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 t'as laissé trainer ta culotte dans la cuisine (lascar)

Oscar Riedel
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✽ Lun 7 Avr - 15:50

- get out of my way -

Quelle garce. Oscar, il est persuadé que cette sorcière là, elle l'a traîné dans son propre lit de force. C'est vrai que ses avances n'avaient rien de subtil, mais ce pauvre imbécile n'a pas su dire non. Encore aurait-il fallu qu'il l'ait voulu. C'est dingue comme trois battements de cils peuvent vous mettre un homme à terre en un rien de temps. Oscar six pieds sous terre, qui ne capte rien, ni ce qui se passe, ni ce qu'il fait. Ses mains qui galopent sur cette peau nue, les soupirs -cris ? de la belle au dessus de lui, qui s'agite. Rien, j'vous dit. On dirait un robot. Fallait pas la ramener celle là, c'est sûrement la pire idée de ta vie, Scar. Bien joué, maintenant termine ce que t'as commencé. Riedel bascule sur elle, lui vole ses lèvres, pour qu'elle se taise. La blonde n'en fait rien, se dégage et lui mord l'épaule. Putain ! Tout ça, ça le détourne de ce qu'il se passe dans l'entrée. La porte qui claque, des jurons pourtant jetés hauts et forts, le bruit classique d'un truc dans lequel on donne un coup de pied. S'il n'avait pas été aussi occupé, ouais, il aurait pu se demander qui était l'intrus qui entrait sans sonner chez lui. Sa coloc, Miella, n'importe qui d'autre. Sa grand mère pourquoi pas. Mais là, il entend rien. Il s'occupe de rien d'autre que de cette chanceuse aux cordes vocales bien entraînées.
Il y a quand même un moment ou on est bien obligés de se rendre compte qu'on est plus tous seuls dans l'appartement. Ce moment précis, c'est celui où une Lan encore déglinguée se permet d'ouvrir la porte comme une furie, en continuant de hurler ses insanités, sans avoir l'air de remarquer que, bordel Lan, je suis OCCUPE. Impossible qu'elle ne s'en soit pas aperçue avant d'ouvrir la porte, cette nana est décidément loin d'être la plus discrète du monde. « OSCAR ! » La fille ( son prénom ? eurf, il sait plus) se dégage de lui et ramène tout à coup les draps sur elle. Comme si tu étais pudique. « Quoi, putain ? Tu pouvais pas frapper, non ? C'est quoi ton problème, Lan ? » ya plutôt intérêt à y avoir le feu dans l'appart si elle veut pas qu'il l'égorge à mains nues. Si c'est pour lui faire la leçon sur la vaisselle pas faite, les sous-vêtements d'on ne sait qui qui trainent dans le couloir, ou juste le bordel monstre qu'il y a dans le salon, franchement, elle peut aller se faire voir.
Lan Ntlenyanaa
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✽ Lun 7 Avr - 22:44

- gonna kill you soon -

Je m'étale contre la porte de l'immeuble en beuglant. Mon bras se tend, et j'essaye frénétiquement de badger mes clés. Le bruit métallique se fait entendre et j'entre dans le hall. Victoire. Je sais même pas comment j'ai fait pour rentrer à vélo sans mourir. J'aurais pu dormir sur place, mais prise d'une envie soudaine de glander sous mes draps demain matin au lieu d'allée en cours, j'avais enfourché mon poney à deux roues qui était a présent derrière les buissons. De toute façon, je l'avais volé il y a deux semaine. Alors si on me le revolait, ça m'était bien égale. Surtout dans mon état. Je gravis les escaliers alors que mes mollets hurlent à la mort. Je parviens par je ne sais quel miracle a rentrer la clé dans la serrure en moins de 18 minutes (record battu.) Je ne prend même pas la peine d'allumer la lumière, c'est tout droit. Je claque la porte, fais un pas, en amorce un autre, mais mon pied viens se prendre magistralement dans un objet non identifier aussi gros qu'un aspirateur. J'hurle de douleur, et de peur, et me rattrape au meuble à chaussure, avant de perdre l'équilibre et de m'accrocher in extremis au porte mentaux qui, bien évidemment, n'est pas accroché au sol, et qui s'invite dans ma chute majestueuse. Mon dernier pied au sol glisse sur le parquet, et me voilà par terre, sous une tonne de veste. « BORDEL DE NON DE DIEU DE MERDE DE SA MERE LA PUTE AUX SCHTOUMPFS DES PDS DES BOIS SA MEEEEERE. » J'ai mal. Au cul, au pied, à la jambe, et au bras. Oscar, je vais te niqué, et c'est une promesse. Je m'extirpe du fracas, écrase mon point contre l'interrupteur de la lumière qui m'aveugle, et me lance en quête de mon colocataire de merde, sans même remarqué le bruit d'animal égorgé. Je rentre en trombe dans sa chambre. « OSCAR ! » Je jette un regard méprisant au cachalot qui se cache sous les draps. Je n'éprouve aucune gêne à lui pourrir son coup, ça me fait même plaisir a vrai dire. « Quoi, putain ? Tu pouvais pas frapper, non ? C'est quoi ton problème, Lan ? » Je lève les yeux au ciel. « Mon putain de problème c'est toi ! » Mes neurones se connecte. En fait, je n'ai même pas vérifier ce qui se trouvais dans le hall. Je me penche légèrement en arrière pour observer ce qui trône devant la porte. Un énorme sac à main de pétasse. « Rectification, mon problème c'est le sac de ta grosse ! Déjà que ton bordel j'en peux plus, maintenant j'ai le bordel de toutes tes MST sur pattes ! » Ouais bon, je suis un peu cash. La pauvre meuf, je la descend alors qu'il y a à peine 30 secondes, elle avait un asticot dans le nid. « On va mettre les choses au clair MAINTENANT, parce que je suis trop défoncée pour dormir. J'espère sincèrement que t'as viré la part de lasagne qui traîne dans la cuisine depuis 3 jours, sinon je te la fais bouffer par les trous de nez et c'est une promesse Riedel. » Je reste immobile, en mode beug, sur le seuil de la porte. Je sais pas si je le laisse terminer. Ça lui ferait trop plaisir. Quoi que, je la trouve moche. Et elle beugle comme un sanglier, ça doit être nul. « Lève ton cul de là, enfile un caleçon par dessus ton excroissance, ET RÉUNION DANS LE SALON DANS 24 SECONDES. » Et à ces mots, je tourne les talons, et me dirige à grand pas dans le salon, enjambant le joli bordel trônant dans le couloir, à savoir le tas de veste au sol, sous le porte manteau tombé, à côté d'un sac a moitié vidé par le choc, et autre babioles non identifiés qui avaient élus domiciles ici depuis pas mal de temps : bac à linge sale à moitié vide, vieille radio, duvet déplié, chapeau de paille... Notre appartement prenait de plus en plus les airs de la caverne d'Ali Baba. Je m'étale sur un des canapés. La table de salon témoigne de la soirée d'il y a 3 jours. Bouteilles vides, cendrier plein, jeu de carte, et sachet en plastique vide.  
Oscar Riedel
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✽ Mer 9 Avr - 11:51

- get out of my way -

« Mon putain de problème c'est toi ! » Bon. Ça a le mérite d'être clair, au moins. Quoi qu'il sait pas encore très bien ce qu'il a fait pour mériter une telle vision d'horreur, Lan et les yeux les plus petits du monde, avec un espèce de décalage dans ses mouvements. Bon, il est clair qu'elle était pas au cinéma, à cette heure là. Oscar pourrait presque sentir l'odeur d'alcool qui doit se dégager d'elle. Son état le fait rire, ce qui doit pas améliorer son cas. Lan disparaît une demi seconde et revient avec une immonde chose qui ressemble à un sac. Il hausse un sourcil. « Rectification, mon problème c'est le sac de ta grosse ! Déjà que ton bordel j'en peux plus, maintenant j'ai le bordel de toutes tes MST sur pattes ! » Il rêve là. Elle veut vraiment lui parler du souk qu'il y a dans l'appartement ? Maintenant ? Le pire c'est qu'elle a l'air plutôt remontée, même avec sa tête de déterrée.  Mal baisée, va. Oscar soupire en espérant que ladite MST sur pattes à ses côtés ne pas commencer à monter sur ses grands chevaux à son tour. Bien que ça le démange, en fait, de lui jeter son oreiller à la gueule, à Lan. « Eh oh, arrêtes de faire le bouledogue deux minutes, et va ailleurs, s'il te plaît ! Tu vois pas que c'est pas le moment ? » Non, non visiblement elle le voit pas. Ou si elle le voit, elle s'en cogne royalement. « On va mettre les choses au clair MAINTENANT, parce que je suis trop défoncée pour dormir. J'espère sincèrement que t'as viré la part de lasagne qui traîne dans la cuisine depuis 3 jours, sinon je te la fais bouffer par les trous de nez et c'est une promesse Riedel. » « Tu fais chier Lan ! » Oscar se renverse en arrière, les deux mains sur le visage, en essayant de réaliser ce qui est vraiment en train de se passer. Elle se fout de sa gueule. Il hésite entre deux solutions. L'ignorer, lui claquer la porte au nez et on en parle plus. Ou alors, aller jeter discrètement les lasagnes moisies avant qu'elle ne voit qu'elles sont encore là. Si elle est pas contente, elle avait qu'à les jeter elle-même, merde, mais l'idée qu'elle puisse lui jeter les pâtes verdâtres à la figure le fait se dire que de toute façon, son coup est foutu. Il jette un œil à la blonde à côté de lui, qui a l'air un peu renfrognée après l'intervention de Lan. « Lève ton cul de là, enfile un caleçon par dessus ton excroissance, ET RÉUNION DANS LE SALON DANS 24 SECONDES. » Son excroissance, elle peut se la mettre ou il pense. Sa main attrape l'oreiller sous la tête de sa blonde et le balance à travers la pièce. Le pouf s'écrase au sol à défaut d'atterrir sur la brune. Oscar fulmine. Bordel, il a même plus envie de finir ce qu'il a commencé avec sa copine du jour. « Bon, j'crois que tu peux t'en aller, j'ai des trucs à régler apparemment. » il lui glisse, avant de lui jeter sa robe à la tronche. Et il s'habille, rejoint Lan dans le... salon... oh putain. Son regard glisse sur les bouteilles vides et les cendriers pleins à raz bord. Il chope un paquet de clope qui traine, prend la dernière et l'allume avec un briquet qui marche à peine. Il attrape un tas de fringue roulés en boule sur le canape. « T'as le culot de me faire la morale ? C'est pas à toi ça p'tetre ? Je range rien si tu débarrasse pas ton bordel avant » Il va dans la cuisine en lui balançant ses vêtements dans les bras. « Et la vaisselle, celle là, c'est pas la mienne.  Je la fais pas. J'étais pas là hier, et avant hier non plus, tout ça, c'est à toi ! » et pour cause, Oscar en est sûr, il était chez Sara. Buté, Riedel tire sur sa clope en regardant sa colocataire d'un air renfrogné. Elle lui pourrit sa journée, en plus de ça, elle lui prend la tête avec le bazard habituel qui règne chez eux depuis qu'ils ont eu le malheur d'habiter ensemble. La blonde sort de sa chambre, jette un œil aux deux. « Je crois que je vais y aller, Oscar... » Merde, elle se souvient de son prénom, elle au moins. « Euh ouais, d'accord, à la prochaine peut-être... » la fille hausse les épaules, et sort de chez eux, pas dupe. Oscar se tourne vers Lan, et lui lance : « Au moins tu m'as débarrassé de cette folle. Qu'est-ce que t'as foutu pour te mettre dans un état pareil ? T'es éclatée à quoi, là ? Et ça peut pas attendre le rangement ? » fait-il en s'affalant dans un fauteuil, les fesses posées sur un tas de papiers dont il se fout royalement.
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✽ Jeu 10 Avr - 14:26

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Je scotche, les yeux dans le vague, assise en tailleur dans un coin du canapé. Une feuille a roulé apparait soudainement devant mes yeux. Avec tout le courage du monde, j'entreprend de me rouler une cigarette avec les miettes de tabac échouées sur la table, et un carton en guise de filtre. Systeme D. Aussi concentrée que mon jus d'orange du matin, je tente désespérément de confectionner une clope ayant plus de gueule que celles du clochard de la 35ème rue. « T'as le culot de me faire la morale ? C'est pas à toi ça p'tetre ? Je range rien si tu débarrasse pas ton bordel avant » Je lève un oeil sur lui, et me ramasse mon tas de fringue en pleine gueule, ruinant par la même occasion mon roulage de professionnel du tié-quar, le tabac ayant valsé hors de la feuille, la feuille hors de ma main, et ma main hors de la zone d'activité de mon cerveau. Je beugle de dépit, déprimé par la ruine de mon art, calculant à peine ses reproches. « Maaais ! Scaaareuh putaaain ! » « Et la vaisselle, celle là, c'est pas la mienne.  Je la fais pas. J'étais pas là hier, et avant hier non plus, tout ça, c'est à toi ! » Je lève les yeux vers la cuisine, et remarque qu'il a une blonde dans la bouche. Le ciel s'écrase sur ma tête. Ma vie c'est trop de la merde. J'hausse les épaules en guise de réponse. En fait, j'avoue que je suis trop défoncé, et que j'avais surtout envie de le faire chier. Puis foiré ses plans culs, j'aime bien. Je crois que parfois, j'ai envie d'avoir mon coloc rien qu'a moi, parce qu'il est jamais là de base, et quand il est là, on est 20 dans l'appart, ou alors il pilote un cockpit. « Je crois que je vais y aller, Oscar... » Je pose mon regard de merlan fris sur la fille. Sans m'en rendre vraiment compte, j'ai un sourire béat accroché au visage. « Euh ouais, d'accord, à la prochaine peut-être... » Je ne peux m'empêcher de rigoler légèrement. Quelle naze ce Scar. « Au moins tu m'as débarrassé de cette folle. Qu'est-ce que t'as foutu pour te mettre dans un état pareil ? T'es éclatée à quoi, là ? Et ça peut pas attendre le rangement ? » Je le regarde insidieusement, comme si il allait répondre lui même à la question qu'il me pose. Qu'est ce que j'ai pris ? Bu, un peu. Fumer, pas mal. Cocaïne, deux ou trois traces. De quoi être assez bourré gueuler fort, assez défoncé pour rire de rien, et assez camé pour paraître en forme. « Si ça peut attendre carrément, viens, on baise plutôt ! » Je réalise que, au final, j'ai pas répondu à sa question. Alors je glisse ma main dans la poche arrière de mon short, et en sors un sachet avec encore 2 ou 3 spliff de weed. Je le regarde dans les yeux. J'ai du les volé, tendance cleptomane de soirée. Je balance ça sur la table, et tend un bras fébrile vers lui. « Lâche moi ta fin de clope, roule moi ça, et après, on range. Et si c'est bien rangé je te paye un fille de joie, promesse de moi. »
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✽ Dim 13 Avr - 19:56

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C'est dingue ce qu'elle peut être envahissante parfois, Lan. Mais bon, dans le fond elle ne l'embête pas tant que ça. Comme dit, elle l'a débarrassé de la folle, il devrait même la remercier. Il en a encore mal à l'épaule à l'endroit où elle l'a mordue. Cette dingue n'y est pas allée de main morte. Il se relève soudain, en se souvenant d'un coup des lasagnes. Ouais, ça il peut le faire. Quoi qu'un jour ou deux de plus, qu'est-ce que ça va changer... Scar laisse la clope pendre de ses lèvres et tire négligemment dessus en se massant l'épaule, en contemplant le désastre de la cuisine. Un bordel pas possible. Il l'incendie à son tour, en jetant discrètement les lasagnes dans la poubelle -pleine à raz-bord, en passant. Et il sait d'avance que ce n'est pas lui qui sortira ce truc puant, Lan pourra payer qui elle veut pour le faire si vraiment elle refuse de se salir les mains, lui il s'en fout, il ne le fera pas. Point barre. Parce que lui aussi aime l'emmerder. Pas de raison, ça va dans les deux sens, hein. « Si ça peut attendre carrément, viens, on baise plutôt ! » qu'elle lui répond. « C'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, fais gaffe. Surtout que tu m'as cassé mon coup, j'suis frustré et prêt à te prendre sur le canap sans cérémonie » fait-il en s'affalant sur le canapé à ses côtés, plaquant sa paume sur le crâne de sa colocataire pour la secouer dans tous les sens. En toute connaissance de cause, parce qu'il sait bien que dans l'état ou elle se trouve, ça ne doit pas être tellement agréable de se faire secouer. Il cesse quand elle se tortille pour sortir un sachet de la poche arrière de son short. Elle le jette sur la table et Scar fronce les sourcils, se penche pour observer ce qu'elle lui file là. Bordel, Lan. Il se met à rire. « Lâche moi ta fin de clope, roule moi ça, et après, on range. Et si c'est bien rangé je te paye un fille de joie, promesse de moi. » « Il est huit heures du matin et tu me demandes de rouler un joint. » Soit. Il rit comme un con et lui file sa fin, comme demandé -exigé, plutôt. « Allez prends. » ça fait un siècle qu'il n'a pas roulé un joint. Mais bon, c'est comme le vélo, ça s'oublie pas. Sauf que... « T'as des feuilles ? J'en ai pas. » Lan a l'air de s'en foutre, elle savoure sa blonde les yeux fermés. Il doute qu'elle l'écoute. Alors il se motive, commence à fouiller sur la table en poussant tout le bordel qu'il y a dessus. Rien. Il passe ses mains dans les rainures du canapé en grimaçant à cause des miettes et des restes non identifiés qui se sont accumulés entre les coussins. « C'est dégueulasse putain. Faudra passer l'aspi... » ça le désespère déjà. Et là, il trouve des feuilles, st-graal inattendu. Alors il se met au boulot en se disant que c'est la première fois depuis longtemps qu'il se retrouve seul avec elle. D'habitude, c'est un vrai squat, chez eux. Rare qu'ils soient seulement deux. « Soit dit en passant, t'auras pas assez de thunes pour me payer une fille de joie. Je veux pas la première nana que tu trouveras sur le trottoir, j'en veux une qui coûte cher. » N'importe quoi. « Tu peux m'offrir ton corps pour compenser si tu veux. » Il se retourne pour la regarder en souriant. Et il craque, exhale la fumée opaque et savoure. « J'sais pas à qui t'as volé ça, mais elle est pas mal du tout. »
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✽ Mar 15 Avr - 2:06

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J'essaye de reconnecté mes neurones les uns aux autres après que Scar leur ai gentiment offert un tour de manège gratuit. Ils peinent à s'accrocher entre eux, j'ai l'impression que la moindre connexion me prend une bonne minute. Je suis crevé, mais bien trop décalquée pour dormir. « Il est huit heures du matin et tu me demandes de rouler un joint. » Sérieux ?! Huit heures, déjà. Je réalise que j'ai du oublier une bonne partie de ma soirée. Je ri avec lui et hausse les épaules innocemment. Et là, magie, il me passe le Saint-Graal tant convoitée. J'attrape la fin de cigarette, que je glisse au bout de mes lèvres. Je savoure l'amertume de la fumée dans ma bouche, laissant tomber ma tête en arrière, les yeux fermés. C'est fou ce qu'une clope vous parait doux, quand vous avez passer la soirée à fumer et boire tout et n'importe quoi. Une simple cigarette devient une sorte de douceur sucrée pour toxicomane. J'entend le mollusque à côté de moi parler, mais je m'endors déjà à moitié rien qu'en ayant fermé les yeux. Je me force à les rouvrir brutalement, et je redresse la tête. Je le regarde. Il s'applique à rouler. Je me frotte les yeux et baille comme un espèce de bébé animal. « Soit dit en passant, t'auras pas assez de thunes pour me payer une fille de joie. Je veux pas la première nana que tu trouveras sur le trottoir, j'en veux une qui coûte cher. » Je fais la moue. Il est mignon lui. Genre il est exigeant avec moi alors qu'il ne l'es même pas avec lui même, vu la gueule de truite de la meuf de toute à l'heure. Sérieux ! « Tu peux m'offrir ton corps pour compenser si tu veux. » Je le regarde et hausse un sourcil amusé. En vérité, dans cet état là, j'en serais bien capable. Je commence même à le trouver mignon. Et attirant. Je m'extirpe violemment de mes pensés d'hétérosexuelle à temps partiel. Mais mes yeux retournent sur lui. Et je le trouve encore plus sexy quand il souffle la fumée opaque. Au moins, la fumée effleure ses lèvres et..HO LAN PUTAIN ! ALLO DEBOUT LA DEDANS ! « J'sais pas à qui t'as volé ça, mais elle est pas mal du tout. » Je détourne mon regard et m'éclaircit la gorge en souriant toute seule. Je suis défoncée. Très. Tellement que j'ai presque envie de me taper mon coloc. « Hahum euh.. Aucune idée, me souviens plus ! Et va chier pour avoir mon corps même si je sais que t'en crève d'envie Riedel » Je lui balance un regard taquin et plein de sous entendus. Je sais même pas à quoi je joue. Si on me donnait 5$ j'étais prêt à lui faire l'amour sur le canapé, au milieu de mes fringues sales. Pour vous dire à quel point je n'étais pas loin de lui sauter dessus. Je finis la cigarette et jette le mégot dans un bol transformé en cendrier. Je m'étire, puis, ayant décider de prendre mes aises, j'étale mes jambes par dessus celle de Scar, et cale ma tête contre son épaule. Puis, impatiente, je lui vole le spliff d'entre les doigts, le porte à mes lèvres et inhale la fumée. Retenant légèrement mon souffle, j'affiche une tête innocente, trahie par mes yeux pétillants de fatigue, malice et alcool. Je souffle dans sa face de gamin insupportable. « Ouais je sais, prendre des mains, ça se fait pas, mais si t'es pas content c'est la même chose dude !  t'as laissé trainer ta culotte dans la cuisine (lascar) 3329832573 » Je lui fait un grand sourire, et tire une nouvelle latte avant de lui rendre. Je me blotti contre lui à la façon d'un gros chat malade. C'était bien rare que je lui témoigne de l'affection. En fait, je crois que ça n'étais même jamais arrivé. Je venais de débarqué toute câline sans crier gare. La plupart du temps, l'esprit était plutôt aux engueulades entre nous deux. Mais, trop inconsciente pour me reculer de lui et m'excuser, je reste posée contre lui. « Tu devrais être sacrément désespérer pour ramener une babouine pareil à l'appart. Ça faisais combien de temps que t'avais pas trempé le biscuit dans la béchamel mon p'tit Scar ? » Poésie, douceur et amour, c'est tout moi. Je relève légèrement ma tête pour le regarder d'un air de : Me mens pas, sinon j'te castre.
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✽ Mar 22 Avr - 22:06

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Si elle croit que je ne l'ai pas vu, son petit regard en coin. Je fais mine de ne pas remarquer, aucune ambiguité acceptée entre Lan et moi. Lascar, ce n'est rien d'autre qu'une bonne guéguerre sans fin, une bataille mentale à qui tiendra le plus longtemps dans cette porcherie. On a tourné l'appartement en chantier, en décharge publique. Quand je dis publique, c'est la stricte vérité. Il n'est pas rare de trouver des vêtements qui n'appartiennent ni à l'un ni à l'autre, des sacs, des clefs même une fois. Le con qui les avais oubliées ne les a jamais récupérées. Elles trônent maintenant sur le buffet de l'entrée, parmi une pile de détritus. Enfin, avec Lan, il y a des limites à ne pas franchir. Je ne vais pas mentir, quand j'ai vu cette bombe passer le pas de la porte la première fois, je me suis senti comme chrétien à la résurrection de Jésus. Ça m'est vite passé, quand j'ai compris à qui j'aurais affaire. Suffit de la voir me voler le pétard sans rien demander, avec son petit sourire satisfait collé au coin des lèvres. Garce ! « Ouais je sais, prendre des mains, ça se fait pas, mais si t'es pas content c'est la même chose dude !  » « Je sais bien que tu ne demandes jamais rien. Pourquoi changer les bonnes habitudes, hein ? » je grogne. Et je la regarde fumer en soupirant. Cela dit, je sens déjà les premières effluves de la défonce faire leur chemin jusqu'à mon cerveau fatigué. Faut dire qu'après une nuit blanche, mes défenses sont bien faibles. Je baille les deux bras écartés, et pose mes mains derrière mon crâne. Lan me recolle le joint entre les lèvres et je souris. Elle profite de mon instant de faiblesse pour se blottir contre moi. J'ai un moment d'arrêt. A quoi elle joue putain. Lan, c'est celle avec qui je suis sensé me battre. Pas celle à qui je fais des calins. Elle a du se prendre un sacré coup sur la tête cette nuit. « J'peux savoir ce que tu fais, là ? » Question rhétorique, la brune passe directement à la suite sans prendre la peine de me répondre. « Tu devrais être sacrément désespérer pour ramener une babouine pareil à l'appart. Ça faisais combien de temps que t'avais pas trempé le biscuit dans la béchamel mon p'tit Scar ? » Je l'écarte brusquement de moi, comme si elle m'avait brûlé. Je m'étrangle à moitié de rire en lui répondant. « Mais qui t'as appris des trucs pareils franchement, t'es vraiment dégueu ma parole ! Et laisse moi réfléchir : ça faisait à peine une semaine. Je lui ai rien demandé à celle-là, elle m'a sauté dessus... » ouais, comme toutes les autres sans doute, mais bref. « Celle-ci avait un grain, je t'assure, j'ai cru qu'elle allait me bouffer » J'attrape ma coloc par l'épaule et la rapproche de moi pour lui faire reprendre sa position de petit chat malade en train d'agoniser sous mon bras. Tout compte fait elle ne me dérange pas. Dernière taffe, je passe le joint. Déjà prêt à me marrer pour pas grand chose. Et surtout prêt à lui faire raconter sa vie, histoire qu'elle oublie le "ménage" qui devra bien être fait un jour. Quoi qu'il faudrait un incendie pour nettoyer toutes ces merdes. « Et toi, c'était quand la dernière fois ? Attends non. Je sais, c'était la semaine dernière, je t'ai très bien entendue. » Dire que moi, jai pas tapé un scandale en lui foutant son coup en l'air... je le regrette, là maintenant. « La question c'est plutôt : c'était qui ? »

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✽ Lun 5 Mai - 14:29

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Genre elle t'a sauté dessus. Genre tu n'as absolument rien demandé. Ah les mecs, tous bien trop fier pour avouer avoir envie de tremper popol. « Ouais, et puis elle était pas franchement belle, elle avait le charme d'une carpe paraplégique. » Il me recolle contre lui. Je n'aime pas particulièrement être le petit chaton malade du moment, mais disons qu'entre toutes les soirées, Seth que je n'arrêtais pas de recroiser, l'histoire avec Bronte, mon semestre que j'étais en train de chier magistralement (excusez la vulgarité), je devenais une véritable peluche lorsque la fatigue me guettait. Un reste de sensibilité enfantine que je prenais soin de garder secret la plupart du temps. J'attrape le join entre mon pouce et mon index et le porte à mes lèvres. La longue taffe que je prend me brule les lèvres. Je plisse les yeux et souffle en grimaçant. Puis je souris doucement à sa remarque. Si il savait. Si seulement il savait que c'était Bronte que j'avais ramené à l'appartement à 4h du matin, toutes les deux trop défoncés pour comprendre quoi que ça soit. « Hahum.. Euh.. Jenny, Kelly, Kimmy... Je sais plus, un truc en y, quoi ! »  Ma faiblesse du soir m'oblige a baisser les yeux pour mentir comme une gosse de 4 ans qui n'a pas encore appris à sauver sa peau dans une situation délicate. Je m'éclaircit la gorge, prend une dernière latte sur le join. Puis, je le retourne, le coince entre mes lèvres, et approche ma bouche de celle de Scar, posant ma main sur sa joue pour l'obliger à abdiquer face à la sentence final du pétard : la soufflette. Nos lèvres à un léger centimètre l'une de l'autre, je serre les miennes autour du carton et souffle délicatement la fumée pour qu'il l'aspire. Et ça vous paraîtra dingue, mais cette proximité est plutôt agréable et excitante. J'arrête et me recule, retirant le join de ma bouche avant de l'écraser dans le cendrier canette improvisé. Puis, je reprend ma position de chat malade. « Hm..Tu as déjà couché avec quelqu'un de la bande du surf Scar ? » J'étais toujours la dernière au courant des galipettes entre amis de toute manière. Alors autant demander cash.
Oscar Riedel
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✽ Mer 28 Mai - 11:56

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Sa remarque sur la nana qui a traîné dans mon pieu cette nuit me fait rire de nouveau. Empêtrés comme on est sur le canapé, j'ai l'impression fugace d'être à l'abri de tout. D'être protégé de l'extérieur, aussi doux fut-il. Je me sens serein, là, la petite tête de Lan sous mon bras. Et je dois admettre que cette fille n'était pas le meilleur coup de mon existence, mais soit. On passe son temps comme on peut, pas vrai. La conversation s'oriente doucement sur les coups d'un soir de l'un et de l'autre. Moi, j'en profite comme un goujat pour la mettre dans l'embarras, pour essayer d'en savoir plus même si ce n'est qu'une curiosité toute légitime. Rien d'alarmant, et je ne remarque même pas qu'elle pique le nez vers le sol en me répondant, pour masquer son mensonge. Oui, si j'avais su. Nous nous enveloppons de la fumée âcre du joint. Lan s'écarte soudain, et s'approche de mon visage avec ses deux mains en barrière de chaque côté. Je manque de me reculer brusquement en croyant qu'elle est sur le point de me rouler une galoche, mais comprends vite que tout ce qu'elle compte faire, c'est me plier à sa volonté : prends toi ça, Scar, une bonne soufflette dans la tronche, d'autant qu'elle n'y va pas de main morte cette garce. Elle se recule juste à temps, c'est à dire juste au moment où j'allais commencer à mourir à cause de ce trop plein de fumée qu'elle m'impose. Elle écrase le mégot dans une canette et se replace à côté de moi, et moi, je me retiens de sombrer dans l'hébétude. Je suis. Défoncé. Je dois avoir des yeux de merlan frit bordel, je ne sens presque plus mon corps. Enfin si, il pèse une tonne. « Hm..Tu as déjà couché avec quelqu'un de la bande du surf Scar ? » « Et toi ? » je réponds du tac au tac. De toute façon, la réponse est non. Ou peut-être que si, mais que c'est trop insignifiant pour que j'en garde un souvenir dans mon état de tout de suite. Mais quelque chose s'agite. Si je n'étais pas dans cet état, je n'aurais pas envie d'en parler, mais là, ça me prend. Ce besoin de livrer le secret. Bonne idée ou pas, là tout de suite, j'en ai strictement rien à faire. Je suis déconnecté de la réalité. De tout bon sens. De toute prudence. « Lan, tu saurais garder un secret ? »
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✽ Mer 28 Mai - 15:59

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«Nooon.» La défonce m'avait trahit. J'avais répondu presque aussi vite que lui -bizarre d'ailleurs qu'il réponde aussi vite- et en plus ma voix était partie à moitié dans les aigus. Je m'éclaircit la gorge, pour faire semblant que ce soudain changement d'octave était du à un mal de gorge et non pas à un mensonge mal dissimulé. Je n'ose même pas levé les yeux, de peur de croiser un regard m'assassinant sur place. Mais visiblement il n'a pas remarquer le truc. Je soupire de soulagement en me blottissant un peu plus contre lui. C'est fou ce que l'épaule d'un homme est confortable. Bien plus que celle d'une femme. Je me mordille la langue, essayant tant bien que mal de faire disparaître l'horrible pâteuse d'après fumette. Mes yeux brillent, j'ai envie de sourire tout le temps. Mais je me sens m'enfoncer dans le canapé petit à petit, comme si le cuir usé m'attirait dans ses bras. La défonce. J'étais entre le réveil et le sommeil. Le corps et la tête fatigué, la weed n'arrangeant rien, mais la coke ne semblant pas vouloir se défaire des neurotransmetteurs. Bref, grosse lutte interne. J'hausse un sourcil à sa question. La réponse est bien évidemment non. Aucune personne ne sait garder un secret. Mais la curiosité étant bien plus puissante que la franchise, la réponse allait évidemment être positive. Je relève des yeux interrogateurs sur lui. Il est mignon avec les yeux chinois. Ça me fait doucement sourire. « Biiin..Oui. Qu'est ce qu'il y a ? » Et à ce moment précis, je n'avais aucune idée de si la situation allait être grave ou pas. Le secret pouvant aller de "j'ai la diarhée" à "j'ai un cancer" en passant par "j'ai tué un chat quand j'avais 5 ans." Mais je remerciais tout de même intérieurement la drogue de le faire parler pour assouvir mon amour des potins bien croustillants.
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✽ Jeu 5 Juin - 18:17

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Mouais. Elle m'a l'air un peu pressée dans sa réponse, et moi j'souris comme un con en l'entendant. « C'était qui, Lan ? Vas-y crache le morceau ! » Connard elle doit se dire, j'viens de te dire non ! Mais moi j'ai bien compris. Allez Lan, je suis sur le point de te donner un secret bien gardé, et toi tu me mens comme une arracheuse de dents, et super mal en plus, putain. Quelque chose s'agite au fond de moi. Lui dis pas Scar, lui dis pas, ou ça va tout foutre en l'air. Comme si t'en avais pas déjà assez fait. C'est trop dangereux de lui dire, et quand elle me dit qu'elle peut garder le secret, c'est comme si elle s'était elle même collé sur le front l'étiquette : je suis en train de mentir. Encore. « D'accord » je dis. Con comme un balais, vraiment. « Si tu le dis à qui que ce soit, même ta grand mère ou ton chien, je te castre » je dis, histoire de, en prenant Lan pour rien d'autre qu'un bon poto à qui je raconterais mes misères. C'est vrai, elle agit pas comme une fille Lan, le plus souvent. Mais bordel, c'est avant tout une foutue commère, pourquoi faut-il que j'oublie ce détail, là maintenant. « L'autre soir, enfin ça fait... j'sais pas, une semaine, j'ai embrassé Sara » et je tourne la tête vers elle, pour voir sa tronche, sa réaction, en m'attendant à tout un panel de réponse possible. Je sais pas pourquoi c'est à elle que je le dis, ça. J'en avais besoin, il fallait que ça sorte, et le problème c'est sûrement que j'aurais surtout voulu le dire à Silvio. Mais que ce n'est pas possible, pour une raison évidente. Alors me voilà là, sur notre foutu canap', à lâcher la bombe. Prêt à voir mon monde exploser. « A toi de m'dire maintenant, c'était qui hein ? »
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