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 We ruined each other by being together ∞ Nastasya

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✽ Mar 31 Déc - 13:34

I love myself and like to be with myself

14h, tu es déjà en retard pour ton pseudo rendez-vous avec ta tendre épouse, tu t'étouffes à moitié en repensant à cette femme qui est bel et bien ton épouse aux yeux de la loi. Quelle belle ironie, toi qui est contre le mariage, et contre toutes les normes de la société que tu devrais suivre pour vivre une belle vie. Tu ris, franchement, t'as pas la tête d'un mec à se poser, à avoir des gosses, être dans une belle et grande maison, et encore moins à avoir un boulot dans un bureau avec des horaires, et des obligations. T'as reçu des messages hier soir, tu aurais mieux fait de les ignorer, ça t'aurait évité de t'énerver une fois de plus avec la blondasse russe. Elle voulait plus te voir, surtout depuis qu'elle avait découvert la vraie nature de ton boulot, après tout, elle était bien contente que tu ramènes du fric, mais elle assumait pas la façon de l'obtenir. Qu'est ce qui pouvait bien la déranger ? Peut-être, le fait que tu te fasses culbuter par les mecs ou l'inverse. Ton infidélité chronique, elle l'avait accepté, après tout, ce n'était pas comme si elle pouvait te retenir, et te tracer à l'aide d'un GPS. C'était quelque part, un grand geste de sa part, peut-être aussi une façon de te garder près d'elle comme un petit chien de compagnie. Elle t'aimait, tu le savais bien, et aujourd'hui, tu continues de croire qu'elle t'aime toujours. Malgré tes nombreuses disputes avec la tornade russe, tu sais bien qu'elle n'aime pas te savoir trop loin d'elle. Ce qui était étrange dans cette relation, c'était à la fois la haine et l'amour qui se mélangeaient sans cesse, certes, l'amour ne venait pas de toi, mais par contre, la haine, tu connaissais bien. Elle voulait plus te voir depuis la dernière dispute en date qui avait couté la vie à une vaisselle toute neuve, elle était folle, complètement hystérique. Il fallait avouer que tu n'étais pas du genre à calmer le jeu, tu jettes de l'huile sur le feu à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, limite ça t'amuse. Mais depuis les derniers sms, tu n'es pas serein, tu comprends pas son impatience à te parler, tu connais une période de stresse, t'es pas bien. Avec elle, tout est possible, et tu t'attends toujours au pire, mais peut-être que tu t'inquiètes pour rien, c'est juste une façon qu'elle a trouvé pour te voir rapidement, mais tu doutes fortement. Important avait-elle dit, qu'est ce que c'est encore cette merde ?

T'es au camping, pourquoi ? Certainement pas pour passer des vacances, mais pour un client, un vacancier, un fidèle qui revient plusieurs fois dans l'année. Il trouve toujours une excuse pour fuir sa femme et ses gosses pour te rejoindre dans un mobile home, le votre plus précisément, une habitude qui dure depuis maintenant 2 ans. Il était généreux, mais aujourd'hui, tu n'avais pas le temps de le rejoindre à l'horaire habituelle à cause de ta stupide femme. Tu voulais pas la voir, surtout pas dans un lieu comme celui-ci, ton client est en train de t'attendre, tu l'as prévenu de ton retard, il l'a bien pris, après tout, il ne pouvait rien te dire, il te voulait tellement. T'es en retard, tu le sais, l'heure tourne vite, et quand tu arrives sur les lieux, tu pars à sa recherche. Elle devait déjà être là, quelque part. Tu marches tranquillement, tu regardes autour de toi, des gosses jouent avec un ballon, il arrive vers toi, tu le relances vers eux, il te remercie, oué pour une fois, t'es sympa, c'est des gosses après tout. Tu vois ta femme au bout d'un chemin, près d'une jetée, elle voulait se suicider ou te tuer ? La première option était intéressante, mais la deuxième, pas vraiment. Tu approches, les mains dans les poches avec un paquet sur le bras, certainement pas pour elle, mais un cadeau pour ton client, histoire de t'excuser. T'es attentionné avec tes clients, c'est fou, en même temps, tu dois fidéliser la clientèle, pas le choix.

Tu te retrouves en face d'elle, tu l'as regarde un instant, elle est toujours aussi belle, une beauté du nord avec un teint pâle, et une blondeur qui souligne les traits fins de son visage. Tu lui as jamais dit à quel point tu l'as trouvé belle, mais qu'importe, les compliments et toi, vous êtes pas amis. Tu siffles entre tes dents un vulgaire "salut" comme si elle n'avait aucune importance à tes yeux, ce n'était qu'une fille comme les autres, après tout. Si elle croyait te retenir avec un bout de papier, elle se foutait le doigt dans l'œil. Tu es libre comme l'air, tu l'as toujours été et ça ne changera jamais. "Bon qu'est ce que tu voulais ?" Tu n'avais pas le temps de prendre des nouvelles, de savoir si elle allait bien, de toute façon, tu t'en tapes, et à la limite qu'elle est le cancer ou non, c'est pas tes affaires. "Dépêche-toi, j'ai pas le temps, je t'accorde deux minutes, tu devrais être contente" Machinalement tu regardes ta montre, déjà 14h20, et tu sais que le temps, c'est de l'argent. "Il me semble que c'était important, donc je t'écoute" Tu ne montres rien, mais tu es en stresse. Tu t'es fait 100 scénarios dans la tête durant la nuit, et t'as toujours pas trouvé une réponse, tu sais seulement que c'est important. Ta dernière visite conjugale remonte à un mois, qu'est ce qui a bien pu se passer en un mois ? Peut-être qu'elle veut divorcer pour se marier avec un autre ? Non, ça c'est ton rêve, impossible. "Bon, si tu n'ouvres pas ta bouche, je me casse" Depuis tout à l'heure, elle te regarde avec des grands yeux, comme si elle avait vu un fantôme. Elle semble ailleurs, dans ses pensées, mais t'as pas le temps d'analyser la situation, tu veux juste qu'elle parle, et franchement, tu ne comprends toujours pas ce que tu fais là.

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✽ Mar 31 Déc - 16:49

Elle se préparait avec une nervosité palpable. De ses doigts fins, elle se coiffait la chevelure dans un rythme lent et cadencé. D’une même mèche, elle répétait un manège incessant. Son esprit foulait d’autres terres tandis que son corps gisait là, dans en endroit qui ne faisait guère état de sa personne, et pour cause. La poupée russe semblait se mouvoir dans un désert vide de toutes émotions, de tout objet, de toute vie. Son esprit vagabondait entre surnaturel et merveilleux, entre diablerie et féérie. Entre deux eaux, elle semblait soumise aux ascendants fluviatiles de mère sauvage. Sa rêverie ne cesse jusqu’à maintenant. Elle semble reprendre un souffle nouveau tandis que ses esprits lui reprennent et que sa chair touche chatouille le sol. Comme il venait de reprendre le cours de sa vie en un impact extraordinaire, elle sursaute dans un vif mouvement. Au même moment, son portable envoie des vibrations au meuble qui l’atteignent. Il était l’heure. L’heure de partir vers ce qui semble être le futur d’une vie misérable et abandonnée. Son regard se pose mollement sur l’appareil ; d’une lueur imperceptible, elle semble contemplait les douze coups sonner. Caesar. Il était son but, sa destination, le destinataire d’un amour impur. Il était l’homme qu’elle chérissait dans un amour ignoré et dans une haine incompréhensible. C’était vers lui qu’elle devait se rendre. Cet homme que la loi appelle époux. Cet homme que la loi d’ici qualifie d’unis avec une misérable poupée : elle.
Soufflant doucement et dans une même lenteur, elle s’observait dans la glace. Malgré ses sentiments, malgré la charge qu’elle portait sur elle, en elle ; malgré la colère qu’elle se dit porteuse, elle se veut belle. Elle se veut élégance et fraîche. Elle se veut pour lui. Et elle l’aurait été, tant elle fut habillée et préparée mais son regard vide lui donnait un air presque émoussé.
Se levant d’une traite, elle attrape son sac et claque la porte.

Anzhelina marche la tête baissée, une nouvelle fois dans ses pensées. Comment devait-il réagir face à une telle annonce, après tout ? Elle connaissait Caesar et finalement, peu de monde pouvait en dire autant. Peut importe la face qu’il arborait, elle le connaissait et l’aimait. Illusions burlesque et folie ridicule frappent une âme déjà meurtrie. Elle le connaissait et là était le premier problème d’une longue liste : quelle en serait sa réaction ? Cet homme dont elle s’amourachait dans une candeur malsaine était loin d’être un tendre. Bien au contraire,  son époux semblait apte à la violence facile et l’impulsivité gratuite. Malheur, qu’avait-elle fait pour mériter autant de disgrâce ? Le sort s’acharnait sur cet animal dont le seul pouvoir dont il est disposé d’avoir, est celui d’avoir une belle apparence. Quand bien même, le destin, rieur d’une si maigre fortune, semble n’avoir aucune pitié en pervertissant ce seul atout ; ainsi, Nastasya est une catin. Il la détourne un simple objet de convoitise, ni plus ni moins. Et en cette haine du monde, qu’elle tient celle d’un amour inconsidéré pour un homme. Il n’est pas différent des autres, pour ne pas dire pire. Et pourtant.. elle était éprise. Maudite soit-elle.

Le chemin était court et elle fut déjà sur les lieux. Un lieu peuplé. Non loin, des gamins. Une pique au cœur et des sensations déplaisantes d’un couteau qui se meurt dans une plaie béante. Elle s’arrête à leur chevet et les observe, la mine lointaine. Les cris des enfants semblent s’évanouir dans l’atmosphère tandis que son ailleurs repart. Une brise soulève cette chevelure ondulante aux reflets d’or tandis que son exquis parfum se perd là-bas. Assez, elle ne devait tarder davantage. La jetée au fond serait parfaite pour ce qu’elle serait obligée d’annoncer à son mari, Caesar, tout à l’heure.
Une fois au bord, elle attendait. Elle attendait l’arrivée du jeune homme. Le contact avait été rompu par ses soins, il y a de cela un certain temps. Une reprise donc quelque peu chevronnée durant la soirée précédente. Un message qui annonçait la fin d’une ère et le début d’une autre.
Elle se surprit alors à jouer avec le bouton de sa veste. Etait-elle nerveuse ? Nerveuse de quoi ? Nerveuse des élans qui pourraient resurgir une fois qu’elle serait en sa compagnie ? Nerveuse de ce qu’elle pourrait ressentir  des sentiments qu’elle s’était omise de revoir ? Nerveuse comme une enfant misérable. Nastasya fit quelques mouvements de la nuque, en quête d’une potentielle relaxation. Tandis qu’elle se triturait encore l’esprit, l’esprit dansant sur les vagues, elle fut surprise par l’arrivée de Caesar. Et d’un mouvement soudain, elle se retourna vers ce dernier. « Bon qu'est ce que tu voulais ? » Elle n’avait point entendu sa phrase ; simplement le timbre de voix. Elle n’avait point vu son air agacé ; simplement sa carrure séduisante. Elle n’avait point vu le malheur qui s’abattrait maintenant sur les deux ; simplement une vision idyllique d’un avenir qui aurait pu être heureux. Foutaises. Et elle le savait bien que sa part divine espérait encore le contraire. Caesar n’était point promis à une vie de bienfaisance et elle aussi. Elle était aussi impure et perverse que son époux mais elle ne l’assumait tout bonnement pas. C’est ce qui la rendait aussi tempétueuse. Un instant que fut son visage heureux, il retombait déjà dans son expression habituelle de froideur et de légère hautaineté. Fronçant les sourcils, elle ne se résolut point encore à parler, cherchant les moyens de lui dire. « Il me semble que c'était important, donc je t'écoute » Il l’a pressait encore et encore. Quelle ironie quand on y pense ; peut certain qu’il fut autant pressé s’il savait de quoi il en retournait. Prenant un souffle certain, elle releva la tête et la lueur qu’elle dépeignait était soudainement résolue. Lui, il semble tourner les talons et s’en allait. D’une lueur presque assassine, elle lui lance, tel un marteau divin s’abattant de tout poids :
« Je suis enceinte. »

La phrase a un effet de bombe silencieuse. Comme si le monde n’avait les yeux rivés que sur eux, comme si la nouvelle était une malédiction mortelle proférée. Comme si tout n’était que superflu, inutile, oublié, mort. Ne le lâchant toujours pas du regard, Nastasya lui enjoint, sur le même ton résolue. « Enceinte de toi. » Son accent prononcé lui donnait presque un air chantonnant si les paroles émises n’étaient point porteuses d’exécution. « Tu vois, il m’a fallut moins de deux minutes pour te l'annoncer. » Et cette phrase était à interpréter de toutes les manières possibles. Elle sonnait comme un appel ironique à une sentence de mort. Elle sonnait comme le dernier coup d’un poignard vengeur. Elle sonnait comme la dernière réplique d’un acte théâtrale. Elle sonnait comme le dernier carillon d’une vie maudite. Puis il était possible que ce soit une pique amer de sa propre situation; après tout, la belle n'était pas seule sur le bateau. Du moins, elle ne l'était plus. Il lui avait fait un enfant; qu'il le regrette autant qu'elle. Elle devait se résoudre à abandonner sa liberté pour ça; qu'il le regrette autant qu'elle. Elle été condamnée à être responsable d'autrui; qu'il le regrette autant qu'elle. Svolotch.
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✽ Mer 1 Jan - 17:03

I love myself and like to be with myself

« Je suis enceinte. » Des mots qui résonnent brutalement dans ton esprit, ton corps est devenu complètement figé, immobile. Tout semble s'être arrêté, stoppé, d'un coup, tu as eu l'impression de recevoir une balle en plein cœur, tu saignes, tu ne peux contrôler l'hémorragie, tu meurs petit à petit en réalisant la situation. Avait-elle réellement besoin de rajouter que tu étais le père, peut-être pout t'assassiner d'avantage. Tu restes en état de choc, les yeux écarquillés, tu as besoin de t'asseoir, urgemment, tu as des vertiges, tu n'es réellement pas bien, ton monde a changé en quelques secondes, tu prends ta tête entre tes mains, tu aurais pu pleurer à cet instant, pas de joie, pas de tristesse, non, de colère. Comment avais-tu pu te mettre dans une telle merde ? « Tu vois, il m’a fallut moins de deux minutes pour te l'annoncer. » Elle prend un malin plaisir à enfoncer le couteau dans la plaie, remuant à l'intérieur une plaie béante, tu aurais pu la tuer, la faire souffrir, te débarrasser à la fois de la blonde russe, et de ton gosse. Mais, tu es incapable de faire le moindre mouvement, ton cerveau n'a toujours pas intégré l'information. Tu ne comprends pas, pourquoi toi, comment as-tu pu être aussi stupide ? Tu connais bien les risques, tu sais bien ce qu'il faut faire pour éviter ce genre de problème, et depuis des années, tu te vantais bien d'être un mec prévoyant, incapable de foutre une meuf enceinte, et voilà que tu te retrouves dans ton pire cauchemar. Oui, ce n'était peut-être qu'un horrible rêve, tu aurais presque eu envie de te pincer, te réveiller, et reprendre le cours normal de ton existence. Mais non, tu n'étais pas dans un rêve, ni dans une réalité alternative, tu étais dans la vraie vie, face à tes pires craintes, angoisses. Tu n'as jamais envisagé la paternité, toi même qui n'a jamais connu ton père, qui n'a jamais eu une enfance heureuse. Ton passé est un lourd secret, une douleur que tu as su contenir, mais après une telle annonce, des anciens souvenirs attaquent de nouveau ton être, t'emporte dans une vague de douleur atroce. "Ce n'est pas possible ..." Tu le répètes plusieurs fois, le regard vide, sans la moindre expression, tu commences à perdre pied, à être dans un autre monde. Qu'est ce que tu pouvais faire ? Rien, absolument rien, le mal était fait, et tu te sentais piéger comme un animal dans sa cage. Un piège, c'est bien cela, le monde t'envoie un message : ça n'arrive pas qu'autres, tu détestes cette sensation, ta précieuse liberté a pris les jambes à son cou, te voilà prisonnier d'une femme qui porte ton ... Tu as même du mal à prononcer ce mot : Un enfant, putain. Tu te poses des millions de questions à la fois, t'es complètement dans les vapes, tu arrives à peine à prononcer une phrase correctement. "Tu es sûre ?" Question bête, mais à ce moment là, tu te sens si seul contre le monde entier, perdu. Tu aimerais qu'elle rit un bon coup, en disant : tiens bonne blague, tu ne lui en voudrais même pas après un tel choc. Instinctivement, tes instincts primaires reprennent doucement le dessus, tu dois faire face, la vie te donne envie une merde à combattre, et à force de te poser des questions inutiles, tu trouves la solution miracle.

"Fais-toi avorter" Toute ta pseudo compassion envolée, tu as repris le contrôle, ta froideur légendaire, ton air dédaigneux, ton sale caractère est de nouveau en place. Ce n'était pas une question, mais un ordre. Hors de question que tu es un enfant, non, ce n'est pas envisageable maintenant, ni jamais. "Je te file le fric, et tu disparais de ma vie" Il est temps qu'elle disparaisse pour de bon de ta vie, elle ne t'apporte rien de bon, juste des problèmes, des emmerdes, et la cerise sur le gâteau : un gosse non désiré. Tu regardes ta montre, il est temps de reprendre tes affaires, de retrouver ta petite vie si parfaite. "Sache bien une chose : tu te fais pas avorter, c'est ton problème, pas le mien, ce gosse sera le tien" Tu te détournes d'elle, l'ignorant complètement, sa réponse n'a aucun intérêt pour toi, tu as déjà pris ta décision, quoi qu'elle dise, fasse, tu ne reconnaitras pas cet enfant, tu demanderas le divorce avec cette poupée russe, fini la mascarade, elle a déjà bien trop duré à ton goût. Aucun remords, seulement le sentiment de faire ce que tu dois faire pour ton propre bien, tu ne penses pas aux autres, ni à la peine que tu peux engendrer. Toute cette merde, ce n'est pas ta faute, mais la sienne, elle a toujours pris sa pilule, toujours, elle a oublié peut-être une fois, mais elle le regrettera toute sa vie, toi tu retrouves ta liberté, ou plutôt tu fuis la contrainte d'une vie avec des responsabilités. Tu commences à marcher sans même un dernier regard pour ta femme qui bientôt ne sera plus qu'un lointain souvenir. Tu sens son regard, elle pèse sur tes épaules, non aucune culpabilité, seulement une profonde satisfaction de détruire encore plus cette catin.  Elle pensait te détruire en même temps, et bien non, elle n'a toujours pas compris que tu restes supérieur à elle, quoi qu'elle fasse. "Tu pourrais toujours te suicider, un moyen bien radical pour exterminer le mal" Toujours de dos, elle ne verra pas cette larme qui coule le long de ta joue, non jamais elle ne verrait ce spectacle. Cette larme ne représente ni peine, ni honte, seulement le sentiment d'abandon que tu as ressenti quand ton propre père t'a laissé en te désignant comme le fils de sa putain. Tu as pleuré ce soir-là, tu t'en souviens, tu as séché tes larmes seul, et depuis, tu n'as plus jamais pleuré, plus une seule larme, mais aujourd'hui, à cause d'elle, cette larme prouve que tu as des sentiments, des véritables émotions, que tu caches, que tu dissimules derrière un masque, une carapace épaisse que personne n'a pu démolir, ou partiellement. Tu enlèves rapidement les preuves de cette larme, tu poses un dernier regard sur la russe avec un regard bien différent, presque humain. "Fais-le, c'est mieux pour tout le monde" Elle pense te connaitre, mais finalement, elle ne connait qu'une partie de toi, celle que tu as bien voulu montrer, mais personne ne comprend la réelle souffrance que tu portes au fond de ton être, jamais tu ne laisseras quelqu'un entré dans ce monde honteux, et douloureux. Tu es Caesar, un escort, une pute, un mec sans cœur, sans peur, sans le moindre remord, et ça, c'est un fait.

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