Le torse ruisselant de gouttelettes d'eau, Nate savourait une douche amplement mérité. La nuit avait été rude, le club avait encore une fois été plein et sans s'en rendre compte, Nate avait développé une véritable affection pour ce petit boulot de barman au Slip Inn. Le club était à son image, magnifique. Nate avait toujours été ce petit garçon adorable, un visage d'ange, un sourire charmant, un regard puissant et précis. Alors dans ce monde de la nuit, où les femmes étaient des plus magnifiques et charmantes, Nate y trouvait son compte. C'était un charmeur, un séducteur, un compétiteur et il volait la vedette aux précédentes stars du club et cela le faisait bien rire. Nate n'avait pas l'habitude de passer au second plan, du moins, plus depuis un très long moment. Alors, toute cette attention gonflait un égo déjà très développé chez le jeune homme. L'eau chaude coulait de manière agréable sur son corps, relaxant des muscles mis à rude épreuve durant la nuit de folie qu'il avait passé avec ... Quel était son nom encore ?! Alex, Alexie, Alesia ? Il ne savait plus, mais elle le rejoint néanmoins sous la douche. Les parois de la douche fut rapidement opaque à cause la bué qu'ils généraient. Durant près de trente minutes, le plaisir fut au rendez-vous, jusqu'à ce que le ballon d'eau chaude de l'appartement fut presque vide. La jeune fille le laissa alors, préférant se préparer pour partir à l'université. Nate finit sa douche, ne voulant pas avoir l'odeur d'une autre personne sur lui, c'était quelque chose qu'il n'aimait pas. A part quand c'était celle de sa brune, la seule qui le rendait aussi fou qu'un adolescent en manque de sexe et aussi calme qu'un ange, bien que la deuxième partie soit moins présente dans leur relation. Ils sont complices, amants, mais ce n'est jamais aussi calme que l'on pense. Il y a toujours quelque chose, une chose indéfinissable et en pensant à la seule femme qu'il a envie d'avoir dans le long terme, Nate se prit l'orteil dans le meuble devant sa chambre. Il était sur qu'il n'était pas là la nuit dernière. Jules. Sa chère et bien aimé meilleure amie et accessoirement colocataire depuis peu. Juuuuuuuuuuuules ! Putain, ça fait mal ce truc ! Remonté, il raffermit sa prise sur la simple serviette qui entourait sa taille, cachant juste ce qu'il fallait de son magnifique corps. Mais bien entendu, Jules n'était pas là. Sans doute avec son chéri ou en train d'hurler contre quelqu'un qui ne l'avait pas mérité mais qui se trouvait sur son chemin de folle furieuse. Nate aimait sa petite brunette, elle était la prunelle de ses yeux, mais parfois, il avait juste envie de l'étrangler comme Homer étranglait Bart dans les Simpson. Le brésilien avait découvert cette série quand il avait emménagé à New York et était un fan inconditionnel depuis. Il riait aux éclats à chaque diffusion. Sa conquête de la nuit était sur son lit, en train d'utiliser sa fameuse crème pour le corps qui rendait sa peau si douce comme un bébé quand il entendit la sonnette de son appartement sonner. Enfilant en vitesse un boxer et un short en lin, il alla ouvrir à l'étranger. Il avait un mauvais présentement, comme si cette visite, cette interruption à sa routine matinale était un signe de dispute imminente ou de surprise inattendue. En ouvrant la porte, il se figea et en même temps sentis son sang pulser dans son coeur. Aélia. Dire qu'il pensait à elle il n'y a pas si longtemps que ça. Aélia ! Salut. Que dire ?! Il n'en savait rien. Elle était toujours aussi belle, même en ayant dormis juste quatre heures depuis la fin de leur service de la veille. Alex/Alexie/Alesia, enfin, la conquête de la nuit passa alors dans le champ de vision du jeune homme et par conséquent de la magnifique déesse grecque qu'était la jeune Harris. J'y vais Nate. Je vais être en retard pour la fac. J'ai laissé mon numéro sur la table si tu veux qu'on remette ça. Un baiser sur les lèvres et un regard condescendant pour Aélia, et la petite sotte qui pensait qu'il allait remettre le couvert avec elle passa le pas de la porte, sortant de la vie du brésilien. Nate resta bouche bée devant l'audace de la jeune fille mais ne fit pas attention à elle. Tu veux entrer Aélia ? Je pourrais préparer le petit dèj si tu veux, j'ai pas encore mangé. Il se passa la main dans les cheveux, signe de nervosité et d'impatience. Il n'arrivait pas à oublier combien il la désirait, même lorsqu'elle était habillé. Aélia et Nate. C'était toute une histoire, un conte qu'on ne raconte pas aux enfants. Menant la jeune fille vers la cuisine aménagée à l'américaine, il prit une poêle, des oeufs, de la farine et du lait avec quelques autres épices sucrés pour agrémenter les pancakes qu'il allait confectionner. Il n'avait jamais été particulièrement friand des petits déjeuner salé. Il préférait le sucré, d'ailleurs, c'était une de ses faiblesses, le sucre. Il mélangea le tout dans un saladier, essayant d'échapper au regard perçant de son amie suite à l'intervention complètement inopinée de son ex et révolue compagne de chambre. Il n'avait pas été très charmant avec elle. Mais il s'en contre fichait. Aélia était en face de lui, c'était ce qui comptait. Il prit son courage, qui était descendu bien bas devant le regard noir de la jeune fille et la regarda en face. Il apposa alors son regard séducteur, celui qui ferait faire fondre une none dans un couvent et la regarda par dessous ses cils. Il avait les yeux revolvers que sa tante lui disait. Autant s'en servir. Alors ?! On vient voir son préféré ? Rien de bien méchant, mais entre eux, tout pouvait capoter avec un simple mot, une simple allusion, un simple geste, un simple regard. Attendant avec une appréhension bien dissimulés sous un sourire en coin et un regard de braise, Nate fit cuire une petit pile de pancake et nappa le tout avec du chocolat et du sirop d'érable. Plus c'est sucré, mieux c'est.
youhouuuu:
Premier rp pour nos bébés
Aélia J. Harris
Membre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
What's up kangaroo ? ∞ disponibilité: 6/5 {It's too late} ∞ links: ∞ je suis: présent(e)
✽ Lun 2 Juin - 21:00
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
You can't expect me to be fine, I don't expect you to care. I know I said it before but all of our bridges burned down.
05h : Fermeture du Slip Inn. Le rush avait été excessivement intense. Sans aucun battement, Nate et moi avions enchainés les cocktails, accumulés les clients, et même si les bénéfices étaient on ne peut plus onéreux, il était temps que cette nuit s'achève. Peut être que si mon partenaire n'avait été autre que Natanaël, la soirée aurait été moins survoltée. Malgré l'affluence, nous trouvions encore le moyen de nous défier entre quelques tours de shaker et des mètres de Tequila. L'impossibilité constante de passer plusieurs minutes sans nous quereller était devenue une sorte de convention entre nous. La provocation nous poussait toujours plus à outrepasser les limites de l'autre, à l'attaquer sans cesse pour réussir à trouver la faille. Celle qui ferait de cet accrochage une meilleure excuse à nos retrouvailles. A demain Nate Mes lèvres effleuraient le grain de sa peau , presque à la commissure de ses lèvres avant que je quitte le club sans un regard en arrière. Prête à me damner pour un bon bain chaud et quelques heures de sommeil, c'était pourtant un autre programme qui m'attendait. Adriel s'impatientait depuis maintenant une trentaine de minutes, , attendant de m'offrir une nuit d'érotisme et de provocation. Et , effectivement, ma sieste fut vite remplacée par quelque chose de beaucoup plus charnel , m'offrant la possibilité de redécouvrir son corps, encore une fois. C'était de plus en plus fréquent ces derniers temps, il fallait l'admettre, mais il était le seul de mes conquêtes qui ne connaissait que rarement le refus. Ce n'était pas ce qu'on appelle communément un "One shot" , non ... avec lui tout était différent. Ce n'était ni un amant, ni une proie régulière, non c'était ... et bien en vérité c'était inexplicable. Une fois réveillée, mes paupières closes s'ouvraient sur la vue de son corps nu entremêlé au mien. Je souriais devant ce spectacle et décidais de me préparer , évitant ainsi une tentation supplémentaire. Mon corps se mouvait sous la douche, appréciant le contact de l'eau brûlante sur mes membres endoloris. Bestial avait été notre rapport et un beau suçon sur le creux de ma nuque en était la preuve flagrante. Juste retour de bâton suite à notre dernier rapport . Mes doigts glissaient sur le suçon, tandis que mes songes m'emportaient ailleurs. Je ne remarquais même pas la présence d'Adriel à mes côtés, sauf quand ses mains glissaient sur mes courbes. Deux heures après , je partais enfin de l'appartement d'Adriel, consciente de mon retard sur le planning. J'avais prévu de passer chez Jules lui ramener un foulard qu'elle avait oublié dans mon appartement la semaine précédente avant de filer rejoindre Aiden pour un déjeuner sur une terrasse de Bondi Beach. En sonnant à sa porte, un étrange pressentiment me torturait l'esprit. Était ce parce que je ne l'avais pas averti de ma présence ? Peut être qu'elle était absente et qu'un texto n'aurait pas été de trop. Le déclic de la porte coupait court à mes inquiétudes. Je relevais la tête et découvrais ... Nate. J'écarquillais les yeux, totalement déconcertée, pensant à une hallucination. Qu'est ce que tu fous là ? Jules m'avait entretenu d'une amitié entre elle et Nate mais de là à le retrouver dans son appartement , ce n'était pas habituel. Je comprenais tout de suite que cet endroit était aussi le sien, de par l'aisance de Natanaël, et je fronçais les sourcils. Colocataires? Jules ne m'en avait pas tenu informé, même si cela devait surement être une omission de sa part. J'allais enchainer quand une brune siliconée faisait son apparition sur le seuil de la porte. J'y vais Nate. Je vais être en retard pour la fac. J'ai laissé mon numéro sur la table si tu veux qu'on remette ça Elle tentait de me faire comprendre, de manière implicite, que Nate était dans sa ligne de mire. Avant qu'elle ne franchisse la porte, ma main s'arrêtait sur son bras. Je prenais alors mon regard le plus sarcastique et lui offrais une belle répartie, histoire de lui pourrir délicieusement sa matinée. Rends toi service, économises des appels et des sms. Il ne te rappellera pas. Ce qu'il préfère chez une dinde, c'est quand elle prend son envol. Le message était très explicite. Offusquée, elle tournait les talons sans demander son reste, ce qui me faisait ni chaud ni froid. Lui casser son coup ? Je le connaissais que trop bien et ses charmantes demoiselles ne duraient que le temps d'une nuit éphémère. Pas d'exception à la règle sauf ... moi . J'attendais qu'elle soit hors de ma vue pour fusiller Nate du regard. Savoir que ses mains avaient caressé le corps d'une autre femme ne me plaisait pas mais il n'était pas question de l'avouer . La jalousie se jouait de moi mais ma plus grande victoire serait surement de feindre l'ignorance. Malheureusement, ma colère et mon ressenti était d'une telle violence qu'il fallait que je le pique à mon tour . Brusquement . Ton salaire de barman ne te suffit pas ? Gigolo est une deuxième spécialité ? La prochaine fois , penses à vérifier leur carte d'identité avant de les mettre dans ton lit . Ce serait dommage qu'on t'embarque pour détournement de mineurs. La jeune femme semblait effectivement très jeune mais pour le détournement de mineurs, on reviendra. A vrai dire c'était la gente féminine qui sautait sur Nate et non pas l'inverse. Il n'avait même pas besoin de lever le petit doigt, il avait qui il voulait, quand il voulait, sauf moi ... encore une fois. Peut être que c'était de là qu'on tenait ce rapport si ambigüe tout les deux. Il me résistait , je lui résistait , et on luttait sans cesse pour ne pas céder . Finalement il m'invitait à entrer et se mettais à préparer le déjeuner. Pas d'humeur à avaler quoi que ce soit , je secouais la tête. Au bout d'un moment, prise d'une envie de lui faire amèrement regretter sa nuit passée, mon doigt coulissa vers le nappage au chocolat chaud pour finir par tracer une ligne à la naissance du torse de Nate. Juste ... pour l'énerver, pour le provoquer . Seulement, la chose que j'avais oublié, c'était mon corps, penché sur le sien durant un laps de temps très court , du moins, pas assez court pour que Nate ne remarque pas le beau suçon dans le creux de ma nuque ...
Son esprit était pris au piège, son corps était figé dans un état d'excitation constante quand elle était là. La nuit à ses côtés mais pas avec elle jusqu'à la fin. Il la voulait. Il voulait la posséder, la dominer, la convaincre qu'elle n'était rien face à lui, mais c'était lui qui n'était rien face à elle. Sa présence déconcertante et intrigante laissa Nate dans un état insolite, complètement nouveau pour lui. Il pensait qu'elle ne viendrait pas chez Jules, qu'elle dormirait encore à l'heure actuelle, épuisée d'avoir servis et fait des cocktails toute la nuit. Et sans doute d'avoir fait des folies de son corps de rêve. Aélia était comme lui, fêtarde, luxuriante, complètement dérangé et pas dans le genre princesse en détresse mais plus femme dominante et malicieuse. Nate était le prince charmant, celui qui vous attire par son charme légendaire, vous fait passer la nuit de vos rêves et vous relâche comme une colombe le lendemain. Il était aussi élitiste quand sa vie nocturne que dans tous les autres domaines. Il choisissait ses proies avec soin, ne prenant pas la première fille du coin qui passait. Autant il n'aimait pas la vulgarité pure et simple, autant il savait repérer les vraies femmes des putes de quartier. Ils étaient des oiseaux de nuit, papillonnant à droite et à gauche, cherchant un plaisir charnel pour combler un vide. En entendant la remise en place d'Aélia, Nate ne put s'empêcher d'un rire nerveux. Répliques de garces et regard de braise, elle était bel et bien remonté à bloc. La laissant passer, la cuisine comme but, Nate se demanda vraiment qu'elle mouche l'avait piqué pour proposer à la jeune fille de l'université de passer la fin de la nuit avec lui. Ce n'était pas dans ses habitudes, il préférait la ramener chez elle, la laisser en dehors de son univers, la mettre aussitôt dans la case des personnes à ne pas contacter à l'avenir et revenir à son présent sans embrouille. Du moins, si l'on oublie celles qu'il a quotidiennement avec la-dite Harris. Pour répondre à ta question ma chère, j'habite en coloc avec Jules. Ma proprio me faisait chié à me draguer dès que je rentrais du boulot ou de la fac. C'est ça le prix à payer quand on avait fait le tour du monde sur des affiches et qu'on avait un visage d'ange à conquérir. La vieille peau qu'était son ancienne propriétaire se faisait un plaisir de lui afficher en pleine face que la jeunesse n'était pas éternelle, qu'elle vous lâchait comme on lâche une chaussette sale sur le pas de la porte. Tu te calmes un peu. La petite que j'ai ramené est largement majeure et je m'en fous à présent. J'ai déjà eu pire je te rappelle.J'ai faillis aller en taule à peine à vingt ans. Repenser à ces moments d'angoisses qu'il avait eu il y a quatre ans le mettait dans des états de stress intense. Remuant le mélange à pancakes, essayant de se perdre dans les méandres de la patisserie, Nate essayait de ne pas faire attention à son entourage. Ne pas s'engueuler avec Aélia était impossible. Le petit déjeuner finit, Aélia fit une chose imprévue. Son index plein de chocolat, le passant sur le torse du jeune homme, lui donnant des frissons d'excitation intense. Le jeune homme baissa les yeux sur son corps fantastique, voulant l'attraper et accepter une pulsion beaucoup trop intense pour un corps quand il vit le suçon bien frais et visible sur la nuque de la jeune femme. Retirant le doigt de la jeune femme sur son corps, contournant le bar afin de lui faire face, le regard furibond, le coeur plein de jalousie, la rage au ventre, il lui attrapa la tête avec une délicatesse minime et examina la marque. C'est quoi ça, Aélia ? Qui ? Quand ? La jalousie était sans doute le plus gros défaut de Nate. Il ne voulait pas qu'on touche à la brune, ou du moins, il ne voulait pas le savoir ouvertement. Cette marque, ce suçon était un symbole d'appartenance pour lui. Il ne faisait jamais à ses conquêtes. On l'appelait la marque d'amour autrefois. Pour lui, on ne faisait cela que si on voulait revendiquer une appartenance. Qui voulait le faire sur Aélia ? Qui ? Mais il était orgueilleux le Nate. Il n'avouera jamais sa jalousie, sa possessivité. Il jouait la carte du con, de celui qui ne voulait rien savoir mais qui faisait tout pour le savoir tout de même. Il mourait d'envie de savoir. Il mourait d'envie de savoir qui était le petit con qui voulait la jouer chevalier possessif avec sa belle aux boucles brunes. Tu me dit que je les prend mineure, mais t'es pas mieux non plus. Y'a qu'un ado qui peut faire des suçons. Surtout aussi mal fait. Lui tournant le dos, il reprit sa routine. Sortant une assiette placard, prenant une pile de pancake dégoulinant de chocolat et de sirop, et armé d'une fourchette et d'un couteau, il entreprit la bataille. La jalousie encore bien présente, les yeux encore entachés par ce sentiment beaucoup trop familier, surtout lorsqu'il s'agissait d'Aélia. Nate ne voulait pas. C'était simple. Il ne voulait pas, ne pouvait pas supporter qu'on puisse se l'approprier avant lui. Leur jeu était simple : qui ferait craquer l'autre en premier ? Nate était bien partis pour craquer ce matin mais son orgeuil et son égo démesuré lui dictaient de se tenir bien, de ne pas agir en petit con et de se ressaisir vite où il ferait une bêtise. Alors ? Tu les manges ces pancakes. Je me suis pas fait chié à les faire pour que tu les regardes et n'en mange pas. Cru et énervé. Sur et certains, un lit craquerait dans quelques instants. Le jeune homme mangeait, comblant l'envie pressante qu'il avait de la plaquer contre un mur et lui faire sentir qu'elle était sienne. Mais non. Il fallait se contrôler, modérer ses envies surtout qu'il s'était défoulé il y a à peine vingt minutes. Il aurait d'ailleurs très bien pu ne pas le faire tellement elle s'était laissé faire. Il devait avoir la tête ailleurs quand il lui avait proposé de passer la nuit avec lui. Elle était fade, amer, sans goût ni personnalité. Pas comme Aélia. C'était bien ça le truc. Elle était trop différente d'Aélia, c'est pour cela que le plaisir s'était fait absent.
Aélia J. Harris
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✽ Mar 3 Juin - 20:46
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
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C'est quoi ça, Aélia ? Qui ? Quand ? Mes doigts se posaient instinctivement sur mon suçon, comme pour toucher la cuisante vérité. La réponse à sa question était très facile : Adriel, il y a même pas quelques heures. Néanmoins c'était mal me connaître s'il pensait qu'il réussirait à obtenir quoi que ce soit de ma part. A ce que je sache, je n'avais pas réclamé les papiers d'identité de la dinde qui venait de son appartement, même si l'envie ne m'en manquait pas. C'était signer mes aveux : L'aveu de ma jalousie, de ma possessivité. L'idée que d'autres femmes posent leurs mains sur Nate, prennent du plaisir dans ses bras, me rendait tout simplement malade. Au lieu de pleurer sur mon sort, ce sentiment d'appartenance se répercutait dans une colère sans nom. Loin de moi l'envie de l'empêcher de continuer , non , ce n'était pas mon genre de supplier , non ... Je préfère piquer , le provoquer afin qu'il cède et reconnaissance sa propre défaite. En quoi ça te concerne Nate ? Dis moi, vas y . Je t'appartiens ? Volontairement, mon corps s'était collé contre le sien, l'obligeant à affronter mon regard, à sentir ma peau nue contre la sienne. C'était un rappel brûlant de nos derniers contacts qui ne demandaient qu'à récidiver . Nous étions des drogués mais , plus encore, nous étions des leader. Chacun essayait de battre l'autre , de l'écraser pour mieux le faire céder . Rien à dire ? C'est bien ce que je pensais. Je prends cela pour une adhérence de ta part . Adhérent lui ? Qu'un autre homme me fasse monter au septième ciel ? Marque son territoire sur ma peau ? Cela m'étonnait fortement mais puisqu'il luttait à l'envie d'exploser toute la nature de sa colère, alors la provocation perdurait. Je peux donc faire ... tout ce que je veux n'est ce pas ? Ma bouche s'était rapproché de son oreille dans un murmure presque inaudible, lui insufflant mon souffle chaud. Tu me dit que je les prend mineure, mais t'es pas mieux non plus. Y'a qu'un ado qui peut faire des suçons. Surtout aussi mal fait. Je sentais l'amertume dans chacune de ses phrases et ça me faisait jubiler. Il méritait de ressentir exactement la même chose que moi . C'était une façon de me rassurer , de savoir que je n'étais pas seule à traverser cette tempête. Il était dans le même cas que moi . Nous étions des naufragés, incapable de nous retenir à quoi que ce soit , on se noyait et ... visiblement la source de notre remède était ce désir , fiévreux, torride. Dès que mon regard se posait sur lui , mon corps se tendait comme un arc , mes sens s'aiguisaient et ma libido s'enflammait. Nate était un bel homme mais ça ne suffisait pas, ça ne me suffisait pas. Il y avait quelque chose dans notre relation destructrice, quelque chose de plus passionnel. Ce n'était pas que charnel , notre façon de nous torturer nous le prouvait. Ne t'inquiètes pas pour moi , c'était un homme , un vrai ... Outch , le pique risquait certainement de le faire sortir de ses gonds, sans aucun doute. Il détestait qu'on touche à sa virilité et je le savais. J'insistais volontairement sur cette "faiblesse" qui n'en était pas vraiment une, puisque Nate était un vrai bloc. Incapable de savoir ce qu'il pensait vraiment et ça m'attirait , vraiment . Son côté mystérieux ne faisait qu'accentuer mon désir pour lui , insatiable. Aussi mal fait ? Vraiment ? Cette fois je n'allais pas le louper. En une seconde, mon corps était totalement collé contre le sien, ma poitrine contre son torse. Ma main lui attrapait férocement son visage tandis que mes lèvres se posaient brûlantes sur sa nuque. Le travail de la force de mes lèvres et l'intensité de ma langue sur sa peau faisait le reste. Cela ne dura qu'un court moment, mais ... ce moment était violent , érotique. Même moi , j'avais du mal à rester concentrer sur ce que je faisais, capable de craquer à tout moment. La tension était trop forte entre lui et moi et il fallait que j'essaye de passer outre. Pourtant l'envie de le plaquer contre le mur , d'enlever son short , de toucher sa peau m'obsédait ... mais non , je n'allais pas lui faire ce plaisir. Une fois mon suçon fait , je me reculais pour constater mon chef d'œuvre et il fallait dire que je ne l'avais pas loupé. Mon suçon virait déjà sur le bleu , le violet et le résultat était pleinement satisfaisant. Voilà, il était marqué, il était mien, et maintenant ça se saurait auprès de ses conquêtes. Je le provoquais et ... je marquais mon territoire, j'avais tout gagné. Mon doigt glissait sur mon suçon, sensuel, puis, l'air le plus innocent du monde, alors que mon corps me criait de lui sauter dessus, que mon envie était presque à son apogée, je lui tournais les talons pour prendre ses pancakes. Ma fourchette piquait dedans et, tout en lui jetant un regard plutôt aguicheur , ma langue venait lécher le chocolat à l'extrêmité du pancake. Provocante. Affriolante. Ca manque d'épices ... Le sous entendu était gros. J'avais conscience de le pousser à bout et j'adorais ça.