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✽ Jeu 24 Avr - 16:54


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aélia & isaac


Il est pas moins de cinq heures de l'après-midi lorsqu'il débarque dans cette boite de nuit. La boite de nuit où il allait en passé des après-midis à bosser pour installer tout son matériel, logiciels pour qu'à la fin de la semaine, l'administration de l'établissement soit contrôlable par reconnaissance vocale et surveiller en permanence par des caméras visionnables sur n'importe quelle tablette, téléphone portable ou ordinateur, à partir du moment que vous possédiez le mot de passe qu'il faut. Ces technologies qui permettaient tant de nous faciliter la vie... ou simplement nous rendre plus idiot et paresseux. Qu'importe ! Cette technologie c'est l'avenir, et si ça peut lui apporter de l'argent, alors ce n'est pas lui qui irait s'en plaindre ! « Monsieur Rowe. » « Oui ? » Il tourne la tête. Le patron des lieux leva son bras et l'invitait à le suivre dans son bureau. Pas un seul mot. Ni même un regard. Juste un sourire hypocrite pour faire bonne figure. Le jeune homme s'en serait largement passé de ça aussi. Non mais quel blaireau … Et pas mal prétentieux en plus. Calme... Il fallait qu'il reste calme. Ok. Blaireau ou pas, ce type allait lui verser un bon paquet s'il se débrouillait bien. Maintenant qu'il avait réussi à dégotter un client, il avait plutôt intérêt de ne pas se louper. Se rendre à Sydney à l'improviste en espérant pouvoir réussir à percer en un rien de temps, c'est bien. Mettre le plan en application était une tout autre affaire... Merde quoi, c'était tout de même plus compliqué qu'il ne se l'était imaginé il devait bien se l'avouer !

Après une bonne heure de négociation sur le prix, et les directives ou informations supplémentaires qu'il ne devait pas manquer, le jeune homme se mit immédiatement au travail vers sept heures du soir. Soit l'heure où commençait à débarquer les premiers employés afin de faire l'inventaire et vérifier que tout soit en place pour l'ouverture cette nuit. Ce qui devait lui laisser grosso modo moins de quatre heures. Autant dire qu'il n'avait pas beaucoup de temps devant lui et qu'il valait mieux ne pas sortir tout son matériel pour le ranger aussitôt après. En fait, il ne pouvait pas faire grand chose … Lui qui aurait aimé avancer vite et d'un coup, ce n'était pas gagné. Ses yeux balayait la salle, puis les différents angles et points importants de passage. Il commencerait par ça : avec ce peu de temps, c'était tout ce qu'il pouvait faire en cette fin de journée. Sa malette dans une main et son pc dans l'autre, il posa le tout sur le comptoir puis allait récupérer l'échelle dans le local ménager auquel le boss lui avait donné accès. Il alluma son ordinateur et tourna l'écran de manière à ce qu'il soit visible de l'entrée puis se munit d'une mini caméra. Il attrapa l'échelle qu'il allait placer dans l'angle à l'entrée de la boite un peu plus loin. Ce n'était l'histoire de quelques tests pour être sûrs qu'ils les placeraient au bon endroit. Il grimpe les barreaux, puis maintient la caméra d'une main contre le plafond en prenant soin de tourner le viseur sur la plus grande partie de la pièce, avant de jeter un coup d'oeil à son pc pour vérifier le résultat. C'est la qu'il la vit. Une employé qui rodait d'un peu trop près autour de ses affaires. N'importe qui aurait interpréter de cette façon : Isaac, tes affaires empiètent sur son champs de travail. Tu te tais et tu fais pas chier. Mais non. Comme il n'est pas les autres, il prends tout pour lui. « Ohhhhlà ! Tout doux ma jolie, on ne touche pas à ça ! » Il donne un peu de la voix parce que ce n'est pas à côté, mais sans pour autant crier non plus. Okay, il empiétait sur pas mal d'espace, mais pour pouvoir faire.. ce qu'il avait à faire justement, il le fallait bien. Et puis, si ça dérangeait quelqu'un, et bien qu'il vienne le lui dire en face et il déplacerait lui-même ses affaires. Il descend deux à deux les barreaux de l'échelle jusqu'à toucher terre. « Ce truc vaut une fortune ! On ne le manie qu'avec amour.. » Autrement dit, bat les pattes.
Aélia J. Harris
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Isaac Rowe+ Aélia Harris


& & &


Keep blooming !
Journée de merde. Voilà, c'était la seule chose à retenir en ce début de semaine.  6 heures de politique étrangères, 3 accrochages avec Atlas, 2 heures d'embouteillage, 6 appels manqués de PJ et ... 4 heures à me coltiner les soulards du Lundi soir. Inutile de dire que mon humeur était massacrante. Sur la route pour aller sur mon lieu de travail, deux vieux avaient manqué de passer sous mes roues. Je ne comptais pas non plus, le nombre de fois ou mon majeur s'était levé en l'espace de dix minutes. Ca, c'était les chiffres de ce début de semaine et ils n'envisageaient absolument rien de bon. Aé, il y a le technicien là haut , tu feras gaffe , il a disposé son matos' un peu partout. Blasée, c'était le terme appropriée à mon état d'esprit du moment. Je répondais à mon patron d'un petit signe de tête, trop fatiguée pour m'engager dans une discussion plus approfondie avec lui. Une fois à l'intérieur , mon regard accrochait direct tout le bordel dans la pièce. Ca ressemblait vaguement à une grosse masse informe de fils qui partaient dans tous les sens, le chaos total. Sérieusement ? Je tentais, tant bien que mal de me frayer un chemin parmi les tonnes de câbles branchés. Afin de continuer sur la lancée de ma journée pourrie, mon pied agrippait l'un des nombreux branchements et je manquais de me rétamer sur les caméras posés par terre. Put*** ! Appuyée contre la table d'où semblait venir la source de tout ces problèmes, une voix m'interpellait sans aucune gêne. Ohhhh là ! Tout doux ma jolie, on ne touche pas à ça ! La voix provenait d'au dessus de ma tête, là ou le technicien devait surement finir d'installer son matériel. Je serrais les dents, n'appréciant pas du tout l'intonation de sa voix et encore moi sa familiarité. Ma jolie ? Ce genre de qualificatif me donnait la nausée tellement ça me rappelait les petits racailles des beaux quartiers. Avant même que je puisse répondre, le technicien descendait de son échelle pour venir à ma rencontre. Au moins, il avait la décence de redescendre de son piédestal. Au sens propre comme au sens figuré. Ce truc vaut une fortune ! On ne le manie qu'avec amour.. Il y avait deux solutions : Soit ce type était d'une débilité sans précédent, ce qui ne m'étonnerait pas outre mesure, soit il était totalement inconscient. J'optais pour la première solution puisqu'il était plus facile de déverser ma colère sur un abruti incompétent que sur un retardé ignorant. Premièrement ... Je ne suis pas "Ma Jolie" . Vous ne me connaissez pas , moi non plus , alors on va s'en tenir aux présentations de surface. D'autant que ce genre de petit qualificatif a une fâcheuse tendance à m'exaspérer . Deuxièmement , comment voulez vous que je ne touche pas à cela ? "Ca" comme vous le dites si bien, se trouve partout dans la pièce, donc à moins que vous installiez un appareil pour léviter , il est impossible de ne pas se prendre les pieds dans vos branchements. Troisièmement ... Je m'en fous royalement du prix de vos appareils. Ce qui m'importe c'est d'avoir un minimum d'espace pour travailler , c'est pas trop demander si ? Et quatrièmement ... vous savez ce que je vais finir par traiter avec amour si vous ne faites pas un minimum de place dans cette pièce ? Le sourire qui suivait ma répartie cinglante était des plus hypocrites, des plus insincère qui soit. Alors maintenant ... on fait comment ? Soit il décidait de se calmer tout de suite, soit on allait au clash directement, encore plus que maintenant, il choisissait. Ah ! Et puisque, MOI, je suis un minimum polie, je vais d'abord me présenter avant de vous alpaguer comme vous l'avez fait. De la manière la plus fausse qui soit, je me déplaçais pour me mettre devant lui afin de lui faire face. Je sortais mon sourire le plus mielleux et lui tendais la main, l'air totalement innocent, voire presque angélique Aélia, enchantée. Vous devez être ... le technicien non ? Voilà, c'est bien ce que je disais : Journée de merde. Et la soirée promettait de l'être tout autant.
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✽ Lun 28 Avr - 20:31


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aélia & isaac


A peine a-t-il le dos tourné qu'il faut absolument qu'on vienne l'enquiquiner pour un rien. Et Isaac lui, quand on l'emmerde, il va pas rester dans son coin à regarder se faire. Ca ne lui plait pas, et apprement, ca n'a pas l'air de plaire à la brunette non plus. « Ma jolie ? » Bah oui... faut que je répète aussi? « Premièrement ... Je ne suis pas "Ma Jolie" . Vous ne me connaissez pas , moi non plus , alors on va s'en tenir aux présentations de surface. D'autant que ce ge... [...] Et quatrièmement ... vous savez ce que je vais finir par traiter avec amour si vous ne faites pas un minimum de place dans cette pièce ?  » Hoho... Isaac, quelle veine ! En voilà une jolie tigresse... « Wow... » se contente-t-il de commenter doucement, défiant le regard de celle-ci sans ciller une seconde. Cette fille avait le don de vous retourner la cerveau avec un débit de mots à la seconde assez déconcertante... Ses yeux noisettes dévisagent la brunette, puis s'égarent sur sa silhouette jusque ses pieds avant de revenir sur son air de princesse qui n'a pas reçu la paire de chaussure de la bonne couleur. Il passe une main sur sa mâchoire - faut croire qu'il est encore sonné par les syllabes défilant à vive allure jusque ses tympans  avant de finir par lâcher finalement avec un petit rire narquois  « Et bien vous alors... on peut dire que vous avez la langue bien pendue. » Il garde un air neutre sur le visage. Il s'est étrangement calmé, mais il ne fallait pas le crier sur tous les toits maintenant. Il est bien du genre d'Isaac de remonter très facilement, très vite. Mais dans ce domaine, faut croire qu'il avait devant lui une personne a sa taille, ou pas. Il n'empêche qu'il ne s'attendait pas à ça, et que l'entrée en matière de la jeune employée avait réussi à le surprendre. Il penche délicatement la tête et prend un air curieux et volontairement provocateur « C'est la mauvaise période du mois ou bien ? » Qu'est-ce qu'il fait exactement ? A quoi il joue ? Il n'en savait trop rien pour le moment. Mais quelque chose le poussait à vouloir jouer avec les nerfs de son interlocutrice. Allez savoir pourquoi ! « Alors maintenant ... on fait comment ? » Et bien ma « jolie », on va peut être commencer par se calmer non? Une fois sur deux seulement il lui arrive d'avoir la bonne idée de se taire. Si seulement ça lui prenait plus souvent, ça lui éviterait bien des problèmes. Il ne dit rien. Pour une fois que l'idée de ne pas envenimer la situation semblait lui convenir, elle ferait bien d'en faire autant ! ... Mais non. Apparemment elle n'avait pas fini de déverser son sac avec lui. Bon courage Isaac. Tu viens d'ouvrir la boite de Pandore...  «  Ah ! Et puisque, MOI, je suis un minimum polie, je vais d'abord me présenter avant de vous alpaguer comme vous l'avez fait.  »  Alpa.. quoi ? Allez, joue pas les grandes dames avec moi ... Oui oui. Là encore il se contient. Mais pour combien de temps ? « Aélia, enchantée. Vous devez être ... le technicien non ?  »  Euh, attendez une seconde. Il avait mal entendu ou bien ? … Technicien ? … Non mais elle est sérieuse là ? Aélia ou pas, enchantée ou non, cette fille devait être remise à sa place ouais ! Il serre la mâchoire tandis qu'il l'a voit, elle et sa main qui cherchait à faire les salutations officielles et qui devait sans doute signer la trève. « Non. » répond-il simplement.Sa main vient rencontrer la sienne et il ressère doucement ses doigts pour ne pas se montrer plus « impoli » comme elle le dit. Désagréable et impoli. C'est tout lui ça .. « Isaac. Le mec qui se fout pas mal des critiques d'une fille qui grogne plus qu'elle ne parle, mais bref.. Tentons de rester professionnels d'accord ? » Un petit sourire aussi provocateur qu'hypocrite élargit ses lèvres. Quelle initiative ! Quand Isaac tente de calmer les tensions, c'est une exclusivité. Tellement beau et rare que … Oui voilà. Trop beau et trop rare. Trop simple quoi ! Il s'avance vers son PC, pianote sur quelques touches puis se tourne vers elle. « Mes affaires dérangent si j'ai bien compris ? » ironie quand tu nous tiens. Ca c'était juste un petit bonus pour donner une petite pique gratuite, mais rien de bien méchant. Il s'approche de son ordinateur et commence à rassembler les quelques câbles – de ce coin du plan de travail-ci du moins – et les dépose deux mètres plus loin « Suffisait de le dire et je déplace tout ça. Pas besoin de fourrer son nez et venir assommer les gens après comme ça avec du blabla à deux balles. » Et c'est comme ça qu'il reste « professionnel » le petit Isaac...
Aélia J. Harris
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Keep blooming !
Et bien vous alors... on peut dire que vous avez la langue bien pendue. Cet homme était-il suicidaire ou simplement attardé ? Je tentais de garder mon calme et d'être diplomate mais visiblement c'était plus fort que moi. Si seulement autre chose pouvait se pendre ici ... C'était méchant, il fallait le reconnaître, mais cet homme avait le don de m'exaspérer au plus haut point. Sa désinvolture ne faisait qu'accroître mon agacement et je puisais dans mes réserves pour faire preuve de sang froid. Je ne sais pas si ma langue est bien pendue mais dans votre propre intérêt , la votre à intérêt de rester à sa place. L'intonation de ma voix était sèche et claquait violemment dans la pièce vide. Je faisais demie tour afin d'éviter tout geste regrettable. Cela m'était arrivé à plusieurs reprises d'avoir des différents avec mon équipe mais dès les premières secondes de notre rencontre, c'était exceptionnelle. Malheureusement, son audace ne marchait pas avec tout le monde, certainement pas avec moi.C'est la mauvaise période du mois ou bien ? Je m'arrêtais net en pleine marche, totalement choquée par sa répartie. La petite minute de silence qui régnait dans la pièce symbolisait le calme avant la tempête. Lourd. Pesant. Je décidais de faire volte face et de le confronter directement. Certains auraient tout simplement laisser tomber, préférant éviter d'aller au conflit mais il s'avérait que ce principe de vie ne s'accordait pas au mien. Je vois que Monsieur a de l'humour , c'est bien ... Une expression dit que plus les hommes en ont dans la bouche , moins ils en ont dans le slip. Et vous savez quoi ? Cela ne m'étonne qu'à moitié. Cette fois, pas question de faire marche arrière et de chercher à me canaliser. S'il voulait jouer, on allait jouer mais selon mes règles. Et pour vous répondre ... Si c'était le cas, vous ne seriez pas encore là à me parler. Mais , c'est gentil de vous en inquiéter Isaac. J'insistais bien sur son prénom pour souligner toute l'ironie de mon propos. Au fur et à mesure que les mots sortaient, mon corps s'était rapproché du sien pour lui faire face. Le mec qui se fout pas mal des critiques d'une fille qui grogne plus qu'elle ne parle, mais bref.. Tentons de rester professionnels d'accord ? D'habitude les hommes se contentaient de faire marche arrière , surpris par tant de mordant chez une femme mais pas cette fois. Apparemment j'avais trouvé un adversaire à ma taille. Qui eut cru que cela serait ce petit technicien ? Vous vous foutez de mes critiques ? S'il n'y avait que de cela dont vous vous foutez ... cela irait encore. Malheureusement, il suffit de vous observer de plus près pour comprendre que votre désinvolture s'applique à tout . Mon regard le détaillait de haut en bas de la manière la plus snob qu'il était possible de faire subir à quelqu'un. Et en ce qui concerne le professionnalisme, c'est un petit peu trop tard ? Si vous étiez professionnel , premièrement vous seriez en train de vous occuper de votre bordel au lieu d'ouvrir votre bouche. Deuxièmement, vous n'auriez même pas de bordel tout court mais apparemment vous êtes plus un simple technicien de surface qu'un professionnel , faute avouée , faute à moitié pardonnée non ? Et enfin, troisièmement, le mot professionnalisme entend expérimentation et compétente, choses que vous n'avez pas ... Donc, envoyez moi un professionnel et peut être que là nous pourrions nous entendre. Je ne traite pas avec les vulgaires techniciens. Je lui offrais mon sourire le plus charmeur et décidais de tourner une nouvelle fois les talons, satisfaite devant son visage déconfit. Suffisait de le dire et je déplace tout ça. Pas besoin de fourrer son nez et venir assommer les gens après comme ça avec du blabla à deux balles Il était doué, très doué ... Il ne lâchait pas l'affaire non plus, préférant aller au clash plutôt que de se calmer. Finalement il semblait avoir compris qu'il n'était pas tombé sur la bonne personne ... Suffisait de le dire ? Désolée mais vous avez ouvert votre grande bouche avant même qu'on ne puisse dire quoi que ce soit. En ce qui concerne le fait que je fourre le nez dans vos affaires ... Sincèrement , vous pensez vraiment avoir autant d'intérêt que cela ? Pitié ... J'ai conscience que vous êtes un peu attardé mais à ce point là ? Vous me faites de la peine. Et ... Ce qui vous assomme ce ne sont pas mes mots mais votre manque d'éducation flagrante qui vous explose à la figure. Je n'ai pas l'habitude de traiter avec des analphabètes, désolée. Ou du moins, d'habitude ils se contentent de faire un travail correct et de garder leurs bouches fermées. Je pense que vous gagnerez à faire pareil entre nous. Sous le coup de la colère, Isaac se rapprochait encore un peu plus, nos corps se frôlant presque. Désormais je pouvais sentir l'odeur de son parfum, un mélange de cèdre et d'agrumes. Je me mordillais l'intérieur de la lèvre pour ne pas éclater et me contentais d'afficher mon air le plus neutre. C'est ce que je dis ... Grande gueule ... Petit ... appareil reproducteur, pour être polie. Cette fois mon sourire était provoquant , envoûtant. Cela semblait le déstabiliser de se faire rentrer dedans de cette façon, laissant présager qu'il n'avait pas l'habitude qu'on lui tienne tête, certainement pas une femme. Si je claque des doigts , vous retournez travailler ? C'était rare que je provoque aussi ouvertement une personne, la dernière fois que cela m'était arrivé c'était lors de ma rencontre avec Atlas et c'était le désir qui parlait pour moi. Rien qu'à cette pensée , je me mordais encore plus violemment la lèvre intérieur , refusant de faire le parallèle entre le passé et le présent. Cet homme ne m'attirait pas , il me ... déstabilisait par sa stupidité, nuance. Impossible d'être , ne serais ce que troublée par un homme de son envergure. Et pourtant , même si je refusais de me l'avouer , toutes les correspondances étaient là. Même colère, même amertume , même mordant.
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