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 paradise on earth (aidélia)

Aiden Whitehill
EACH NIGHT, I GO TO SLEEP
Aiden Whitehill
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✽ Mar 6 Mai - 19:03

paradise on earth
aidélia

J'ai encore mes deux jambes, je peux rentrer chez moi. Je t'assure que ça va. J'avais beau lui dire, elle était décidément décider à ne pas me lâcher d'une semelle. Et vu comme Aélia insistait, j'avais fini par me laisser mener. Je pouvais voir dans ses yeux qu'elle était inquiète, comme si c'était elle même qui s'était fait taper par un groupe de délinquants dehors, à la fermeture du Slip Inn. Et tout ça parce que j'avais une nouvelle fois défendu Liv qui s'en ait pris à un gars beaucoup trop entreprenant et impoli. Il n'avait pas dû apprécier mon intervention et au lieu de riposter tout de suite, il avait juste attendu que je sois seul pour m'attaquer et en compagnie de quelques potes à lui en plus. Ce que c'est lâche. Sur le chemin, Aélia se faisait silencieuse. Je ne sais pas si elle m'en voulait, si elle était anxieuse, j'avais aucune idée de son état d'esprit. J'arrivais pas à le deviner moi même sur ce coup là. Moi qui, d'habitude, la cerne facilement. Finalement arrivé dans son bel appartement, elle m'avait dit de m'asseoir sur le canapé, d'une voix assez neutre. J'attendais qu'elle revienne sans rien dire mais au fond de moi, j'avais réellement peur de ce qu'elle pensait. Aélia arrivait rapidement auprès de moi avec une trousse de secours. Elle observait mon visage légèrement ensanglanté toujours sans rien dire. Ils m'avaient mis une bel correction mais en même temps, il était trois contre un hein. Je suis pas certain que ça soit nécessaire tout ça... lui dit-je d'une petite voix. J'avais l'habitude de me faire soigner, puisqu'avant, je suivais quelques cours de boxe et c'est pas ce que je craignais. C'est juste que je préférais lui faire comprendre que ce n'était pas grave pour qu'elle arrête de s'en faire autant comme elle le fait toujours. Dis-moi quelque chose, s'il te plait.
Aélia J. Harris
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✽ Mer 7 Mai - 17:35

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Aidélia.
06h40 : Fin du service. La soirée fut particulièrement éprouvante et c'est ensemble qu'Aiden et moi fermions la boîte afin de grappiller quelques heures de sommeil amplement mérités. Ce n'est qu'au moment ou il vérifiait une dernière fois le système de sécurité que ma main venait délicatement effleurer la sienne, timidement. A l'abris des regards indiscrets, il était plus facile de vaincre notre pudeur pour céder à ce genre de contact. Pourtant , derrière le bar , les gestes ne trompaient pas : Ses mains qui se posaient sur mes hanches à chaque fois qu'il passait derrière moi, ma tête qui se posait dans le creux de son cou quand, devant moi, il faisait les comptes avant l'ouverture du Slip Inn. C'était de la tendresse, de l'affection à l'état pure et ça me faisait du bien, tout comme sentir sa main qui étreint la mienne. Alors comme ça , on n'est pas partageur ? Dissimulés dans la ruelle sombre, un groupe de trois hommes sortaient de nul part pour nous aborder . Effrayée, ma main lâchait instinctivement celle d'Aiden tandis que mon corps se crispait, alerté par l'intonation dans la voix du jeune homme. En l'espace d'une seconde, ils étaient à quelques centimètres de nous, défiant Aiden du regard, et c'est là que je les reconnus. C'était les mecs que Liv avaient abordé au milieu de la soirée, totalement éméchée et qu'elle avait éconduit sans ménagement après avoir obtenu ce qu'elle voulait, c'est à dire se faire payer trois ou quatre verres. Ca, c'était tout Liv : Totalement intéressée. Malheureusement, les trois hommes n'en étaient pas restés là et ma collègue avait du battre en retraite pour sauver ses petites fesses. Bien sur , elle opta pour l'option de facilité : Aiden. Evidemment, il n'avait pas résisté longtemps avant d'intervenir pour aider Liv qui s'était encore mis dans un pétrin sans nom. Sur le moment , sa décision m'avait refroidit mais après une heure à multiplier les gestes affectueux à mon égard, ma mauvaise humeur avait fini par déguerpir . Dis donc ... tu ne t'en fais pas mon vieux ! Deux pour le prix d'une c'est ça ? C'est cool le métier de Barman ... S'il y avait bien une chose qui m'horripilait c'était qu'on parle de moi tout en ignorant ma présence. C'était le summum de l'irrespect et ça me rendait tout de suite moins courtoise. Seulement là, ma seule préoccupation c'était Aiden. Dès que la voix de notre interlocuteur avait résonné , toute mon attention s'était reporté sur mon binôme, consciente que la situation n'envisageait rien de bon.
Maintenant .... tu vas devoir payer tu en es conscient non ? On va voir si u en imposes maintenant que tu ne te caches plus derrière ton bar Totalement paniquée, mon cœur se serrait dans ma poitrine, m'empêchant de respirer convenablement. L'idée que ces hommes touchent à un seul cheveux d'Aiden me donnait envie de vomir mais ce n'était pas le moment de défaillir . Seulement ... ma peur était incontrôlable quand il s'agissait de lui. La sensation que toutes mes craintes depuis des mois étaient fondées et que la scène qui se déroulait devant mes yeux en était l'aboutissement m'angoissait. Désolée chérie mais ... on ne frappe pas les filles. C'est pas dans notre code tu vois ? Faut pas croire ... On est les gentils nous tu sais ? Tu as juste choisi le mauvais parti, c'est tout. Ils éclataient de rire et les mots, amers, s'écrasaient dans ma gorge. L'envie de fonçer dans le tas m'obsédait mais Aiden posait sa main sur mon bras, bienveillant, encore une fois. Quelque chose dans son regard me fit soudainement paniquer , il avait l'air presque ... résigné. Pas à se faire frapper , non , mais il semblait conscient que cette fois, face à trois hommes, il ne risquait pas de faire le poids. Pourtant , son sourire sur moi était rassurant, m'invitant à ne pas m'en faire , à le laisser faire . J'avais qu'une seule envie, lui hurler dessus et lui dire d'arrêter . Arrêter de me faire croire que tout allait bien se passer , qu'il n'allait rien lui arriver . Sa posture, la lueur dans son regard ... il savait pertinemment que l'issue de cette altercation était signée d'avance, même s'il était un excellent boxeur . Il ne pouvait pas mettre à terre trois hommes tout en veillant sur moi . Est ce que c'était pour cela qu'il semblait si calme ? Parce qu'il avait choisi de se préoccuper de moi quitte à ramasser chacun des coups qui lui seraient donnés ? Était cela la raison de son impassibilité ? Aiden no.... Le coup fusait dans l'air , balayant tout sur son passage et venait s'écraser sur l'arcade sourcilière d'Aiden dans un bruit sec. Aiden !!!! Mon corps se mettait en position de défense, comme si c'était moi qui avait pris le coup à sa place. Le sang coulait le long de sa tempe et rien qu'à cette vue , ma gorge se serrait, mon rythme cardiaque s'accélérait, prêt à imploser . Le voir souffrir , même physiquement me faisait un mal de chien , comme si nous étions une seule et même entité. Je ne saurais comment expliquer ce phénomène mais depuis notre toute première rencontre, il avait bouleversé quelque chose dans ma vie. Et ce "petit" quelque chose c'était presque tout en réalité : J'étais devenue dépendante de lui, de sa présence, de son odeur, de ses caresses au creux de mes reins, de ses murmures sauves ... J'avais besoin de lui dans ma vie parce que sans lui j'étais perdue désormais. Il était mon miroir , mon double. C'est pourquoi le voir encaisser les coups me tordait le ventre et il avait fallu qu'un des hommes m'attrape afin de m'empêcher de m'interposer . Mon petit corps se déchainait contre cet homme que je ne connaissais même pas, incapable de se canaliser. Hors de contrôle, l'agresseur devait dû resserrer son étreinte sous la violence de mes coups. Je me débattais pas pour moi , non , la seule chose qui m'importait c'était lui. Lâches moi !!!!Lâches moi !!!!! Je m'agitais dans tous les sens, comme une petite lionne en cage, avant que l'un des trois décide qu'apparemment Aiden avait eu son compte. On y va les gars ! Roy, lâches là , tu vas lui faire mal . Allez ... on se casse ! Et toi ... la prochaine fois, réfléchis à deux fois avant de t'en prendre à moi L'agresseur s'essuyait un filet de sang qui s'échappait de ses lèvres avant de tourner les talons, accompagné de ses acolytes. Cela n'avait duré que quelques minutes mais, trop touchée pour être consciente de ce qui se passait autour de moi , je finissais par constater qu'Aiden avait fait beaucoup de dégâts aussi de son côté. D'ailleurs, à peine l'homme me lâchait que je me précipitais vers Aiden, les larmes aux yeux, incapable de parler . J'avais tellement eu peur que les mots ne sortaient pas. Je sentais bien la boule dans ma gorge, écrasant chacune de mes inspirations, mais j'étais incapable de me calmer . Aiden m'attrapait la main et sans pour autant le rejeter , j'avais du mal à répondre à ce simple contact. Tout un tas d'émotions se bousculaient les unes et les autres, m'empêchant d'être lucide. Je n'arrivais pas à distinguer quel sentiment m'étreignait le plus. La peur ? La panique ? Ou tout simplement la colère. La colère contre Liv, contre Aiden, contre les agresseurs ... J'étais vraiment secouée et il fallait que je me reprenne calmement, lentement, si je voulais réussir à parler . Malheureusement, ce moment fut beaucoup plus long que prévu ...


__________________________

J'ai encore mes deux jambes, je peux rentrer chez moi. Je t'assure que ça va. Je secouais la tête, encore incapable de lui adresser la parole. Cette fois ce n'était pas le trouble qui empêchait les mots de sortir , non c'était l'amertume. J'étais irritée contre lui , parce qu'il ne m'avait pas écouté , parce qu'il avait fait passé Liv avant lui , encore une fois. Je lui en voulais parce que cette scène allait surement me hanter pendant un petit moment et que tout cela ne serait pas arrivé s'il avait décidé de couper les ponts avec Liv. J'étais aussi en colère contre Liv, voire même bien plus , considérant que cette fois elle avait franchi le point de non retour avec moi . Jamais je ne lui pardonnerais ce qui venait de se passer, c'était beaucoup trop pour moi . Je l'avais prévenu que s'il arrivait quelque chose à Aiden alors les choses ne seraient plus les mêmes. Elle avait testé , maintenant elle allait en payer les conséquences. J'étais tellement amère que je me connaissais, entre elle et moi ce serait désormais la guerre. Si jusque là ce n'était qu'un petit jeu de provocation, maintenant c'était moi qui allait la pousser à bout , et ce , sans aucune limite. J'étais rancunière mais encore plus quand il s'agissait d'Aiden et là ... elle avait touché le point sensible. Maintenant le jeu allait prendre une tournure différente et j'étais bien décidé à changer les règles. Je suis pas certain que ça soit nécessaire tout ça... Assis sur le canapé, beau comme un Adonis, mon cœur se serrait. J'avais envie de le frapper de mes petits poings pour qu'il comprenne toute ma colère, toute ma rancœur mais j'avais tout autant envie de sceller mes lèvres sur les siennes, sauvagement. Finalement, je décidais de ne pas lui répondre, ni même de lui lancer un regard , encore trop nerveuse. Seuls mes doigts répondaient à son contact pour se poser sur sa main nue afin de lui prodiguer quelques soins.
Dis-moi quelque chose, s'il te plait. Finalement, mon regard se posait sur lui pour la première fois depuis de longues minutes, silencieux. Les mots dans ma gorge ne semblaient pas vouloir encore sortir . En réalité j'avais peur d'ouvrir la bouche sans réussir à retenir toute cette rancœur . J'avais l'impression d'être une sorte de fil, prêt à rompre. Mais surtout ... J'avais cette terrible envie de pleurer , moi , qui avait toujours refoulé ce liquide prêt à couler . Et maintenant, encore plus qu'avant , je compris que c'était Lui. Au bout d'une longue minute de mutisme, mes prunelles accrochaient encore une fois les siennes, cette fois d'une façon sans précédent. Intense. Sincère. Je t'en veux Aiden. Tu n'imagines même pas à quel point. Je t'en veux parce que je ne suis complète seulement qu’'avec toi, et je t'en veux de ne pas me laisser le choix de tout cela. Tu n'imagines pas ce que ça m'a fait et arrêtes de dire que tout va bien, que ce n'est rien. Non, tout ne va pas bien. Et arrêtes aussi de dire que ça va passer parce que non ça ne passe pas. Je ne sais pas ce qu'il y a entre toi et moi , mais la seule chose qu'il m'est possible d'affirmer dans ma vie aujourd'hui c'est que j'ai besoin de tes bras. Je m'en fous de ce qui va se passer , j'ai juste besoin de toi . Ca me fait peur parce qu'avec toi , je redeviens une enfant. J'ai peur de tout et de rien en même temps. Aiden ... Je crois ...
Finalement ma voix s'éteignait une nouvelle fois, incapable d'aller plus loin. Je préférais nier l'évidence pour me protéger , encore une fois.

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✽ Mer 7 Mai - 22:31


J'avais cette petite scène de tout à l'heure qui repassait dans ma tête. S'attaquer à moi était une chose mais toucher à Aélia en était une autre. J'étais déjà bien énervé par la lâcheté de mon adversaire qui se sentait obliger d'en ramener d'autres pour me battre, mais voir un de ses stupides copains la retenir pour qu'elle intervienne pas m'énervait  tout autant. Je supportais pas qu'on touche à elle, le moindre contact avait le don de déclencher quelque chose en moi, quelque chose dont je n'ai pas l'habitude de montrer, mon côté plus sombre, plus excessif. Je savais que je ne ferais pas le poids cette fois-ci malgré mes compétences de boxeur mais ce n'était pas pour autant que j'allais me laisser battre sans me défendre. J'étais tellement concentré dans mes pensées que je l'avais pas forcément vu arriver. Encore silencieuse, je me doutais finalement qu'elle n'était pas très bien. Et sûrement qu'elle m'en voulait, aussi. Tout comme je m'en voulais un peu de mettre mis dans un pétrin : c'est ce qu'elle me reprochait, mais je continuais. Sauf que là, j'avais intervenu sans chercher à donner des coups, c'est juste cette bande de sans cerveaux qui ont voulus jouer les durs, j'ai rien demander moi. Je ne tenais plus face à ce silence, Aélia me regardait à peine. Je t'en veux Aiden. Tu n'imagines même pas à quel point. Je t'en veux parce que je ne suis complète seulement qu’'avec toi, et je t'en veux de ne pas me laisser le choix de tout cela. Tu n'imagines pas ce que ça m'a fait et arrêtes de dire que tout va bien, que ce n'est rien. Non, tout ne va pas bien. Et arrêtes aussi de dire que ça va passer parce que non ça ne passe pas. Je ne sais pas ce qu'il y a entre toi et moi, mais la seule chose qu'il m'est possible d'affirmer dans ma vie aujourd'hui c'est que j'ai besoin de tes bras. Je m'en fous de ce qui va se passer  j'ai juste besoin de toi. Ça me fait peur parce qu'avec toi, je redeviens une enfant. J'ai peur de tout et de rien en même temps. Aiden, je crois... Enfin, elle avait daigner me décrocher un mot. Et ce n'était pas pour me faire des éloges, évidemment. Ses paroles étaient un mélange de reproches et de déclaration. Y'a aussi cette fâcheuse tendance à ne pas terminer ses phrases, comme si soudainement, elle avait une sorte de blocage. Je restais sur sa fin de phrase, me demandant bien ce qu'elle voulait me dire. Cela faisait la deuxième fois qu'elle s'interrompait comme ça, mais cette fois-ci, j'allais lui en faire part que ça me dérangeait un peu, curieux que je suis. J'ai pas demandé à ce que ça arrive. Ils me sont tomber dessus. Je pensais avoir régler l'histoire avec les mots et en n'allant pas par la manière forte, comme je te l'avais promis. J'essaye de faire des efforts pour toi, mais apparemment, on dirait pas. Je voulais pas que tu vois ça, je voulais pas que tu sois blessée non plus et si je me laissais pas faire, je sais qu'ils auraient pas eu de scrupule pour s'en prendre à toi. Sauf que t'es ma faiblesse, alors j'ai encaissé les coups et donc m'assurait que rien ne t'arrive avant tout. Tu m'en veux d'avoir voulu préférer te privilégier toi que moi, très bien, c'est pas grave. J'assume ma décision de toute façon. dit-je en la fixant du regard. Je voulais lui faire comprendre que j'étais sincère. Que je pensais tout les mots que j'avais prononcé. Elle me demandait d'enlever mon tee-shirt pour désinfecter les coupures. Ils avaient utilisés un couteau alors que moi je n'avais que mes poings comme arme. Et tu crois que moi j'ai pas besoin de toi ? Je donnerais tout pour toi. Tout, t'entends ça ? Je pense sans arrêt à toi, je n'arrive même pas à t'enlever de ma tête. Tu hantes mes pensées, mes nuits, tout le temps, chaque seconde. Si tu n'es que ma partenaire, il n'y aurait pas eu tout ça. Je serais pas aussi... fou de toi. Là, pour avoir laisser parler mon coeur, c'était exactement ça. J'avais sauter le pas, le premier, et j'en étais plutôt fier. Mais, en même temps, j'étais légèrement craintif aussi. Je me suis lancé sans vraiment avoir réfléchi. Je me suis dit que par moment, il faut arrêter de réfléchir et juste agir. Et c'est ce que j'avais fait. Mon aveu était un peu comme une déclaration cachée, je lui disais indirectement qu'en réalité, notre relation avait bien plus que de l'amitié, du moins pour moi. Que j'éprouvais certains sentiments dont j'ai peur que ce ne soit pas réciproques. Après tout, je me fais peut-être des films, qui c'est.
Aélia J. Harris
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✽ Jeu 8 Mai - 1:23

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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J'ai pas demandé à ce que ça arrive. Ils me sont tomber dessus. Je pensais avoir régler l'histoire avec les mots et en n'allant pas par la manière forte, comme je te l'avais promis. J'essaye de faire des efforts pour toi, mais apparemment, on dirait pas. Je voulais pas que tu vois ça, je voulais pas que tu sois blessée non plus et si je me laissais pas faire, je sais qu'ils auraient pas eu de scrupule pour s'en prendre à toi. Sauf que t'es ma faiblesse, alors j'ai encaissé les coups et donc m'assurait que rien ne t'arrive avant tout. Tu m'en veux d'avoir voulu préférer te privilégier toi que moi, très bien, c'est pas grave. J'assume ma décision de toute façon. J'étais consciente qu'il n'avait pas demander à ce que tout cela arrive et ce n'était pas ce que je lui reprochais directement. Non, le problème c'est qu'il fallait qu'il arrête de s'immiscer dans des problèmes qui n'étaient pas les siens. Je l'avais prévenu et encore une fois il avait voulu aider Liv , sans penser aux conséquences derrière. Le fait qu'il me parle de faire des efforts me faisait plaisir mais en même ça me contrariait parce que ça voulait dire que c'était pas naturel chez lui. Des efforts ? Je te demande pas de te couper un bras non plus Aiden ! Je te demande d'arrêter de la surprotéger , ça me rend dingue que tu sois comme ça avec elle . Elle n'a plus quatre ans et tu n'es pas son père. La prochaine il faudra que ce soit moi qui me prenne un coup à sa place pour que tu comprennes ? A cause de ses constantes embrouilles, regardes ce qui s'est passé ce soir , tu trouves ça normal ? Si elle se rend compte que tu n'es plus derrière elle , elle se calmera surement et ça lui fera du bien , ainsi qu'au reste du staff d'ailleurs. Toi , le premier . Tu n'en as pas marre qu'elle te colle comme ça ? Je soupirais et finissais de l'écouter d'une oreille distraite, un peu irritée par la situation. Finalement, ses paroles m'interpellaient une nouvelle fois, me coupant dans mon élan. Sa faiblesse ? Non, la seule faiblesse ici c'était ce qu'il représentait pour moi. Parce que si mes sentiments n'étaient pas aussi ancrés alors tout cela ne serait sans doute pas arrivé. Peut être que s'il ne m'avait pas protégé alors il n'aurait pas été autant blessé. Là, il s'était effectivement sacrifié pour moi et ça me touchait. Seulement, le fait qu'il soit blessé me faisait mal, comme si c'était moi qui avait reçu le coup à sa place. Oui je t'en veux parce que je préfère qu'on me frappe plutôt qu'on te touche toi . T'es tellement important pour moi , essayes de le comprendre, essayes de te mettre à ma place. Quand ils te frappaient, ça me faisaient aussi mal que c'était si moi qui prenait les coups. Là encore, il était question de notre relation fusionnelle, presque en symbiose total. Nous étions tout les deux attirés l'un par l'autre comme des aimants et quand on se touchait, ça faisait des étincelles. Ce soir en était une des preuves les plus fragrantes. Et tu crois que moi j'ai pas besoin de toi ? Je donnerais tout pour toi. Tout, t'entends ça ? Je pense sans arrêt à toi, je n'arrive même pas à m'enlever de ma tête. Tu hantes mes pensées, mes nuits, tout le temps, chaque seconde. Si tu n'es que ma partenaire, il n'y aurait pas eu tout ça. Je serais pas aussi... fou de toi. Je profitais qu'il se lève pour lui enlever doucement son tee shirt afin de nettoyer ses plaies. Le voir dans cet état me faisait mal au cœur, consciente que s'il n'avait pas été là , les choses auraient pu être bien plus dramatiques. Malgré ses blessures, le voir torse nu devant moi me faisait perdre totalement mes moyens. Je dus m'y reprendre à trois fois afin de lui nettoyer sa plaie tellement mes mains tremblaient. Les pansements tombaient par terre , mes pieds s'entremêlaient, bref ... Je ne me contrôlais plus du tout. Ce n'est qu'au bout de cinq minutes que ma rationalité reprenait le dessus, tentant de le soigner correctement. Aiden finissait par reprendre la parole et ce qu'il me disait me touchait, profondément. Dès les premières phrases, mon cœur s'était arrêté, prêt à imploser dans ma cage thoracique sous le coup de l'émotion. Chaque bribe de mots, chaque souffle qui sortait de sa bouche me faisait vibrer et la promiscuité de nos corps n'aidant pas , il fallait vraiment que je me concentre pour ne pas l'embrasser, la maintenant tout de suite. Et finalement les mots sortaient de sa bouche de la manière la plus naturelle possible. J'en restais stupéfaite, incapable de lui répondre quoi que ce soit.
Ces mots, chaque nuit il me les murmurait dans mon sommeil, dans mes fantasmes ... tout le temps. Arrêtes de me dire ça ... Je peux pas entendre ça ... Je pouvais pas , s'il ne s'arrêtait pas alors je n'étais plus vraiment sûre de pouvoir tenir la distance qui nous séparait . J'étais consciente d'être au bord de la limite avec lui , sans vraiment de possibilité de revenir en arrière. J'avais peur de gâcher ce qu'on avait , cette fusion entre nous , et pourtant tout ce qui m'importait c'était lui , pas le reste. J'avais envie de toucher chaque parcelle de sa peau , de poser mes lèvres sur les siennes et de ne plus jamais me décrocher. Il était comme une bouée, sans lui j'avais l'impression de couler ces derniers temps. On pourrait croire qu'on s'était attaché vite, trop vite tout les deux , et pourtant c'était comme une évidence entre nous, comme si c'était écrit que nous devions nous rencontrer , nous attacher pour ne plus réussir à se séparer . Arrêtes parce que si tu continues ... Je ne serais plus capable de me stopper Aiden. J'ai tellement envie de sentir ta peau contre la mienne , de toucher chaque parcelle de ton corps ... Tu me tentes, tout le temps. Je rêve sans cesse à tes caresses sur mon corps , à des murmures ... J'étais littéralement en train de craquer et à chacune de mes révélations, la température dans la pièce augmentait de plusieurs degrés. Une boule de chaleur venait d'ailleurs se loger dans mon bas ventre, dénotant du désir violent que je ressentais pour cet homme. Je le désirais, là, maintenant, tout de suite. J'avais envie de lui faire l'amour parce qu'il était celui qu'il me fallait, il était celui que je voulais. Arrêtes , arrêtes , tais toi ... Sans réussir à me contrôler , mon corps plaquait celui d'Aiden contre le mur d'en face. Mon corps se collait au sien, brûlant. Mon souffle était haletant, mes yeux fiévreux. Il fallait que je m'éloigne de lui sinon je n'allais pas tenir longtemps, surtout pas quand son corps d'Adonis était un appel à l'indécence la plus totale. Il était tellement beau que cela en était douloureux. S'il te plait ... Je me tordais presque de désir devant lui tandis qu'il continuait de m'assassiner avec ses mots, ne me laissant même pas un semblant de pause. Finalement, sentant que j'allais craquer , je me reculais comme brûlée à vif. J'avais beaucoup trop chaud de le sentir si près de moi, il fallait qu'il recule sous peine de dépasser toutes les limites, de n'avoir plus aucun contrôle. Tu ... Il fallait que je trouve quelque chose, n'importe quoi pour me tirer de cette situation. Un truc à boire ? Du thé ? Café ? Alcool ? Son corps se mouvait près du mien et inconsciemment, je me reculais de plus en plus pour l'éviter , pour fuir toute la tentation qu'il représentait. Finalement c'était moi qui me retrouvait totalement bloquée contre le mur , incapable de bouger, Aiden face à moi. J'ai du ... Je m'arrêtais dans ma phrase et détournais les yeux pour ne pas croiser son regard, incapable de le supporter quelques secondes de plus. Il me troublait plus que de raison et il fallait que ça s'arrête sinon nous ne pourrions plus revenir en arrière tout les deux. Aiden je crois que ... je pense ... Et là encore une fois, je me renfermais, n'ayant pas conscience que cela avait tendance à énerver mon partenaire. De toute façon, s'il voulait connaître la vérité, il allait devoir me torturer, parce qu'il n'était pas question de lui révéler . J'avais bien trop peur de lui dire , bien trop peur de sa réaction. S'il te plait ... recules . Bizarrement, quelque chose me disait que ce n'était pas dans l'ordre de ses priorités, au contraire ...
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✽ Lun 12 Mai - 20:06


Arrêtes de me dire ça... Je peux pas entendre ça... Je ne suis peut-être pas conscient de l'effet qu'a eu mes mots sur elle, mais pouvoir enfin les sortir de moi, les exposer et ne plus cacher quoi que ce soit me faisait un bien fou. C'est comme si je me libérais. Après tout, combien de fois j'ai voulu lui dire tout ça ? Je trouvais juste pas les crans et j'étais tétanisé par le fait de la perdre alors je me suis tus. Je fronçais les sourcils en l'entendant me répondre mais je l'écoutais tout de même reprendre la parole. Je serais sûrement plus éclairé comme ça. Arrêtes parce que si tu continues... Je ne serais plus capable de me stopper Aiden. J'ai tellement envie de sentir ta peau contre la mienne, de toucher chaque parcelle de ton corps... Tu me tentes, tout le temps. Je rêve sans cesse à tes caresses sur mon corps, à des murmures. Si je m'arrêtais pas... Sauf qu'en réalité, c'est exactement ce que je voulais aussi. Rien que d'imaginer nos corps l'un contre l'autre me procurait des frissons, ce contact si intense, de nos mains, de nos doigts sur l'autre. Aélia m'avait soudainement planquer contre le mur d'en face, son regard plein de désir, me suppliant de me taire. Mon corps remplis d'hématomes sentait celui de ma partenaire, la peau aussi brûlante que la mienne.J'avais mal à mes blessures, mais en même temps, j'en oubliais pratiquement la douleur avec elle en face de moi. Je sais pas si elle était gênée, ce qui se passe dans sa tête, mais elle avait l'air de ne pas vouloir céder. Alors qu'à mon contraire, plus rien ne m'arrêtait. Je n'avais qu'envie, je la désirais plus que tout et ce soir, je ne me contiens plus. Je l'ai assez fait depuis tout ce temps .Et je me demande bien comment j'ai bien pu faire d'ailleurs. Chut, tais-toi. dit-je tout doucement avant de retourner la situation et d'être à mon tour en face d'elle. Aélia ne pouvait plus faire grand chose à part résister. Et j'allais la faire craquer, coûte que coûte. Je te veux. lâchait-je dans un murmure en me rapprochant de son oreille droite. Je me mordillais ensuite la lèvre, vu notre proximité, elle devait sûrement sentir mon souffle, mon corps battre de plus en plus anormalement. Je sais que toi aussi. J'avais le regard défieur, j'étais brûlant. Je ne pensais à plus rien qu'à nous à ce moment là, et ce n'était pas plus mal. Plus tu résistes, plus je continue. Là, j'étais réellement dans un autre monde. Je la voulais tellement et j'avais quelque chose dont elle cédera sûrement pas. Je me rapprochais dangereusement d'elle et commençait à m'emparer du creux de son cou pour lui déposer un bisou, puis deux, trois... J'avais du mal à m'arrêter maintenant. C'était en quelque sorte ma marque de fabrique. J'échappais un soupir, mais un soupir qui en disait long... Je n'allais sûrement pas abandonner. Pas alors que j'attends ça depuis ma première rencontre avec elle. Pas alors que j'en rêve chaque nuit. A en crier son prénom et à en être déçu en me réveillant en réalisant que ce n'était pas réel. Je suis tout à toi Aélia... soufflait-je. Je promenais ensuite mes mains sur le long de son corps jusqu'à m'arrêter à la hauteur de ses hanches. Joueur, elle n'a pas l'habitude de me voir comme ça, mais elle était en train de découvrir mon côté là. Je me sentais en confiance avec elle.
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✽ Mar 20 Mai - 23:05

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Aidélia.
Je te veux. Trois petits mots qui résumaient complètement le problème. Ce n'était pas possible, tout cela allait beaucoup trop vite entre nous. Notre rencontre, notre complicité, notre désir l'un pour l'autre, c'était incontrôlable. Seulement, si cela m'avait marqué d'une quelconque façon, cela m'effrayait tout autant. En réalité, sa vie m'était totalement étrangère, tout comme il connaissait peu la mienne. C'était paradoxale puisqu'Aiden était une sorte de miroir pour moi : Je savais quand il était en colère, quand il mentait, quand il se défilait ... bref chacun de ses sentiments, chacune de ses émotions défilaient à travers mes pupilles. J'aurais presque pu dire que c'était un livre ouvert mais les pages restaient blanches et il était plus facile de les tourner que de les écrire. Non arrêtes. Je tentais de m'extraire de son emprise mais la promiscuité entre le mur et son corps m'empêchait de faire le moindre pas. Le moment de ma fuite n'était pas encore arrivé même s'il ne saurait tarder . Continuer dans cette direction allait me précipiter à ma chute. Entre partir à l'aventure et foncer droit dans un mur , la barrière était mince. J'aimais le goût du risque, l'envie de l'étranger , mais là ... cela ne dépendait pas seulement de moi. Il y avait Aiden aussi et il n'était pas question de le berner d'illusions. Les choses se devaient d'être claires. Il m'importait plus que les autres, plus que n'importe qui d'ailleurs en ce moment, mais brûler les étapes ne feraient que me faire reculer . Encore et encore . J'étais de nature méfiante et il me fallait des preuves pour avancer dans ma vie. Était ce l'expérience ? Était ce les leçons de mon éducation? Mon histoire ? La question restait sans réponse, c'était un fait, c'est tout. Je sais que toi aussi Oui, envie de lui, de ses lèvres, de son corps contre le mien, c'était presque devenue une obsession. Seulement ma raison avait pris le pas sur la passion, pour la première fois dans mon existence. Ce désir charnel ne devait pas être une priorité, ni pour lui , ni pour moi . Je ne devais pas me laisser déstabiliser par ses pensées aussi violentes que soudaines. Il était mon collègue, mon binôme, et il fallait qu'on prenne le temps tout les deux pour se connaître, s'apprivoiser. Plus tu résistes, plus je continue Il connaissait l'un de mes point faible : La résistance. Cette envie de céder tout en continuant de lutter en même temps. C'était ambigüe, exaltant, et pourtant cela relevait plus du songe qu'autre chose. Nous devions avoir les pieds sur terre, regagner rapidement la réalité sinon on risquait de perdre au change. S'il te plait , écoutes moi , on ne peut pas , tu comprends ? Et si tout basculait ? Si les choses changeaient du jour au lendemain ? Si nous n'étions plus capable de nous regarder en face ? D'assumer tout ce bordel entre nous? Je ne pouvais pas perdre ce socle entre nous, c'était impossible. Il était trop important pour moi. J'avais besoin de lui dans ma vie et il ne pouvait pas me filer entre les doigts sous prétexte d'un histoire d'attraction entre nous. Je suis tout à toi Aélia... Cette fois je réussissais à me dégager de son étreinte et me déplaçais quelques mètres plus loin. Non. S'il te plait. On fait une erreur là . Je tiens trop à toi pour laisser mes pulsions gâcher tout ce qu'on a construit, pour détruire tout ce que l'on a tout les deux. Je ne connais rien de toi Aiden, tu comprends ? D'un côté, je te connais mieux que personne mais les faits concrets, ton passé, ton histoire ... elle reste trouble. Et il en va de même pour toi . Je veux qu'on prenne le temps de s'apprivoiser parce que je ne veux pas risquer que tu regrettes notre histoire. Pour la première fois depuis notre rencontre, il m'était impossible de savoir ce qu'il pensait à ce moment précis. Est ce qu'il était d'accord ? Est ce qu'il comprenait ? Ou est ce qu'il me prenait pour une folle ? Son visage était inexpressif, totalement neutre, et si cela pouvait paraître suspect chez certains, ce n'était pas le cas chez Aiden. Il lui était très facile de se dissimuler sous le masque de la neutralité. Heureusement , il n'avait pas de secret pour moi , enfin , pas lorsque cela concernait ses envies, ses besoins, ses pensées. Tout son intériorité en réalité. T'es quelqu'un de spécial et c'est ce qui me pousse à croire qu'on fait une erreur . On n'est pas comme tout le monde , tu comprends ? On ne se résume pas à cela toi et moi. Le sexe , cela peut facilement faire tourner la tête, moi la première , mais avec lui c'était différent. Bien sur que l'envie de le sentir toujours plus près de moi , voir même sentir son être s'accrocher au mien , était plus que tentante mais on en revenait à cette lutte intérieur . A ce besoin de résistance. J'avais aussi besoin de plus et ce plus c'était tout simplement savoir qui il était , qui j'étais et ce que nous étions l'un pour l'autre.








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