Sidney, ville maîtresse de l'Australie. Une ville souvent sous estimée, et pourtant de bien belles clientèles y faisaient du shopping. Lewis était en plein de centre ville de Sidney aux alentours de 18 heures. Il venait de faire quelques achats, dont deux montres de luxe, des lunettes de soleil, une nouvelle paire de chaussure et une veste flambant neuve. Il passa chez lui, déposa ses affaires et ramassa deux, trois bricoles puis ressorti de son appartement au loyer fou. Il faisait assez bon pour un allemand, vestimentairement correct, il prit le volant de sa voiture et se dirigea vers le zoo de Sidney. Il allait rendre visite à Kangoo, son kangourou qu'il a acheté avant même de déposer bagages en Australie. Il le laissa en pension au zoo de Sidney, ce que peu de gens savent, il est très rare et assez mal vu de domestiquer un tel animal en Australie. Lewis s'en contrefiche tant qu'il montre qu'il peut tout avoir. À peine dix minutes et Lewis était déjà arriver au zoo. Il salue les gardiens et le personnel, qu'il connait bien puisqu'il leur file les pourboires à chaque crotte ramassée. Il tourna un petit peu dans le zoo pour regarder ce qui s'y fait avant d'arriver devant l'enclos de son Kangoo. Ce dernier était en train de dormir.. une provocation pour le jeune allemand, il n'a pas dépensé de l'essence pour rien. Il se baisse, ramasse une pierre, puis deux, puis trois et commença un jeu de précision envers son kangourou. Sans succès. Il prit alors un bâton et le faisait retentir sur l'enclos, cette action de résume à un nouvel échec. C'est comme ça que tu me remercie? Enfoiré d'animal pourri de mes deux! cria-t-il. Il reprit des cailloux quand soudain une jolie demoiselle l'interpella de manière assez brusque, il la passa en vue et revue, il ne l'a jamais vu. Il n'avait guère l'air déçu de voir son jolie visage.

Spoiler:

« Et bien, c'est fini ... » commença Nessie, encore essoufflée de l'exercice que cet ornithorynque leur avait fait faire. Qui pourrait croire qu'il était si difficile de panser, à quatre, un animal qui a l'air si sympathique. Cela si l'on omet ses aiguillons venimeux. La journée semblait se terminer pour ce qui était des besoins des bêtes, laissant à Nessie le temps de faire des recherches sur les animaux les plus intéressants et les plus rares de ce zoo. Un loisir pour elle. « Pas vraiment... Il faut encore ramener des fruits manquant aux kangourous... Mais une seule personne suffirait... » Rajouta son collègue avec un sous-entendu évident. Les kangourous se trouvaient à l'autre bout de parc, personne n'avait envie de s'éloigner du centre du personnel où les attendait un bon café pour seulement rapporter des fruits à UNE cage. Nessie était la jeune et nouvelle assistante, c'était souvent vers elle qu'on se tournait pour les tâches les plus ingrates, mais au bout d'un mois, elle avait vite compris le système. C'était donnant-donnant. « Et j'aurais le droit de jouer avec les bilbis ? » Son chef hocha la tête en lui tendant les clefs, qu'elle prit avec enthousiasme. Une fois le parc traversé, elle se retrouva face à un homme, en train d'importuner un pauvre petit marsupial endormi. Elle hésita à aller à son encontre en le voyant lancer des pierres à travers la grille dans le but de l'atteindre, après tout, elle n'était pas vraiment haut placée. Mais son côté protectrice de la nature reprit rapidement le dessus, la décidant à voler au secours de la petite bête. « Hé, l'abruti ! La seule chose que tu obtiendras de cet animal est qu'il t'attaque. Et s'il ne le fait pas, c'est moi qui le ferais. » L'interpella-t-elle d'un air menaçant se rapprochant de l'homme. Comment osait-il martyriser ce petit kangourou innocent prétendant qu'il devait être remercié pour... pour être venu ? Cet homme était insensé.

Lewis perdait de plus en plus espoir, cailloux à la main il regardait dépité sa bête. Il avait le sentiment d'avoir été cocu par cette dernière.. Il n'eut pas pleinement le temps d'y réfléchir. Une jeune demoiselle l'interpella. Cette dernière n'hésite pas à l'insulter, et lui souhaiter de mauvaises choses. Lewis se retourna et la regarda d'un regard noir. Il n'en revenait pas, en quoi cela la regarde? Il aperçut son petit badge accroché au niveau de sa poitrine. Il le fixa, releva les yeux dans ceux de la demoiselle. La bouche grande ouverte, il lâcha un petit rire, posa les cailloux au sol et ne peut s'empêcher de lui répondre Oh, mais qui voilà! Une stagiaire! dit-il d'un air provocant. Il s'approche de la femme. La regarde de haut en bas puis de bas en haut. Il la mangea littéralement du regard. Il n'est pas insensible aux jolies australiennes. Bien éduqué, d'un haut milieu social allemand, il ne peut laisser quelqu'un porter atteinte à son honneur et ne peut s'empêcher d'en rajouter une couche. Déjà tu peux parler plus gentillement, c'est pas très esthétique de voir de mauvais mots sortir de la bouche d'un si jolie fille.. Il se retourna, rigola un bon coup et se dirigea vers l'enclos de sa bête. Lewis a opté pour la provocation, expérimenté, il sait que cela marche le mieux avec les filles. Il n'y va pas avec le dos de la cuillère, c'est sa façon d'être. Il se sent obligé de marquer sa supériorité sociale vis-à-vis d'elle. Je fais ce que je veux, il est pas à toi ce kangourou.. achève-t-il d'un ton hautain. De l'enclos, il la regarde, et lui sourit. Il est convaincu d'avoir eu le dernier mot, et est certain qu'elle allait aller voir ailleurs.

Visiblement, l'homme ne s'attendait pas à ce quelqu'un l'interpelle de cette façon. Le regard coléreux qu'il lui lança lorsque leur regard se croisèrent en disait long. Attendant patiemment, elle pu remarquer son regard aller du côté de son badge. " Ahah, tu ne t'y attendais pas à celle-là... Maintenant fait ta plaidoirie ! " pensa-t-elle, ses lèvres se courbant dans un sourire fier. Mais sa réponse n'était pas à la hauteur des espérances de Nessie... UNE STAGIAIRE !? Comment osait-il ! « Wahou, super, tu es fier de toi, tu m'as eu, tu m'as rabaissé, maintenant tu te sens plus grand.»  dit-elle avec plus de sarcasme que d'enthousiasme. « Si tu veux bien, donne moi la main, je vais te raccompagner jusqu'à l'accueil pour que tes parents viennent récupérer leur capricieux et irrespectueux fils égaré dans le zoo.» C'était lui qui avait commencé ! Ce n'était que le revers de la médaille. Puis il la reluqua de haut en bas indiscrètement et sans aucune gêne. Grossier personnage ! Nessie remonta un peu la fermeture de sa veste, ne voulant pas lui laisser le privilège d'apercevoir quoique ce soit. Parce que 85 E, ce n'est pas facile à cacher, et s'est étrangement le plus souvent là que le regard des hommes s'arrêtaient, même si ce n'était forcément le cas de celui qui était en face d'elle. Et pour finaliser le tout, il avait osé la reprendre sur la façon dont elle s'était adressée à lui. Plus gentiment ? Encore faudrait-il lui inspirer de la sympathie ! Elle n'eut à peine le temps de rétorquer qu'il était déjà pratiquement dans l'enclos. « Hé ! Tu n'as pas le droit de... »  Le héla-t-elle tout en le suivant. Il l'interrompit de la façon la plus hautaine qu'il pouvait faire, lui faisant remarquer qu'elle était face à un gosse pourri-gâté.« Et bien, je pense que le zoo est le plus apte à se dire propriétaire des animaux, ici, et si tu regardes bien, je fais partie du personnel... »  Lui fit-elle remarquer en pointant le badge collé à sa poitrine. « Donc de toi à moi... » Elle ne termina pas la phrase, juste gardé un sourire fier, lui laissant la chance de déduire tout seul qu'elle était en position de supériorité dans la situation actuelle.

La stagiaire avait l'air fière d'elle. Elle se paye même le luxe de répondre à Lewis. Le jeune allemand déteste qu'on lui réponde surtout d'un ton insolent, que la jeune fille avait employé. Elle avait l'air déterminée à tenir tête au jeune homme! Elle employa un superbe sourire que Lewis regardait attentivement. Quelques secondes s'écoulent, puis reprit ses esprits. T'es fière de toi? Tu m'as empêcher de dégommer ce putain de kangourou? Elle avait l'air touchée de l'emploi du mot stagiaire par Lewis. Il a réussi ce qu'il voulait faire; la rabaisser. Elle avait l'air perdue, ne savant pas quoi dire et Lewis en fut content mais la demoiselle arrive à détourner le sujet en revenant à la charge. Elle lui proposa de prendre sa main, en temps normal, Lewis aurait accepté, mais là il ne peut se permettre de montrer son faible pour les femmes. Elle remonta sa veste afin que Lewis ne regarde pas sa poitrine assez imposante. Il l'avait remarqué mais n'a pas oser la regarder pour ne pas donner une flèche à son arc pour l'abattre. Elle l'avait suivi à l'enclos, et en semble fière. Dis que mes parents m'ont mal élevé.. En attendant une partie de ton misérable salaire de stagiaire vient de ma poche.. dit-il fièrement en se rapprochant d'elle. Il ne lâchait plus des yeux, alternant droite, gauche, droite, gauche. Elle était jolie à son goût mais elle n'est pas de son grade. Elle était bien trop.. fade, pauvre, ennuyeuse.. Une vie banale quoi or Lewis n'aimait pas ça.. Il voulait toujours être avec des personnes à son image: extravagante. Le eu de regard prit fin avec une insinuation aussi forte qu'elle fit prendre une colère à Lewis. Le kangourou, appartenir au zoo? Cerise sur le gâteau, le personnel, maître des animaux et de son kangourou? Il devint rouge de colère, respirait de plus en plus fort. Prit son souffle et se calma en rétorquant d'un ton gentillet  Tu m'excuseras jolie créature, mais ce kangourou, m'appartient. Il est à moi, je l'ai sauver de la mort en l'apportant ici. Il était gravement malade.. dit-il. En réalité, il s'en servait pour faire des combats entre kangourou sur des yachts mais il voulait faire bonne impression. Il prenait un air atteint. C'est comme ça qu'on remercie un gentil homme? Triste vie.. De toi à moi.. Oui, je vois.. Tu es celle qui nourrit ma bête, moi je te paye pour. Il décide d'attaquer une ultime fois, en espérant qu'elle succombe au fait qu'il ait "sauver" le kangourou. Il se retourna dos à elle, face au kangourou, et lâcha un rire muet, en bon gamin qu'il est, puis se retourna vers la demoiselle d'un air sérieux, regardant le sol. Il jouait l'homme touché par les propos.

Il semblait que le jeune homme n'appréciait pas les remarques d'une simple employée de zoo. L'énervement qu'elle avait entraîné donnait une certaine satisfaction à Nessie. Il ne méritait que ce qu'il avait. De quel droit se permettait-il de maltraiter un innocent un animal, puis de s'adresser de façon plus qu'hautaine et irrespectueuse au personnel ? Enervé qu'elle s'était mise en travers de sa route, elle releva à peine ses paroles. « Assez, oui. » Si elle pouvait intercepter les malotrus avant qu'ils ne blessent les animaux, oui, ce serait une fierté. Puis il en vient à parler de ses parents. Bien sûr qu'il l'avait mal élevé, sinon, comment un homme pourrait être aussi ingrat et imbus de sa personne. Mais jamais elle ne se serait permis de faire une réflexion quelconque là-dessus. Même si elle le pensait très fortement. Ce fut lorsque qu'il entreprit de ramener le terme " stagiaire " qu'elle commença à bouillonner à l'intérieur. Elle avait un travail qu'elle avait obtenu de façon honorable, avec persévérance et travail. Il ne pouvait pas la restituer au stade de stagiaire. Elle avait passé cinq ans à étudier pour en arriver là où elle était ! De plus, il semblait croire que son statut de visiteur/client lui permettait de la prendre de haut en se disant responsable de son salaire. « Cesse de répéter que je suis une stagiaire ! Je suis une employée au même titre que tout le personnel ici ! » Elle reprit un peu son sang froid, sachant que s'énerver lui faisait perdre cette bataille face au garçon. Recommençant avec un ton plus calme et ramenant le sujet à ses propos précédents, elle ajouta « Tu es le seul à avoir déduit ça de ton éducation... »Il la mettait mal à l'aise, lorsqu'il la fixait comme ça, un peu trop proche d'elle à son goût, mais elle ne devait pas le laisser paraître. Alors elle resta de marbre. Mais lorsqu'elle aborda le sujet de l'appartenance du kangourou, elle le vit entrer dans une colère noire, au point d'entendre sa respiration de plus en plus rapide. Elle sourcilla en le voyant devoir reprendre son calme. Elle l'avait vraiment énervé, finalement. Enfin, il était énervé avant de reprendre un ton particulièrement...mielleux pour les circonstances, et lui expliquer sa version. Elle fronça les sourcils en l'entendant employer le terme de " jolie créature ". Bien que ce fût plutôt flatteur, elle n'appréciait pas trop cette référence à son physique. Lorsqu'il indique le fait qu'il était le propriétaire de la bête, elle hésite à rire avant de se rappeler que certains animaux étaient en pension dans le zoo, dont quelques-uns des kangourous (elle avait eu le temps d'éplucher les dossiers de chacun des animaux pendant ses débuts). Elle se retrouva à écarquiller les yeux lorsqu'elle se rendit compte de son erreur. Après tout, la pension pour animaux était un bon revenu pour le zoo, et les clients n'aimaient que très rarement être importunés. Et même si ce mec semblait être un véritable abruti, il avait raison de penser qu'il était en position de supériorité. Et même quand il ajouta le fait qu'il la payait, ce qui avait le dont de l'énerver, elle n'avait pas le droit de rétorquer. Elle savait qu'il se moquait d'elle en se disant "gentil homme ". Elle baissa les yeux avant de parler avec moins d'assurance qu'auparavant. « Si tu tiens vraiment à lui, pourquoi essayer de le blesser ? »Elle n'attendait pas vraiment de réponse à sa question, alors elle se retourna pour remplir la mangeoire des fruits qu'elle avait amenés. « De toute façon, tu n'as pas le droit d'être ici sans autorisation et sans accompagnement d'un membre du personnel... » Phrase qu'elle marmonna plus de façon incompréhensible, à peine audible. Elle n'était pas attristée par la situation, plus vexée d'être en tort. Alors elle avait la réaction que tout humain contrarié avait, elle boudait.

Elle n'avait pas l'air de baisser les bras. Elle sous entend que Lewis dresse son auto critique ainsi que celle de son éducation. Lewis ne dit rien, et resta calme. Quand elle parla du kangourou elle comprit qu'elle avait fait une connerie. Lewis jubilait dans sa tête, mais il fallait le garder en soi. Bizarrement, Lewis n'était pas si fier de lui que ça en voyant la réaction de la jeune fille. Lewis prenait un air sérieux, voir même désolé. Elle semblait avoir comprit qui était qui. Elle semblait déçue d'elle même, elle baissa les yeux. Encore gagner ce dit Lewis dans sa tête. Peu fier de lui, elle avait vraiment l'air mal à l'aise, elle essaya alors de dévier le sujet. En se présentant comme la garante du kangourou. En réalité c'est ce qu'elle est, mais là n'était pas la discussion. Faire du mal à une bête qui lui a coûter un bras? Jamais Lewis ne ferait cela, elle le sait très bien, mais il va jouer le jeu quitte à passer pour un abruti afin qu'elle devienne à l'aise. Elle retourna remplir un machin avec des fruits. Elle marmonna une phrase que Lewis ne comprit pas. Elle avait petite mine. Lewis se sentait coupable de la voir comme ça. Il était décider à se faire pardonner, il n'aime pas laisser les demoiselles tristes. Tu sais.. Je t'en veux pas. Tu voulais protéger mon kangourou, rien que pour ça je devrai te remercier.. dit il en s'approchant d'elle et posant sa main sur son épaule. Il lui sourit. Le ciel se couvrait petit à petit. Lewis réfléchissait, son cerveau était en ébullition, qu'allait-il dire, faire? Il s'est mis à prier pour qu'il se mette à pleuvoir afin de jouer le gentleman. Il commence à la couvrir de compliments. Tu sais si j'aurai pas vu ton badge j'aurai jamais su que tu étais une... Elle n'aime pas ce mot de souvint Lewis. Quelle gaffe.. l'allemand était assez maladroit dans ses paroles. La demoiselle avait garder la tête baissée, Lewis cru un moment apercevoir une larme coulée. Il ne supporta pas et un sursaut lui montant en tête. Il prit ses deux mains dans les siennes, la regarda et doucement la rapprocha de lui de manière à ce qu'elle soit dans ses bras. Une fois dans dans ses bras, il lui faisait de délicates caresses dans le dos, pendant qu'il regardait autour de lui les animaux, puis le ciel. Il ne savait plus quoi faire.. jusqu'à ce qu'une goutte lui tombe dessus, puis une deuxième. Il pleut, il est sauvé et va pouvoir se sortir de cette situation embarrassante. Il la sorti de ses bras par les épaules. Il retira sa veste et lui tendit afin qu'elle puisse couvrir sa tête tout en souriant. Tiens, ça serait dommage de foutre en l'air un brushing, non? dit il en souriant. Lewis était embarrassé par ce qu'il venait de se passer, il attendait la réaction de la femme avec un palpitant qui battait la chamade.

Elle était déterminée à ne pas le regarder, malgré le fait qu'elle l'entendait se rapprocher. Et bien, même s'il était en position de supériorité, elle n'allait pas se mettre à genoux devant lui, même à l'avenir, elle fermerait sa bouche. Il ne lui en voulait pas ? Et bien, peut-être qu'il était moins égocentrique qu'elle le pensait. Il en était même à être presque reconnaissant qu'elle ait tenté de protéger la bête. Elle aurait aimé le faire face à une autre personne que le propre propriétaire de l'animal. « C'est mon boulot. » répondit-elle avec une certaine retenue. Elle ne tenait pas à faire preuve d'enthousiasme ou de reconnaissance, il était celui qui était en tort. C'est quand il posa la main sur son épaule, son corps se tendit instantanément au contact de l'homme. Elle hésita à frapper sa main ou tordre ses doigts avant de voir qu'il portait un sourire sur son visage. Elle décida de rien n'en faire. Après tout, il semblait être presque sincère et son sourire se voulait rassurant. Il n'était plus exactement dans le même état d'esprit. Elle jeta un vague coup d'oeil dans la direction où il regardait, le ciel gris. Elle laissa échapper un soupir en espérant qu'il ne pleuve pas. Elle rebaissa la tête, ne voulant pas croiser son regard, elle était plutôt mal à l'aise de la situation. Puis il commença sur sa situation. Prêt à dire stagiaire, il se stoppa avant de continuer, ayant remarqué la contrariété de la jeune femme. Nessie serra les dents, évitant de faire une remarque désobligeante à ses propos, bien qu'il n'était pas allé jusqu'au bout, mais elle n'en fit rien. Après il essayait de détendre l'atmosphère, elle gagnerait à rien et renchérissant. Puis il eut un geste qu'elle n'aurait jamais pu voir venir. Il prit ses mains, l'attirant à lui et caressant son dos.Elle resta figer une fois de plus dans ses bras, ne sachant si elle devait lui donner un coup de genoux bien placé ou profiter de la sensation de chaleur qu'il lui donnait avec toutes ses attentions. Une légère rougeur apparut sur ses joues. Nessie n'était pas de nature timide mais elle se trouvait très rarement dans les bras d'un homme qu'elle ne connaissait pas, plus doux que brute, surtout après les échanges faits quelques minutes avant. Le temps que son cerveau se reconnecte, il l'avait déjà sorti de ses bras et lui tendait sa veste. Secouant un peu sa tête pour se remettre les idées en place, elle accepta la veste, bien qu'elle ne fût pas forcément nécessaire, en signe de trêve, et des réponses à ses actions. « Tu penses vraiment que ces cheveux ont besoin d'un brushing ? Ils sont parfaits ! » Elle décida d'utiliser l'humour pour lui répondre. Et puis ce n'était pas tout à fait faux, elle ne savait pas faire les brushings elle-même et n'avait pas les moyens de passer chez le coiffeur le faire. Connaissant ce zoo par coeur, elle guida l'homme en tirant sur sa manche jusqu'à la sortie de l'enclos et le ramena jusqu'à un abri pour les visiteurs où se trouvaient sièges et autres. Elle se retourna vers lui, lui rendant la veste. « Je suis Nessie. Assistante vétérinaire. » Lui tendit-elle la main en insistant sur la deuxième partie.