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Aledad + réveil gout quatre fromages supplément olives↪ | | ✽ Ven 27 Déc - 23:16 | |
∞ réveil gout quatre fromages supplément olives La sonnette se mit à retentir à nouveau, envahissant l'espace restreint de ses rêves tourmentés. Grognant, il bougea son corps de quelques centimètres seulement. L'épuisement encore présent le fit râler alors qu'il s'obligeait à oublier le bruit strident. Mais celui-ci ne voulut le laisser tranquille et c'est en jurant qu'il frappa le matelas du poings avant de se redresser difficilement, passant une main sur son visage encore endormi. Il lança un coup d’œil au réveil, il annonçait midi. Tim semblait être absent puisque les coups dans la sonnette s’amplifiaient toujours un peu plus. Cet idiot n'était jamais là quand il le fallait. L'insistance fit pourtant froncer les sourcils du garçon. Qui était-ce pour tant s'énerver sur le pauvre bouton ? Les flics ? Non, Alex aurait déjà entendu la porte exploser si ils s'étaient retrouvés devant chez lui. Se levant enfin, il grogna dans sa barbe de trois jours et se mit en route vers la porte d'entré, les pas traînant et la mine affreuse. Il avait encore fait la fermeture du bar la veille, tâche que les autres serveurs s'arrangeait pour éviter. Lui ? Il n'en avait rien à foutre de se coucher tard pour se lever tard, il n'avait rien d'autre à foutre de toute façon. Attrapant la poignet enfin atteinte il ouvrit sans même se demander à quoi il pouvait bien ressembler. Après tout, un homme vêtu simplement d'un sous vêtement, le bras entièrement tatoué et la coupe de cheveux d'un as du saut en parachute avec la tronche d'un ours encore en hibernation, ça ne devait pas souvent courir les rues. De l'autre coté du lourd panneau de bois ? Une femme. Tenue sexy, casquette un peu étrange, boites dans la main et sourire craquant. Tout ce qu'il aimait, ça et l'odeur de nourriture toute chaude. Il grommela un moment, passant la main sur sa nuque encore raide. « B'jour.. J'peux vous aider ? » Il la toisa, attendant sa réponse, ne comprenant pas ce qu'une jolie fille pouvait bien foutre devant sa porte si tôt dans la journée. Tim aurait-il laissé l'une de ses employées venir à l'appart ? Peu probable. La détaillant des pieds à la tête, son regard se posa soudainement sur les boites entassées aux fortes odeurs. Des pizzas. Il eu subitement envie d'une orientale, avant de faire la connexion entre les détails de sa journée. Une pizza au petit déjeuner ? Mais quel abruti avait bien pu commander une pizza ?
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| | ✽ Ven 27 Déc - 23:39 | | + ALEDAD - reveil goût quatre fromages
Journée tranquille, uniforme pourri. C'était un peu le résumé de ma journée, en fait. J'avais eu deux heures de cours ce matin, une espèce de moment psychédélique avec un étrange monsieur qui sautait partout dans la pièce en nous expliquant des théories de math' tellement zarbi et complexes que j'ai décroché après 'Aujourd'hui nous allons parler de ...' Ah ces profs. Tous aussi bizarres les uns que les autres. J'adorais Sydney et ma vie ici, mais ils avaient tous un grain en plus qu'à Barcelone, quoiqu'on puisse en dire. Ce qui était drôle et déroutant tout à la fois. Je m'étais éclipser à la fin du cours, faisant les yeux doux à l'intello de la classe pour qu'elle me passe ses notes, les avait jetés dans l'appart avant de vite repartir. J'avais reçu un sms pressé de mon boss, avec trois livraisons à faire. Comment les gens pouvaient manger des pizzas à 10 heures du matin ? C'était un secret, pour moi. Ou pas. Okay, en vrai je l'avais déjà fait, ou même me manger une hawaï pour le petit dej. Du genre réchauffer les derniers morceaux de la veille. Mais en même temps, j'aime tellement les pizzas qu'on peut pas me le reprocher. Enfin, toujours est-il que j'avais couru dans toute la ville, passant d'un quartier à l'autre pour livrer les pizzas à temps. Et ouais, malgré ce qu'on peut croire, je prends mon travail à cœur. Je m'amuse tellement avec cette histoire de pizza. Je me fais plains de potes ! ... Et plus si affinités, en règle générale. Et pour la deuxième partie de ma première phrase ... L'uniforme que me faisait porter le boss était à la base un truc tout moche, du genre rouge chelou avec le nom de la pizzeria dans le dos. Mais vu que je déteste faire comme tout le monde, j'avais demandé à la modifier, finissant avec un short bien plus court, une chemise avec deux trois boutons ouverts et le bas noué sous la poitrine. Fais chaud en Australie, j'allais pas me balader en parka ! Autant laissé voir un peu de peau, c'est plus amusant. Et en parlant de peau ... Debout sur le péron de ma dernière commande, j'avais sonné un moment avant qu'on daigne m'ouvrir. Ce n'était certes peut-être pas nécessaire, mais j'adorais tester les sonnettes des gens. Voir quelle musique ça faisait. j'avais déjà eu droit à des trucs vraiment chelous ! Comme un homme qui avait mis une chanson des Beattles comme sonnette. Où va le monde, je vous le demande ! Enfin bref. Je souris au mec - cheveux noirs, yeux noirs, des abdos plus chaud que ma pizza - avec ce sourire que je me collais toujours pour les commande, mi amusé mi poli. « Et bien j'ai une commande pour... Ici, donc oui tu peux sûrement m'aider ! » Comment ça c'est malpoli de tutoyer directement ? Ça va hein, je fais ce que je veux. Je souris en coin. « Même si t'as pas l'air très au courant. »
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| | ✽ Sam 28 Déc - 17:24 | |
∞ réveil gout quatre fromages supplément olives Cette vision matinale complètement inattendue le laissa silencieux un moment alors qu'il détaillait lentement les morceaux de peaux visibles de la jeune femme, endroits en quantité non négligeable que le tissu n'avait pas cru bon de couvrir convenablement. Non pas que ça lui déplaise, au contraire. Mais ce genre de vision au réveil ne lui étaient plus courantes et il passa un moment à la regarder sans réaliser l'étrangeté de la situation. Deux êtres courts vêtus et de la nourriture, aucune logique la dedans. La jeune femme prit la parole avant qu'il n'ai pu finir d'assembler ses idées, parlant d'un ton familier, s'adressant à lui comme si ils se connaissaient depuis toujours. Façon étrange de faire, si différente de son éducation de garçon sage et bien élevé. Il avait apprit à perdre tout ça dans les squats d'Angleterre ou tous devenaient frères en un regard et où la loi de la jungle régnait pourtant. Une famille qui s'entre-tuait volontiers pour quelques minutes sur une autre planète. Le genre de personnes aussi qui n'avaient pas de quoi se commander une pizza, étrangement. Il lui semblait qu'une éternité était passée depuis sa dernière part de ce met qu'il avait toujours adoré pourtant. Comme si son corps s'était mit à oublier ces goûts qui faisaient son identité pour ne plus être que drogue et paradis. Un enfer dans lequel il s'était consumé avec une aisance farouche, un plaisir intense et une souffrance délicieuse. Il la voyait elle, là, l'inconnue qui lui parlait comme une âme jumelle arrivée dès la naissance du jour pourtant déjà bien avancé. Deux corps si proches et pourtant si loin l'un de l'autre. Son esprit endormi erra, créant des ponts entre une idée et une autre, cheminant jusqu'au palais des plaisir. L'odeur, l'idée de nourriture, cette faim qui l'animait, et ces nuages tout autour qui se dissipaient peu à peu. Cette femme qui s’immisçait d'un coup chez lui, par son attitude, par son regard et ses mots. « Une commande ? Pour ici ? Une commande de quoi ? » La vision des boites réussit à le remettre dans le droit chemin, le faisant se sentir plus idiot que la moyenne. « Ah oui, les pizzas. Je...- Oui euh, les pizzas. » Elle le regarda, souriante, alors que lui se perdait dans la confusion de sa tête dérangée. Passant à nouveau la main contre son visage comme pour tenter de réanimer celui-ci, il ferma un instant les yeux tentant de se remémorer une quelconque commande, mais rien. Il rouvrit les yeux sur elle, le corps se réveillant devant cette vision délicieuse. C'est à ce moment là que son estomac s'était enfin mit en route, mettant sous la lumière cette faim ardente qui le consumait dès le réveil, lui qui n'avait fait que grignoter la veille. « J'ai pas commandé de pizzas, ça doit être une erreur. Les gens se trompent souvent entre cette rue et celle là bas, au coin. J'peux pas vous aider désolé. » Il venait de la vouvoyer, bruit qui retint son attention et pourtant il lui semblait normal de laisser aller cette politesse devant elle, comme pour la respecter, comme un garçon qu'il n'était plus. Affichant un faux air embarrassé, il pivota comme pour la laisser là seule devant chez lui quand son ventre poussa un hurlement rauque. Posant une main sur son estomac il grimaça, avant de tourner la tête vers elle, curieux. « Dites, elles sont à quoi vos pizzas ? Ce serait con de jeter des trucs pareils, même si pour le coup il y en a bien trop pour un seul. » Il ne savait pas quand reviendrait Timy, il s'en foutait. L'insinuation était plutôt pour le jolie bous de femme derrière les cartons.
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| | ✽ Sam 28 Déc - 22:02 | | + ALEDAD - reveil goût quatre fromages
Ma mère avait été plutôt absente, et mon père on en parle même pas. Je me souviens encore de quand j'allais chez lui pour les vacances, que je me faisais tellement chier pendant ces soixante jours. On m'y avait appris les bonnes manières, le protocole, et bien que ce soit rester dans un coin de mon cerveau, je n'arrivais pas à l'appliquer dans la vie de tout les jours. Tutoyer un inconnu n'était peut-être pas la meilleure idée que j'ai eu. Et pourtant, ça me paraissait presque logique. Être livreur de pizza vous oblige à devenir sociable, même si vous êtes le pire des troglodytes. Un sourire et un peu de discussion vous aidera à gagner de meilleurs pourboires. Ou plus encore. J'avais plein d'amis que j'avais trouver en livraisons. Et c'était en grande partie grâce à ça que je m'étais fait ma place à Sydney. Donc, c'était une vieille habitude. Il ne le releva pas vraiment, mais je vis passer ce moment, cet instant, comme un courant d'air qui passerait entre nous pour me dire clairement qu'il l'avait noté. Je te jure. Je devenais vraiment folle moi, à imaginer des courants d'air qui parlent. Fallait vraiment que j'arrête de sortir autant. Le manque de sommeil commençait à annihiler le peu de neurones qui agissaient encore dans mon cerveau. Je souris donc à cet inconnu plus que sexy, alors qu'il me répondait. Pour une question stupide, certes, mais puisqu'il se reprit rapidement je ne pris même pas la peine de mentalement me manquer. J'aurai pu. Vraiment. Mais comment vous voulez vous moquer d'un mec qui vient vous ouvrir, presque à poil, avec un air limite paumé, et apparemment affamé vu les cris de son ventre. Que j'entendais, certes, mais je fis comme si de rien était. J'avais déjà vu bien pire en livrant, je n'allais pas me plaindre. Je ne répondis pas à son commentaires sur les pizzas, le regardant, curieuse. Et attendant juste de voir si il allait les prendre ou pas. Il n'avait vraiment pas l'air très au courant. Et au final, il me dit que je m'étais trompée. Je fronçai les sourcils et attrapai le papier que je coinçai dans ma ceinture, relisant l'adresse. « C'est possible en effet, que je me sois trompée. » J'étais nouvelle en ville, de toute façon. Trois mois ce n'est pas beaucoup. Je me perdais encore parfois, même si mon sens de l'orientation était plutôt bon. Enfin ! Pas la fin du monde. Je relevai les yeux sur le brun en face de moi alors qu'il s'apprêtait à partir, me laissant sur le seuil de la porte. Okay, ça c'était presque triste. On me connaît à force. Je ne pouvais pas laisser passer une occasion comme celle-là, même si ... Oh et bien il le fît tout seul. Avec l'aide de son estomac, merci à lui. Et merci à l'univers d'avoir créer ces abdos. Parce que oui, en suivant le geste de sa main par réflexe, je pouvais autant voir son corps parfait que ... Et bien des choses vaguement intéressantes, quand même. Je souris en coin en relevant lentement les yeux dans les siens, suivant le tracé de son torse. « Je ne sais pas trop. Je les livre, je ne les fais pas. Mais ... » Je me mordis la lèvre, avançant un peu. « Mais en effet il y en a sûrement trop pour une personne. » Je le regardai, curieuse. Était-ce une invitation cachée ou bien simplement un constat ? Ou alors il ne voulait en prendre qu'une et partir. Oui ... Mais non. Maintenant que j'avais commencé, pas question de partir. Je souris en plongeant mon regard dans le sien. « Mais ça peut être vite régler, si tu bouges un petit peu pour me laisser rentrer... » Je le regardai, amusé. Il avait l'air d'avoir la tête dans le gaz. Et étrangement, ça me donnait encore plus envie de rentrer et de voir ce qu'il passait à l'intérieur.
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| | ✽ Mar 31 Déc - 15:09 | |
∞ réveil gout quatre fromages supplément olives La situation lui paraissait complètement folle, comme si d'un coup le destin avait décidé de lui offrir un voyage au point de non retour, au pays du désir et des plaisirs des sens. L'odeur de la pâte chaude, la chaleur australienne contre sa peau nue, la vision de cette femme sans pudeur qui venait sonner à sa porte, le sourire presque vrai et le corps à peine couvert. Une Aphrodite en uniforme de livreuse, voilà que le matin lui offrait. À croire qu'il rêvait encore, la, debout sur son pallier. Il n'en aurait pas été étonné. Elle se serait mise à se déshabiller avec une langueur extrême, découvrant un corps couvert de bleus alors que son visage se serait couvert de sang. Tout ces rêves etaient couverts de sang depuis l'Angleterre. Un frisson d'horreur le parcourut mais Alex chassa l'idée de son esprit, trop violente et trop poussée pour avoir été formulé dans son propre rêve. Cette inconnue qui s'adressait à lui comme à tout le monde n'aurait pu sortir de son imaginaire trop sombre, trop fade, trop réel. Elle était bien là, cette femme qui parvenait au fil des minutes à le sortir de ses songes opaques. « C'est pas grave mademoiselle, c'est peu être même pas de votre faute. Ils se sont surement trompés en écrivant l'adresse, vous ne croyez pas ? » Ou comment lui faire comprendre que ce n'était pas elle la cruche qui n'avait pas su se repérer. Dire ça aurait été la meilleure des façons d'arrêter la toute discussion, hors Alex ne désirait pas la voir partir si vite. Son instinct bestial le pousser à contempler les courbes, les couleurs, les détails. Il avait faim. De nourriture bien sur, lui qui n'avait eu qu'un demi sandwich au repas précédent. Et de femme, comme tout etre seul se nourrissant de pulsions vils et sans fin. Une petite mort qui le ferait se sentir vivant, à nouveau. Les plaisirs de la chairs avaient toujours étés important pour lui, vite corrompu par une ex à l'appétit sans fin. La vie de célibataire, de loup sauvage loin de la meute, lui pesait. Son aimée n'était plus, et cette solitude dans laquelle il s'était laissé pourrir depuis son retour était devenue intenable, destructrice. Enchaîner les femmes ? Avec un plaisir sans gene. Il ne remarqua pas même le regard de la livreuse sur son corps, trop occupé par sa propre flamme intérieur. Comme si Dieu s'était décidé à les réunir, comme si le destin avait forgé cette rencontre surprenante. Comme dans les mauvais films de cul, sauf que là il n'y avait ni camera, ni phrase cochonnes, ni rien. Simplement une tension soudaine, palpable. Le genre qui se brise en un battement de cil si l'on y fait pas gaffe. « Oui, et je suis seul. » Il remarqua par contre, le geste de la femme que de se rapprocher de lui. Lentement, discrètement, éhontément. Lui ne pouvait détacher ses yeux de ceux de cette créature venue d'ailleurs. Elle le faisait rire, rêver, alors qu'une partie secrète de lui laissait naître un dégoût des plus profond pour celle qui s'offrait sans peur, comme toutes ces femmes qu'il croisait. Comme Jenna qu'il haïssait dans sa profonde affection. De ça, il ne senti rien, la chose etant bien trop profondément enfouie. Trop occupé à se demander quoi faire, perdu entre le vice et la morale. Jusqu'à ce qu'elle parle, encore. Il ne pu contenir un sourire alors qu'il se poussait, laissant entre lui et la chambranle de la porte un espace assez grand pour qu'elle puisse passer, assez fin pour qu'ils aient à se frôler. Timy le tuerait si il apprenait qu'il ouvrait la porte à toutes les inconnues munis d'un peu de nourriture. « Mais je vous en prie. Dites moi juste que je ne serais pas obligé de payer la pizza si c'est vous qui en dévorez l'intégralité. » Il lui décocha son sourire en coin habituel et la suivit à l'intérieur. « Vous n'aurez qu'à dire à votre patron que vous avez prit votre pause déjeuné. » C'était bien la première fois qu'une femme s'invitait chez lui comme ça, et c'était loin d'etre désagréable. - Spoiler:
je suis desole du retard. .-. Je viens de le retaper entierement, la sauvegarde de ce matin n'avait pas ete prise en compte. J'ai finalement fait il, j'sais pas pour quoi mais ton rp m'inspire plus en il, j'le prefere comme ca j'y arrive mieux bwef, jotem
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| | ✽ Mar 31 Déc - 15:47 | | + ALEDAD - reveil goût quatre fromages
Il m'appelait mademoiselle, me vouvoyait, me parlait ... Pas froidement, mais avec recul, se baladait en sous vêtement et en plus me regardait sans arrêt. Plutôt amusé. Assez prévisible, mais amusant. Je gardai mon sourire tout du long, sauf le moment un peu gênant avec l'erreur de livraisons. J'en avais bien sur déjà fait, mais je n'aimais pas l'idée. Ce n'était en tout cas pas quelque chose dont j'allais me vanter au premier venu. Je détestais avoir tort, me tromper, montrer que je faisais des erreurs. Certes c'est humain, mais quand on a trop de fierté, comme moi, on fait comme si tout était normal. Donc j'admis avoir fait une erreur, volontiers, j'avais encore une excuse. Et il ne semblait pas vouloir m'humilier ou quelque chose du même style, donc je pouvais lui accorder ça. « Je n'en sais rien. Peut-être. Mais comme on dit 'l'erreur est humaine'. Que ce soit la leur ou la mienne. » Je souris, amusée. C'était assez gentil de sa part de faire comme si je ne m'étais pas trompé. Certes un peu ... Simple, mais je préférais cent fois ça. Le nombre de fois où l'on s'était moqué de moi pour des erreurs du genre. Je ne le comptais même plus, à force. Je souris donc, parce que dans ce métier on sourit tout le temps, et l'écoutant, répondant toujours poliment. Je souris et proposai d'entrer, me rapprochant un peu. Je ne le draguais pas vraiment, bien que j'en aurai bien fait mon quatre heure, mais je voulais surtout voir sa réaction. Voir si il allait me mettre à la porte ou pas. Si il allait accepter. Si il allait relever le mouvement. Si il allait rentrer dans mon jeu. Si il allait me sauter dessus alors que j'avais fait qu'un pas dans l'appartement. Et oui, toutes ces choses sont possibles, je les ai toutes vécues ou presque. Je ne drague pas tout mes clients, qu'on se le dise. J'aime m'amuser, mais on ira pas jusqu'à dire que j'écarte les jambes pour tout ceux qui me laissent entrer. Non mais oh. Bref. Il accepte et je souris en coin, un peu plus moi-même du coup. Je me glisse alors dans l'ouverture qu'il a dégagé, m'arrêtant lorsqu'il parle et sourit en coin. Je le touchai à peine, le mur contre mon dos, mais assez proche pour sentir son odeur. Je souris en coin, levant les yeux dans les siens. « Qui a parler de payer à la base ? » Je souris, amusée, et passai à l'intérieur, m'éloignant un peu de lui en observant la décoration, curieuse de nature. Quand on me laisse entrer quelque part, je regarde tout, je cherche la petite chose qui me permettra de mieux connaître l'hôte du moment. C'est comme ça, vieux réflexe, vilain défaut. « Oh c'était ma dernière livraison avant ce soir, je crois qu'il s'en fiche d'où je suis. » Je souris en coin, me retournant pour le regarder, marchant à reculons sur un ou deux pas. « Par contre le destinataire initial risque de se poser des questions. Mais tant pis ! » J'haussai un sourcil joueur et m'arrêtai, le laissant passer devant. Ne connaissant pas l'appartement, je n'allais pas rentrer et fouiller purement et simplement. Alors autant voir ce qu'il avait à proposer. J'attendis donc, curieuse, le regardant avec un sourire presque joyeux. J'ai dis presque. « Et ... Hum ... Est-ce qu'on peut arrêter le vouvoiement ? C'est peut-être une habitude pour toi, mais à mes oreilles ça sonne plutôt inconfortable. » Je souris, amusée, me mordant un peu la lèvre. Pas ma faute si dans ma tête le vouvoiement c'est un truc de bourgeois. Sûrement que non mais je n'ai définitivement pas l'habitude de ... ça. Chez nous on se tutoie, c'est plus rapide. Et si je devais rester manger une pizza avec lui, autant faire simple et un peu plus intime que ce 'vous' bien trop froid. Quant au mordillement de lèvre … Un vieux réflexe. Même si il me disait que non et préférait utiliser la deuxième du pluriel, je n'allais pas m'échapper d'ici en hurlant au scandale. Folle oui, idiote … On repassera.
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Je t'ai dis que j'avais pas de soucis avec la personne ... Et t'as pas le droit de me détester parce que je réponds vite Yotem aussi
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| | ✽ Sam 4 Jan - 9:43 | |
∞ réveil gout quatre fromages supplément olives « Je n'en sais rien. Peut-être. Mais comme on dit 'l'erreur est humaine'. Que ce soit la leur ou la mienne. » Il osa un sourire surprit. Quel genre de fille osait afficher ses erreurs sans plus de problème que ça ? Il la trouvait déconcertante dans ses actes comme dans ses propos. Au pire il s'en foutait de qui était responsable, il était même plutôt content de ce geste étrange du destin pour les faire se rencontrer ainsi. La faire entrer chez lui, chez eux. Une étrange erreur, un plaisir masochiste, un pied de plus dans une tombe qu'il creusait un peu plus chaque jour. Lui qui aimait d'une passion brûlante une morte n'avait pu s'empêcher de succomber aux plaisirs de la chair, infidèle à la femme de sa vie pour la première fois en onze ans. Onze années qu'il avait cru pouvoir rattraper mais chaque fois le visage de Jenna revenait au galop, se glissant dans les regards lubriques de ces conquêtes d'un soir. Et d'un coup elle se trouva là, la livreuse aux grands yeux, tout près de lui. Alexander enfonça son regard dans celui de la rousse, la dévorant dans un silence amusé. Il ne se sentait plus du tout fatigué désormais, lui qui sentait le souffle chaud contre sa peau nue. Il aurait presque pu entendre les battements de son cœurs alors qu'elle parlait d'un quelconque payement. Et d'un coup te coupe le souffle. Par le regard, l'attitude, l'aura. Avant de s'échapper à l'intérieur, explorant ta tanière de loup que le chaperon rouge ne manquera pas de regarder, encore et encore. Comme si l'idée même de l'inconnu les enivrait tout les deux. Bêtement, il sourit. « On s'en fou des destinataires, pas vrai ? » Il ferma la porte, plus soudain très sur de quoi faire. C'était quoi le stade suivant, lui sauter dessus comme un vulgaire animal ? Ou bien la chauffer pour ne prendre que la pizza ? « Ok, très bien plus de vouvoiement. Ça t'allais pourtant très bien de passer pour une adulte. » Tu laisses aller ton sourire en coin avant de te rapprocher, dégageant du bar une place pour la nourriture, passant une main à l'emplacement de ton estomac douloureux. « Tes patrons ne disent rien au sujet de ta tenue des plus... explicitement sexy ? » Tu la regardes, amusé. Elle a bien cherché quelques pics après tout. « Puis-je t'offrir un verre ? » Sans plus attendre il s'assit sur un des tabourets, coté cuisine, ne cessant de la dévisager. Il voyait rarement ce genre de spécimen là où il bossait, et sortant peu il n'avait pas vraiment l'occasion de croiser les jolies filles pas vraiment farouches. Ça faisait du bien à voir, après trois ans à traîner avec des loubards en tout genre, et des filles pas timides. Sans plus attendre pourtant il ouvrit la première des trois pizzas, se penchant sur son contenu très scrupuleusement. « Alors qu'avons nous là.... Olives, fromages, boulettes, poivrons, champignons... Elle m'a l'air plutôt sympa celle là, pas toi ? Parfaite pour un petit déjeuner. » Et la son vrai sourire se dessina sur son visage, sans arrogance ni dédain, juste un sourire des plus francs et des plus doux.
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| | ✽ Lun 6 Jan - 0:16 | | + ALEDAD - reveil goût quatre fromages
« C'est un bon résumé. » Je lui souris, amusée. Et flattée, quelque part. Je ne savais pas si l'effet que je lui faisais n'étais qu'un défaut de mon imagination ou bien la réalité. Je jouais certes, je le draguais ouvertement et je ne me privais pas de le mater ou de plonger mon regard dans le sien, mais je ne savais pas si de son côté ça signifiait quelque chose aussi. De toute évidence, oui, vu qu'il m'invitait à entrer. J'avançai un peu dans l'appartement, curieuse, voulant découvrir l'endroit où vivait ce brun ténébreux qui m'ouvrait la porte sans rechigner. En observant les murs, rien ne pouvait vraiment m'aider, mais ça ne me décourageait pas. Obstination et curiosité font toujours bon ménage, n'est-ce pas ? Je souris en coin à sa remarque, lui lançant un regard par dessus mon épaules, mes cheveux suivant le mouvement. « Je suis adulte. Juste que je suis née après la génération du 'vous'. » Je souris en retournant le regard, continuant mon observation, avant de le suivre. Il fît une place sur le bar et j'y posai les boites de pizza, me sentant tout de suite plus légère. Autant c'est délicieux, autant en porter tout les jours n'était pas toujours agréable. Les plus chiantes étant celles qui dégoulinaient, la sauce coulant sur mon bras et c'était vraiment affreux. Enfin. Je me redressai et tournai le visage vers lui avec un sourire qui, je l'avoue, était sûrement un peu charmeur. Ou joueur. Un mixte des deux. « Si les clients se plaignaient, ils diraient certainement quelque chose. » Je me penchai un peu, m'accoudant au bar en le regardant bouger. Je ne lui montrai pas mon décolleté, mais pas loin. Toujours garder une distance entre sexy et porno, merci. « Mais en général, ils ne se plaignent pas. » Je souris en coin et haussai les épaules à sa question « Non merci. » Je le regardai faire alors qu'il s'installait et se jetait presque sur la première pizza. En voilà un qui avait vraiment faim, apparemment. Je l'observai, curieuse. « Je ne suis pas une fan de champignons. Ni d'olives. Mais en même temps, je suis difficile niveau nourriture. » Je souris, amusée, le prenant plutôt à la rigolade. Ayant vécut presque seule pendant longtemps, ma nourriture s'était surtout résumée à des plats à réchauffer où à des assiettes qu'on pouvait m'offrir, mais pas de grands mets ou même des choses que beaucoup de gens trouvent 'normales'. Comme les olives, ou les champignons que je ne pouvais juste vraiment pas supporter. Ça m'amusait plus qu'autre chose, et j'assumai assez mes goûts étranges. J'allai rajouter quelque chose quand j'aperçus son sourire. Mon Dieu, son sourire. Moi qui croyait que chez lui, rien ne m'attirerait plus que ses abdos. Je me léchai la lèvre juste et retins le commentaire qui me venait aux lèvres. « Bon appétit ! » Voilà. Simple, et efficace. Je grimpai sur le tabouret à côté du sien, pas assez proche pour le toucher, mais je sentais de nouveau ce courant bref qui m'avait séparés de lui au moment de passer la porte. Comme si j'étais dans un frigo et qu'il ouvrait soudain la porte, seule source de chaleur à proximité. Déconcertant comme idée. En me forçant à faire comme si de rien n'était, j'attrapai la pizza du dessous, les connaissant par cœur à force. Et oui, je préférais les simples moi. J'ouvris la boîte et piquai une part, la mangeant tranquillement. J'avais tendance à manger un peu vite. Vu que j'oubliais souvent le lunch, je mourrai de faim et j'engouffrai les parts. Pas très sexy. Je me forçai donc à être civiliser, mangeant tranquillement ma pizza, savourant ce goût si particulier que je ne connaissais qu'ici. La magie des pizzas. Je souris en coin et regardai le jeune homme du coin de l’œil. « Tu veux jouer à un jeu ? » Oui je sais, je sors des remarques bizarres. On s'y fait vite.
- tit message en passant (a):
J'ai fait une centaine de mots en plus, j'ai pas fait gaffe >< Te sens pas obliger de faire autant hein, à ton aise
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