-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.

 sweet damned dream ~ caesar (hot)

Invité
Invité
Anonymous

sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty
✽ Mer 25 Déc - 17:17

i know i'm gonna fall down in your insanity.
Le manque. L'absence. Cette effervescence soudaine et brutale, ce désir qui te tord les entrailles et t'irrites. T'es comme un drogué en manque de sa poudre, un mourant en manque de miracle. Il t'en faut, il te le faut, et le plus tôt sera le mieux. Aucune de ces filles de joie ne parvient à t'offrir ce que lui te sert sur un plateau d'argent. Aucune de ces filles de rue n'arrive à te faire trembler, aucune ne réussit à te faire sombrer. Tu sais que cette abysse porte un nom, un prénom dont seul le murmure t'arrache à ta torpeur. Ton hétérosexualité se débat, une infime partie de ton être se révolte contre cette excitation grandissante. Tu penches, tu balances, ne sais plus à quel saint te vouer, ne sais plus où se trouve ton chemin. Au fond de toi, tu ne peux nier l'avalanche de sentiments qui t'a envahi lorsqu'il a posé ses lèvres sur les tiennes. Lorsqu'il a posé ses mains sur ton corps, douce symphonie que tu as rejeté, effrayé. Car tu n'es rien d'autre qu'un agneau face au loup, un oiseau en cage. L'homosexualité, c'est mal, c'est le mal, tu ne peux laisser le diable te posséder. Toi qui d'ordinaire est synonyme de confiance, d'imbus et d'abus, tu agis comme un enfant. Un con de gamin qui ne sait pas qui il est, qui ne sait pas en qui, en quoi croire. Sors toi de là, tu sombres.

Et tu as été faible, tu as été pauvre en self contrôle. T'as composé ce foutu numéro, vibré au son de sa voix. Ton angoisse est grande, et pourtant tu ne peux te résoudre à faire marche arrière. Jamais de la vie. Tu guettes l'horloge, les minutes te paraissent des heures, des jours, interminable, insupportable. Tu n'as pu échapper au traditionnel repas du réveillon de noël, soirée au cours de laquelle tu as rongé ton frein, lutté pour garder les apparences sauves. Irritable, ou tout du moins plus qu'à l'accoutumée, tu as été cruel avec ta femme. Ou du moins là encore, plus que d'habitude. Elle a l'habitude, elle survivra. Et tu ricanes à cette pensée, sombre salaud que tu es. Tu n'peux plus la voir en peinture, elle t’insupportes, fait ressortir en toi tes pires facettes. Et pourtant, tu la guettes, surveilles ses moindres faits et gestes du coin de l’œil, sournoisement. Ta perversion n'aura donc aucune limite ? Tu ne prends même pas la peine de partager son lit et te réfugies dans le scotch, la nicotine. Tu bouillonnes, n'te reconnais même plus. Ta cadette te met des claques, te secoue, essaie de faire disparaître le pauvre idiot que tu incarnes. Sa présence te ramène au commun des mortels, apaise un peu ce manque cruel. Et pour quelques heures tu oublies ta soif, ta faim, mets du baume sur ton désir en veille. La lumière te pénètre à nouveau, le calme apaise tes vagues endiablées. Tu vaux mieux que ça. Et comme pour te le prouver, tu rejoins Noam à ce bar, le votre, les crocs en chien, le cerveau aux oubliettes. Chassez le naturel il revient au galop.

Le moment fatidique, tant attendu. Tu fais les cent pas, l'attend dans cette chambre d'hôtel que tu réservé au nom de... Tu ne sais plus d'ailleurs, mais pas le tien en tout cas. Pas le sien, d'ailleurs tu ne le connais même pas. Tu ne sais rien de ce type, de son passé, son présent ou futur. Tu n'connais que son visage, son odeur, la mélodie de sa voix. Tu sais qu'tu ne représentes rien pour lui, si ce n'est un client comme un autre. Mais plein aux as. Tu grimaces, ça t'affecte? Ricanes encore, pauvre crétin, t'as l'air fin en amant qui attend sa belle. Tu te passes un peu d'eau sur le visage pour atteindre le feu de l'hésitation. Il est censé arriver d'un moment à un autre et tu gigotes, comme une girouette, une pucelle qui ne saurait comment ça se passe. C'est c'que t'es, au fond. Une pucelle, une âme innocente faible face à la perversion de Ace. Tu désires plus, tellement plus, mais tu ne sauras définir ce qui te retient. La peur. Ta gueule.
Invité
Invité
Anonymous

sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty
✽ Ven 27 Déc - 14:39

I take it up the ass , sweetheart. Deal with it

Tu enchaines les clients, l'un après l'autre, en leur donnant ce qu'il désire le plus : toi. Une machine a rêve, une douce illusion pour les personnes dans le déni refusant d'accepter la morosité de leur existence. Tu es une échappatoire, quelques minutes, quelques heures, parfois une journée entière, mais tu disparais à chaque fois. Une tentation ultime, une drogue, un désir, une punition, une compagnie, un fantasme, tu es tout ça à la fois, et tellement plus. Tu sais comment t'y prendre pour être l'objet de toute leur attention, c'est ton métier, tu le connais si bien, même trop bien, toute cette mascarade t'amuse, t'ennuie à la fois, une routine s'installe, tu sais ce qu'ils veulent, tu fais ce qu'ils veulent, tu reçois l'argent, tu repars pour mieux revenir. Une cercle vicieux, sans fin, qui te rapporte un paquet de fric, et tu ne peux t'empêcher d'en vouloir toujours plus. Tu sais que tu es le meilleur, sans même te vanter, car c'est la réalité. Tout ce que tu as réussi à bâtir jusqu’à aujourd'hui, tu le dois à toi-même, et seulement à toi moi-même. Certes, tu es une pute aux yeux du monde, un mec qui se vend comme un vulgaire bout de viande, mais qu'importe, tu as ta dignité intacte, et ce soir comme de nombreux soirs, tu irais te vendre une fois de plus.

Tu as rendez-vous dans cet hôtel que tu connais si bien, à présent. La chambre est toujours la même, toujours le même rituel, la même sensation d'être le fruit défendu, et en ce jour si particulier, tu aurais presque l'impression d'être son cadeau. Tu avances dans les couloirs silencieusement, te préparant à la chasse, la séduction, être son fantasme, sa gourmandise, son pêché ultime qui l'emmènerait directement en enfer. Il devait t'attendre depuis quelques minutes déjà, sans doute au bord de la crise de nerf, tellement ton absence est insupportable. Oui, "il", ce qui choquerait la plupart de la population, mais toi, plus rien ne peut de choquer, t'effrayer, et en ce moment, la personne proche de l'étouffement, c'était Angus, sa peur le dévorait à chaque fois qu'il te voyait. Tu arrives près de cette porte si familière, tu examines une dernière fois ta tenue, ton allure, parfait comme toujours. Il méritait le meilleur, ton client le plus rentable, le plus demandeur, aussi. Tu entres dans cette chambre, ouverte comme d'habitude, tu tamises la lumière, avant même de rencontrer son regard, et tu rajoutes à cette porte un panneau significatif "ne pas déranger".

L'argent était déjà déposé sur la commode de l'entrée, dans une belle enveloppe, tu n'as plus besoin de compté, plus maintenant, tu sais bien qu'il te donne toujours un fric fou. Tu pénètres dans la pièce, près d'un lit, ce lit qui n'attendait plus que lui, et toi. Les rideaux sont clos, sans doute pour éviter les regards indiscrets, et tu croises enfin le regard d'Angus, il dégage tellement de peur, mais aussi un désir ardent, une flamme qui s'allume dès ton apparition. Tu le connais, tu sais que tu dois faire preuve d'une grande habilité, il doute tellement de sa sexualité, tu représentes tout ce qu'il désire, mais tout ce qu'il déteste, cette tentation qui le pousse à se rendre ici, avec toi, explorer des chemins interdits. Tu retires délicatement ta veste, laissant un silence pesant dans la pièce, tu n'as pas besoin de parler pour faire monter une excitation grandissante, chaque geste, mouvement donne une tension palpable dans la pièce. Tu l'examines un instant, laissant ton regard vagabondé sur son corps, croisant de temps à autre son regard presque d'innocent. Tu avances vers lui, tel un prédateur vers sa proie, laissant un léger sourire apparaitre en approchant de ton oreille et dans un souffle "je t'ai manqué ?" Ton visage n'est qu'a quelques centimètres du sien, tu joues avec tes lèvres, mordillant légèrement ta lèvre du bas, aucun contact, seulement une proximité perturbante. Tu le fixes d'une intensité sans doute déconcertante "que veux-tu faire ce soir ?"Tu sais qu'il resterait sage comme toujours, un tel gâchis, mais tu savais te montrer patient avec lui, après tout, c'était sa première fois avec un homme, étrange, mais si amusant. Tu ne le forces à rien, te fais ce qu'il désire, évitant de le faire fuir dès que cela va trop loin, tu connais son angoisse grandissante, tu la sens toujours venir. "mmh, embrasse-moi, je sais que tu en as envie" Cette étape était si essentielle, parfois il le faisait, parfois non, c'était aléatoire, tu comprenais cette peur, tu voulais la maitriser, mais son baiser était souvent si chaste, un simple baiser sur les lèvres, rien de plus.
Invité
Invité
Anonymous

sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty
✽ Sam 28 Déc - 17:09

i know i'm gonna fall down in your insanity.
Ton coeur s'emballe, tes tripes t'étouffent, une fine goutte de sueur parcoure ton visage. Tu t'foutrais presque de ta propre gueule, de ta propre allure si tous tes sens n'étaient pas en émoi. T'agis exactement comme ces types que tu détestes, ces mecs que t'as envie d'cogner au coin d'une ruelle sombre et de laisser pour morts. Tu te hais, te déteste, te rend fou d'être ainsi, d'être aussi réceptif, aussi ardent et affamé. C'est l'effet que d'ordinaire tu procures, toi, et non que tu subis. C'est l'effet que tu lis dans le regard de chaque femme que tu culbutes, ce même effet qui t'rend aussi insupportable et arrogant. Et c'est lui, lui, qui te fais trembler comme une feuille en un regard. En un simple putain d'regard, c'était quoi son truc, son problème? Un effleurement, un murmure et tu étais conquis, prêt à grimper, prêt à sombrer. La poignet de la porte s'agite, instinctivement tu t'immobilises, aux aguets, à deux doigts de vomir ton affolement. Son pas est léger, et pourtant il résonne comme un tambour à tes oreilles, comme une exécution à venir, une mise à mort. La tienne. A chaque fois tu t'étonnes à nouveau de sa beauté, sa perfection. Ton regard est figé sur lui, tu n'peux t'en défaire, t'en préserver. Tu regrettes presque d'avoir osé composer son numéro, d'avoir pensé à lui. Ouais, tu t'en veux. Tu t'en veux car à chacun de ses départs ton manque creuse son nid un peu plus, ta faim s'agrandit, ta soif s'empire. Et puis cette attente, t'en meurs, t'en crèves, qu'est ce qu'il attend? Le silence est pesant, il te démange, engourdit tes membres, t'embrume le cerveau. Son souffle termine de t'achever, une chaleur sans nom se saisit de toi, de ta personne. Je t'ai manqué? Il n'imagine pas à quel point tu as trépigné d'impatience, et à quel point tu trépignes d'extase. Il est fort, très fort, tellement qu'il en arriverait presque à faire virer d'bord un hétéro. En l’occurrence, toi. Sauf que t'es pas hétérosexuel mec. En apparence, seulement, c'est déjà ça. Tu voudrais murmurer une réponse mais tu n'fais que bafouiller dans ta tête, aucun son ne s'échappe de tes lèvres. Tu n'sais même pas pourquoi tu te tortures en maintenant son regard, pourquoi tu te laisses pénétrer par son aura, envahir par son effluve. Tu gagneras pas à ce jeu. Ce soir, tu le veux lui, tu n'veux que lui. Et si ton corps brûle de désir et se consume face à ces images qui te passent devant les yeux, une infime partie de ton cerveau censure le tout. Comme une conscience que tu n'aurais jamais voulu avoir, une minime part de bon sens qui te tient éveillé. Mmh, embrasse-moi, je sais que tu en as envie. Tu voudrais l'envoyer sur les roses, les envoyer s'faire foutre lui et cette envie qui te prend aux tripes. Le renvoyer dans son trou lugubre, ne jamais avoir eu affaire à ses yeux de velours et sa voix doucereuse. Ne jamais l'avoir rencontré, ne jamais l'avoir vu. Pour ne jamais comprendre ce qu'était de ressentir une passion aussi violente, aussi brutale, aussi spontanée. Ses lèvres t'appellent, te provoquent, te proposent l’éden. Une version séduisante du diable pour qui tu te damnerais les yeux fermés. Mais c'est plus fort que toi, tu n'maîtrises rien si ce n'est ta respiration irrégulière, accélérée, et encore. Tes lèvres se posent au coin des siennes, t'es incapable d'aller droit au but, de n'pas tourner autour du pot. T'es incapable de poser tes mains sur son corps, de peur de te brûler à son contact. Tu n'fais qu'effleurer sa joue du bout des doigts, pour appuyer ton lamentable baiser. J'peux pas. Pas encore. Un murmure. T'essaies de te donner bonne conscience avec ton "pas encore", comme si dans cinq minutes tu allais être libéré d'une emprise quelconque. L'émotion est telle, trop, t'as besoin de temps. Comme dab, comme toujours, besoin de ce putain de temps. Du temps pour quoi? Pour accepter, visiter, partager, donner. Du temps que tu n'as pas avec le reste, mais du temps, qu'avec lui, tu prends. Il fait sacrément chaud ici. Ca m'donne soif, pas toi? Changer de sujet, passer les cartes de ton côté, prendre un instant de répit, aussi pathétique soit ta question. La pièce te paraît étouffante, envahissante, d'une moite chaleur érotique et dérangeante. La première fenêtre que tu trouves, tu l'ouvres, en grand, rejettes cette saleté de rideau, tant pis pour la discrétion. Tu veux respirer, te purifier de ce flot de sentiments qu'il fait naître en toi, trouver ton mea culpa ailleurs que dans le creux de ses reins. J'ai du vin, français, il est plutôt bon. L'appréhension te fait précipiter les choses, tu n'attends nulle réponse et sers deux verres, la main peu assurée en lui donnant sa part. Tu n'hésitais pas en revanche à avoir la main lourde sur l'enveloppe, comme pour te faire pardonner de ne pas faire avancer les choses. Comme pour t'excuser de ne pas lui donner ce pourquoi il bossait. Et tu te sens obligé d'te justifier, sans cesse, sans arrêt. Pauvre enfant. Pardon, j'sais jamais trop comment m'y prendre. C'est pas l'envie qui manque, pourtant. Et tu te risques à une première flamme de désir dans le regard, un coin de lèvres qui frémit. T'aimerais t'abandonner, dans ses bras, rien que les siens. Et t'y travailles, t'y accroches, te soignes, sans réaliser que ton seul remède c'est lui.
Invité
Invité
Anonymous

sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty
✽ Sam 28 Déc - 20:37

I take it up the ass , sweetheart. Deal with it

Ce n'est pas un client facile, loin d'être banal, plutôt complexe avec une bonne dose de sentiment refoulé depuis des années. Tu le sais, tu le sens, il a toujours eu cette flamme brulante, cette étincelle malsaine dans son regard, un hétéro loin d'être irréprochable, se donnant bonne conscience avec sa femme et des conquêtes. Tu aurais presque eu de la peine à son égard, tant d'angoisse, de questions, d'incompréhension en lui, tu peux l'aider, tu vas l'aider à comprendre sa vraie nature, c'est ton boulot, il te file du fric pour que tu le fasses bander, tu ris intérieurement, c'est si facile avec lui, une main bien placée, et il part au quart de tour, mais tu prends garde aux moindres de tes gestes, l'oisillon n'est pas encore prêt à prendre son envol. Ses lèvres, tu les connais, tu as longtemps recherché leur contact, tu dessines souvent avec ton doigt le contour de ses lèvres au risque qu'il prenne peur en voyant ta langue prendre le relai. Ce soir encore, tu les auras frôlé, un délicat baiser comme à un enfant sur le coin de tes lèvres, loin de ton habituel sauvagerie. Il est incapable d'aller droit au but, de se lancer, d'être enfin comblé, quelque chose l'empêche d'être libre, la peur, encore et toujours cette salope qui bloque tout le processus. J'peux pas. Pas encore. Un murmure à peine audible, presque une excuse pour se faire pardonner. Ses doigts frôlent à peine ton visage, mais tu laisses faire, il doit se faire confiance, apprendre à contrôler et assouvir ses pulsions. Tu attrapes délicatement sa main, tu l'embrasses tendrement, montrant ainsi que tu sais être patient,  tu ne lui en veux pas, comment lui en vouloir ? Il est en train de tester ses propres limites, d'apprendre à véritablement se connaitre, mais toi, le prédateur, tu aimerais tellement être en action, passer à la vitesse supérieure, ton regard brûle de désir, car oui, tout ce que tu ne peux pas avoir rend la chose bien plus désirable. Il fait sacrément chaud ici. Ca m'donne soif, pas toi? Tu souris, il change de sujet, tente de s'enfuir avant qu'il ne passe à la casserole. Tu le regardes partir au loin, il ne peut t'échapper, tu le sais bien et il le sait bien aussi. Tu as raison, il fait chaud ... Et dans un geste anodin, tu déboutonnes le premier bouton de ta chemise, puis un deuxième, lentement mais sûrement, tu déboutonnes le troisième examinant sa réaction. Tu veux que j'arrête ? Tu ne le laisses pas répondre, tu continues avec ton quatrième, puis cinquième bouton avant une agilité frappante, une seule main suffisait à te déshabiller. Finalement, tu te retrouvais avec ta chemise ouverte couvrant encore quelques parcelles de ta peau. J'ai du vin, français, il est plutôt bon. Tu approches de lui, près d'un seau où de la glace avait été mis à disposition, sans le moindre champagne à l'horizon, quel dommage. Tu prends l'un des glaçons dans ta main, examine toujours avec attention le comportement de ton hôte, et passe délicatement le glaçon sur ta peau, sur ton torse nu, le froid te donne des frissons, ta tête pars en arrière comme si cette sensation était dès plus sensationnelle, tu pousses des légers bruits terriblement excitant et lorsque le glaçon disparu sous la chaleur de ton corps, tu remarques ton torse avec l'eau ruisselant de fines gouttelettes.  Pardon, j'sais jamais trop comment m'y prendre. C'est pas l'envie qui manque, pourtant. Tu le fixes toujours autant, tu sais bien que c'est un novice, d'ailleurs, c'est bien la première fois que tu trouves la situation aussi stimulante. Tu as déjà eu à faire aux novices, parfois ils étaient tellement excités qu'ils n'arrivaient pas à se contenir, alors que d'autres savaient très bien ce qu'ils avaient à faire. Angus n'était dans aucune des catégories, il avait envie de toi, mais il avait la force de se contenir, incroyable. Il n'a jamais eu d'histoire avec un mec, tu le sais, il te l'a bien expliqué, tu es son premier, tu serais presque honoré. Tu approches une nouvelle fois de lui, tu aimerais bien découvrir ce qu'il se cache sous sa chemise, tu imagines, tu palpes délicatement en passant tes mains sur son torse et retourne près de son oreille, lui soufflant  Arrête moi, si ça va trop vite Alors tu défais le premier bouton de sa chemise avec une seule main gardant le contact visuel avec lui, fixant la crainte dans ses yeux, ainsi que le désir grandissant. Tu as envie de l'embrasser, de la prendre maintenant sur ce lit qui t'appelle depuis tout à l'heure, tu te retiens mais tes idées malsains se bousculent dans ton esprit. Tu continues avec le deuxième bouton, puis un troisième, l'excitation est palpable, elle s'accumule rendant le moindre souffle difficile. Un quatrième bouton, tu aperçois distinctement ses tétons, tu aurais envie de passer un glaçon, les rendant dur à la sensation du froid et de son désir pour toi. Tu te stoppes, tu pars prendre la bouteille de vin Tu l'ouvres cette bouteille alors ? Tu le laisses intégrer l'information, le faire mariner pour mieux attaquer ta victime. Tu déposes les verres sur la table, attendant qu'il te verse le liquide rougeâtre que tu t'impatientes de déguster, comme lui. Tu passes l'une des tes mains dans tes cheveux, mordille délicatement ta lèvre, et passe l'une de tes mains sur ton torse presque d'une manière anodine, comme si tu n'avais pas fait attention, un simple geste complètement sans incidence alors que tu sais qu'il te dévisage. Décidément, il fait terriblement chaud ...
Invité
Invité
Anonymous

sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty
✽ Sam 4 Jan - 17:00

i know i'm gonna fall down in your insanity.
Tires-toi, fuis, va-t-en, il est encore temps. Tu n'aurais pas du venir te jeter dans la gueule du loup, ton subconscient n'a eu de cesse de te le rappeler. Tu as l'impression que ça fait une éternité que tu es là, dans cette chambre aux effluves hormonales, le corps en fusion. Et pourtant, si peu de temps s'est écoulé. Tu n'sais pas si tu ne vas pas défaillir à tout moment, subjugué, submergé par une passion montante et dévorante. Subjugué, submergé par ce flot de sentiments et de sensations divers et variés qu'il provoquait, faisait naître, nourrissait. Tu ignores s'il est réellement humainement possible d'avoir une telle emprise sur les autres, un tel pouvoir capable de rendre le monde esclave de sa volonté propre. Quoiqu'avec lui, maintenant, tu ne te poses plus réellement de questions, tu subis, vis. Vis comme tu n'as jamais vécut auparavant, ressens comme tu n'as jamais désiré dans le passé. Tu te dis qu'en fait, tes rencontres avec Ace remettent toute ta vie sexuelle en cause, en question. Tu t'dis que peut-être, tu as perdu ton temps. Peut-être, tu n'as jamais été à bon port, et tu as laissé filé entre tes doigts d'hétéro des instants orgasmiques dénués d'adjectifs. Peut-être. Tant d'incertitudes, une fois de plus, tu lui en voudrais presque de te laisser sans réponses. T'inspires, aspires ce flot de fraîcheur extérieur qui te paraît vital, trouve en cette ouverture ton salut temporaire. Tu as raison, il fait chaud... Sa voix, son intonation. Comme un signal d'alarme, tu vibres d'appréhension à l'idée de te retourner, de lui faire face à nouveau. Lentement, avec ce manque d'assurance cruel qui te caractérise lorsqu'il est dans ton horizon, ton corps fait face au sien. Ton regard ne peut plus se détacher de ses doigts fins, habiles, d'une sensualité effrayante qui dénudent son torse et offrent à tes yeux le plus délicieux des spectacles. Tu veux que j'arrête? Pour rien au monde. Pour rien au monde tu ne briserais cette alchimie, cette complétude. T'es pétrifié, tu n'saurais esquisser le moindre geste pour ne pas avoir cette tête de con immobile. Tu fermes tes yeux un instant à la vue des bribes de sa peau mise à nue, comme pour t'assurer que tu n'es pas face à un rêve. Comme pour en atténuer l'effet enchanteur que le moindre de ses gestes t'inspire. Il aura ta peau. Lorsque tu refais face à la torride réalité, tu te sens défaillir au fur et à mesure que le glaçon fond à son contact. La sensualité de l'instant t'arrache un soupir d'adoration entière, tes mains se crispent sur le rebord de la table contre laquelle tu te tiens. Il s'avance, dangereusement, mais ton corps refuse de bouger, t'interdit le moindre signe de recul. Les muscles de ton corps tout entier sont tendus à leurs extrêmes, te blessent, mais ton désir grandissant inassouvi te fait souffrir encore plus. La gorge sèche, tu t’électrise lorsqu'il pose à nouveau ses mains sur toi, avide et réticent à connaître la suite des choses. Tu sais qu'il suit ton rythme, s'adapte, te suis, tout en ayant cette légère provocation en plus qui t'affame pour les fois suivantes. Ses doigts prennent d’assaut ton vêtement, et tu ne saurais dire si ce sont eux qui te font trembler ou la proximité brûlante de son torse nu. Tu sais que si tu maintiens le contact visuel qu'il impose, tu  ne pourras retenir ta respiration bien longtemps. Le temps semble suspendu, tenu en haleine, sur le point d'imploser. Les battements de ton cœur ne sont plus qu'un lointain souvenir tant ils sont peu perceptibles. Puis, il t'abandonne. Abandonne la mise à nu de ton corps, la mise à mort de ton cœur, abandonne tes yeux. Ton corps s'affaisse, tu halètes, en recherche d'oxygène, la respiration irrégulière. Tu cherches tes esprits, ils doivent pas être loin dans ta pagaille intérieure, sonnés par le spectacle dont ils ont été témoins. Cette domination qu'il exerce sur toi, c'est probablement le pire. T'es son jouet, son pantin prêt à sombrer aux moindres de ses frasques. Et tu sais que jamais tu ne pourras lutter contre ça, contre cet effet, contre son effet. La pièce semble reprendre vie peu à peu, tu te situes à nouveau dans le temps et l'espace. Les battements de ce qu'il reste de ton cœur résonnent plus faiblement dans le bas de ton ventre, tu revis. T'essaies d'analyser ce qu'il vient de se passer, mais ton cerveau est embrumé, inapte. Tu sais juste que tu as frôlé l'extase, le plaisir ultime. Et sans sexe. Ton regard le cherche, s'inquiète, le trouve, s'apaise. Tu l'ouvres cette bouteille alors ? Décidément, il fait terriblement chaud... Ah, oui, la bouteille, tu l'aurais (presque) oubliée. A vrai dire, t'es plus omnibulé par son petit numéro que par le bouchon de liège. Tu parviens tant bien que mal à l'extraire du goulot et à verser le liquide dans chaque verre. Tu tentes d'ignorer tes mains tremblantes, mal assurées mais il faut s'rendre à l'évidence, t'es complètement bouleversé. Bouleversé par l'attraction qu'il exerce sur toi, cette même attraction que tu commences à accepter, à vouloir défier et controverser. Cette vague de confiance floue, infime te rend maladroit, incertain. Tu te rapproches de lui, sensiblement, innocemment, jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres de son être. T'es resté debout, un verre dans la main, la bouteille dans l'autre, puis ta maladresse a fait le reste. Le poids du liquide te fait dévier de son but, et le flot fuyard vint ruisseler sur le corps de ton amant. Ça n'te surprend pas, c'est typiquement... Toi. Une chose pareille serait arrivée à un moment ou un autre, c'était prévisible. Mais pas non moins condamnable. Merde. J'suis vraiment désolé. T'esquisses une moue d'enfant pris en faute et t’empares de la boîte à mouchoirs posée sur la table. T'sais plus trop où t'foutre, t'enchaînes les bourdes, t'as l'air encore plus misérable. S'il te déconcentrait pas autant, aussi. Plus un. T'essaies de limiter la casse, bien que la situation en temps normal t'aurait déridé. Tu t'mets trop la pression, lâches-prise. T'éponges ce que tu peux de ta maladresse, fais la grimace en ce qui concerne la chemise. Les vêtements n'font pas d'vieux os avec le vin, c'est bien connu. Qu'importe, il sait que tu peux lui en acheter des cargaisons entières du même modèle. Pour ses beaux yeux ouais, t'en serais capable. Mais le malaise te quitte rapidement, t'y trouverais presque un côté érotique à ton inattention. L'effluve mélangeant sa peau et le liquide vient te chatouiller les narines, les quelques gouttelettes survivantes perlant sur son torse ravivent en toi le désir que tu avais réussi à légèrement estomper. Le tambour reprend son concerto dans ton ventre, c'est l'harmonie symphonique. Ta bouche asséchée hurle à l'abreuvage, tu oublies la bouteille encore pleine à tes côtés. Les lèvres entrouvertes, tu ne parviens à t'en détacher le regard, comme si cette humidité représentait ton unique chance de t'humidifier l'âme. T'oses pas lever ton regard vers le sien, tu sais que tu n'pourrais t'en défaire. Mais tu n'peux résister à cet appel, si brutal et soudain, si vital que ça t'en déchire les tripes. Lentement, d'une lenteur au ralenti, ton visage s'approche de son corps, se penche sur ses premiers émois. Comme si une main invisible t'invitait à te délecter de ce repas de roi offert sur un plateau d'argent. Tes lèvres ne sont plus qu'à un souffle de ce qui sera pour toi le point de non retour, le définitif. Tu sais qu'une fois que t'y auras goûté, tu n'pourras plus te sevrer. Tu frôles la douceur de sa peau d'un souffle, les yeux fermés, abandonné. L'odeur t'apparaît délectable, d'une jouissance infinie. Alors, tu oses. Tu oses poser ta bouche contre sa chair, récolter du bout des lèvres le nectar. Ta langue se joint à la danse, dessinant des sillons de volupté avide sur ce corps tant désiré. Ta descente n'en finit plus, endiablée, possédée par cette faim depuis trop longtemps réprimée. Le froid métal de la ceinture contre ton menton semble te sortir de ta transe, comme un rappel à l'ordre. C'est à genoux que tu as terminé ta chute luxueuse, peu conscient des dernières minutes qui viennent de s'écouler. Tu réalises, bien que trop tard, l'étendu de ta gourmandise. Alors, l'effroi prend le dessus sur ton avidité, le réalisme te paraît brutal, sans pitié. A peu près tu n'te souviendrais plus de comment t'en es arrivé jusqu'ici, si ce n'est cet arrière goût sur ta langue. Comme sous le coup d'une décharge tu reprends ta place à ses côtés, à sa hauteur, hanté par le souvenir de ta tête contre son bas ventre. T'es mal, de ce mal pervers qui te fait frémir, ce même mal qui alimente tes rêves les plus noirs, les plus malsains. T'avales d'un trait le contenu de ton verre sans oser regard le rouge qui l'habitait. Le rouge de la tentation, le rouge de la passion, le rouge de ta folie. J'me suis un peu enflammé, j'aurai pas du. T'aurais pas du.
Invité
Invité
Anonymous

sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty
✽ Sam 4 Jan - 18:43

I take it up the ass , sweetheart. Deal with it

L'ambiance est électrique, une tension sexuelle monte dans les tours, et à chaque instant, il est possible que cela explose, et devienne terriblement dangereux pour lui. Le temps devait aider à faire les choses naturellement, mais autant se donner les moyens de ses ambitions. Il était presque en transe, presque à tes pieds, encore quelques minutes à tes côtés et tu pourrais savourer ta victoire. Lui, c'est ton objectif, une sorte de défi assez risqué mais incroyablement amusant, et palpitant. Tu sens son stresse, son insécurité, et bien sûr son excitation grandissante. Il tente de se maitriser, mais les tremblements ne trompent pas. En ouvrant la bouteille, tu aurais pu imaginé qu'il la fasse tomber par terre, mais non, il garde un certain contrôle de la situation, verse le liquide dans deux verres, jusqu'là, tu étais impressionné de le voir si concentré sur sa tâche, seulement, il suffit d'une minute d'inattention, de rêverie pour qu'il te renverse le contenu d'un des verres sur ton torse. Il s'excuse, une supplication amusante, finalement le vin rendait la suite des évènements intéressants. Quelque part, tu espérais qu'il profite de cette occasion en or pour goûter au fruit défendu, mais d'un autre côté, tu le connaissais que trop bien, et cela te semble si improbable. Il s'agit, cours dans tout les sens à la recherche d'une serviette pour éponger sa bêtise, tu m'observes, le laisse faire, quel dommage de gâché un si bon festin à l'aide de tissus sans le moindre intérêt. Tu serais presque déçu, mais tu ne montres rien, mais remarque un certain entrain dans sa tâche, il est évident que la proximité des deux corps n'aident pas à détendre l'atmosphère. Il retire le bout de tissus de ta chair, surpris, tu lèves un sourcil, qu'est ce qu'il fabrique ? Tu le sens absent, totalement hypnotisé par le spectacle que tu lui offrais, tu poses tes mains sur tes hanches, impatient de connaître ses attentions que tu estimes réellement mauvaises. Son visage s'approche doucement, et la délivrance arrive en sentant sa langue qui parcours avec hésitation ton torse, dégustant un breuvage sans doute d'exception. Etonné, tu ne dis rien, risquant de briser cet instant si particulier, pour une fois, il ose, prend des risques, se laisse porter par son instinct, et non par son cerveau. Sa descente te semble infernale, c'est si lent, pire qu'une punition, et tu ne comprends pas comment il fait pour t'exciter à ce point, difficile à dire, peut-être la nouveauté avait-elle un goût particulier ? Chaque parcelle de ta peau est brûlante de désir, tu sers les poings, garde ton calme, mais en le voyant à genoux, tu ne sais plus ce que tu devrais faire ou non. Tu désespères qu'il retire ta ceinture, mais rapidement tu comprends qu'il perd ses moyens, qu'il abandonne si prêt du but, malgré une frustration lorsqu'il se remet debout, tu gardes en mémoire cet instant délicieux. Il s'excuse encore une fois, il ne savait faire que ça, il avait sans doute peur que tu sois en colère, non pas vraiment, juste frustré, et la frustration n'est pas un état que tu as l'habitude de connaître. Il n'aurait pas du, il devait le savoir. Tu gardes le silence, ton regard est bestial, ton bas ventre est en feu, et tu es dans l'incapacité de soulager cet incendie.

Tu t'éloignes un instant avec un verre, tu le bois d'un coup, un remontant efficace. Tu mériterais de prendre une douche froide, de fuir l'ennemi pendant qu'il était encore temps, mais trop tard, il a joué dangereusement, et tu étais incapable de t'arrêter à ce stade. Tu poses délicatement le verre sur la table, fixe ta proie, retire complètement ta chemise, la jette négligemment par terre, et de colle à son corps soufflant à son oreille "tu sens à quel point tu m'excites" Tu aurais envie de l'embrasser, de le pousser dans ce lit qui t'appelle depuis bien trop longtemps, mais tu continues de jouer avec le feu, continuant de le torturer, tu termines ce que tu avais commencé quelques minutes auparavant, les boutons de sa chemise ne sont plus un barrage pour examiner son torse, tu passes délicatement ta main sur celui-lui, examines un instant son visage, et continue ta descente. Tes lèvres frôlent les siennes, tu mords doucement sa lèvre inférieur pendant que ta main continue sa course folle, te stoppes à sa ceinture, une limite qui t'exaspère, tu l'as fait remonté vers son cou rapidement, et passe tes lèvres sur sa gorge, un doux baiser laissant une marque indélébile sur sa peau. Ton excitation n'a plus de limite, ton esprit vagabonde déjà des projets plus audacieux, mais tu te sépares de vos corps en fusion, prêt à imploser, tu sais qu'il est difficile de rompre le contact dans un tel instant, mais tu dois le faire pour son bien, il était si prêt de craquer, si prêt de se vendre au diable. Tu recules d'un pas, garde un contact visuel, tu es toujours aussi proche de lui, mais tu te sens déjà bien trop loin. "dis-le que tu as envie de moi" Il fallait qu'il l'avoue, qu'il le dise haut et fort pour que cette peur disparaisse qu'il s'abandonne totalement. Toi, par contre, on voyait parfaitement la naissance de ton excitation, c'était presque cruel de te laisser ainsi, et tu voulais le mettre dans le même état, histoire d'être à égalité, il ne manquait pas grand-chose. Tu t'agenouilles devant lui, proche de ta gourmandise, et lève les yeux vers lui. Tu ne feras rien sans son consentement, bien sûr. Mais cette vue donnait des idées incroyablement stimulantes pour ton client. Tes mains se posent sur ses chevilles, remontent doucement le long de ses mollets, puis de ses cuisses, tu te stoppes encore une fois à sa ceinture, décidément elle te gâche ton plaisir, il était temps d'en finir avec cette stupide limite, tu commences avec une extrême précaution à retirer cette maudite ceinture, tu te relèves, tu tires un bon coup dessus, pour recevoir l'objet entre tes mains. Tu t'amuses avec, et la jette au sol en t'attaquant à sa chemise, tu l'as retire, vous êtes à présent au même niveau, torse nu, l'un avec une ceinture, l'autre non, devrait-il s'y attaquer aussi, certainement, le fera t-il, c'est une autre affaire. Tu prend l'une de ses mains vers toi, la pose sur ton torse, le regarde presque amusé, il se laisse faire comme un pantin, tu lui montres le chemin vers ton bas ventre, l'invitant à retirer ta ceinture, avant de lui dire : "Je ne peux plus attendre"

Invité
Invité
Anonymous

sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty
✽ Sam 4 Jan - 21:45

i know i'm gonna fall down in your insanity.
L'amertume te ronge, la crainte te pénètre. T'aurais pas du. Tu t'es foutu dans de beaux draps, tu connais Ace, tout du moins tu commences à le cerner, et tu sais que ton audace ne restera pas sans conséquences. Tu es prévenu, alerté, la menace est grande. La tournure que prennent les événements n'est pas pour te déplaire au fond de toi, au fin fond, mais es-tu prêt à en suivre le rythme ? A en payer le prix ? Es-tu prêt à le suivre dans son flot de démence sexuelle dont tu sais ne jamais sortir indemne ? Inconscient. Le feu te consume de toute part, tu ne saurais dissocier le désir du mal être, tu ne saurais reconnaître l'envie de la peur. Ton regard peine à se poser sur lui, par pudeur, par crainte de ce que tu pourrais lire dans ses yeux, par incertitude quand à l'attitude à adopter. Assumer ? Ça, t'as du mal, y a c'truc dans ta gorge qui passe pas, qui n'descend pas, et ce malgré ton énième tentative. Fuir ? T'en es incapable depuis que t'as goûté à sa peau, fruit défendu, t'éloigner serait un déchirement mortel. Faire comme si de rien n'était ? Plutôt t'demander de te couper une jambe, la tâche serait moins délicate et moins douloureuse. Il te pousse à bout, dans tes retranchements, dans tes pulsions les plus intimes, les plus bestiales. Te force à cracher l'excitation que tu lui portes, à vomir ton hétérosexualité, à revêtir ton véritable visage. Mais tu n'sais pas si tu le pourras, tu n'sais pas si tu vas pouvoir franchir le cap. Ton chemin est tout tracé, et ta marche bien entamée, mais la route est longue, et sinueuse. Surtout avec un guide comme lui. Tout pourrait être si simple, si violent, si bref. Tout était si compliqué, timide et d'une latence interminable. T'ignores comment il fait pour survivre, pour garder le contrôle, t'es déjà à bout de forces. La moindre de tes articulations te fait souffrir sous la tension, ta tête est sur le point d'exploser, ton désir sur le point de t'immerger. Il t'est impossible de résister indéfiniment à son contact, sa chaleur, à son être tout entier. Tout chez lui appelle à l'intimité, la passion, l'abandon. Et tu ne réponds à aucun de ses appels.

Il bouge à tes côtés, t'oses enfin planter ton regard sur ses lèvres, suivre le moindre de ses mouvements fluides, capter la moindre effluve. Son odeur te manque, déjà, l'absence du goût de sa peau sur ta langue t'irrite. Tu le sens, le ressens, ses attentes prennent de l'ampleur, de l'ardeur. Et tout ça par ta faute. Il se colle contre toi, unit vos deux corps dans la chaleur et le frisson. Tu suffoques, peines à trouver une respiration régulière. Tu sens à quel point tu m'excites. Ta tête s'abandonne légèrement en arrière, tes yeux sont clos, malgré toutes tes réticences tu savoures. Savoures avec extase cette excitation partagée, ce flot montant, grandissant sous l'afflux sanguin. Sa main parcoure ton corps, tu ne sais plus comment exprimer ta détresse, ton corps ne sait plus comment se protéger de ses caresses. C'est l'anarchie, le chaos total dans ton pauvre esprit de débutant, de novice. Tes synapses sont définitivement hors service pour cause de surmenage, y a embouteillage du côté de tes récepteurs du plaisir, ça se bouscule au balcon. Ta lèvre frémit sous sa pression, tu peines à déglutir cet excès de salive qui t'affame, t'assoiffe. T'es au bord du gouffre, cet abysse avalant toute notion du temps, et de l'espace, toute raison permettant d'être connecté au monde réel. T'as pourtant cette impression si étrange d'être dans un rêve, un de ces rêves auquel tu te permets de penser dans tes instants de sombres fantasmes. Ses lèvres t'affolent, ses doigts t'achèvent. Tu dois te faire violence pour réprimer ces gémissements qui t'encombrent la gorge, t'étouffent. Vos désirs n'font plus qu'un, tu n'fais plus qu'un avec le moindre de ses faits et gestes. Ta peau s'accorde sous sa bouche, tes courbes s'adonnent à ses mains. Puis plus rien. Il rompt le contact, brise la danse, détruit l'union. T'es à bout d'souffle, tu sais même pas si tu seras capable un jour de respirer normalement à nouveau. Il se nourrit de ton énergie, aspire ton air, inspire ta folie. Car tu ne vois que ce mot pour expliquer l'action, pour justifier ton rendez-vous de ce soir. La folie. Il fallait être fou pour oser de mesurer à lui, pour oser confronter son désir au sien. Dis-le que tu as envie de moi. Phrase si simple que tu n'as nul scrupule à user et abuser en temps normal, lorsque tu domines. Mais en ta position de soumission, tu n'retrouves rien à dire, rien à penser, rien à envisager. Ton cerveau affiche éteint, plus aucune activité ne s'y enregistre, si ce n'est celle qui te démange sous ta ceinture. Ton corps à lui seul était la réponse parfaite à sa question, ton corps à lui seul parvenait à exprimer tout le désir qu'il pouvait ressentir. Il te tient, te maintient, fermement, t'es coincé. Coincé car il attend une réponse, il veut que tu la lui craches, que tu craches cette vérité qui te dérange et t'empoisonne l'existence. Il veut que tu te libères pour de bon, que tu avoues enfin, que tu acceptes enfin, que tu assumes pour de bon. Et si ça te démange de répéter ces quelques mots que tu as bu sur ses lèvres, le courage te manque, la voix te manque. T'es pourtant si près du but, si près de tout ce que tu as renié ces derniers mois, rejeté, refusé, bafoué. Tu n'te forces pas, ça n'vient pas. Et ça ne viendra sûrement jamais si tu continues à t'mettre la pression, même si tu aimerais lui faire plaisir. Au moins une fois. Quand enfin tu te sens plus ou moins près à le murmurer, près à l'admettre, à la reconnaître, il t'amène au bord du précipice une fois de plus. Tu le sens dans la partie inférieure de ton corps, contre cette excitation qui n'a eu de cesse d'être attisée et qui entame son ascension. Une ascension brûlante, presque douloureuse. T'ignores pourquoi la ceinture t'apparaissait comme une faible protection, une barrière que tu pouvais maîtriser. La ceinture ? Quelle ceinture ? Envolée, comme tout bon sens chez toi. Il n'y a plus rien dans ta tête que les lèvres de Ace, la peau de Ace, la chaleur de Ace. Ace tout entier. Ace. T'es trop faible pour opposer une quelconque résistance, si once de résistance tu as eu au début. Je ne peux plus attendre. Tes mains sont moites, t'effleures du bout des doigts sa propre barrière qu'il veut que t'abaisse, cette limite suprême qu'il veut que tu franchisses. Il est encore temps de dire non, temps de résister à l'appel du malin, temps de ne pas brûler dans les flammes de l'enfer. Mais si le diable aavait l'apparence de Ace, tu lui vendrais ton âme sur le champs, tu lui offrirais ton honneur sur un plateau, en offrande. Tes doigts démêlent ce morceau de cuir, le délivre de son emprise. Ton cœur multiplie ses implosions, se détruit et se reconstruit à chaque absence et chaque contact. Tes mains retiennent ses poignets, les écarte de ta personne, comme pour dire stop. Pause. Tu as pris ton temps jusqu'ici, toi-même tu ne voudrais pas tout gâcher en le laissant aller trop vite, trop loin. A chacun son rythme, à chacun son tour. Ta langue caresse ta bouche, humidifie tes lèvres, t'amènent à la découverte de la naissance de ses épaules, à la douceur de son cou. Ta joue frôle la sienne tandis que tu ramènes ton visage face au sien, le regard brillant, la peur progressivement s'envolant. Et pour la première fois depuis votre rencontre, tu lui offres un vrai baiser. Un baiser digne de ces films à l'eau de rose, de ces conneries romantiques. Tes lèvres écrasent les siennes, boivent à sa bouche comme une eau de source pure. Ta langue se mélange à la sienne, l'évite, la rencontre, l'aspire. Les mouvements sont unis, comme évidents. Tes lèvres sont humides de vos salives, ta respiration saccadée de votre échange. J'ai envie de toi.
Invité
Invité
Anonymous

sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty
✽ Sam 4 Jan - 23:59

I take it up the ass , sweetheart. Deal with it

Les clients, tu les connaissais, ton devoir était de vendre du rêve, tu le faisais avec un incroyable talent, après tout, ta seule beauté suffisait à rendre n'importe qui un brin cinglé, voir complètement fou. Tu as appris l'art de la séduction, de charmer la moindre personne, d'être incroyablement parfait l'espace de quelques heures, d'être un fantasme, un fantôme dans leur existence, presque un lointain souvenir qui flotte au dessus de leur épaule. Tu n'as jamais été autre chose qu'un objet de désir, un vulgaire jouet qui donne énormément de plaisir, et quelque part, tu sais que personne n'a jamais eu à se plaindre de tes services, l'expérience est là, tu captes rapidement le moindre frisson, hésitation, excitation. Mais à ce moment-là, dans cette fameuse chambre, tu n'es plus maître de ton corps, tes songes vagabondent dans un cercle vicieux qui te précipite vers ton amant, non, ton client, il reste qu'un simple client, un homme qui souhaite découvrir une nouvelle facette de sa personnalité, mais pour la première fois, tu ressens une réelle excitation, pas besoin de simuler, d'illusionner la personne avec ton talent d'acteur, non, tu t'abandonnes clairement à tes désirs. Tu n'y penses pas, tu réfléchiras plus tard, prendra conscience de ton erreur après cette nuit, car à ce moment précis, tu es guidé vers lui, rien que par lui, et c'est affolant de voir l'effet qu'il exerce sur toi. Un simple mouvement te donne l'envie de l'attraper, de l'enfermer dans tes bras pour sentir encore une fois son corps contre le tien, tu ne résistes pas longtemps à la distance, il te faut être proche, ressentir son désir pour toi, sentir son souffle saccadé après tes élans sauvages, avoir le contrôle sur chaque partie de son corps, esclave sous tes mains expertes. Ton envie est grandissante depuis votre première rencontre, tu as canalisé toute ta rage au plus profond de ton âme, mais la tentation est de plus en plus forte, chaque retrouvaille est un supplice, et la délivrance semble s'éloigner un peu plus. Ce n'est pas un client ordinaire, ce n'est pas qu'un numéro, un paquet de fric, non, c'est tellement plus, une torture, un supplice pour ton être tout entier. Il doit t'appartenir entièrement, pas seulement à moitié. Tu luttes contre ton propre instinct pour être serein, ne pas précipiter les choses au risque qu'il prenne peur, mais toi, tu es incapable de résister plus longtemps au spectacle qu'il t'offre. C'est fou, c'est insensé d'être aussi impatient, tu le connais à travers ce qu'il a bien voulu te raconter, peut-être des mensonges, peut-être une réalité, tu t'en fiches en réalité, la seule chose qui t'intéresse n'est pas sa vie, mais bel et bien autre chose, de plus précieux, de plus malsain. Il était temps que tu prennes la situation en main, que tu joues ton rôle de tentateur qu'il avoue enfin sa véritable pensée, son véritable but. Il effleure cette barrière, une protection à ses yeux, en réalité, ce n'est qu'une excuse, ta ceinture n'est rien, seulement cela semble être un moyen de le rassurer, et peut-être de te contenir très légèrement. Il s'amuse avec ce bout de cuir, te torture sans même le savoir, tu l'observes, ta langue humidifie ta lèvre inférieur, tu te délectes de sentir sa main, si près de ton intimité, mais encore si loin de t'offrir ta réelle délivrance. Soudain, il se décide, retire cette maudite ceinture, à présent, vous êtes au même niveau, si proche de la nudité, mais encore loin de t'offrir le grand final. Tu souris d'une manière sadique, proche de l'extase, il craque doucement, très doucement, mais sûrement à tes approches, encore si sage, mais si diabolique pour lui. Tes mains explorent encore son torse, quand il stoppe cette attraction en te saisissant tes poignets, tu penses directement que c'est trop pour lui, qu'il veut stopper ce jeu beaucoup trop pervers à son goût. Tu sens une pointe de frustration, si proche de du but, et encore une fois, tu te fais recaler, n'aurait-il donc aucune pitié ? Tu baisses ta tête, espère qu'il change d'avis, reprenant des activités si passionnantes.

Tu le regardes comme une œuvre d'art, examine sa langue qui humidifie ses lèvres d'une manière si sensuelle, presque trop provocante pour lui, et lorsque tu sens son visage, ses lèvres qui parcourent ton épaule, ton cou, tu fermes les yeux, profite de cette sensation exquise qu'il t'offre. Quand tu rencontres son regard, la peur n'est plus, peut-être une légère angoisse toujours persistante, mais le désir commence à prendre le dessus, à être maître de son corps, tu ne peux que t'en réjouir. Son visage s'approche du tien, tu l'observes, un délice, mais tu n'avais pas prévu qu'il lâche prise, surpris, tu sens enfin ses lèvres sur les tiennes, un baiser tendre, affectueux, délicat qui se transforme en un réel baiser toujours sage, mais enfin sentir sa langue qui s'entremêle à la tienne n'a pas de prix. Il s'arrête quelques instants, juste le temps de répondre à mes avances de façon tardive, mais qu'importe l'entendre avouer son attirance, son envie, son désir pour toi, une victoire. Tu le regardes intensément, le plaque derrière toi contre le mur, l'embrasse sauvagement, ta langue découvre d'avantage la sienne, danse d'une rapidité à couper le souffle, quant à tes mains qui parcours en profondeur son torse, tu caresses la moindre parcelle de sa peau nue, laisse à peine le temps de respirer, son odeur enivre tes sens, éveille en toi le carnassier qui dormait si paisiblement. A présent, il était trop tard pour faire machine arrière, et tu savoures avec voracité ta victoire. Malgré tout, tu ne veux pas perdre cet instant si particulier, il fallait prendre ton temps, même si la tentation était difficile, il ne fallait pas précipiter les choses et les rendre complètement banales. Tu détaches un instant tes lèvres des siennes, garde ton front contre le sien, tes mains sur ses hanches, tu le dévores du regard, mords ta lèvre, reprend ton souffle calmement. Tu prends sa main, l'emmène vers le lit qui décidément n'a jamais eu un appel aussi fort. Tu l'assois au bord de celui-lui, t'éloigne à contrecœur à quelques mètres de lui. Tu reste debout, immobile, toujours avec ton regard rempli de sous-entendu intense. Tes mains arrivent près de ton pantalon, tu t'amuses avec le premier bouton, puis le deuxième, regarde ton unique spectateur, et descend ta braguette doucement, très doucement, une torture pour n'importe qui, tu t'approches de nouveau de lui, la flamme dans les yeux, passe tes mains de chaque côté de tes hanches, et si proche de lui, tu baisses ton pantalon, un simple boxer te sépare de ta nudité, mais laisse un spectacle agréable, tu jettes ton vêtement à l'autre bout de la pièce alors que tu enjambes ton promis encore assis. Tu passes tes mains dans ses cheveux, embrasse encore une fois délicatement ses lèvres. Tu ne brises pas cet instant par des paroles sans le moindre intérêt, l'action était bien plus parlante que tout le reste. Ta main droite part à la conquête d'une nouvelle quête, supprimer définitivement le pantalon de ton client, il suffit de quelques secondes pour qu'il valse à l'autre bout de pièce, rejoignant ton vêtement. La nudité si proche rend l'excitation plus forte. Tu le pousses violemment, tombant sur le dos contre un matelas moelleux, et de nouveau, tu t'attaques à ses lèvres que tu as longuement désiré secrètement, toujours ce baise sauvage, puissant, envoutant. Tu en voulais plus, tellement plus, tes songes vagabondent dans tes idées perverses, choisissant ton plan d'action malsain, tu optes pour l'improvisation totale. Tes lèvres descendent, embrasse tendrement son cou,  couvre son torse de baiser, mordille au passage les tétons qui durcissent sous l'effet de cette douleur agréablement sensuelle, puis lèche son nombril pour finalement arriver à la lisière d'un boxer bien trop gênant, tu embrasses son bas ventre, passe un doigt sur le haut du boxer, remarque ainsi le réel état d'excitation de ta proie, et d'un sourire sadique, tu te redresses caressant ses cuisses, sans jamais atteindre ta véritable cible. Tu laisses quelques minutes de repris avant de reprendre tes attaques de plus en plus osées. Voyant son impatience, tu échappes un léger gloussement, il s'était montré si timide, et le voilà, si dévergondé. Ta main passe doucement sur son boxer, juste un effleurement, le temps qu'il s'habitue à cette nouvelle sensation. Tu joues avec sa patience qui semble à bout de nerf. Tu examines la moindre réaction, savoure son expression de plaisir qui s'installe progressivement sur son visage. Tu effleures toujours l'objet de tes désires, garde en mémoire qu'il fallait le gâter pour sa première fois, et tu n'hésites pas à sortir le grand jeu, même si tu as cruellement envie de le prendre maintenant, sans le moindre préliminaire, la douleur serait insupportable pour lui, mais tellement succulente pour toi. Et finalement, tu prends ce morceau de tissus inutile, le retire, et le jette aussi loin que possible. Tes yeux rencontrent les siens, tu descends, découvre pour la première fois son corps nu sous le tien, presque émouvant. Tu restes quelques secondes à admirer cette scène, la grave dans tes souvenirs, gardant le moindre détail dans un coin de ta tête.

Contenu sponsorisé


sweet damned dream ~ caesar (hot) Empty

 Sujets similaires

-
» caesar o'shaughnessy ∞ 02 1587 0004
» [MINI RP] timy sloan & caesar o'shaughnessy
Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.

 sweet damned dream ~ caesar (hot)