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Je suis ta soeur, et ce matin dans mon lit, j'étais ta soeur?! (adrielle)↪ | Adriel HartleyAdministrateur
∞ messages : 2473 ∞ arrivé(e) le : 29/11/2013 ∞ Grain de sable : 100
| ✽ Dim 29 Déc - 20:20 | | Sa chemise qui n'était qu'un bout de tissu se métamorphosait au fil du temps en un terrible obstacle qu'il ne parvenait pas à maîtriser. Cela faisait déjà quelques minutes que le grand brun avait accordé son entière attention à celle-ci, ne réussissant pas avec honneur à l'enfiler comme il se devait. Sérieusement, pourquoi les boutons des chemises demeuraient toujours aussi petits ? Jetant sa chemise sur le lit, il retournait son placard à la recherche d'une âme relativement coopératrice. Main sur une chemise unie, il l'enfilait à toute vitesse, laissant son regard s'égarer sur les courbes de l'horloge lui indiquant clairement qu'il ne tarderait pas à être en retard si ses décisions n'étaient pas plus rapides. Boutonnant sa chemise verte, son torse se retrouvait rapidement vêtu et propice à se dévoiler dans la rue, bien que se balader torse nu n'était pas proscrit. Laissant l'idée de la voiture dans un coin reculé de son esprit, il s'y rendait à pied, ne se trouvant qu'à quelques minutes du lieu où son rendez vous si attendu se déroulerait. Le temps semblait être devenu immatériel, éternel et doté d'une importance non négligeable, laissant un fossé se creuser selon une architecture reconnue dans le monde entre elle et lui. Lui et elle. Un manège perpétuel qui devenait inlassablement le même. Proches un jour pour se retrouver à des millions de kilomètres le lendemain, telle était leur relation et aucun des deux ne s'en étaient jamais plaints, même si l'âme s'évertuait à camoufler cette gêne inavouée. Plutôt mourir que d'avouer cette réalité, plutôt laisser le cœur parler par les gestes que par le biais de la parole. Faire dans l'absurde, tel était leur art. Laissant ses jambes valser au rythme de la mère lointaine, la baie vitrée épousée par le coucher de soleil dévoilait des tables magnifiquement dressées, et pour cause, le restaurant n'avait pas été choisi avec mauvais goût, réputé et cinq étoiles pour éblouir les plus avides de dégustation. Lorsque leurs âmes entraient à nouveau en contact, cela devait se fêter noblement, et ce n'était pas comme si la demoiselle réclamait chaque jour un repas digne des plus grands chefs. Un grand restaurant pour une grande relation tout simplement qui connaissait des extrêmes. La nuit pouvait être confortée par la présence de l'autre, comme déserté par leur absence mutuelle. Une tornade brumeuse dont les raisons étaient bien complexes à saisir, mais dont le mystère en ferait jalouser plus d'un. Pénétrant dans l'enceinte de l'établissement, le jeune réceptionniste lui demandait d'une fois frêle s'il pouvait lui venir en aide d'une quelconque façon. Dévoilant son identité, il ne tardait pas à le mener tout droit à sa table qui fort heureusement était encore vide. Un retard n'aurait certainement pas été cautionné par la belle brune. S'installant sur sa chaise qui ressemblait davantage à un fauteuil, une douce musique berçait le fond de la salle comme pour prévenir l'attente qui en réalité ne s'annonçait pas si longue qu'elle ne le prétendait. Apercevant la belle brune débarquer, un sourire se dessinait sur ses lèvres figées. « Mademoiselle Braster. » Son ton était enjoué, et comme ensorcelé, il s'était levé de sa chaise, laissant son corps se diriger vers la belle brune, les mains ballantes qui ne tardaient pas à épouser les formes de sa taille. Certains souffraient de maladies indélébiles, lui souffrait de tactilicité. « Je vous en prie. » Le vouvoiement était volontaire, et souvent un jeu de séduction s’initiait entre eux, comme si, pour la toute première fois, leur deux âmes se rencontraient. |
| | ✽ Lun 30 Déc - 18:31 | | Le soleil d'Australie, chaud et rassurant, une force constante qui vous rappelle continuellement la chance que vous avez de vivre sur une île paradisiaque. Aussi majestueuse et magnifique soit-elle, l'Australie restait une île. Étendue, luxuriante, pleine de richesses et de promesses. Arielle songeait à sa chance, sa chance de vivre telle une princesse avec un groupe d'ami aussi présent que parfait. Enfin, c'était avant. Avant de faire une erreur monumentale et de devoir recommencer à apprendre à vivre, à s'assumer. Même si elle était une jeune femme magnifique avec un caractère de gamine, elle était revenu ici, dans ce pays qui l'avait vu naître, et appris à s'assumer seule. Allongée dans son lit à baldaquin, elle revoyait les moments qu'elle avait passé ici depuis son retour il y a un an. Adriel, Charlie, Eliott, Ethan, sa famille, ses amis, ses espoirs. Quand on avait tout ça, pourquoi le gâché. Surtout Adriel. Le jeune homme était son pilier, sa base. Malgré tout l'amour qu'elle portait à Charlie et Eliott, Adriel était son premier en tout. Ami, amant, confident, amour. Sans le savoir, et avec du temps, elle était devenu peu à peu très attachée à lui. Et savoir qu'elle ne l'aurait jamais complètement la rendait folle. Vêtue d'une petite robe noire arrivant à mi cuisses et ouverte au centre de sa poitrine, des petites bottines assorties et les cheveux cascadant sur ses épaules, Arielle se posta devant son miroir. Elle était belle avec ses longs cheveux bruns et ses yeux noisettes en amande, son petit sourire angélique et les étincelles dans les yeux. Avec sa peau hâlé et ses joues roses, elle faisait craquer toute la population australienne. Mais elle n'arrivait pas à avoir celui qu'elle désirait tant. Son sourire se fana, elle réfléchissait trop. Elle prit son sac blanc préféré, fourra son portable, son portefeuille et ses clés, et partit à son rendez-vous. Elle pouvait compter sur les doigts d'une main le nombre de semaine où elle n'avait pas vu le brun depuis la dernière fois. Il lui manquait. Entrant dans le restaurant, elle demanda poliment au réceptionniste de l'entrée de la conduire à la table de Monsieur Hartley. Il était là, dans toute sa fougue et sa beauté dévastatrice à l'attendre sagement. Un sourire contagieux et des yeux pétillants. Comme cet homme pouvait la troubler. Elle pouvait compter sur les doigts d'une main le nombre d'homme qui l'ont ébranlé. Adriel était le seul et l'unique. Mademoiselle Braster. Un ton enjoué et langoureux, son nom coulait sur sa langue comme une bonne crème glacé un jour de grande chaleur. Agréable et voluptueux. Monsieur Hartley. Les mains de son ami sur sa taille la firent frissonner. Adriel était un tactile, un homme qui aimait toucher et palper, sentir et apprécier. C'était sa manière de créer un lien. Arielle ne s'était jamais plainte. Quand ils étaient ensemble, leurs mains étaient toujours soudé l'une à l'autre. Au début, elle pensait qu'il voulait faire savoir à toute la ville qu'ils étaient ensemble, après, elle s'était rendu compte que c'était pour se rendre bien compte de la réalité des choses. Toucher, c'est sentir que c'est réel. Je vous en prie. Les yeux brûlant, elle se laissa glisser sur sa chaise. Elle ne le quitta pas des yeux et lui non plus. Ils étaient Ariel et Adriel, les âmes soeurs qui se cherchaient constamment. Ils apprenaient à se connaître tout le temps, corps, âme, pensées les plus sombres. On ne connaît jamais quelqu'un autant qu'on se connaît. Le serveur vint leur offrir la carte du restaurant. Seule, Arielle n'aurait pu s'offrir un déjeuner ici mais pour lui, elle faisait des concessions. Elle aurait pu prendre le repas le plus cher, mais non. Elle n'était plus la gamine pourri gâté qui prenait sans rien donné. Elle prit alors un moins cher, mais tout aussi bon. Un risoto au poulet accompagné de sa purée d'épinard et une bouteille de vin blanc pour accompagné tout ça. Moi qui adore le poulet, je suis gâtée avec cette carte. Rare étaient les fois où l'on pouvait voir Arielle un minimum sérieuse. Elle était et est extravagante, toujours à rire et à oser. Alors l'austérité de ce restaurant la stressait. Si elle ne demandait à pas partir avant le dessert, ce serait un miracle. Décroisant ses jambes, elle caressa lentement la jambe de son Adriel. Que le jeu commence, trop longtemps qu'elle n'a pas eu de contact avec lui. Tu commandes quoi ? Ou plutôt, à quoi as-tu droit depuis que tu es en couple mon cher ? Rancunière et fouineuse étaient les deux mots qui pouvaient caractérisé Arielle. Une vraie gamine. |
| Adriel HartleyAdministrateur
∞ messages : 2473 ∞ arrivé(e) le : 29/11/2013 ∞ Grain de sable : 100
| ✽ Mer 1 Jan - 12:51 | | L'harmonie qui régnait au restaurant était presque factrice d'un stresse inquiétant, tel l'oiseau qui épi sa proie en quête de sûreté inaccessible. Une chose demeurait cependant certaine, cette précision serait bien vite assaillit et délaissé par les deux jeunes adultes qui ne s'étaient pas vus depuis quelques temps, laissant l'énumération s'éteindre discrètement. L'éloignement pour laisser place à un rapprochement soudain dépassant les espérances, une relation instable qui ne parvenait jamais à trouver son point d'équilibre, son chemin idyllique. Il ne laissait cependant rien transparaître vis à vis de ces différents qui parvenaient malgré lui à lui soulever le coeur dans un art inconscient surprenant. Ce n'était qu'une illusion, pour lui elle était simplement une merveilleuse rose cueillie, et donc les pics avaient lacérés sa peau pour s'y imprégner et ne jamais s'en séparer. Des tensions physiques, une attraction qui aurait pu s'émettre entre n'importe qui. Elle était celle qui ne parvenait jamais à se défaire de son esprit, bravant les règles imposées. Moi qui adore le poulet, je suis gâtée avec cette carte. Le poulet, et quelle histoire ! Ses yeux scrutaient la carte de façon superficielle, étant beaucoup trop occupés à s'attarder sur la demoiselle qui lui faisait face. Qu'est-ce qu'il allait manger? En réalité, si cela n'avait tenu qu'à lui, il n'aurait rien mangé et aurait passé son temps à ses côtés, laissant le restaurant comme un unique prétexte autour duquel se retrouver. Fais toi plaisir, c'est moi qui invite Mademoiselle Poulet. Son sourire perdurait et son regard aiguisé ne se détachait pas de celui de la belle brune. Cela faisait trop longtemps pour qu'il accorde à ses pupilles l'admiration de la vue maritime. Ses mains jouaient sur la table, et c'était bien connu, il n'était pas l'une de ces personnes restant tranquillement immobile dans l'attente de la venue du repas. Ressentant soudainement un mouvement régulier sur sa jambe, une seule seconde lui fut nécessaire pour identifier la détentrice de cette jambe aventureuse. Tu commandes quoi ? Ou plutôt, à quoi as-tu droit depuis que tu es en couple mon cher ? Demandant le plat du jour, il n'avait accordé que peu d'importance à sa composition, laissant l'homme vêtu parfaitement transmettre leur choix. Accordant légèrement plus d'importance à la suite de ces propos, il levait son sourcil droit comme intrigué. Levant les yeux au ciel, il se demandait encore pourquoi les femmes cherchaient toujours l'aiguille dans la botte de foin. Ils auraient pu se prélasser dans ce cadre splendide avant de se retrouver sur la plage comme dans tant d'autres souvenirs, mais il fallait qu'elle aborde ce sujet là. On vient à peine de se retrouver et tu veux déjà que je parle de quelqu'un d'autre alors que je suis avec toi? Ça l'intriguait toujours cette fâcheuse manie qu'elles avaient. Elles n'étaient jamais contentes, et quelque part, cela étaient de leur faute. Vous êtes vraiment bizarre vous les femmes, vous avez toujours ce besoin de tout savoir? La question en soit ne le dérangeait pas, cependant il savait pertinemment que parler d'autres filles ne serait pas un acte favorable pour l'instant qui se prononçait. |
| | ✽ Ven 17 Jan - 11:03 | | Il ne faut rien prendre au sérieux. Se prendre la tête pour un problème ne sert à rien et ne fait qu'empirer le mal de tête qui est déjà installé. Il faut vivre au jour le jour et profiter de chaque instant qui nous est permis d'avoir. C'était la philosophie d'Arielle, et c'est toujours le cas. Libertine et libre comme un oiseau qui butine chaque fleur sur son chemin, Arielle s'était très rarement mis en couple avec un homme. De souvenirs, Adriel était le seul et encore, on ne pouvait pas vraiment appelé la paire qu'ils faisaient à tous les deux, un couple. Plus un arrangement exclusif qu'autre chose. Ils savaient tous les deux qu'ils étaient fait pour s'entendre, aussi gamins l'un que l'autre, aussi irresponsable dans leur vie mais pas dans celle des autres. Et ils s'avaient tous les deux qu'une vraie relation entre eux était impossible. Et pourtant, jalousie et rancune étaient des émotions récurrente dans leur relation. Arielle avait littéralement pété un câble quand elle avait appris qu'Adriel était en couple avec une personne inconnu alors qu'ils se voyaient en ce moment, et surtout, elle avait été blessé qu'il ne lui dise rien alors qu'il n'avait aucun secret l'un pour l'autre. Fais toi plaisir, c'est moi qui invite Mademoiselle Poulet. Un faible sourire apparut sur le visage de la belle avant qu'elle ne fasse tout capoter et demande pour la mystérieuse jeune femme qui avait mit le grapin sur son prince charmant. Elle n'avait pas envie de se disputer mais il était hors de question qu'il n'obtienne quoique ce soit d'elle sans qu'elle ait eu une explication plausible au préalable. On vient à peine de se retrouver et tu veux déjà que je parle de quelqu'un d'autre alors que je suis avec toi ? Oui et alors ! Je sais bien qu'on vient de se retrouver et que c'est un peu ma faute avec tout le boulot que j'ai au bar, mais explique moi pourquoi je suis une des dernière à être au courant de tout ce truuuuc là !? Arielle détestait et déteste être la dernière au courant des nouvelles sur son entourage. Elle savait bien que ses amis avaient eu du mal à avaler la pilule quand elle était partit, mais elle n'avait parlé à personne de sa grossesse quand elle était partie à part à ses parents. Et personne n'a été au courant jusqu'à son retour. Vous êtes vraiment bizarre vous les femmes, vous avez toujours ce besoin de tout savoir ? Argh, quand il réagissait comme ça, Arielle n'avait qu'une envie, c'était de l'étrangler. Gamin ! Mais elle se calma aussi vite qu'elle monta en colère. Il était Adriel, elle l'aimait comme ça, dans toute sa gaminerie et ses manières d'éviter le sujet en long, en large, en travers, par tous les sommets et angles possibles. Regardant par la fenêtre qui donnait sur l'océan, Arielle réfléchissait à la suite que cette conversation allait prendre. Elle avait en horreur les conflits, elle était joyeuse et constamment en train de rire. Les conflits plombaient son humeur et la rendait maussade et colérique. Elle n'aimait pas cette partie d'elle même. Le serveur vint à leur table reculé, et prit leur commande. Il était mignon, mais pas autant que l'homme qui partageait la table de la belle brune. Souvent, elle se demandait comment lui et elle étaient arrivés à cette situation plus qu'ambiguë. Il couchait à droite et à gauche, elle faisait pareil. Ils ne se rendaient pas de compte sur cette partie de leur vie mais dès que l'un se mettait en couple, ça remettait tout en question. Qu'ils fassent des folies avec leur corps, grand bien leur fasse. Mais qu'ils s'engagent dans une relation était une autre paire de manche. C'était un sujet sensible quand on savait qu'eux-même n'arrivait pas à être ensemble pour de vrai. Arielle et Adriel, deux âmes qui ne pouvaient pas s'empêcher de revenir encore et encore l'une vers l'autre mais qui ne pouvait jamais être ensemble. Tu sais pourquoi j'ai besoin de savoir ce qui se passe ? Parce que je trouve ça injuste qu'on ne puisse pas être ensemble mais avec d'autres. Alors si tu me disais que ce n'est qu'un mal entendu ou un arrangement à cause de parents capricieux, je le prendrais bien. Mais si c'est autre chose, je ... Elle quoi ?! Elle allait se mettre à pleurer et se rouler par terre comme un bébé ou bien elle allait prendre ses cliques et ses claques pour repartir à zéro dans une nouvelle ville ou un nouveau pays. Elle ne voulait pas perdre la seule personne qui faisait son coeur battre la chamade, la seule qui la troublait au point qu'elle avait le besoin constant de le voir. Durant un an, elle n'a pas cessé de penser à lui, à ce qu'il faisait. Même la distraction qu'elle avait trouvé n'avait pas suffit à ce qu'elle l'oublie. Pose toi aussi la question. Comment tu réagirais si je te disais ou si tu apprenais par des rumeurs que je sortais avec quelqu'un d'autre ?! Hein, dis moi. Elle avait commencé à hausser un peu la voix. Reprenant son calme, elle rassembla ses cheveux derrière ses épaules et croisa ses jambes encore une fois. Le bout de sa chaussure effleura la jambe d'Adriel. Elle était constamment obnubilée par ses lèvres roses, elle se souvenait de leur douceur et de la manière dont il embrassa si bien, surtout après des jours d'absences. Oh, mais dans quelle galère elle était ! |
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