Elyas&Charlélie ₰ Le retour des frères

Une journée comme les autres. J'étais allongé dans mon lit, je ne faisais rien de spécial, j'étais réveillé depuis 10 minutes et je réflechissais en regardant mon i-phone qui n'avait aucun message en passant. Je soupirais, pourquoi du jour au lendemain, j'avais énormément de sms de Miella et puis d'un coup, plus rien, elle ignore mes appels et m'oublie totalement. Je me suis encore fais prendre pour un con. Je soupire et finis par me lever finalement après une demi-heure à rien faire. Aujourd'hui j'ai pas cours, donc je vais glander ce matin et puis je vais aller voir ma mère. Ah oui j'avais oublié, mon frère est de retour en ville, parce que papa l'a appelé bien sur pour quoi d'autre serait-il revenu. Je le déteste je sais pas pourquoi je lui en veux déjà mais alors là je me rapproche de Miella, et j'ai des sentiments pour elle et monsieur revient pour finalement que dès qu'elle le croise elle m'oublie. Oui ça me soule pleinement. Je filais à la douche, je suis bien resté une bonne demi-heure sous l'eau chaude et l'endroit de la maison où je réfléchis le plus. J'ai peur pour ma mère, elle est atteinte d'un cancer et les médécins ne sont pas optimiste du tout concernant sa maladie alors je l'aide comme je peux. Je finis par sortir de la douche, enroule une serviette autour de ma taille. Je met du gel sur mes cheveux et finis de me préparer. Je sors ensuite de la salle de bain, j'entend Silas et Adriel et leur musique à fond à la caisse, je vois qu'ils font toujours leurs vidéos. J'adore participé à leurs vidéos, on rigole bien et puis je suis plus obliger de voir mon père tous les matins. J'attrape un jean et l'enfile ensuite. J'enfile en dernier un tee shirt et mes baskets pour finir. Je vais au salon pour voir mes deux meilleurs potes. Je vais délirer avec eux et leurs vidéos. "Ambre est pas là ?" "Si elle est aux toilettes" "Je suis là" "Ah parfait viens il faut que je te parle" "Ok j'arrive". On allait s'installer dans ma chambre pour discuter tranquillement. "Je vais aller le voir, enfin je pense qu'il y est" "Ah...bon tu fais comme on a dit ?" "Oui" "Parfait, bonne chance et appelle moi si ça va pas" "pas de problème". Je déposais un baiser sur sa joue et prenais ma veste ensuite. Je fais signe de la main aux garçons pour leur dire que je m'en vais et sors ensuite de l'appartement. Je dévalle les escaliers par la suite et regagne ma voiture où je monte directement. Je démarre et roule jusqu'à la maison de ma mère, enfin de mes parents mais je dirais ma mère vu que mon père n'est pas là. C'est aussi pour ça que j'y vais aujourd'hui.


"Oh mon chéri vas y entre, charlélie est déjà arrivé" "Ouais je sais" Je vu directement Abel qui s'approchait de moi, je le pris dans mes bras et lui fais des grimaces pour détendre l'atmosphère. "C'est tonton ely" Il me sourit et je le garde dans mes bras en déposant un bisou sur le front de ma mère fatigué et maigre suite à sa maladie. Je portais mon regard sur la pièce et sur mon frère qui se tenait à quelques mètres de moi. Je pose ensuite Abel son fils et donc mon neveu sur le sol et fixe mon frère, d'un coté j'ai envie de le prendre dans mes bras mais ma fierté m'en empêche parce qu'au fond de moi je le hais d'avoir fuis et de m'avoir abandonné avec notre père. Je reste silencieux et finis par briser ce silence pesant suite aux regards furtifs de ma mère. "Salut, tu vas bien ?" Quelle phrase merdique quand on a pas vu son frère depuis deux ans.

Elyas&Charlélie ₰ Le retour des frères

« Ton frère devrait bientôt arrivé. Il a dit qu’il passerait. » m’a-t-elle informée en me serrant dans ses bras. C’était bon de la voir, de sentir à nouveau son odeur si familière et surtout rassurante. Elle m’avait manqué, ma mère, et je ne manquai pas de l’en avertir. Alors, elle embrassa mes deux joues avant de me considérer. D’après elle, on ne peut être en bonne santé que si nos joues sont roses et nos lèvres vermeilles. Elle considéra que j’avais plutôt bonne mine et s’intéressa aussitôt à mon fils. Moi, j’en profitai pour monter nos affaires à l’étage déserté, en autres, par mon frère. Vide d’enfants, la maison semblait éteinte, presque morte. Pourtant, dans l’ombre des meubles, on aurait pu deviner ô combien nous avons été heureux ici, Elyas et moi. Et dire que tout a basculé pour une nuit sans autre sentiments que l’affection de l’amitié. Forcé par mon père de quitter le cocon familial, j’ai abandonné mes amis, ma copine, ma famille, et surtout mon frère. Ce frère chéri qui m’en veut au point d’ignorer toutes mes tentatives de rapprochement après mon départ. Mes mails ont fait lettre morte, mes texto ne recueillaient jamais que quelques mots sans grande importance. Notre seul (et véritable échange d’ailleurs) remonte à la naissance de mon fils, il y a quatre ans. Depuis, plus rien. Rien de concret. Rien de rassurant non plus. Aussi, lorsque ma mère m’annonça qu’Elyas arriverait bientôt, j’ai nourri l’espoir fou qu’il se montrerait plus loquace à présent qu’aucun kilomètre ne nous sépare. Malheureusement, je me suis trompé.

J’étais appuyé contre le meuble à chaussures du couloir quand ma mère alla ouvrir à Elyas. Evidemment, elle le serra dans ses bras. Avoir sa famille réunie autour d’elle – si ce n’est l’absence de mon père qui est en garde à la caserne - suffisait à la faire sourire. Mon fils, heureux de retrouver son oncle qu’il eut – bien entendu – l’occasion de voir à plusieurs reprises par l’intermédiaire de Jill, se jeta immédiatement dans ses bras. Il nourrissait pour le second fils des Moriarty une forme de fascination s’expliquant sans doute par le charisme indéniable de mon frère. Dieu qu’il avait changé. J’avais quitté un ado, je retrouvais un homme. Si ce n’est qu’il est légèrement plus petit que moi, sa carrure n’avait rien à enlever à la mienne. Absolument rien et je ne doutais pas qu’il ait un succès certain auprès des filles. Nos différences – au-delà de nos personnalités tout opposées – était physiquement évidente. J’étais le portrait craché de mon père tandis qu’il était identique à ma mère. Même leur regard est identique, qu’il exprime l’affection ou la colère. Or, à présent qu’il me fixe, je n’aurais su dire l’émotion qui traversait Elyas, j’aurais toutefois parié qu’il n’était pas ravi de me voir. « Salut Elyas » répétais-je sans grand enthousiasme quand je l’aurais volontiers pris dans mes bras. Si je réprimai l’envie, ce n’est qu’au profit d’un sourire franc, un sourire heureux et qu’importe ce qu’il en pense. « C’est tout ? » déclarais-je en ouvrant les bras. « Putain, frangin, ça fait une plombe qu’on sait pas vu et tu me demandes seulement comment je vais ? Allez, viens… on va boire une bière dans le jardin. Je suis sûr tu as des tas de choses à me raconter…. » Mon fils a insisté pour nous accompagner pour jouer sur la balançoire. C’est ma mère qui l’a poussé tandis que mon frère et moi nous installions sur le banc. « Alors ? Quoi de neuf ? Comment vont les autres ? Silas ? Atlas ? Miella… » Ce dernier prénom, je l’ai presque chuchoté… comme si j’étais honteux, honteux de sa réaction à l’écoute de ce dernier quand je sais qu’Elyas a toujours nourri pour la jeune femme une tendre affection.

Elyas&Charlélie ₰ Le retour des frères

Si j'en veux autant à mon frère c'est 'être partit pendant quatre ans, de ne pas donner de nouvelles, faire comme si moi je n'existais pas et puis miella aussi et tous ses potes. Je comprends pas je suis quand même son frère, il m'a laissé avec notre père tout seul face à ça. Je suis content aujourd'hui de réussir ma vie sans lui, j'ai pas besoin de lui. Et puis là je suis bien, je me rapproche de Miella, monsieur débarque merde quoi. Oui j'en ai marre de ce type il disparait quand tu as besoin de lui mais quand tu n'en as pas besoin il est là pour te faire chier. Bref il faut que j'arrête de penser à ça. Maman a besoin de moi, de lui et surtout de nous deux alors je ferais l'effort pour elle. Mais j'ai une idée de vengeance pleine pour lui et pourtant je suis sencé être le mec cool mais lui il va morflé. Bon en vrai il a appellé, envoyé des mails mais j'avais aucunes envies de lui répondre.

J'étais là en face de lui, sans vraiment rien dire. Que dire ? Pourquoi tu es partis, pourquoi tu m'as laissé avec lui ? Pourquoi tu l'as laissé elle ? Et maman tu as pensé à maman ? Non je vais pas commencé comme ça. Je pose son fils et reste près de ma mère. Je ne dis rien, je découvre la nouvelle décoration que maman a fait, enfin les fleurs, les nappes sur les tables. Je m'inquiète plus pour ma mère que pour moi. Je chuchote dans l'oreille de ma mère. "Je ne pourrais pas resté longtemps je dois bosser ce soir" "Ne t'inquiète pas mon trésor mais je t'en pris va lui parler" "Je suis obligé ?" "Oui Elyas". Bon...je vais lui parler. Il répondit à ma phrase de bonjour, qui je l'avoue étant assez froide. Il "C'est tout ?" "Oui c'est tout". Je répliquais automatiquement avec mon ton franc, agressif et froid. Il ouvrait les bras et je passais à coter de lui en lui mettant un vent monumental, j'étais fier de ce vent parce que ça fait 4 ans que je prépare son retour et la vengeance qui ira avec.
"Putain, frangin, ça fait une plombe qu’on sait pas vu et tu me demandes seulement comment je vais ? Allez, viens… on va boire une bière dans le jardin. Je suis sûr tu as des tas de choses à me raconter…." Je soupire à ses paroles et je vais dehors sur la terasse, je m'assois sur la balançoire en me rappelant avec les souvenirs de ce qu'on a vécu tous les deux mais auourd'hui je lui en veux plus que n'importe qui. Je soupire en repensant à ses paroles. "Je vais te dire la vérité tu me connais je suis franc, bon je suis gentil je crois, je me suis retenu pendant 4 ans, je te préviens maintenant que la ça va pas être facile à te faire pardonner, c'est pas une bière qui changera les choses, je suis là pour ton retour juste pour maman." Je souris hypocritement à ma mère puis à mon frère qui se tient devant moi, j'ouvre ma bière et bois une gorgée. " Alors ? Quoi de neuf ? Comment vont les autres ? Silas ? Atlas ? Miella…". "Rien de neuf, on vit tous notre vie, je vis avec adriel et silas dans un appartement, atlas je pense que tu le sais il est partit enfin parfois il revient, nevada va bien je crois et puis parlons pas de miella je pourrais écrasé mon poing sur ta figure de beau gosse enfin faux beau goss. Voilà, si tu veux la voir tu vas la voir et tu sauras par toi-même." Je bois ma gorgée et lui souris toujours hypocritement. "Bon et toi alors ? Londres ? La belle ville ? Ton fils et puis ta femme vont bien ?" Je lui en veux et croyez-moi il va payé.