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 The boy next door. - maxence & avery

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✽ Ven 10 Jan - 23:41


“ Everybody's got their history.
On every page a mystery ”


Allongée sur son lit de princesse, Avery a les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur portable. Elle balance ses jambes fines d’avant en arrière à la recherche de l’inspiration divine, en vain. Rien n’y fait, ça fait plus d’une demie-heure que mademoiselle Caufield-Axelrod louche devant la page vierge de son éditeur de texte. La future journaliste de renommée internationale qu’elle est, ne sait strictement pas quoi dire au sujet de -l’importance de la Bourse dans l’économie mondiale- pire que ça, elle s’en fout royalement. Elle est censée rendre son devoir demain, mais elle comprend rapidement qu’elle n’arrivera à rien, parce que le fric, elle préfère le dépenser que d’en parler. Quant aux journaux, elle les préfère à scandales que ciblés sur les transactions monétaires. « Papaaaaaaaa, je comprend rien ! Tu peux venir ? » qu’elle hurle tellement fort que les murs manquent de trembler. Avery refuse d’avoir une sale note inscrite à coté de son prénom, Madame vise l’excellence, un point c’est tout. Son papa ayant sa propre entreprise de construction de yacht de luxe, qu’il exporte aux quatre coins du monde, elle se dit que ce dernier pourra lui être d’une grande aide. Malheureusement, la seule réponse qu’obtient Avery à ses jérémiades d’enfant gâtée est un interminable silence. « T’es la ? Daaaaaddy ! » qu’elle poursuit de vive-voix, mais rien.  Silence radio. Elle s’agace rapidement, face à ce manque d’attention presque cruel et saute de son lit. D’un pas aérien, elle se dirige vers la fenêtre de sa chambre afin de voir si la luxueuse berline de son papa est garée dans l’allée. Que dalle. Même pas l’ombre d’une roue ou d’un volant. C’est alors qu’elle comprend, son paternel est au travail, et sa maman est partie au spa avec ses copines. Elle est seule. Terriblement seule et incroyablement désespérée. Elle a ce maudit devoir à finir et personne pour l’aider. Un peu plus et elle se sentirait rejetée par la société toute entière. C’est le truc d’Avery ça, faire d’un tout petit rien, une montagne aussi haute que l’Everest. Alors qu’elle s’apprête a rebrousser chemin et à faire de son lit un sanctuaire morbide pour les pseudos-dépressifs en manque d’inspiration, elle remarque une silhouette dans la maison d’en face. Une silhouette masculine, généreusement dotée de tablette de chocolat très désirable, un corps d’Apollon surplombé d’une gueule d’ange, un bon mètre quatre-vingt dix de muscles et de sensualité. « Voilà, maintenant je crève la dalle. » soupire t’elle en laissant son regard malicieux se balader de la tête jusqu’aux pieds du charmant inconnu. « Non, non, non, ne me dis pas que c’est LE nouveau voisin. Hooooo ! » Avery débarque finalement et repose les pieds sur la terre ferme. Il y a environ un mois, elle a vu un camion de déménagement dans la rue auquel elle n’avait d’abord pas prêté attention. Le quartier plutôt tranquille regorge de nouveaux riches et de retraités fortunés, pas de beaux-gosses en mode mannequin qui décident de changer de tee-shirt devant leurs baies vitrées. Furtivement, elle se retourne vers son ordinateur, puis de nouveau vers la fenêtre. Un choix crucial s’impose à elle, faut-il être raisonnable ? « Tu sais ce qu’on dit Peter Pan ? Qui ne tente rien, n’a rien. » siffle t’elle en s’adressant à son chat blanc comme la neige qui vient se frotter contre ses jambes. Ni une, ni deux, elle chausse une paire d’escarpins vertigineux roses avec des paillettes et descend les escaliers à la vitesse de l’éclair (dans l’espoir qu’il soit encore torse nu quand il ouvrira la porte. Les secondes sont comptées). Balançant du revers de la main ses cheveux longs et légèrement ondulés derrière son épaule, elle traverse la rue avec son allure de reine, robe bleue ciel ultra féminine (et trop courte), chaussures de créateur, sourire aguicheur, jambes interminables, peau ensoleillée. Au fur et à mesure qu’elle approche de la porte du jeune homme, elle tente de mettre en place un plan d’action. L’improvisation c’est bien, mais à petites doses. Faut qu’elle invente une connerie, n’importe quoi; quitte à s’inspirer de Desperate Housewives lorsqu’une nouvelle bonzesse vient s’installer dans la maison d’à côté. De toute façon, ça tombe bien, elle est curieuse comme pas deux Avery, elle tuerait père et mère pour avoir un bon ragot à se mettre sous la dent. Elle vendrait sa paire de Louboutin préférée pour percevoir la première, ne serait-ce que l’effluve d’un scandale. « Maxence Miller. » qu’elle articule en lisant le nom inscrit au dessus de la sonnette, avant d’appuyer dessus. Une fois, pas de réponse. Deux fois, toujours rien. Trois fois, toujours ... ha si, la porte s’ouvre finalement. « Bonjour Monsieur Miller ! » articule t’elle d’un ton enjoué en lui offrant son sourire le plus délicieux. Elle observe avec une déception à peine dissimulée l’horrible tee shirt qu’il a enfilé et qui cache le plus beau du spectacle ( le plus beau du quartier en l’occurrence). « Faites pas cette tête, votre nom est inscrit sur la sonnette, j’ai pas mené une enquête sur vous, ou quoi que ce soit. » ajoute t’elle face au regard décontenancé de Maxence qui doit clairement se demander ce que c’est que ce phénomène. Avery Caufield-Axelrod est une tornade, un ouragan, le César des temps moderne. Elle est venue, elle a vu, elle a vaincu. « Je suis votre nouvelle voisine, j’habite juste en face ! Juste là. » clame t’elle avec un clin d’oeil, en désignant du doigt l’immense demeure de l’autre coté de la rue. Oui, les parents d’Avery sont fortunés, et l’entreprise familiale marche incroyablement bien. Avec un air innocent, elle se hisse sur la pointe des pieds et tente de regarder l’intérieur de chez Maxence par dessus son épaule. «  Mais, ça à l’air carrément trop beau chez vous ! Vous me faites visiter ? C’est important d’avoir des bons contacts avec ses voisins, j’ai lu ça dans un livre l’autre jour. Véridique ! » Avery, parle encore et encore, elle embobine sa proie avec brio dans le but de parvenir à ses fins. Le pire c’est que ça marche : à tous les coups. Taux de réussite : 100 %. Le secret : un visage d’ange, une conversation à toutes épreuves, quelques compliments bien placés, et une petite pointe d’humour, on mélange le tout et tadaaa. Voilà qu’elle foule l’entrée de chez Maxence et que son regard se promène de gauche à droite. Elle détaille la décoration plutôt moderne et branchée avec curiosité, observe les toiles accrochées au mur, puis se retourne de nouveau vers le propriétaire des lieux. « T’es ici depuis longtemps ? C’était un couple de petits vieux avant toi, ils étaient exécrables ! Une fois je faisais une fête chez moi et ils ont appelé les flics. Sérieusement, des gens détestables, médisants, mal lunés, et pas drôles DU TOUT !. » argumente t’elle en repensant à ses anciens voisins qu’elle ne pouvait pas voir en peinture, et qui prenaient un malin plaisir à lui pourrir la vie. «  Je te tutoies, ça te dérange pas ? Je préfère. C’est tellement plus convivial. » poursuit t’elle en avançant lentement à travers le loft sublime du jeune homme. Puis alors, elle enfonce ses pupilles dans les siennes, avec un regard presque implorant. Celui du chien battu. De la demoiselle en détresse qui veut être secourue. « T’aurais pas quelque chose à manger ? J’ai envie de chocolat et mes parents sont absents pour la journée. Promis, je te rendrais la pareille à l’occasion autour d’un bon mojito maison. » Un large sourire s’empare de ses lèvres, elle est plutôt fière de son entrée en matière. Au pire, il la vire de chez lui, au mieux, elle fait ami-ami avec le super-voisin-super-canon. Les paris sont lancés.

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