait pas être à la hauteur ? Et merde, je venais tout juste d'encaisser le fait qu'il pouvait fuir si jamais j'attendais des jumeaux... Le laisser sortir de la pièce n'est peu être pas la meilleure solution qui soit, il pourrait peut être m'attendre dans le bureau non ? C'est plus prudent ? Pourquoi est ce que je suis incapable d'en placer une ? Pourquoi est ce que je me jette pas dans ses bras en lui disant que tout ira bien ? Parce que moi aussi je suis morte de trouille. Moi non plus je ne me sens pas prête à tout ce qui nous tombe sur le coin de la tronche. Mais de toute façon, on a pas d'autre choix que d'assumer. Quoique ça me concerne surtout moi, lui si il le veut vraiment peu reprendre son indépendance dans l'heure qui suit si il le veut. Et autant dire que ça me glace le sang.

Ouais, heu… A tout de suite… 
«  Ça va aller Bébé ? »

Il m'embrasse rapidement, échange une poignée de main avec le toubib et sort de la pièce. Une foutue envie de le suivre en courant le ventre à l'air me prends. Mais ce frottis est presque obligatoire pour surveiller ma grossesse. Bordel. En plus, ce truc c'est loin d'être agréable, pendant le test, le gynéco me parle, tente de me rassurer par tous les moyens possible et inimaginables. Mais je suis stressée, bordel, je suis même plus que ça. La crise cardiaque est à quelques doigts de faire de moi sa prochaine victime ! L’examen fini, je me rhabille, guidée par mes reflex, car pour l'instant je ne suis qu'un putain de robot. Je monte sous la balance alors que le toubib me le demande, et là, deuxième claque dans la tronche quand je vois les 67 kilos s'afficher, j'ai pris 13 kilos putain ! Treize kilos ! Et selon -Doc- Gynéco, mannequin pour la revue de gynécologie, je devrais en prendre encore 10 autres dans les mois qui viennent. Bah ouais, avec des jumeaux, c'est pas à une baleine que je vais ressembler... Mais à un pachyderme du néandertal. Un de ces trucs disparus, du genre mammouth laineux qui pesait plusieurs centaines de tonnes... Qui aurait une corde et un tabouret ?

Je ressors du cabinet, livide, tenant entres mes mains, une ordonnance et autres documents donnés par mon médecin... Merci mon dieu, Lenon est toujours là ! Je sers rapidement la main au docteur, qui me dit de prendre soin de moi et qu'on doit se voir le mois prochain. Ouais, sauf que le mois prochain, nous on sera en tournée. Quoiqu'avec des jumeaux, la donne risque de changer... Fais chier... Je m'agrippe au bras de mon copain, rassurée en quelques sortes qu'il soit toujours là et qu'il n'ait pas pris le premier billet d'avion pour l'Antarctique. J'essaie de me rassurer, de me dire que tout ira bien, qu'il sont deux, d'accord, mais qu'on va s'en sortir comme des chefs... Qu'on va réussir à gérer notre petite bande. Et que rien ne pourra véritablement nous déboussoler... mais je suis juste incapable de le sortir, pourtant je sais que Lenon en a besoin. Moi qui d'ordinaire a toujours mon mot à dire, là je me retrouve foutrement silencieuse. Pourtant c'est là que je devrais le prendre dans mes bras, le rassurer... Ça a toujours été moi la plus forte de nous deux, moi qui savait ne pas tout foutre en l'air contrairement à lui en période de crise.... Autant dire que je n'ai pas l'air fière.

Ouais, ça va, ça va… ils sont deux Scar. Et ils sont… ils vont bien. 
«  Je sais bébé... »

Magnifique Scar, comme réponse tu n'aurais par pu trouver mieux , m'autocongratule mon esprit ! Bon, c'est quand que je me décide à le rassurer ? Parce que là autant dire que j'aurai fait mieux en pissant dans un violon. Classe comme image, je sais. Mais putain, pourquoi est ce que moi j'ai jamais le droit de péter les plombs ? Pourquoi est ce que moi j'ai pas le droit de lui dire que j'ai foutrement peur de faire une connerie avec mes gamins et qu'ils finissent par me détester. J'ai peur que Lenon finisse par péter littéralement un plomb et que je me retrouve seul à élever deux gamins. Peur d'avoir à faire face à l'avenir sans lui à mes cotés... C'est pour cette raison que je me dois de le rassurer, que je me dois d'être celle qui va lui dire les mors qui le feront se rassurer... Parce que j'ai toujours été la seule à le connaître comme un livre ouvert, et que je sais pertinemment que si je n'étais pas là, il serait parti en vrille. Tout comme moi d'ailleurs. L'un, sans l'autre, c'est tout bonnement impossible d'envisager un futur heureux. Surtout avec deux enfants dans nos vies. Je frissonne de froid, pourtant il doit faire 18 degrés dehors, sûrement le contre coup...

On n’a rien de rose. On… On… On n’est pas prêts bébés !
 
Je m'arrête et me poste devant lui, à hauteur de la voiture alors qu'il s'apprête à plonger la main dans sa poche pour en sortir les clefs. Je puise dans le courage qu'il me reste, je vais en avoir besoin... Je plonge mon regard dans le sien, en prenant son visage en coupe entre mes mains, et l'embrasse... Un baiser que j'approfondis, lequel, je l'espère le poussera à comprendre que je l'aime à en crever, que je serai toujours à ses cotés quoiqu'il arrive, et surtout, rempli d'espoir. Faut pas qu'on flanche maintenant, il ne faut pas qu'on foute en l’air les bases qu'on a posées... Je finis par me blottir contre lui, les battements de mon cœur, -ce foutu palpitant qui rythme un peu trop la partie-, faisant écho au sien. Je niche ma tête dans son cou, avant de glisser mes mains dans son dos. Je recherche sa chaleur, qui je le sais, pourrait me donner des ailes, et le courage d'Hercules...

«  Mon chéri... Écoutes moi mon Lenny... Ne t'en fais pas, on sera prêt, on va s'en sortir... Moi aussi je suis morte de trouille. Mais je sais, au fond de moi, que tu vas assurer. Qu'on va assurer. Parce que depuis deux mois... Depuis deux mois, tu me rend heureuse....Même si je te gueule dessus, même si je te fais mes crises de panique à la con... On est plus fort ensemble, et nos enfants seront heureux, auront tout ce dont ils ont besoin, parce qu'ils sentiront que leurs parents sont soudés, et surtout que leur mère se damnerait pour leur cher papa... Ais confiance en nous... »

Ça me coûte de dire tout ça, qu'il en ait bien conscience, parce que si jamais il décide de me quitter par peur de se casser la gueule dans notre vie, je pense que je ne m'en remettrais jamais... Je reste contre lui, le serrant dans mes bras, je lève de nouveau la tête vers lui, dépose un baiser pour le moins furtif sur les lèvres attendant une quelconque réaction...

«  Tu veux qu'on aille boire un café ? Tu préfères rentrer ? Je te suivrai n'importe ou... »

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Lenon Antonelli
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✽ Sam 5 Avr - 15:32



❝Lenny x Scar

♡ We can end up makin' love instead of misery.
« Là, c'est tout simplement de la corruption... Lenon... c'est ... pas... du jeu... »

Ah non, ce n’est pas du jeu, j’en suis conscient. Elle est la partie sexy et désirable de notre couple. La femme est la tentation, il faut le reconnaître, et Scar sait mettre le paquet pour me plaire. Elle ne fait pas toujours les bons choix, mais concernant son sex appeal, elle sait mettre n’importe quoi qui puisse la mettre en valeur. En dehors de tout ce que nous pouvions faire pour nous séduire l’un et l’autre, je crois que les plus grosses de mes conneries étaient celles où j’essayais de la draguer en m’en tapant une autre. On est cons quand on est jeunes, paraît-il, moi je dirais qu’on l’est encore plus quand on est amoureux, et dans tous les sens du terme. On peut se laisser marcher sur les pieds, dire merci avec le sourire, se laisser maltraiter et en redemander, au final ça nous détruit autant que ça nous rend vivant. Souffrir c’est vivre non ? Vivre est aussi souffrir. Les deux marchent.
Je me rappelle avec honte toutes les fois où j’ai pu chercher à l’impliquer dans mes plans en jouant d’une tierce personne pour la rendre jalouse. Vous tenez un mec par la testostérone et pouvez le balader jusqu’au bout du monde, sans même forcer, c’est hormonal, et bien vous tenez une femme par la jalousie. C’est hormonal aussi sans doute parce que vous pourriez lui faire faire n’importe quoi que vous cherchez à le vérifier. Parce que ce n’importe quoi, elle le fait pour vous ! C’est con un homme ! Mais moi, je touche des sommets. En attendant, à chaque crise de jalousie, c’est dans mon pieu qu’on finissait. Est-ce bien sain ? Est-ce quelque-chose à enseigner à nos marmots ? Non, je ne crois pas. Mais raison de plus, on a fait des gosses pour leur montrer l’exemple, on sera passé par là avant eux, autant leur montrer tout de suite la misère que ça pourrait leur apporter.

« Ça va aller Bébé ? »

J’aurais dû déceler son angoisse dans ses paroles. Je sais pertinemment comment elle fonctionne. Elle a peur que je ne puisse ma faire la malle, la quitter, partir loin de tout ça, loin d’elle, loin d’eux. Mais comment je pourrais faire ça ? Il s’agit de mes bébés, de mes enfants, et de mon sang… il s’agit surtout d’elle en fait. Je suis incapable d’en vivre trop loin parce que ça me rend dingue. Je n’ai jamais su la quitter en 13 ans, pas plus de trois jours, et encore je suis large. Malgré toute la peur qui me paralyse depuis l’annonce de sa grosse, et encore plus depuis qu’ils sont deux, jamais je n’ai pensé à prendre la fuite. Je l’ai trop prise, c’est une solution que j’ai trop longtemps utilisée pour régler des problèmes qui au final se révélaient être encore plus imposants.
Partir ? Pour aller où ? C’est chez moi ici, mes repères sont là, mon job est là, mon appart est là et mes amis sont là. Comment je ferais si je devais tout abandonner ? Je ne sais pas, je n’aurais sans doute pas le courage de tout recommencer. Ce n’est pas comme si j’avais de la famille un peu partout ^^

« Je sais bébé... »

Elle doit me trouver con à souhait, et elle a raison au fond, parce que je ne suis pas foutu de relever la tête, je suis pourtant un homme non ? Ben pas maintenant ! Je ne suis qu’un petit garçon qui flippe sa race à l’idée de devoir être responsable de deux petits bouts qui finiront par me regarder avec leurs yeux de merlan fris en me demandant « Et pourquoi papa ? ». Papa… Putain le premier qui va dire papa je vais fondre, on va me perdre, à coups sûrs. Je suis censé être un homme courageux non ? Enfin j’ai une grande et belle gueule, je suis plutôt bien proportionné. Bon, oui, je suis canon, je le sais, on me le dit souvent, mais ça, ce ne sont que des apparences, qu’en est-il du reste ?

Je me laisse griser par son baiser, rassurant, ses mains gelées sur mes joues, mon envie irrépressible de la prendre dans mes bras, ce que je fais sans attendre, la serrant tendrement contre moi, nos cœurs s’accordant à l’unisson pour ne faire qu’un. Je l’embrasse délicatement sur le front, j’ai trop peur de la perdre, et si c’était elle qui partait loin de moi ? Elle pourrait estimer que je n’ai rien à lui apporter, rien de rassurant et rien qui n’aiderait qui que ce soit à grandir ou aucun talent pour le rôle de père. Si elle partait sans moi ? Je le vivrais mal, très mal, sans doute beaucoup trop pour que ce soit supportable. Notre étreinte est tendre, et n’a plus rien de nos battle de fierté mal placée qu’étaient nos parties de jambes en l’air les soirs où je ramenais mes pétasses, ou elle ses gigolos – les tords sont partagés !

« Mon chéri... Écoutes moi mon Lenny... Ne t'en fais pas, on sera prêt, on va s'en sortir... Moi aussi je suis morte de trouille. Mais je sais, au fond de moi, que tu vas assurer. Qu'on va assurer. Parce que depuis deux mois... Depuis deux mois, tu me rend heureuse....Même si je te gueule dessus, même si je te fais mes crises de panique à la con... On est plus fort ensemble, et nos enfants seront heureux, auront tout ce dont ils ont besoin, parce qu'ils sentiront que leurs parents sont soudés, et surtout que leur mère se damnerait pour leur cher papa... Ais confiance en nous... »
- C’est pas en toi, ni en nous que j’ai pas confiance Scar, c’est en moi…

C’est à moi de la rassurer, de lui dire que tout ira bien. Je suis un bonhomme ou pas ? Ben non, pas là, pour le moment je suis juste un petit garçon rongé par l’angoisse et je vous promets que ça n’a rien de sexy à mes yeux. Comment je pourrais les guider eux si rien que le fait d’apprendre leur existence me glace sur place ? Pas que je ne sois pas content, bien au contraire, j’ai juste peur. La peur est le plus grand ennemi de l’homme, la peur paralyse, et pousse à faire des choses totalement irrationnelles. Et à se planter aussi parfois. Je ne suis pas réactif sous la pression comme le sont les chirurgiens, j’aurais dû pourtant !

« Tu veux qu'on aille boire un café ? Tu préfères rentrer ? Je te suivrai n'importe ou... »
- Il faut qu’on retourne au magasin de bébés, on n’a rien de rose, Scar !

Faut que je débranche au bout d’un moment ^^ Assomme-moi, viole-moi, démonte-moi la tête une bonne fois pour toute mais fais-moi réagir. Une fois la nouvelle acceptée, je serais le meilleur des copains, c’est promis, mais pour le moment il me faut prendre le temps de comprendre la tarte que je viens de prendre. Ça peut prendre quelques jours !
Je prends sa main dans la mienne, et presse le pas. Je reprends notre voiture, et nous partons nous garer devant le même spécialiste que la dernière fois. Je récupère machinalement un Caddie, en me pressant, comme si elle allait accoucher dans les 10 minutes et qu’il ne fallait qu’elle ne manque de rien. Qu’on lui trouve exactement la même chose que son frère, version fille quoi ^^ Moi je suis plutôt calé mecs, si vous voyez ce que je veux dire, mais je devrais pouvoir devancer les envies d’une princesse toute juste née, non ?

- Une fille, concrètement, ça aime quoi à la naissance ?

Je suis con aussi, on ne s’en fait plus ! Sa main dans la mienne, que je caresse doucement de mon pouce. On passe dans les allées, putain il va nous falloir une poussette double aussi ! Et des biberons roses, des tétines de princesse, et des pyjamas… On peut lui prendre le siège auto Mini Cooper aussi, après tout chacun le sien ! Y a pas de raison ^^ Je ne veux pas que ma fille soit désavantagée, s’il y a bien une chose que je ne supporte pas, ce sont les différences entre les gosses. Alors ils sont deux, on fera le double d’efforts, pas la moitié pour chacun.

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✽ Sam 5 Avr - 20:44



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

Lenon, c'est simple, je le connais comme si je l'avais fait. Quoi qu'on serait alors en pleine relation incestueuse... Son histoire, je la connais, et on va dire qu'il n'a jamais eu l'exemple probant d'une véritable famille. La seule qu'il ait jamais eu est décédée en même temps que leurs mère. Leur père n'avait jamais accepté que sa femme ai perdu la vie à cause d'un sombre connard qui avait trop bu, se croyant au dessus des lois, se croyant foutrement invincible au volant de sa foutue bagnole. Il n'en parlait que très rarement. Ce n'est pas le genre de type qui déballe sa vie à n'importe qui. Même quand il est stone. Je me demande même si nos collocs sont au courant, j'en doute d'ailleurs fortement. Surtout que son père est assez porté sur sa bouteille de scotch. J'ai du le voir une seule fois en 13 ans, il y a quelques années pour les 25 ans de Lenon, si je me souviens bien. Il avait fait l'effort de se déplacer en Australie, pour les 25 ans de son fils. Il semblait juste perdu... Même plus de 20 ans après la mort de sa femme. Il avait passé deux jours sur place, avec ses gamins, et Lenon, bien entendu avait insister pour que je sois présente. Ce qui m'avait surtout choqué, c’est que leur père n'avait pas eu un seul geste tendre envers Lenon ou Kat'... Pas même une once de fierté... Rien. Lenon avait beau me dire qu'il s'en foutait, je savais que ça restait un sujet sensible. Tout comme Seb et moi... Je ne m'étais jamais vraiment remise de l'abandon de mon frère, parti depuis 10 ans déjà... Depuis silence radio. Pas même une carte postale, et putain ce que ça fait mal. Récemment j'avais appris que mon père était un putain d'infidèle, la preuve vivante étant Summer... C'était la dernière claque dans la gueule que je venais de recevoir récemment.

Ma vie avait été loin d'être l'enfer dans lequel Lenon avait grandi. Mais autant dire que j'avais toujours eu du mal à faire confiance aux hommes depuis le départ de mon frère. J'avais vécu  l'enfer. Mon frère avait toujours été mon modèle, mon repère, et surtout mon casse couille par excellence. Il n'avait jamais accepté que Lenon me tourne autour, mais lui avait fini par quitter Sydney sans un mot au bras d'une nana dont il était amoureux. Ce que je lui reprochais ? Il m'avait promis de ne jamais me laisser, d'être toujours présent pour moi, quoiqu'il arrive. Et depuis dix ans, c'était juste un fantôme. Ça faisait dix putains d'années que je recherchais mon frère, quoique les dernières années, j'avais juste baissé les bras. A quoi bon courir après lui, qui vivait a priori très bien sa vie sans moi. Ma petite sœur, m'avait aussi éradiquée de sa vie depuis trois ans, date à laquelle j'avais décider de finalement quitter le domaine familial pour m'installer dans notre colloc aux cotés de Lenon. Chose qu'elle m'avait toujours reproché. Autant dire que du coté de ma famille c'était tout simplement bordélique. Je n'étais jamais rentrée dans les codes, et ça avait toujours clashé à la maison, particulièrement avec mon père. Seule ma mère essayait de jouer le tampon dans l'histoire, encore aujourd'hui d'ailleurs... Je n'avais pas toujours eu le courage de lui dire qu'elle avait été cocue, en aurais-je le courage un jour ? J'en sais rien. Mais pour l'instant, j'avais beaucoup trop à gérer dans ma vie plutôt que de m'occuper des histoires de mes parents. Mais autant dire que j'étais en froid avec mon père... J'espère juste que ça s'arrangerait quand j'aurai mes enfants. Sinon coté famille, ça risque d'être assez limité...

On se retrouvait, dans les bras l'un de l'autre, devant la clinique, mon copain complètement terrorisé dans mes bras. Je n'avais jamais douté qu'il serait un bon père. Je savais qu'il lui faudrait du temps.... Et je serai toujours là pour lui montrer que moi, je crois en lui. Je l'ai toujours suivi les yeux fermés au cours des années qui ont suivie notre rencontre. Il est le seul homme qui ne m'ait jamais laissé, le seul qui m'ait jamais soutenu. Il faut dire que depuis treize ans, ont ne s'était jamais vraiment quittés, trois jours tout au plus. Et dès que j'avais eu 15 ans on partait en vacances avec nos potes ensemble. Nos amis savaient que si l'un venait, l'autre suivait irrémédiablement. Scarlett et Lenon, c'était juste une entité indisociable. Et ce se révélait être encore plus vrai pour les mois et les années qui suivraient. En tant que couple, et surtout famille, je savais qu'on allait donner. Peut être pas quelque chose d'idéal, avec la grande maison avec une barrière blanche, un boulot chiant, et des gosses inscrit à la gym et au piano. Non, on emmènerait nos gamins dans nos tournées, au bout du monde, une culture aussi riche que celle de Bouddha. Si en plus de ça, si ils parlaient 2 ou 3 langues dès l'âge de cinq ans, ce serait d'autant plus riche. Caressant toujours son dos, sous son t-shirt, j'étais toujours stressée, mais de penser à tout ça, me rassurait...

- C’est pas en toi, ni en nous que j’ai pas confiance Scar, c’est en moi…

«  Et moi, je te dis que tu vas être parfait... Ta fille sera folle amoureuse de toi, et ton fils... je suis sure qu'il fera de toi son modèle... Je le sais... Ils t'aiment déjà... Et moi... Si tu savais... »

Je pense que je n'avais pas besoin de faire une longue déclaration sur ce que je ressens pour lui... J'espère qu'il le comprends. Je sais au fond que tant qu'il sera à mes cotés, on sera une famille d'enfer, un couple au top... Si un jour, on devait se séparer, je sais que ça ne viendrai pas de moi... Parce que je sais que je suis tout bonnement incapable de vivre sans lui... Sans qu'il ne pose ses mains sur moi, ses lèvres sur les miennes... Si on devait se séparer, ou si il devait me quitter, je pense que je partirai complètement en vrille. Depuis 13 ans, il était devenu mon tout, mon but, mon double. L'amour de ma vie. Alors imaginer l'espace d'un instant le perdre... C'était juste inconcevable, je ne veux même pas y penser. Je serai capable de me foutre en l'air. Quoique non, puisque j'aurai mes enfants et je ne voudrai pas leur infliger ça... Mais la vie serait foutrement dure sans lui à mes cotés.  J'étais encore une gamine quand je l'ai rencontrée, 12  ans... J'avais grandi avec lui, avec nos conneries... A 14 ans, je pétais la vitrine d'une boutique de musique pour piquer une Gibson, lui, toujours à mes cotés... Comme toujours... On avait véritablement fais les 400 coups ensemble, de la connerie à l'illégalité, parfois. Mais on s'était toujours couverts. Grandir avec lui, était juste l'expérience la plus vivifiante de mon adolescence. La meilleure. Et de loin. Heureusement qu'il avait toujours été dans mon sillage.

- Il faut qu’on retourne au magasin de bébés, on n’a rien de rose, Scar ! 
« Hey, calme toi... Elle aura tout ce dont elle a besoin... Tu le sais aussi bien que moi... »

C'est qu'il parviendrait à me foutre son stress  mon grand abruti de copain !  Je lui lance un regard attendri, avant de reposer mes lèvres sur les miennes. Étonnement, le fait d'avoir fait le tri dans ma tête m'a particulièrement rassurée. Même si je sais que j'aurai droit à mes crises de panique en pleine nuit, et que je ne pourrais rien y faire que de me venger sur MON pot de nutella... Mais en même temps, si on se met tout les deux à paniquer, je sens que je vais complètement le perdre mon Lenon. Et ce n'est absolument pas le moment. IL faut que je soit forte, pour eux, pour lui , et surtout pour nous. Sinon, on fonce dans le mur, et c'est surtout ce que je ne veux pas. De toute façon, je sais qu'elle allait être pourrie gâtée, tout comme son frère. On est pas du genre à faire des différence. Mais quand je vois à quel point notre chambre est une nurcerie, je ne me fais pas plus de soucis que ça. De toute façon, je préfère l'apprendre maintenant que le jour de l'accouchement. La, ça aurait été franchement la panique totale ! J'imagine même pas comment on aurait pu gérer le truc. La on va avoir le temps... le temps de lui acheter tout ce dont elle a besoin. Le temps de débattre au sujet de son prénom... Le temps de lui faire à proprement parler une place.

On se retrouve bientôt dans le même magasin. Vous savez, celui qu'on avait dévalisé il y a deux mois, le jour même ou j'avais appris que j'étais enceinte ! On se retrouve de nouveau plongés dans cet amas de bleu et de roses, assaillis par des doudous multicolores... Et encore des nanas qui gueulent sur des vendeurs. Elles sont sérieuses là ?

- Une fille, concrètement, ça aime quoi à la naissance ? 
«  Les trucs tout doux, les licornes, les couleurs pastels... Et son père. »

Mais alors que je m'apprête à répondre. Un petit vendeur nous saute littéralement dessus. Limite des étoiles dans les yeux. Et merde, il a sûrement du nous reconnaître... J'ai pas envie d'être assaillie par un fan, jsuis pas d'humeur à ce qu'il me prenne le chou. Si il nous demande de faire un selfie avec lui, je sens que je suis capable de lui gueuler dessus à l'image de mes copines enceintes que j'ai aperçu -ou tout du moins entendues- en arrivant.

«  Vous êtes bien Lenon Antonelli et vous, Scarlett Crane, des Black Velvet !  Je suis un fan ! Félicitation pour votre grossesse ! Vous avez besoin de quoi ? Je peux vous donner un coup de main ! Je peux même vous faire une liste des choses dont vous avez besoin... Vous semblez assez perdus tous les deux. »

Putain, ça lui  arrive de reprendre son souffle ? Non, mais qu'il se détende, on a le caddie, on est assez grand pour trouver notre bonheur ensemble sans l'aide de quiconque. Surtout que là, on vient d'apprendre non pas qu'on sera trois, mais quatre. On a plus besoin d'être dans notre bulle, tous les deux, plutôt que de parler de ma grossesse avec le premier fan venu... Je veux juste qu'on nous foute la paix... D'ailleurs, je me dis qu'on devrait sûrement passer au local de répétition après notre virée shopping. Histoire de gratter un peu, la musique peu nous aider à communiquer et surtout, si ça peut aider à lui faire passer la pilule je ne suis pas contre. Je laisse Lenon gérer l'affaire en marmonnant un simple merci, et me dirige vers un doudou rose, que j'attrape ; Oh et une Sophie la Girafe. Et quelques fringues... Elle aura tout ce dont elle a besoin, notre petite princesse...  

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✽ Sam 5 Avr - 23:39



❝Lenny x Scar

♡ We can end up makin' love instead of misery.
Je me suis longtemps demandé ce qui me foutait le plus la trouille dans le fait d’être papa, et j’ai ma réponse : c’est de devoir jouer un total rôle de composition… Mon père, on ne peut pas dire que je l’ai réellement connu. Ma mère est décédé très peu de temps après ma naissance, disons que mes 5 premières années ont été pour moi… un règne ! J’étais l’œuvre d’art de ma mère. Mon père en avait fait une reine, j’étais l’héritier. J’entretenais avec elle une relation des plus fusionnelles, que mon père admirait. Mais quand elle a disparu, quelques mois après la naissance de ma sœur, tout a changé, nous sommes passé du jour à la nuit. Littéralement. Plus de sourire, à peine le courage de se lever, de faire face. Quand il a fini par le faire, c’était pour mieux se noyer dans le boulot, alors on a fait comme ça faisait partie de la vie, et on s’est adapté à ce genre de vie… Seulement Katerine et moi demandions bien trop de temps, alors il a préféré placer ma sœur dans un premier temps, chez ma tante. Laquelle j’ai fini par rejoindre quand il a compris que finalement je ne remplirais jamais ses attentes, je ne reprendrais jamais les affaires, inutile qu’il ne s’acharne en formations et en grandes écoles, je n’étais pas fait pour ça, quoi qu’il en soit, et je ne suivrais jamais un chemin normal et facile à suivre, même agréable. Je suis le genre électron libre, je m’en foutiste, branleur, charmeur, qui apprécie la facilité et l’oisiveté. Face à un bourreau de travail, je n’avais aucune chance !
Au fond je ne lui en veux même pas. Tout ce qui le guidait, c’était ce putain de deuil qu’il n’a jamais réussi à faire. Ma mère, c’était simplement sa religion. Je savais où trouver les photos, je savais où trouver mon histoire et je ne m’en suis pas privé. Il regardait ma mère, cette grande brune aux yeux noirs, de la même façon que je regarde Scar à présent. Une artiste, voilà ce qu’elle était elle aussi, peut-être que le fait que je tienne ça d’elle a été la fin de tout. Il n’a pas supporté de voir une quelconque ressemblance entre ma vie et la sienne. Elle était un peu l’Esméralda des temps modernes. Un regard rieur et intelligent, un sourire lumineux et apaisant, mais aussi une tendance à faire la gueule que ma sœur maîtrise parfaitement ! Un caractère doux envers nous, et déterminé, tout feu tout flamme, comme la sicilienne qu’elle était. Difficile de la définir, je n’en n’ai que de vagues souvenirs, mais j’en ai gardé les bons, et je n’en parle jamais. Ni d’elle, ni de lui, je sais d’où je viens, je n’ai pas besoin de le justifier.

16 ans, j’ai débarqué en Australie, exit NY. Une vie différente, près de la mer, avec un climat de vacances, d’ailleurs j’ai pris mon arrivée là-bas comme une délivrance, et mes notes s’en sont ressenties. « Monsieur Antonelli vient en cours comme un touriste, en moins enthousiaste… ». C’est encore le genre de conneries qui me feraient rire sur le bulletin de mes gosses, parce qu’ils auraient au moins un truc en commun avec moi. Tout ce que j’ai de similaire au mien, ce sont ses yeux, que Kate et moi tenons tous les deux de lui. Un regard bleu, intense, et incapable de mentir.
Oh je l’ai revu mon père, pour mes 25 ans. J’avais besoin de penser que je pourrais repartir à zéro, prendre un nouveau départ. Nous vivions un putain de rebondissement pour le groupe, Scar et moi. Nous signions notre premier enregistrement en studio pour les Black Velvet. Je pensais que mon frère serait fier de le fêter avec nous, a 21 et 25 ans, ses gosses étaient en passe de devenir des stars. Je l’ai senti déçu, peut être désabusé, une chose est sûre, mon père est mort en même temps que ma mère. Je l’ai compris ce jour-là, raison de plus pour ne pas lui en vouloir. Le fait que je devienne un artiste, dont elle aurait été foutrement fière, lui rappelait sa disparition. C’est ce qui a fait de lui une véritable machine. Une putain de pompe à fric, mais incapable de moindre sentiment, je me demande encore qui de lui ou moi est le plus malheureux de la situation.

« Et moi, je te dis que tu vas être parfait... Ta fille sera folle amoureuse de toi, et ton fils... je suis sure qu'il fera de toi son modèle... Je le sais... Ils t'aiment déjà... Et moi... Si tu savais... »

Comment répondre ? On ne m’a jamais appris à dire « je t’aime », parce que je t’aime ça fait mal, et je l’ai compris à mes dépends avant qu’elle ne se décide à se lancer. Maintenant qu’on est clairs tous les deux, on le vit comme un putain de conte de fées et j’en suis le plus heureux, mais il faut souffrir avant de savoir reconnaître le bonheur, et puis le bonheur fait peur, sinon je ne serais pas terrorisé comme un môme de 4 ans face au monstre censé se trouver sous son lit. Mais j’avance, je dois le faire pour elle, pour eux maintenant. Nous n’allons pas être trois, nous le serons jamais, nous serons 4. Définitivement 4. Sauf si le destin s’acharne et fait en sorte que nous agrandissions la famille, mais non, on va en rester là !
Je me contente de la serrer contre moi délicatement, avec toute la douceur dont je suis capable, et toute la tendresse et la passion aussi. Parce que le discours que je voudrais lui porter n’a rien de facile, au contraire, tout ce que je voudrais lui faire comprendre, c’est que je l’aime comme un dingue, je l’aime autant que j’ai la trouille, ça vous paraît plus clair là ?!

« Hey, calme toi... Elle aura tout ce dont elle a besoin... Tu le sais aussi bien que moi... »

Je me contente de hocher la tête, elle a raison de toute façon, jamais notre fille ne manquera de rien, c’est moi qui me stresse comme pour trouver une rationalité dans la situation. Quelle rationalité bordel ? 5 mois de grossesse et on apprend seulement maintenant qu’ils sont deux ! Soit ils seront super difficiles à suivre, parce qu’ils commencent déjà à nous la faire à l’envers, soit c’est le gars tout là-haut qui commence à nous dire de nous bouger le cul et vite fait ! Je dis ça mais la religion et moi… J’ai la gueule du mec qui va à la messe ? Pas tant. Je porte une croix, celle que ma mère a fait faire pour moi à ma naissance en attendant mon baptême. Je ne m’en sépare jamais, comme un talisman sûrement.

« Les trucs tout doux, les licornes, les couleurs pastels... Et son père. »
- On va pas lui faire croire que les licornes existent, elle va finir psychopathe avant de chopper trois ans ma gamine…

Je suffis comme raison à mal tourner, je préfère vous le dire ! Un papa et une maman comme nous, vous voulez qu’ils aient quoi comme avenir ces gosses ? Sur les routes, dans les rues, sur les scènes, une putain de culture générale mais incapable de se plier aux règles de la société. Ça en fera des non-scolaires chroniques, tout comme papa, youpi ! Des bébés moi ^^ L’angoisse. Des bébés Scar, c’est pareil, je l’aime comme un dingue, mais une ça suffit. Des jumelles comme ça, on en congèle une pour la science, ou pour la lignée.
Néanmoins, la fin de sa phrase me fait sourire, et me réconforte. Elle aimera son papa. Ma fille m’aimera, putain si je pouvais être un père admiré, et aimé, ça ferait de moi l’homme le plus heureux. J’aurais réussi là où mon père a échoué. Ça me rassurerait sur la fatalité au final.

« Vous êtes bien Lenon Antonelli et vous, Scarlett Crane, des Black Velvet ! Je suis un fan ! Félicitation pour votre grossesse ! Vous avez besoin de quoi ? Je peux vous donner un coup de main ! Je peux même vous faire une liste des choses dont vous avez besoin... Vous semblez assez perdus tous les deux. »
- Eh, p’tit gars, je crois que t’as une touche là-bas, avec la nana dont la jupe ressemble à un appel au viol. Si tu la choppes pas maintenant tu risques de finir puceau. Cadeau des Black Velvet. Tu te souviendras de nous comme ça ^^

Je l’envoi gentiment vers un plan galère en lui tapant sur l’épaule. La nana dont la jupe est effectivement très courte, et qui n’a rien à foutre dans un magasin pour bébés, je l’aurais plutôt vue dans un sex shop, mais c’est à l’appréciation de chacun. Après tout le sexe fait des bébés, demandez-nous ! Si la science permettait qu’elle retombe enceinte, elle attendrait des sextuplés depuis le temps ! Malheur.

Nous arpentons les rayons, que je redécouvre avec un œil nouveau, celui d’un père qui attend les deux, qui a donc un choix encore plus vaste, c’est dur finalement d’avoir le choix ! L’embarras du choix, je comprends mieux, ça vient de me tomber sur la gueule ^^ Les bavoirs, les doudous – qu’on a d’ailleurs en au moins 6 exemplaires pour chacun – les assiettes, les couverts, les bodys.

- Il faut penser à prendre plusieurs doudous. S’ils le perdent on fait quoi ? Si on en prend 3 d’un coup, on peut le changer, on peut le laver, ils le verront même pas, comme ça ils auront pas le temps d’être malheureux…

Idée à la con bonjour, je viens de me taper une nuit de 4 h, de manger que j’allais avoir deux bébés, et qu’on n’avait rien pour ma fille ! Je pense avant tout à leur bonheur, et je ne sais pas si c’est la meilleure chose à faire, parce que finalement je me mets la pression mais si une personne doit passer avant nous, enfin deux maintenant, ce seront nous gosses.

- Et les prénoms ? Putain SCar on n’a pas de prénom !

Je vais arrêter de me prendre le chou parce que j’hyperventile et je vais me taper une syncope dans le magasin, ça va le faire 5 minutes, mais peut-être pas tant ^^

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Scarlett P. Crane
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❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

J'ai l'impression d'avoir été couillée au monopoly et de me retrouver directement à la case départ.  Sans toucher les 20 000 dollars, sinon ce serait trop facile. Mon copain panique en apprenant que nous n'attendons pas un, mais deux gamins. Autant dire que c'est un peu comme si le destin se foutait ouvertement de notre tronche. Une seconde fois. Et moi, je ne peux pas me permettre de paniquer, sinon c'est le paquebot tout entier qui coule. Autant dire que j'ai intérêt à faire preuve d'un putain de self contrôle. Parce que je sais que si je perds les pédales, Lenny ne va pas s'en remettre... Je comprends mieux pourquoi j'ai a ce point faim, pourquoi mes hormones sont à ce point en ébullition... Et surtout pourquoi je pique une crise dès que ça ne marche pas à mes idées.  En fait, ils sont deux à squatter dans mon utérus, deux à essayer de se faire une place, et deux à me faire passer leurs envies et leurs humeurs. Tout s'explique !  On est trois dans un seul et même corps... Encore pour trois mois, quoi que je devrais m'attendre à ne pas accoucher à terme. De toute façon mon gynéco m'a dit que si jamais on voyait que quelques semaines avant la date fatidique, ils étaient prêt, on provoquerait sûrement l'accouchement.
Accouchement... rien que le mot me tétanise. J'essaie de ne pas y penser, de me dire que ça va être une putain de partie de plaisir. Mais autant dire que c'est se faire de faux espoirs. Un peu comme un gamin la vieille de Noël, persuadé de recevoir le super jouet qu'il a demandé au père Noël, mais le lendemain il se retrouve avec un nouveau blouson. Le vieux barbu en rouge s'est bien payé sa tronche ! Je parcoure les différents sites de grossesse, tentant de me rassurer, mais autant dire que les témoignages divergent ! On passe du « le travail s'est terminé en 1H30 » à « putain de merde j'ai vécu l'enfer pendant 28 heures ! ». Moi, je suis sure qu'avec la chance que j'ai ça va être le jour le plus long de ma vie, je vais souffrir le martyre, en suppliant qu'on m'achève... Je risque même de finir dans le livre des records. Non, on va éviter les gars, hein ? Parce que bon, j'ai beau faire la fière, je vais avoir à donner la vie à deux enfants, le même jour, et bordel, je suis terrorisée. Je suis même pas sure de pouvoir en mettre un au monde, alors deux... Ça y est, je suis de nouveau stressée alors que la date de délivrance est prévu pour dans trois mois... Trois mois à me faire à l'idée...

Et je n'ai même pas le soutient d'un groupe ou on s'introduit un peu comme chez les Alcooliques Anonymes : «  Bonjour, je m'appelle Scarlett, je suis enceinte... » et où les nanas dans le même état que toi, viennent de toucher le ventre en te disant félicitations. Je me suis rendue à une première réunion, il y a deux semaines, et autant dire que ça m'a limite faite flipper ce truc !  En plus, on vous fait faire du yoga, parler de vos problèmes digestifs, et surtout de votre putain de libido. Je suis passée pour une extra terrestre en disant qu'on gardait un putain de Rythme avec Lenon. Autant dire que c'était la seule et unique fois... Trop étrange pour moi... ET surtout, trop d'hormones de femmes enceintes dans la même pièce...

J'avais demandé à Lenon de venir avec moi, -certains pères le font et adorent ça- mais autant dire qu'en entrant dans la pièce avec moi, ça l'avait fait détaler comme un lapin. Et autant dire que je le comprends. Il me supportait moi, supportait mes crises et tout le reste... Il lui fallait déjà un putain de courage. Mais supporter la femme des autres. Non merci. Lenny représente tout ce que je veux chez un homme, aussi bien dans ses défauts que dans ses qualités. Il est est même plutôt cool, et je sais qu'il prend beaucoup sur lui quand je me met à gueuler parce qu'il a oublié de m'acheter mon pot de Ben & Jerry's, alors qu'il m'a acheté de son propre gré la dernière saison en DVD de OUAT ^^ ! Ouais, je sais que je peux être odieuse, n'hésitez pas à me caillasser ! Il est plutôt du genre a retourner me chercher mon pot de glace, non sans gueuler après moi. Et bien sur en attendant moi je culpabilise... J'attends qu'il rentre pour m'excuser et surtout me faire pardonner à notre façon de mes putains de sautes d'humeurs. La je prends donc sur moi, pour le rassurer, pour lui prouver que moi aussi je peux être là pour lui, je suis conne mais pas ingrate.  Heureusement qu'on s'aime, sinon je pense que l'un aurait fini par taper sur l'autre à coup de pelle...

- On va pas lui faire croire que les licornes existent, elle va finir psychopathe avant de chopper trois ans ma gamine… 

«  Je vois pas ce que tu as contre les licornes... C'est mignon une licorne ! Par contre, trop de rose, tue le rose... Et je ne veux pas voir la tronche de Dora l'Exploratrice sur les affaires de ma fille... »

Non, mais tout le monde aime les licornes !  C'est mignon les licornes. Vous connaissez beaucoup de psychopathes qui vous disent, ouais, j'ai tué mon père quand il m'a dit que les licornes n'existaient pas... Personnellement non... Tous les gamins ont besoin de contes de fées pour s'épanouir en grandissant, plein de magie et de rêves ensorcelés... Putain, je viens de faire une citation de la Belle et le Bête, j'ai honte... En parlant de la Belle et la Bête, il faut aussi que je leur achète la collection complète des Disney en Blu-ray. Si il s'oppose à  ça, là, par contre, je risque de sortir les griffes... Par contre, comme je viens de le préciser, Dora L'Exploratrice sera juste bannie de la maison. Cette môme m'a toujours filé les jetons avec sa tronche de droguée qui vient de se faire un rail de poudre pour bébé. Non mais, vous ne la trouvez pas flippante vous ? Même les animaux  ont l'air d'être défoncés. Faudra m'expliquer ce qu'on voulu faire les studio Nickolodeon avec cette gamine. Faire peur aux parents ? Envoyer un message subliminal aux enfants. Dora, c'est un peu comme les Clowns, ils ne rentrent pas chez moi.

Je laisse Lenon se démerder avec le vendeur -fan des Black Velvet- en le branchant sur la pétasse à la mini jupe en vinyl rose bonbon qui arpente les allées de l'enseigne pour bébé. Non, mais qu'est ce que ça fout là ça ? Sûrement l'une de ces pétasse qui s’excitent la vulve sur les futurs papas. Salope ! D'ailleurs, comment ça se fait que Lenon l'a remarquée ? Oh, toi mon grand, si tu ne détourne pas le regard de barbie salope, je crois que je vais t'attraper par les bijoux de familles pour ta ramener dans le droit chemin. Je pense qu'il a du ressentir mon regard -plus qu'assassin- sur lui, parce qu'il tourne la tête vers moi, une fois que notre vendeur casse bonbons arrive à la hauteur de la coconne. Bien. On se remet à arpenter les rayons, et moi, je remplis petit à petit le caddie... En tentant de ne pas avoir uniquement de  rose, sinon je sens que je vais faire une putain d'overdose. J'ai jamais compris pourquoi on destinait tous les bébés filles au rose et au fushia, on a une palette de couleurs tellement riche ! Mais non t'as une fille, tu prends du rose, t'as un garçon, tu prends du bleu. C'est vachement réducteur putain. D'ailleurs, ça m'étonne que Lenon, ne pense pas pareille que moi. Je le trouve même obnubilé par le fait que notre fille n'ai pas de  rose. Le rouge c'est mignon aussi pour les filles, le violine, le pêche, pas obligatoirement le rose !

- Il faut penser à prendre plusieurs doudous. S’ils le perdent on fait quoi ? Si on en prend 3 d’un coup, on peut le changer, on peut le laver, ils le verront même pas, comme ça ils auront pas le temps d’être malheureux…

Bordel... Il pense définitivement à tout ! Comment il peut douter un instant qu'il ne va pas être un bon père ? Même moi, je n'ai pas pensé à prendre plusieurs doudous... SHAME ON ME ! Tout le monde sait que quand un gamin n'a pas son doudou, ou le perds, c'est limite si on assiste pas à une guerre nucléaire, et moi j'allais zappé ça. Et si c'était moi en fait, si c'était moi qui ne me réveillerai pas être à la hauteur... Et si je ne pensais pas à ce dont ils avaient besoin. Si mes enfants ne me trouvaient pas à la hauteur. Lenon serait foutrement déçu... Putain. Énième claque dans la tronche de la journée. C'est la première fois que je me dis que je pourrais faire des erreurs. Moi qui ai une certaine tendance à plutôt être perfectionniste. A tout vouloir gérer, tout vouloir que tout soit parfait. Je m'arrête en plein milieu du magasin, me passant une main dans le cheveux. Prends sur toi Scar, ça va aller. Ouais, je me doute que tenter de m'auto rassurer soit la meilleure solution... Putain de merde, il faut vraiment que je me reprenne. Et surtout que je garde ça pour moi, déjà qu'il est inquiet, on va éviter qu'il me fasse une crise de nerfs en plein milieu du magasin. Je parviens à lui décrocher mon sourire, continuant comme si de rien était notre shopping.

«  Oui... Plusieurs doudous, tu as raison... Et ne t'en fais pas, tant qu'ils t'auront, ils ne seront pas malheureux. Super papa.  »

On continue notre shopping, j'essaie de ne pas montrer que je suis prête à exploser, de me concentrer sur l'univers tout doux et calme qui nous entoure et ou les angoisses doivent rester dans un coin de mon cerveau. Je glisse ma main dans celle de Lenon, je cherche le contact, j'essaie de me rassurer, mais bordel, je suis juste moi, pas une sorte de super héroïne  qui fout ses sous vêtements sur son legging !

- Et les prénoms ? Putain Scar on n’a pas de prénom ! 

Putain !  Des prénoms !  Ou plutôt un prénom ! Pourquoi c'est moi qui n'y ai pas pensé avant ? Non, mais je  serai une  mauvaise mère, un putain de mauvaise mère et je vais réussir à décevoir les gens que j'aime putain. Et là, Lenon est loin de m'aider, c'est limite si il n'est pas en train d'hyperventiler devant le rayon des poussettes – on a d'ailleurs jeté notre dévolu sur le modèle de luxe, adaptable à souhait -. Un prénom. Il me faut un prénom... Soudain, j'ai une illumination !  Je sais ! Je sais comment on va appeler nos jumeaux ! Je l'attire dans mes bras, avant de déposer mes lèvres sur les sienne, pour nous donner du courage.

«  J'ai une idée !  Loïs et Hayden ! Lois pour notre fille. Hayden pour notre fils... C''est peut être pas la meilleure idée que j'ai mais... Ils ont l'air d'apprécier. Mais si tu n'aimes vraiment pas Hayden... On peut trouver autre chose...  »

Autant dire que les jumeaux viennent de donner leurs avis, et c'est repartis pour se lancer le défit de qui montrera plus à maman sa présence. Sans attendre l'avis de Lenon, je lui prend la main, et la dépose sur mon ventre.

«  Ça te dirai qu'on rentre à la maison maintenant qu'on a tout ? Ou si tu veux... On peut aller se prendre une glace ? Ou alors, on peut se prendre une glace à emporter, et aller se poser au studio... On sera juste toi et moi... »

Je sais pertinemment comme nous faire destresser. Par le sexe et la musique. Mais je doute qu'il ait envie de moi tout de suite... Surtout qu'il vient tout juste d'apprendre qu'il était papa de jumeaux. Si il me touche avant que ma ménopause n'arrive, je serai chanceuse !

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✽ Dim 6 Avr - 21:45



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.
Paradoxalement, je prends le fait d’en avoir deux comme une promotion. Je ne dis pas que ce sera plus facile pour elle, au contraire, Scar va devoir assurer comme une malade le jour J, mais pas toute seule, je serais là. Toujours est-il que le fait d’avoir des jumeaux nous donne le choix, et surtout l’opportunité de pouvoir devenir parents de toutes les manières possibles, fille, garçon, les deux pour le prix d’un ! Je vais pouvoir être tant le héros de ma fille que le meilleur pote de mon fils, et tout ça je l’attends comme le messie, même si ça me met une pression de malade. La confiance que je place en Scar concernant l’éducation de nos gosses est totalement aveugle. S’il devait m’arriver quelque-chose, je partirais tranquille, même si je ne me le souhaite pas, je préfèrerais y assister si Dieu le veut ^^ Il commence à nous faire chier le grand monsieur tout là-haut si on doit lui demander la permission et prier pour tout ! Tout ça pour dire que oui, même si je réagis comme un con, je suis content d’être papa, et qu’ils soient deux ! On me l’aurait dit avant, je leur en n’aurait pas trop voulu non plus, mais on prend ce qu’on nous donne paraît-il.

Et j’ai souhaité m’impliquer avec Scarlett, dans sa grossesse j’entends. Elle a voulu tout essayer, tous les trucs que pouvaient faire les femmes enceinte. Elle s’implique, en même temps elle n’a pas le choix, elle est plus qu’impliquée à la base ^^ Mais j’ai voulu suivre le mouvement aussi, enfin j’ai voulu… Je me suis laissé corrompre sur une partie de jambes en l’air. Nuance. Ah elle m’a bien niquée dans tous les sens du terme le jour où elle m’a fait dire oui pour les réunions de femmes enceinte. Le genre réunions anonymes qui foutent la trouille vous savez ? Enfin ça je le savais pas avant d’y aller.
Elles sont toutes en rond, genre réunion de crise, le sourire jusqu’aux oreilles, qui vire aux larmes à chaque fois qu’on a un mot de trop – reste encore à l’identifier celui-là… - bref, l’angoisse. J’ai fait la moitié de la séance, et ait demandé à sortir en suppliant Scar de mon petit regard de garçon tout gentil et tout malheureux ^^ J’ai pas pu, j’ai tenté mais j’ai vraiment pas pu. On ne peut pas réussir partout n’est-ce-pas ? Je ne sais pas si c’est une bonne chose de lui montrer que je peux baisser les bras mais franchement, entre en avoir deux ou trois de plus ou revivre l’expérience de la réunion, promis, je vote pour les trois de plus !

« Je vois pas ce que tu as contre les licornes... C'est mignon une licorne ! Par contre, trop de rose, tue le rose... Et je ne veux pas voir la tronche de Dora l'Exploratrice sur les affaires de ma fille... »
- Non, je suis d’accord, elle a des airs de toxicos. Elle est Colombienne, faut se méfier. Pas de Dora et pas de Barbie. C’est trop tordu comme concept. Comment t’expliques qu’on puisse vendre aux gamins des poupées qu’on met à poil à peine sortie du carton ?! Et avec une paire comme ça putain ! Et on leur met jamais de soutifs !

Interdiction à ma fille d’avoir ce genre d’exemple, je préfère vous le dire ! Je suis totalement contre le fait de donner toutes les cartes en main à ma gamine pour comprendre plus tôt que prévu comment ça marche ^^ et mon petit bout il a le temps d’apprendre à déshabiller une nana. Je le veux sans doute grand séducteur, mais chaque chose vient en son temps. On n’a pas toujours su préserver mon innocence, et c’est ce que je voudrais apporter à mes gamins. Et même si à 15 ans ce sont encore des mômes, du moment qu’ils sont bien dans leurs baskets, je m’en branle ! Ils ont le temps d’apprendre combien la vie est dure, ne fait aucun cadeau et vous fait cravacher comme des trimards, même en faisant des efforts. Alors je suis gonflé de dire ça, moi qui ne branle rien de plus que ma passion, certes, mais ça n’a pas toujours été le cas.

Retour à nos moutons, et exit la pouffiasse en jupe qui lui moule le cul comme un cheeseburger se retrouve pris dans son emballage. Sauf que là, y a rien qui dépasse ^^ Ouais elle est canon, mais je vais fermer ma gueule, c’est le genre de nanas qu’on prend pour un coup comme ça, mais qui ne restent pas. C’est ça que Scar ne comprend pas. Et puis comme si j’avais envie de me faire chier avec une autre fille, putain elle me suffit, elle est trois ! Mais allez lui faire comprendre… Il est difficile pour elle d’accepter que regarder n’est pas obligatoirement consommer. C’est compliqué pour elle, parce qu’elle se sent énorme, indigne, et hideuse. Putain elle n’a jamais été si belle, et si casse couilles !
Je reporte mon regard sur elle, l’embrassant, détournement d’attention, ni vu ni connu je t’embrouille ! Elle a le même regard quand une fan me fait les yeux doux sur scène. Oui, certaines fois, j’ai même eu droit aux petites culottes lancées furtivement sur scène. Que j’ai ramassé avant que Scar ne descendre l’étouffer avec, ça aurait été dommage ^^

«  Oui... Plusieurs doudous, tu as raison... Et ne t'en fais pas, tant qu'ils t'auront, ils ne seront pas malheureux. Super papa.  »
- Ils le seront pas, parce qu’ils auront aussi super maman.

Je la prends contre moi, doucement pour ne pas écraser son ventre. Je l’embrasse délicatement et descends dans son cou. Je caresse son dos pour la rassurer tout en glissant une main sur sa joue, elle a peur, tout comme moi, et si elle a assuré tout à l’heure, c’est à mon tour maintenant. Alors pour les biens matériels, on se dit que c’est ma partie, comme ce dont elle manque, la bouffe notamment, ensuite pour ce qui est du moral, on est le coach l’un de l’autre, comme ça, tout roule, et on a toutes les chances d’être une bonne équipe. Même si ça me fait flipper autant qu’elle au final.

«  J'ai une idée !  Loïs et Hayden ! Lois pour notre fille. Hayden pour notre fils... C''est peut être pas la meilleure idée que j'ai mais... Ils ont l'air d'apprécier. Mais si tu n'aimes vraiment pas Hayden... On peut trouver autre chose... »
- Hayden et Loïs Antonelli, ose me dire que ce seront pas des champions du monde bébé.

Prenant son visage entre mes mains pour l’embrasser de la plus amoureuse des manières. Finalement c’est une bonne chose, j’ai raison d’être content ! Nous on est des gens comme ça, au lieu de se disputer parce qu’on veut deux prénoms, ben on fait deux bébés, voilà, ça s’appelle le luxe ! Ou la classe à la Dallas ^^

«  Ça te dirai qu'on rentre à la maison maintenant qu'on a tout ? Ou si tu veux... On peut aller se prendre une glace ? Ou alors, on peut se prendre une glace à emporter, et aller se poser au studio... On sera juste toi et moi... »
- Parce que t’as encore faim ? Mais t’es sûre qu’ils sont pas trois ? On passe chercher une glace et on va jouer une heure ou deux ? J’ai des bougies à acheter ^^

Je lui avais promis non ? Je ne sais pas en fait ce qu’elle en pense, mais pour le coup, moi j’y tiens à tout ça ! Nous passons près de la caisse et je repère un t-shirt de grossesse « SuperMom » et les bodys assortis Superman. Putain je suis trop fan ! Je les rapporte comme un môme rapporterait un paquet de bonbons à sa mère. Allez maman, on peut le prendre ??? Tout sourire, je lui montre le tout.

- Allez, on les prend… On les prends hein ?

Lenon, 29 ans, c’est beau. Je n’ai rien à leur apprendre à mes gosses au final ! Je ne sais pas comment je ferais pour les aider à grandir. Nous sortons, et chargeons la voiture. On passe par le Mcdo, direction le Drive, elle avait envie d’une glace, on va au plus pratique, avant de se rendre au studio. Ca sent comme chez nous, c’est notre univers, le métal des cordes, le cuivre de la batterie, le tabac qui traîne un peu partout ^^ C’est un truc pour les artistes quoi, c’est surtout le QG des Black Velvet. Putain que ça me manque de ne plus jouer toute la journée !

- Si t’as un coup de barre on rentre Scar, on est OK ?

Je ne flippe pas, je pose les bases !

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✽ Mer 9 Avr - 0:04



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

Je sais que Lenny peut être tenté un jour ou l'autre d'aller voir ailleurs... Surtout avec ses potes, qui forment ou tout du moins formé depuis que Lenny est casé, une sorte de meute de loups sauvages repérant le moindre string qui dépasse. Ca m'avait faite marrer par le passé, il m'arrivait plus d'une fois de sortir avec eux, mais autant dire que dès que j'étais dans les parages, je savais qu'obligatoirement Lenon serait à moi pour la nuit... La différence avec aujourd'hui ? Attendez, elle est énorme, là il est à moi pour toutes les nuits. La salope à la jupe rose bonbon qui arrpente les allées aurait été tout a fait le genre de suceuse de queues -putain je deviendrai vulgaire- qu'il aurait ramené. Mais plus aujourd'hui. Encore moins dans quatres mois... Il n'aura ni le temps, ni l'envie. En même temps, vu à quel point je l'épuise mon petit chéri. Autant sexuellement, que dans notre vie de tous les jours. Ou trouverait il la force de me faire cocu ? Sincèrement ? Quoique dans deux mois, je serai prête à exploser, il n'aura plus envie de moi, on devra se contenter du missionnaire. Fais chier. Je ne peux pas lui coller un mouchard aux fesses sinon je suis presque certaines qu'il me le repprocherait jusqu'à la fin de temps... Non, la meilleure solution qui me restait, était de lui faire confiance. Me dire qu'il ne me ferait jamais ça. Encore moins à nos enfants. Lenon a beau être un petit con, un branleur de première catégorie, je sais qu'il devient un type bien... Aucune autre que moi n'avait pu le retenir avant. Pourtant elles avaient essayé les garces, plus d'une même. Mais il refusait les appels, ou encore mieux, il me les passait … et autant dire que je me faisais un malain plaisir à leur dire qu'elle serait plus chanceuse de trouver le trésor des templiers que de se caser avec MON Lenon. Donc oui, je lui fais confiance. Parce que je sais que de toute manière, il ne retenterai pas l'expérience une seconde fois avec une autre nana.

En parlant de confiance, je n'ai jamais douté de Lenon. Ce serait surement la première personne vers qui je me tournerai pour lui confier ma vie. Si jamais on admettait que j'étais en danger hein. Mais lui confier mon cœur avait toujours été une tâche ardue, parce que je l'avais connu baiseur de catin -enfin pas au sens strict du mot-. Et j'avais cru -alors que j'étais à coté de la plaque- ne pas lui arriver à la cheville. Qu'il recherchait la nana qui ressemblerait à sa mère, au sens physique du terme. J'étais d'être la grande brune qui avait donné le sein à son cher fiston. Enfin, pas pour la même raison on va dire... Les gens ne cessent de dire que les hommes recherchent sans cesse leur mères dans leur femme. Mais autant avouer que Lenon faisait l'impasse sur ce genre de principes à la con. Heureusement pour moi ! Sinon je n'aurai pas eu la moindre chance. Et putain, j'en aurai perdu des choses à vivre avec lui. En particulier se retrouver ici, dans un magasin de puériculture, à arpenter les rayons en faisant des projets pour notre avenir. Lequel devrait changer dans quelques mois, quand nous aurions enfin nos jumeaux. Enfin ? Oui, j'ai hate de les tenir dans mes bras mes deux bouts de chou, je suis foutrement terrorisée, mais putain, ce que j'ai hâte !

Non, je suis d’accord, elle a des airs de toxicos. Elle est Colombienne, faut se méfier. Pas de Dora et pas de Barbie. C’est trop tordu comme concept. Comment t’expliques qu’on puisse vendre aux gamins des poupées qu’on met à poil à peine sortie du carton ?! Et avec une paire comme ça putain ! Et on leur met jamais de soutifs ! 


« Barbie, a mon avis, avec notre fille, on risque fortement de ne pas y échapper.... Et puis, bon, dans le lot, certaines ne sont pas si moches... Ni trop pétasses... Et puis comment tu expliqueras qu'on comment on fait les bébés sans barbie ? Ca a vachement servi à ma mère de m'expliquer avec Barbie et Ken ! »

Ouais, je sais que comme argument j'aurai pu trouver mieux. Mais toutes les petites filles du monde ont une fois a faire à la blonde aux gros nichons, à la taille de guèpe et à l'éternel petit ami gay Ken. Si on passe à travers, je me demande franchement comment Lenon aura réussi. Moi même j'avais eu des barbies petite ! Bon, on voit ce que ça a donné maintenant... Peut être bien que je devrais revoir mon jugement sur la fameuse poupée blonde. Pour l'annecdote, m'a mère m'avait expliqué avec mes barbies comment on faisait les bébés -question je suis sure à laquelle nous auront droit, faites que ce soit le plus tard possible!- . Enfin dans les grandes lignes, hein. Et surtout, elle avait détourné le tout en me disant que de toute façon, le plastique c'est fantastique et que barbie tant qu'elle était en plastique ne pourrait jamais tomber enceinte. Ou comment expliquer à sa fille que la capote c'est utile ( truc qu'apparament je n'avais pas assimilé avec Lenon). Bon, a vrai dire j'avais rien compris, et j'avais du demander à mon frère de plus amples informations. Et bien sur, Lenny pour ma première mise en pratique... D'ailleurs, il m'en voulait toujours de ne pas le lui avoir dit. Il faut avouer qu'il l'avait foutrement eu en travers pendant dix ans. On est cours quand on est jeune.
Je n'avais jamais envisagé avoir une fille. Il faut dire que dans mon esprit, il n'y en avais qu'un qui squattais mon utérus et c'était un garçon. Mais avoir une fille bordel, me faisait stresser à un point pas possible. Comment moi je pourrais lui donner le bon exemple à suivre ? Est ce que je serai à la hauteur ? J'avais été le modèle de ma sœur, Zelena, et autant dire qu'elle avait terminé comme moi... En pire. Magnifique exemple. Je ne voulais pas que ma fille suive le même chemin que moi, surtout sur le plan sentimental, si elle pouvait rencontrer son Lenon directement et éviter le jeu du chat et de la souris, ce serait mieux pour elle. Je ne veux pas qu'elle soit brisée comme moi j'ai pu l'être, complètement désabusée de la vie attendant que quelqu'un lui montre que la vie n'est pas si merdique que ça en fait. J'avais du attendre d'être enceinte pour accepter Lenon s'investir dans ma vie sentimentale. Près de treize années de foutue en l'air bordel de merde ! Non, ma fille saura ouvrir son cœur, être un rêveuse... Sans attendre qu'elle soit en cloque. Si elle évitait de reproduire le shéma maternel, ça m'arrangerait...

Ils le seront pas, parce qu’ils auront aussi super maman. 

Comment répondre quand l'homme de votre vie vous sort un truc pareil ! Il a compris que j'avais un pic d'inquiétude, comme toujours, il a su lire en moi comme on lit dans un livre ouvert. Ca doit être ça aussi l'amour... Se soutenir, être le pilier l'un de l'autre, comme nous l'avions toujours été. Savoir se serrer les coudes quand l'un ou l'autre à un coup de mou. Être dans ses bras, même en plein milieu du magasin, me plongeait directement dans notre bulle. Increvable. Notre monde, sans que personne ne puisse y pénétrer – moi j'en connais surtout un qui s'en charge me concernant ^^-. Je dépose mes lèvres sur les siennes. Cette électricité me traverse de long en large. Cette electricité qui a toujours fait son effet depuis notre premier bisou il y a des années... Celle qui aujourd'hui me donnerai presque envie d'en refaire un troisième dans la foulée !

Hayden et Loïs Antonelli, ose me dire que ce seront pas des champions du monde bébé. 

«  Je n'en doute pas... Surtout si ils tiennent de toi... Ils vont être canon... Tout leur réussira ! »

J'évite d'utiliser le mot sexy... Sexy avec mes enfants ne fera pas partie de mon vocabulaire avant une sacrée paire d'année. Dans le mot Sexy, il y a le mot sexe. Putain, mes enfants auront des culottes de chasteté jusqu'à au moins 30 ans... Non négociable. Je devrais trouver ça sur E-bay... Quand je sens de nouveau ses lèvres sur les miennes, je me sens de nouveau fondre dans ses bras, je ne me le suis jamais véritablement permise avant que notre vie ne prenne ce sacré détour. Et bordel, autant dire que je regrette d'avoir attendu aussi longtemps. Lenon c'est ma tentation, à laquelle je me fais plaisir de goûter dès que je le peux....

 - Parce que t’as encore faim ? Mais t’es sûre qu’ils sont pas trois ? On passe chercher une glace et on va jouer une heure ou deux ? J’ai des bougies à acheter ^^ 

«  Comment ça encore ? On a rien mangé depuis ce matin... J'ai faim ! Et pour l'instant, tu n'as pas pu m'occuper autrement … Le studio, et une glace, feront l'affaire... »

Oui, je répond à ce à quoi il vient de faire allusion. Les bougies ! J'ai envie de danser dans la magasin en signe de victoire... Pour une surprise s'en est une du feu de dieu ! Sincèrement pour la première fois on va faire l'amour avec des bougies... Alors à la caisse, je me colle contre son dos, sa main dans la mienne, et l'embrasse dans le cou, un avant goût de ce qui l'attend une fois que nous seront rentrés...

Allez, on les prend… On les prends hein ? 

« Oui chéri, on les prends... Même si c'est ton pied que tu vas prendre toute à l'heure...»

Cette phrase est murmurée à l'oreille, de manière à ce qu'il soit le seul à l'entendre... Non, je n'ai pas les hormones en ébutiliton... Merci de vous inquiéter... Mais autant dire que dès qu'il a parlé de bougies, je nous y verrai presque... On sort enfin de la boutique, direction le drive in du Mc Do, ou je me prends THE Mc Flurry XXL amandes & Nuts , double supplément de caramel, que je m'envoie le temps qu'on arrive au studio... Notre studio... Autant dire qu'il me manque, je replonge au cœur de cet univers qui a toujours été le notre. Les photos de concerts des Black Velvet placardent les murs, on est bercé par le doux murmures des soirées dont les murs sont encore imprégnés... C'est magique...

Si t’as un coup de barre on rentre Scar, on est OK ? 

«  Compris Chéri ! Allez, viens... Guitare sèche, ça m'évitera de sortir l'attirail de cosmonaute pour protéger Hayden et Loïs... »

Sans attendre sa réponse, je montre sur la petite estrade de notre studio et je m'empare de ma guitare sèche qui semble hurler mon prénom... Elle me reprocherait presque de l'avoir tant délaissée. Je m'en saisis, passe la bandouillère autour de moi et pose mes fesses sur le tabouret de bras dont nous nous servons pendant nos rêpètes... Doucement, je ferme les yeux, laissant mes doigts courir sur le manche de ma gratte, une mélodie douce s'élève dans la pièce, et je fedonne, une balade rock de notre dernier album. Une de celle que j'ai écrite, pour Lenon, alors qu'il ne s'en doutait pas... J'ouvre les yeux de nouveau, plongeant mon regard dans le sien... Un regard, j'espère qu'il comprends ce que j'essaie de lui dire a travers les notes qui glissent le long des cordes...

«  Qu'est ce que tu attends pour me rejoindre ? »

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Lenon Antonelli
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✽ Mer 9 Avr - 11:29



❝Lenny x Scar

♡ We can end up makin' love instead of misery.
Ce qui change quand on est en couple, en dehors des sorties, c’est aussi et surtout les potes. J’étais le plus grand dragueur de toute l’Australie, et tout le monde le sait, ma réputation me précède encore. Mais il faut savoir qu’à présent je passe mon tour. Pas que je les ignore, mais je suis un peu le tenu en laisse ^^ Et je me tiens en laisse tout seul parce que Scar ne m’empêche pas de sortir, en tout cas pas ouvertement, elle préfère me menacer, et c’est assez clean… Enfin quand elle le formule, c’est plutôt comme du chantage affectif. Alors les filles je peux être amené à les regarder, en boite ou ce genre de choses, mais de là à les ramener ou même me les taper sur place… J’ai comme l’impression que ce petit jeu m’amuse beaucoup moins qu’avant. A quoi bon tout foutre en l’air maintenant que j’ai réussi à trouver un tant soit peu d’équilibre ? Ca n’aurait aucun sens, tout ce que je veux moi c’est pouvoir garder ce que je suis en train de construire, c’est peut-être ça devenir adulte. A 30 balais il était temps, non ? ^^ Je dis ça comme ça mais je commençais à désespérer. Je ne sais pas si c’est commun à tous mais pour le coup il m’apparaît clair que je n’en tirerais rien à la décevoir, je vais être papa, je peux en décevoir trois d’un coup, les trois personnes les plus importantes de ma vie, ça me ferait chier, je préfère le dire !

On dit que la femme de notre vie ressemble à notre mère. Heu… Ouais sauf que ma mère était aussi brune que moi et que ses yeux étaient aussi noirs que ceux de la femme de ma vie sont clairs. J’aurais aimé lui présenter. Bohème comme elle était, elle lui aurait plu. Elle aimait les artistes, à la différence de mon père qui ne comprend pas ce manque de rationalité chronique s’était fait crédo de ma vie. Je ne sais pas vivre comme un homme d’affaire, personnellement il me faut rêver, métro boulot dodo, très peu pour moi ! J’ai besoin d’une vie d’ado, certes, mais avec deux bébés je vais devenir adulte. Qui a dit que ce serait incompatible avec une vie de rêve ? Après tout ils ne sont pas forcément un frein à nos rêves, il nous suffira de les partager et de les entraîner avec nous. Je ne pense pas que ce soit un problème, bien au contraire, et puis ça prouverait que je suis capable de faire les choses comme il se doit aussi, je suis peut-être un branleur, mais un branleur papa !

« Barbie, a mon avis, avec notre fille, on risque fortement de ne pas y échapper.... Et puis, bon, dans le lot, certaines ne sont pas si moches... Ni trop pétasses... Et puis comment tu expliqueras qu'on comment on fait les bébés sans barbie ? Ca a vachement servi à ma mère de m'expliquer avec Barbie et Ken ! »
- Ben avec des Playmobil. Quoi que non, on ne perverti pas les Playmobil… Mais je veux pas de Barbie à la maison, c’est mort. Elle fait flipper Barbie !

Je n’aime pas Barbie. Parce que Barbie elle sourit toujours comme une abrutie, elle a une paire de loches totalement disproportionnée, tout comme ses jambes, vous avez vu ses jambes sans déconner ? C’est même pas la peine ! Elle a juste 1m20 de jambes pour 50 cm de buste, sérieux ils appellent ça comment ? Et la tête qui tourne à 360°, non franchement ça fait flipper. C’est pas un concept très sain si vous voulez mon avis, moi je suis pour le fait de les laisser choisir en omettant de leur parler de Barbie et Dora.

On se prend la tête pour des trucs qui finiront par nous tomber sur la gueule dans 10 ans ! On n’a pas fini… Quoi que les bébés et les questions existentielles ça vient quand ?! Je suis aussi perdu qu’elle et on n’a pas l’air de deux cons dans ce magasin, perdus au milieu de tous ces jouets, ces articles et ces trucs dont on ignorait totalement l’existence ! Vous avez vu la gueule de la brosse à biberon ? Je savais même pas que ça existait ! Mais y a des trucs cool aussi, les petites fringues pour les gamins, putain je vais m’éclater ! Je n’ai jamais joué à la poupée mais là je vais jouer au mini rockeur, je l’attends déjà. Je sens que Scar est aussi impatiente que moi, ça se voit d’ici. Elle sourit pour les bodys. Je ne suis pas tenable et je n’ai pas fini, le premier truc que je vais voir en modèle réduit sera pour eux, et ce à chaque fois que je foutrais le nez dehors.

« Comment ça encore ? On a rien mangé depuis ce matin... J'ai faim ! Et pour l'instant, tu n'as pas pu m'occuper autrement … Le studio, et une glace, feront l'affaire... »

Alors elle est pas têtue, je dirais butée ! Mais je l’aime comme ça, je l’aime autant qu’elle me fait chier, imaginez le bordel que c’est dans la tête et dans mon cœur. Oh ça c’est à noter pour une prochaine compo. Je suis comme ça, je note pleins de petits trucs dans un putain de carnet pour gonzesses que je cache chaque fois quelque-part ou personne n’ira chercher. Non parce qu’on vit entre ados attardés et j’en fais partie, donc je me méfie ^^
J’envoie rapidement un texto à Austin, lui demandant de me trouver toutes les bougies qu’il peut rassembler à l’appartement, et d’aller m’en trouver d’autre s’il veut le petit bonus qui lui payera sa paire de baskets de ce mois-ci… Non je ne corromps pas, je sors mes atouts, nuance ! J’aurais été un putain de requin dans le monde de mon père en fait ^^

« Oui chéri, on les prends... Même si c'est ton pied que tu vas prendre toute à l'heure...»
- Me tente pas, tu rentres encore sur la banquette arrière…

Putain Lenon, grande classe ! La classe à la Dallas ! Je me sais assez con dans mon genre mais peut-être pas autant dirons-nous ^^ En même temps ce n’est pas le genre à se vexer, elle en prend l’habitude, elle sait que je la trouve magnifique, et même enceinte jusqu’aux dents, je trouve que ça la rend plus belle. Elle ne veut pas me croire, elle ne voit que ses kilos en trop, qu’est-ce-que j’en ai à branler moi, ça fait plus à aimer ! Oui je suis poète aussi à mes heures perdues. Je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié, et quand je me plante, c’est tout comme il faut !
En passant au Drive, elle vous prend la putain de méga glace de la mort qui tue avec je ne sais combien de supplément, il me faut juste trois vies pour manger un truc aussi gros. Je me la joue soft et me contente d’un cheese, oui, moi aussi j’ai faim et les émotions ça creuse. En même temps en bon américain à la con, je ne peux me passer de mon fastfood par semaine. Et encore on est cools parce que si McDo livrais on serait de longue en train de leur remplir leur fonds de commerce.

Retour en studio, putain ça fait du bien de s’y retrouver. Et Scar aussi se jette sur la guitare, elle a compris l’intérêt de rester au bio pour les petits. Le souci avec les guitares électrique, c’est ce qu’ils risquent, je préfère les épargner, j’ai peur de ce qui pourrait leur arriver à trop les exposer, déjà pour un mais alors maintenant qu’ils sont deux ! Ils sont deux fois plus vulnérables, et ça ne me plaît pas. Elle se met à jouer, me devançant. Je la regarde s’installer, le sourire aux lèvres, elle plaque ses notes comme si elle faisait l’amour à sa guitare et ça m’a toujours rendu dingue.

- Je te regarde…

Et amoureusement ! Les étoiles qui brillent dans les yeux et tout le bordel ! Je ne sais pas comment elle fait pour me rendre si admiratif, mais je ne demande pas mieux. Je fini par monter sur scène, et arranger un pied de micro pour pouvoir le mettre à sa hauteur, j’en fais autant avec le mien, et prend une autre guitare sèche, une de mes premières d’ailleurs ! On avait passé des heures dessus, j’avais appris à Scar à jouer ses premiers accords sur cette guitare, elle n‘avait pas eu besoin de moi pour le reste. Déjà brillante, et c’est ça qui me fascinait chez elle.
Notre duo se reforme comme si nous n’avons jamais quitté la scène, notre chanson, celle que nous avons écrite à deux, la seule pour le moment sur tout notre répertoire, mais j’ai bon espoir un jour de composer un album à quatre mains, avant de lui en parler, j’aimerais la laisser accoucher si elle permet !
Une fois le morceau terminé, sur une note tout aussi acoustique que le reste du morceau, je dépose mes lèvres sur les siennes, le plus tendrement du monde.

- C’est ça que je veux leur apprendre.

Que la complicité qu’on peut avoir sur scène ne ressemble à aucune autre, aucun bonheur n’est plus intense que celui-là. Que ce soit avec la femme qu’on aime ou un ami, sauf que là c’est les deux à la fois pour moi. Ma meilleure amie, la mère de mes enfants et la femme dont je suis amoureux depuis le jour de notre rencontre. Putain de vie qui nous force à faire des choix et nous contraint parfois à regarder ailleurs que droit devant nous.

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✽ Jeu 10 Avr - 22:09



❝Lenny x Scar

   ♡ We can end up makin' love instead of misery.

Je me sais changée, dans tous les sens du terme. Quoique non, en fait de devrai plus utiliser les superlatifs, je suis encore plus chiante, plus colérique, plus perverse, plus sensible aussi... Il y a des jours -de plus en plus nombreux, merci à mes hormones de femme enceinte!- où mes sentiments prennent le dessus... J'ai ses marques d'affection ou de désaffection envers les personnes avec qui je partage ma vie – mes collocs, mes amis, ma famille – mais surtout envers Lenon... La rage dont je peux parfois faire preuve étant sur et certaine qu'il sort de l'appart pour aller se taper une pétasses à grosses miches... Alors que c'est plutôt une clope qu'il s'enfile... Sinon j'ai aussi mes bons jour, ou le simple fait de le regarder, de le voir s'enthousiasmer sur mon ventre et sur notre bébé, ce regard qu'il porte parfois sur moi, me donne des élan de sentimentalisme juste incroyables. J'aurai envie de courir dans les rues de Sydney en criant à qui veut bien l'entendre que je l'aime à en crever. Quitte à finir devant le grand opéra de la ville, une guitare à la main, en lui criant que je l'aime, comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma... Ouais, mais autant dire que je me retiens. Parce qu'autant dire que je m'afficherai. Et quelque chose de bien. Je tiens trop à ma fierté. Alors je me contente de le regarder avec des yeux de merlan frits... Des fois, les mots sortent, parfois je le gardent au chaud, je ne veux surtout pas qu'il pense que je suis devenue une sorte de bisounours ambulant rose qui deal des arcs en ciels et des cœurs... Chacun son buisness ! J'espère juste qu'à la longue je ne vais pas trop lui prendre la tête avec mes sautes d'humeur à la con.

Dès le début une vraie complicité était née, elle avait parfois été mise à rude épreuve, mais on s'était toujours défendus l'un, l'autre bec et ongles, comme si nos vies en dépendaient. On avait déjà perdus des potes à ne pas savoir vivre sans notre double. Mais après tout, on avait eu raison, raison de s'accrocher, parce que si on avait écouté tous ces cons, jamais notre vie n'aurait été telle qu'elle l'est à présent. L'annonce de ma grossesse avait été un sacré remue ménage dans nos vies. Même un sacré bordel à vrai dire ! Et encore plus aujourd'hui... Comment le regretter ? Je ne le pourrais jamais... Si jamais ça m'arrivais, vous, lecteurs, serez priés de m'asséner un grand coup de pied au cul, mérité cela va de soit ! J'avais enfin tout ce dont j'avais pu -secrètement- rêver un jour... Lenon dans mes bras -et dans mon lit- pour de bon, un groupe de Rock qui déchirait sa grande tante, une notoriété appréciable, un super appart avec des colocs géniaux, une future tournée et deux bébés en route ! Sérieusement ? Ma vie était presque digne d'un putain de conte de fées. Un peu grunge, hors du temps, tellement enivrant...

" Ben avec des Playmobil. Quoi que non, on ne perverti pas les Playmobil… Mais je veux pas de Barbie à la maison, c’est mort. Elle fait flipper Barbie ! "
" Bon, exit Barbie, tu m'as convaincue ! Mais les Playmobil, c'est pas vraiment pour les filles... Il lui faudra des vrais jeux de filles ! "

J'avais toujours eu le sentiment que les playmobils n'était pas un jeu pour les nanas... Personnellement, j'adorai jouer avec ceux de mon frère , mais ça allait bien dix minutes... Et puis sincèrement, les playmobils aussi ont leur coté flippant... Stoïques, sans véritable visage, et surtout avec une coupe de cheveux -en plastique s'il vous plaît- juste immonde et intervertible. Ca pousserait presque les gamins à scalper leurs camarades de classe « t'en fais pas, je t’achèterai une nouvelle chevelure chez ToysRus »... Flippant, je vous l'ai dit ! Je me rend compte que les jouets pour gamins peuvent les rendre foutrement pervers, et pas dans le ''bon'' sens du terme ! Bordel, comment je vais gérer tout ça moi ? Je peux pas les enfermer dans une bulle sans jamais les laisser sortir ! C'est pas humain bon dieu ! Et encore, un jour on aura à faire aux questions magiques des enfants... Dis pourquoi Hayden il a un zizi et pas moi ? La meilleure solution serait d'envoyer ma fille aller voir son père... Il aurait sûrement les mots ! Et encore, putain, leur adolescence ! Comment je peux faire alors que certains de nos paroles vantent les plans cul, les fêtes jusqu'au bout de la nuit, le Rock'n'Roll way of life ! De toute manière, puisqu'ils seront avec nous sur nos tournées -pas question qu'une nounou s'occupe de l'éducation de mes gosses- ils y seront plongés dès bébé... On va vraiment faire des minis nous ! Et dans un sens, c'est juste génial !

" Me tente pas, tu rentres encore sur la banquette arrière…"

" La banquette arrière reste très tentante... "

Je sens que ça va être ma fête quand on va rentrer ! Avec la barbe à papa, les tours de grand huit gratuits, les feux d'artifices et tout le délire... A trop jouer avec le feu je risque de m'y brûler. Si je l'allume trop, je sens que je vais devoir passer outre les bougies et même outre le studio. Pas grave, on aura d'autres occasions. Quoique j'ai peu être une solution... Rapidement, pendant qu'il est à la caisse en train de payer nos achats, je dégaine mon portable à la vitesse de Lucky Luke, et envoie un texto à Taylor en lui demandant de trouver une bouteille de champagne et de la mettre dans notre chambre... Après tout, je suis sure que Lenon ne dira rien au fait qu'on fête notre fille avec un verre de champagne. Je lui demande, en plus de ça, après lui avoir envoyer un photo de moi en train de faire la moue, de si possible descendre chez le fleuriste en bas de la rue et déposer des pétales de rose sur le sol de notre lit. Lenon voulait du romantisme, très bien, il allait y en avoir du romantisme, sans même qu'il ne s'y attende ! Je sais très bien que Tay ne pourra jamais me le refuser ! Mon statut de femme enceinte me donnant parfois pas mal d'avantages. Autant dire qu'avant je me serai faite royalement envoyer sur les roses -c'est le cas de le dire-, je reçois aussitôt la réponse. Parfait, je te revaudrai ça Taylor. Je sauta limite sur place, impatiente au possible, mais je me contient, ne voulant pas faire foirer ma surprise...

On passe au drive, et je me retrouve avec THE glace XXL, et Lenny en profite pour se prendre un hamburger. On ne change pas une équipe qui gagne ! Et encore moins mon américain préféré... Ca me faisait penser à un truc, Lenon ayant la nationalité américaine, nos enfants pouvaient prétendre à la nationalité américaine, et surtout avoir le choix. Ce qui n'est en rien négligeable !Mais ça, c'était à nous de faire les démarches, bordel, ca allait encore me tomber dessus. Déjà que je gère la déclaration d'impôt de mon copain depuis plus de 5 ans, alors si je devais compter sur lui pour faire ce genre de papier... Mais je ne lui en veux pas, je pouvais compter sur lui pour un paquet d'autres choses... Je reporte mon attention sur mon copain, avant de lui caresser la nuque.

« Dis, je pensais à un truc... Il va falloir qu'on fasse la démarche pour leur obtenir la double nationalité non ? »

On se retrouve enfin à notre local. Notre repaire. Notre planque. Notre putain d'univers. J'y vois déjà nos gamins assis sur le canapé qui y trône en maître et qui à en à vu des vertes et des pas mures ! Sans vous faire de dessin, quand on se retrouvait avec Lenon tout les deux, soit on composait, soit on s'engueulait après avoir débattu sur un sujet sur lequel nous n'étions pas obligatoirement d'accord, soit on se sautait dessus.

" Je te regarde… "
" Fais attention à toi, si tu continues de me regarder comme ça, je risque de ne plus répondre de moi... "

Je croise son regard, un sourire s'étend sur mes lèvres... Celui qui me fait fondre à tous les coups, c'est là que je me sens unique à ses yeux. Que je sais qu'au fond, il ne pourra jamais aller voir ailleurs, qu'il ne me laissera jamais tomber et que je pourrais toujours compter sur lui... La façon dont il me regard est meilleure encore que toute déclaration d'amour qu'on ne saurait se faire, le genre de discours que vous attendez de votre prince charmant... Non c'est encore mieux que ça. Mieux qu'un joint partagé avec nos collocs. Même mieux qu'un tournée mondiale. Je pourrais me passer de tout ça facilement, mais de lui, non, c'est juste impossible. Je continue le morceau, le laisse me rejoindre, et nous voilà en parfaite osmose. La musique, note musique, et rien ne pourrais nous empêcher de jouer. Notre complicité n'a jamais été à ce point parfaite. Bon dieu, je ne donnerai ma place pour rien au monde. Dès que j’entends sa voix, un frisson me parcoure l'échine... Elle a toujours eu cet effet sur moi... On est en parfait accord, tout es juste parfait... On a toujours formé un putain de duo, encore plus maintenant. Je cherche son regard à la fin du morceau, qui finit tout simplement en apothéose... Ca m'avait manqué bordel ! Il se lève et dépose ses lèvres sur les miennes, instinctivement, mes mains s'enroulent autour de son cou, mes doigts lui caressant la nuque tendrement.

- C’est ça que je veux leur apprendre.

- A jouer de la guitare comme un dieu? Ou me faire fondre avec un seul regard ?

Le seul choix qui aurait pu être déterminant dans ma vie aurait été celui là, il y a bien des années... Mais j'avais préfère ma putain de fierté, bouffée par cette conne de vie que j'avais pu avoir par le passé. Tout comme la sienne qui avait été merdique avant qu'il ne me rencontre ^^ ! Peur, peur de se casser la gueule, peur de se retrouver seul devant ses sentiments. Peur de perdre l'autre. Mais désormais seul le moment présent compte, et notre avenir, qui je l'espère restera rock'n'roll, mais surtout à notre image. Je dépose de nouveau mes lèvres sur les siennes, et enfin je plonge mes yeux dans les siens.

" Excuses moi bébé... Excuses moi de ne pas avoir répondu à ton je t'aime... Excuses moi d'avoir été trop conne pour comprendre que t'étais sincère. Si tu savais cque j'taime ! "

Et c'est reparti pour la valse des hormones ! Putain je suis incurable.

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