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 Fernando ► Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre

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✽ Ven 2 Mai - 9:41

Fernando & Jade
Je le faisais avec maladresse, mais c'est parce que je l'aimais. On est toujours maladroit avec les gens qu'on aime. On les écrase, on les encombre avec notre amour. On ne sait pas y faire. ∞


FLASHBACK.Les rayons du soleil me chatouillaient le visage. J'ouvris les yeux avec difficulté avant de les refermer tout aussi vite. Un mal de crâne persistant venait de faire surface, symptôme de ma soirée beaucoup trop arrosée d'hier. Enfin, c'était ce que je supposais car l'amnésie m'avait atteint. Où étais-je sortie hier soir, qu'avais-je fait de ma soirée, comment étais-je rentrée? Toutes ses questions restaient sans réponse. Je me forçais à ouvrir une nouvelle fois les yeux, les plissant tellement la luminosité était forte. Je ne savais pas où j'étais. Une chose était certaine: ce n'était pas ma chambre, l'endroit n'était pas assez bien rangé. Ce n'était pas celle de Fernando non plus. Mon amoureux avait beau avoir pris l'habitude de laisser traîner ses affaires un peu partout, comparé à chez lui, ici, c'était un champ de bataille. Quelque chose bougea à côté de moi. Ou plutôt quelqu'un. Je sursautais avant de me retourner vers la personne avec qui je partageais le lit. Mon coeur eut un raté quand je reconnus Avery. Avery, mon collègue mais aussi le don juan du Slip Inn. Et vu ma nudité et la proximité de nos deux corps, je n'avais pas fait que dormir à ses côtés. Il dormait toujours, et je me surpris à le trouver beau. Des nausées me parcoururent et me forcèrent à chercher les toilettes. Qu'avais-je fait? Même célibataire, je ne serais jamais tombée dans les bras de mon collègue. Un homme à femmes, trop peu pour moi. Mais là, le pire était que j'étais en couple avec un jeune homme formidable. Tout le contraire de celui qui dormait dans la pièce à côté. Dans quelle pagaille m'étais-je mise? J'essayais de réfléchir mais mon cerveau semblait faire grève. Je ne voyais qu'une seule solution: la fuite. J'étais rentrée sur la pointe des pieds dans la chambre d'Avery, avais attrapé mes vêtements et les avais enfilé sans faire le moindre bruit. Et j'étais partie, sans me retourner. Sur le chemin qui me séparait de mon appartement, j'espérais de toute mes forces que le jeune homme ne se souvienne de rien de cette nuit passée à mes côtés. Je ne voulais pas que Fernando l'apprenne. Je n'allais pas risquer de casser mon couple pour une histoire d'un soir qui se révélait être une terrible erreur. Enfin, du moins c'était ce que je pensais. J'étais trop mal en point que pour analyser l'attirance que j'éprouvais pour le casanova que je venais de quitter.

THE MOONSHINE, cette après-midi là. Depuis cette nuit passée au côté d'Avery, j'étais rongée par la culpabilité. Les regrets faisaient partie entière de ma vie quotidienne et je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. La peur que l'histoire se sache était présente à chaque instant. Je ne voulais pas blesser Fernando et le perdre serait une catastrophe à mes yeux. Je ne m'étais confiée à ce sujet à personne et j'avais repris mon boulot, m'efforçant à être la même. J'évitais cependant le plus possible Avery, ayant même changer quelques horaires pour ne pas me retrouver face à lui. J'avais prétexté vouloir partager plus de temps avec mon petit-ami. L'excuse était passée comme une lettre à la poste. Pourtant, je n'étais plus pareille. C'était comme si cette nuit-là m'avait ôté toute envie de sourire, de rire, de croquer la vie à pleines dents. Quand je n'étais pas distraite, je me sentais sur la défensive. Je n'avais pas parlé à Avery, ne sachant donc pas si il se souvenait de quoique ce soit. Du coup j'avais peur à chaque phrase, peur que mon secret soit découvert. J'en devenais donc tendue, moins positive aussi. Et c'était un miracle si personne ne s'était rendu compte de rien. Etait-ce à cause de mes nouvelles attitudes que Fernando avait décidé de nous aménager un petit après-midi juste pour nous deux? Je n'en savais rien. Mon amoureux m'avait donné rendez-vous dans notre café, celui où on aimait se retrouver, celui où nous avions eu notre premier rendez-vous. Je m'étais donc apprêtée pour l'occasion mais le coeur n'y était pas. Pas que je n'avais pas envie de passer du temps avec lui, non. Mais à chaque fois que j'étais en sa présence, je devais me contrôler, il ne fallait pas que je me trahisse. J'avais fini par me lisser les cheveux, me maquiller légèrement et enfilé une robe blanche, faisant ressortir le teint halé que le beau temps m'avait donné. Ensuite j'avais dévalé les escaliers quatre à quatre et avais pressé le pas jusqu'à l'arrêt de bus. Je n'aimais pas arriver en retard à un rendez-vous mais à cet instant, je me rendis compte que ce serait mission impossible. En effet, j'arrivais sur le lieu du rendez-vous avec un quart d'heure de retard. Je poussais la porte du café, posant mon regard brun sur les personnes présentes. Je finis par repérer Fernando, à une table du fond. Je préparais mon plus beau sourire, tout en avançant vers lui. 'Désolée du retard mon amour. Cela fait longtemps que tu m'attends?' Je me penchais vers lui et effleurais sa joue de mes lèvres avant de m'installer face à lui. J'étais plus démonstrative en temps normal. J'espérais simplement que Fernando ne s'en formaliserait pas.  

Fernando M. Mancini
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✽ Sam 3 Mai - 19:58

Déjà quelques minutes que je patientais sagement à l'intérieur du café. Je n'avais même pas pris le temps de coiffer ma touffe, par peur de faire attendre ma bien-aimée. Cependant cette hâte n'avait servi à rien étant donné qu'elle n'était toujours pas arrivée. Ma seule distraction était les passants que j'apercevais de là où j'étais. J'avais choisi une place au fond, près de la fenêtre. Au moins, personne risquerait de me déranger toutes les cinq minutes. Sur la table était disposée un ramequin contenant quelques sachets de sucre. J'en pris une poignée, sans même m'en cacher, et les glissa dans ma poche de ma veste. Simple dépannage, il commençait à ne plus en avoir chez moi. C'était toujours des petites économies de faites. Et puis comme on dit, le client est roi. Je me laissai glisser sur la blanquette et reportai mon attention sur la vitre. Dehors, les gens se hâtaient. Certains pour le travail, d'autres pour une activité quelconque ou un rendez-vous. Je jetai un coup d'oeil à ma montre. Si ma petite Jade pouvait en faire autant, ça serait pas plus mal. Jade... Elle pouvait être la raison de mon sourire ou tout comme celle de mes soucis. En effet, ces derniers temps, j'avais comme cette impression qu'elle m'évitait. Quand je réussissais à lui arracher quelques mots, ils étaient brefs et forcés, dénués de tout enthousiasme, comme-ci ma présence la dérangeait. En premier lieu, je ne dis rien. Je ne voulais pas qu'une autre dispute insignifiante se crée entre nous. Après tout, je psychotai un peu trop. Ma possessivité et ma jalousie me faisaient voir des choses qui n'existaient pas. Son comportement était seulement celui des mauvais jours, cela pouvait arriver à tout le monde. Mais ce problème persista et je ne voyais pas d'issus. Cela venait peut-être de moi ? Je m'étais posé la question, plusieurs fois même. Mais je l'observais durant nos heures de travail communes, elle agissait bizarrement, et ça, pas seulement avec moi. Avec presque tout le monde y compris Avery, le gros con de service qui ne se gênait pas pour draguer tout ce qui bouge. Comme à son habitude, il faisait des réflexions concernant Jade, tout en restant très vague. C'était sans doute pour foutre la merde dans notre couple, donc je n'y prêtai pas attention. Si je n'étais pas le soucis, pourquoi ne m'en parlait-elle pas ? Ne me faisait-elle pas confiance ? Le seul moyen de le découvrir était de lui parler, seul à seul, sans possibilité d'échappatoire. Cette brillante idée, et une des plus logiques, ne venait pas de moi. Effectivement, Aélia avait tout de suite vu que quelque chose n'allait pas. Je m'étais alors surpris à me confier à elle. Par la suite, elle m'avait donné quelques conseils et avait rendu mes idées claires.

"Désolée du retard mon amour. Cela fait longtemps que tu m'attends?" On m'arracha de mes pensées. Ce n'était personne d'autre que Jade. Je fus un peu déconcerté, je ne l'avais pas vu entrer. Par ses paroles étaient accompagnées un bisou presque timide sur la joue et un sourire des plus superficiels. Encore une fois, elle agissait bizarrement. Intérieurement, je faisais tout pour garder mon calme, car je dois avouer que cela m'énervait et titillait ma patience. Pourquoi devait-elle se forcer avec moi ? J'aurai certainement la réponse très bientôt. Elle avait sans doute ses raisons, cela ne sert à rien de se tracasser, c'est ce que je me répétais. Une fois qu'elle prit place en face de moi, je me décidai à répondre. "Ouais, la princesse s'est fait attendre !" Bien sûr, je rigolai, en espérant qu'elle se détende un peu et par la même occasion, que je le fasse aussi. Car je dois t'avouer que j'étais un peu anxieux, j'avais comme un mauvais pressentiment. Rien qu'à la voir, je pouvais clairement constater qu'elle était tendue. "Ca va ?" Comme d'habitude, elle allait sans doute me répondre oui. Mais je ne voulais plus entendre ce genre de mensonges. "Genre, ça va vraiment ?" Cette fois-ci, j'avais pris un air un peu plus sérieux.
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✽ Lun 5 Mai - 8:48

Fernando & Jade
Je le faisais avec maladresse, mais c'est parce que je l'aimais. On est toujours maladroit avec les gens qu'on aime. On les écrase, on les encombre avec notre amour. On ne sait pas y faire. ∞


En amour comme en amitié, on avait tous un jardin secret, des petites choses que l'on ne se disait pas, sous prétexte de garder un peu de mystère. Qui pouvait réellement prétendre me connaître? Même ma famille pourrait encore découvrir d'autres facettes de ma personnalité. Garder une partie de soi intime, j'excellais dans ce domaine, n'aimant pas parler de mon passé. Alors, bien entendu, Fernando ne connaissait pas tout de moi, mais je lui faisais assez confiance que pour lui parler de mes petits tracas quotidiens. Mais Avery était-il seulement à classer dans les petits tracas de la vie? Je le doutais. Je savais à quel point Fernando était jaloux et je le comprenais parfaitement. Après tout, je possédais le même trait de caractère et je ne pouvais pas m'empêcher de croire que chaque nouvelle demoiselle qui lui parlait était en fait une potentielle rivale. Cela pouvait vite viré en parano alors j'essayais tant bien que mal de me contrôler. Fernando était un jeune homme sérieux, pas ce genre de casanova comme Avery. Avery et cette nuit dont je ne me souvenais rien. Lui? Je n'en savais rien, il continuait à lancer des petites insinuations au travail. C'était son habitude, bien avant que je ne commette cette erreur. Mais malgré tout, cela ajoutait du stress à mes journées. Il n'est pas bon de vivre avec un aussi lourd secret. Je savais que l'avouer à l'élu de mon coeur me soulagerait mais ce n'était pas pour autant que cela arrangerait la situation. Pire, je savais que Fernando risquerait de ne pas être compréhensif. Après tout, je ne pouvais que le comprendre, j'avais toujours clamer haut et fort que l'infidélité était une cause de rupture. Je me retrouvais donc bien embarrassée et je ne pouvais que m'en mordre les doigts. Chaque jour je redoutais que Fernando l'apprenne, veuille me parler et mette un terme à notre histoire. Mes craintes s'étaient donc amplifiées quand mon amoureux m'avait donné rendez-vous au Moonshine. Est-ce un rendez-vous juste pour se retrouver? J'avais donc pris tout mon temps, me préparant au pire. Et c'était avec un quart d'heure de retard que j'avais poussé la porte du café. Très vite, je l'avais repéré assis à une table du fond, proche d'une fenêtre mais assez éloignée pour pouvoir parler. Quand on avait quelque chose à se reprocher, un moindre petit détail pouvait vous ruiner votre journée, vous faire douter. Là, c'était l'emplacement de mon chéri: si il s'était mis à l'écart c'était sans doute pour avoir une discussion sérieuse, non? J'avais pris le temps de l'observer, lui et sa touffe de cheveux non coiffée. J'aimais quand il la laissait au naturel. Je le trouvais beau. En fait je le trouvais beau tout le temps, c'était peut-être ça aussi l'amour. J'avais pris une grande inspiration, m'étais forcée à sourire et avait parcouru les quelques mètres qui nous séparait, comme un condamné faisant son dernier chemin.

"Ouais, la princesse s'est fait attendre !" Fernando m'avait laissé le temps de m'installer avant de répondre à mes excuses. Je n'aimais pas être en retard, vraiment. Et je savais qu'il avait du faire tout son possible pour arriver à l'heure. Il ne semblait d'ailleurs pas me tenir rancune de ces quelques minutes passées à m'attendre vu l'intonation de sa voix. Il rigolait, comme si tout allait bien. Peut-être voulait-il détendre l'atmosphère. Je lui avais adressé une petite moue qui se voulait attendrissante. J'aurais aimé me faire pardonner, lui dire que tout allait bien, le rassurer. Et lui prouver qu'il n'était que le seul homme dans ma vie. J'aurais aimé, mais rien n'était possible. J'étais trop entière que pour lui cacher cette erreur. Même si je ne disais mot sur cette soirée avec le don juan de l'équipe, mes attitudes parlaient pour moi. J'étais incapable de jouer l'amoureuse transie alors que j'avais ce lourd secret sur la conscience. En me privant de gestes tendres et de moments complices avec Fernando, je me punissais déjà toute seule. "Ca va ?" La question pouvait être anodine. Après tout, on prenait toujours des nouvelles de chaque personne qu'on rencontrait. Le classique 'ça va' auquel je répondais 'oui'. Toujours. Je partais du principe que les personnes posaient cette question par politesse. Et que si l'on disait non, on devrait expliquer tout ce qui nous rendait mal. Or, ici, je n'étais pas prête à tout dévoiler à mon amoureux. "Genre, ça va vraiment ?" Je n'avais pas eu le temps d'ouvrir la bouche pour lui répondre. Fernando avait pris un air sérieux en me reposant la question. Il essayait de me faire comprendre qu'aujourd'hui il n'y aurait plus de place pour les mensonges, qu'il prenait le temps de m'écouter, qu'il voulait savoir ce qui se passait vraiment. Ou du moins, c'était ainsi que j'avais interprété cette question. Oui, oui.... Ou en fait non.' J'avais murmuré les derniers mots, baissant la tête vers la table et faisant semblant de m'intéresser à la carte des boissons alors que je savais très bien ce que j'allais prendre. Je me doutais que cet aveu ne suffirait pas. 'J'ai de plus en plus de mal à supporter la pression ces derniers temps' Je m'étais justifiée comme je le pouvais, sans mentir mais sans vraiment entrer dans le vif du sujet. 'Et toi, comment te sens-tu?' J'avais fini par poser mon regard dans le sien, attentive à sa réponse. J'espérais que Fernando ne s'éternise pas sur mon mal-être, j'espérais qu'il parle de lui, qu'on change de discussion. Mais je me doutais que cela ne serait pas si facile. Alors j'avais tenté d'échapper à la discussion maladroitement, lui retournant la question.

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✽ Jeu 8 Mai - 12:58

Comment une relation pouvait-elle basculée sans raison apparente ? . La situation était en train de m'échapper, j'étais de plus en plus confus chaque jour. Je ne savais plus où on en était, où j'en étais. La confiance avait clairement été ébranlée, d'une manière ou d'une autre. La joie s'était transformée en sourire -presque- forcé. Le partage s'était réduit à deux mots par jour. La taquinerie ne donnait plus rien, une preuve ce jour-là même, dans ce café qu'on fréquentait tant. J'avais essayé de légèrement la taquiner et cela avait eu peu d'effet. En réalité, pas l'effet que j'attendais et encore moins celui habituel. Je n'eus droit qu'à une petite moue mignonne mais peu naturel de la part de celle que j'aimais. J'en venais même à regretter nos stupides disputes ou crises de jalousie insensées. Au moins, dans ces situations là, j'avais l'attention qui m'était dû et puis surtout elle me parlait, s'exprimait. Tout ce qui, en temps normal, nous menait au bonheur s'écroulait. C'était irréfutable, un évènement avait chamboulé notre quotidien, notre petite vie tranquille de couple. Lequel ? Encore une de ces nombreuses questions auxquelles je ne pouvais pas répondre et auxquelles Jade ne paraissait pas vouloir me livrer les clés. Tout en essayant de faire preuve de souplesse -et non de maladresse-, je tentai de découvrir cet élément perturbateur. Quoi qu'il en soit, une fois fait, cela serait un grand soulagement pour elle, pour moi, pour notre couple.

La carte n'avait pas changé et était l'une des plus simples. Et pourtant, c'était sur celle-ci que toute l'attention de Jade portait, ou du moins le semblant d'attention. Sa réponse avait d'abord était oui, comme je l'avais prédis. Très rapidement, elle l'avait corrigée en un non peu inaudible qui trahissait une certaine crainte. Laquelle ? Je ne sais pas. 'J'ai de plus en plus de mal à supporter la pression ces derniers temps' J'acquiesçai. Il est vrai que le travail au Slip Inn n'était pas de tout repos. C'était assez stressant et difficile par moment. Mais si ce n'était que ça, elle m'en aurait parlé il y a bien longtemps déjà.  Habituellement, c'était le genre de chose qu'elle me disait, sans que je ne sois obligé d'insister. J'en avais la certitude, un truc clochait, et elle ne semblait pas prête à m'en faire part. 'Et toi, comment te sens-tu? Elle me regarda pour la première fois depuis son arrivée. Je veux dire, il eut un réel contact visuel. J'en fus un peu déconcerté, c'était comme si ça faisait une éternité que je n'étais pas plongé dans ses yeux et elle dans les miens. Bizarrement, dès que cela me concernait, elle avait plus de facilité à me regarder. Je savais très bien qu'elle m'avait retourné la question afin que j'oublie celle d'origine, elle avait presque réussi. Presque. Mais elle n'allait pas m'avoir si facilement. Je me sentirais mieux si tu me disais ce que t'as... Il y a comme un truc que tu me dis pas.  Nous n'allions pas tourner autour du pot éternellement. Il fallait que ça sorte, qu'on règle ça au plus vite avant que la situation dégénère et devienne hors de portée. Je ne voulais pas perdre Jade.... Ma main vint se reposer sur la sienne. C'était ma manière de la rassurer, ma manière de lui faire comprendre qu'elle pouvait me dire ce qui la tracasser, ma manière de l'encourager à me parler. Je n'avais jamais été très bon pour rassurer les gens, en particulier Jade. Je ne savais jamais si j'étais réellement efficace ou non. Ca va, c'est pas comme si tu me trompais, disais je pour dédramatiser la situation, avec un petit sourire en coin. L'ambiance devenait beaucoup trop sérieuse et me mettait particulièrement mal à l'aise. Je me sentais presque obligé de sortir des conneries de ce genre. Je n'avais pas de crainte concernant la fidélité, c'est pour cela que je l'avais sorti très naturellement. Elle et moi étions sur la même longueur d'onde sur ce sujet-là. Je trouvais ça mal sain d'aller voir ailleurs alors que j'étais actuellement en couple. Et l'idée d'avoir des attentes d'une autre fille, autre que ma copine, ne me traversait pas l'esprit. J'espérais avoir une réaction beaucoup plus vive cette fois-ci. Au moins un sourire, un vrai... ou tout simplement un "t'es con", ça suffira.
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