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randonnée en pleine marée ( adriel )↪ | Robb LoweSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 70 ∞ arrivé(e) le : 23/03/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Sam 5 Avr - 12:58 | | Non mais, il cherche à m’emmener où là Adriel ? Je le sens mal cette histoire de course et maintenant qu’on y est, je me dis et me répète que je n’aurais pas dû accepter de le suivre dans cet endroit pourrie juste pour la chance d’avoir un énième caillou dans ma chaussure. Il y’a des raisons qui font que les gens de la ville restent en ville. Et une de ces raisons c’est que la nature, ça ne fait pas du bien à tout le monde. Au contraire. Tu verras qu’il m’a dit, c’est beau à voir qu’il m’a dit, un footing ça te fera pas de mal qu’il m’a dit. (Sous-entendu que je suis grosse, le salaud.) Et bien, moi je l’emmerde bien profond. Je n’aime pas courir. Et c’est pas parce que je suis un brin écolo que la nature est gentille avec moi. Et si moi, c’était pas mon délire de partir courir en plein dans le bois juste pour le fun, y’a des branches et des racines partout, on risque de tomber et en plus, ça fait vachement film d’horreur. Limite que là, un mec louche se pointerait, je serais à peine surprise. Enfin, toujours est-il que je suis assise là depuis cinq bonnes minutes à attendre que monsieur ait réalisé que j’ai arrêté de lui courir après et que j’ai juste une envie, c’est de rentrer. Quelle manie aussi de le suivre tout le temps partout. Je pourrais le dénoncer pour abus de confiance, je pourrais vraiment. Raconter la façon dont il me persuade à chaque fois de le suivre dans des plans foireux, à la limite de mettre ma vie en danger. ( Et oui ! ) Le temps passe. Assez lentement, vu que je m’ennuie. Pas de signe de lui. J’ajouterais donc un super ! Maintenant, je suis seule ET perdue. Le lâche. Néanmoins, c’est peut-être plus l’heure de bouder dans mon coin du coup, la vache, s’il a continué à courir sans voir que j’étais plus derrière mais il doit être à l’autre bout de monde maintenant. Ça m’apprendra tiens, à faire la fière. Je reprends la marche donc, ouais la course on oublie pour aujourd’hui. C’est comme un commandement, je ne cours pas. Ça craint, les communications ne passent pas ici. Même si j’envoie un message, il ne s’enverra pas. Je maudis Adriel. Je pourrais faire cent mille autres choses là. « Adriiiiel ? » Je crie. Plusieurs fois même. Des fois qu’il m’entende. Quoique, ce serait quelqu’un d’autre capable de me sortir de là, je ne dirais pas non quoi. Tss quand je pense que y’a des gens qui paient pour ces conneries, sortir dans la nature, tout ça. Puis avancer sert à rien, je m’enfonce. Puis ils font comment les gens qui s’orientent avec le soleil, ça suit aucune logique. Ouais, allez faut se résigner. Je vais être la nouvelle fille au loup et puis c’est tout. Y’a peut-être pas d’âge pour ça. J’avance encore. Je marmonne des insultes contre cet abruti. Maintenant, j’ai peur merde. « Bon Adriel ? C’est quand que tu te montres et que t’arrête de te foutre de moi ? » Ouais, avant que tout ça ne devienne le scénario d’un futur navet. |
| Adriel HartleyAdministrateur
∞ messages : 2473 ∞ arrivé(e) le : 29/11/2013 ∞ Grain de sable : 100
| ✽ Sam 5 Avr - 20:23 | | Pratiquer une activité sportive, c'était comme entretenir une voiture de luxe. S'aérer les poumons et perfectionner son corps pour se parfaire dans le rôle d'athlète. Telle une drogue, le sport vous assaillez par surprise un grand jour sans crier gare pour enivrer tout vos sens en l'espace de quelques mois. Une bonne drogue ou presque. Les pieds foulant le sol à intervalles réguliers, il sentait aisément les râles de la jeune fille qui ne semblait vraiment pas enthousiaste à l'idée de parcourir cette île. Oui, il existait pire que lui en réalité. Monsieur râler pour un oui ou pour un non mais jamais il ne râlait quand il s'agissait de sport lui. Elle trottinait aussi rapidement qu'une chenille et il n'avait nul besoin de se retourner pour le savoir, il le sentait tout simplement car pour sortir la bête de la tanière, ce n'était pas chose facile. Un peu comme affronter un ours en hibernation mais qui au lieu de vous courir après dehors en vous balançant des rondins à la tête s'enferme dans son placard avec une couverture supplémentaire. Ouais, elle était ce genre d'ours ou ce genre de mammifère hibernant durant des siècles. Les arbres défilaient rapidement et après quelques minutes de sprint supplémentaire, quelqu'un semblait absente. Oui en effet, sa respiration à faire trembler un taureau n'était plus de ce monde. Peut être s'était elle prise un arbre en pleine poire, s'évanouissant dans un silence de mort. Raaah c'était pas possible bon sang. Il fallait qu'il se batte contre une mule acharnée et en plus de ça, lorsque la victoire semblait tendre ses doux bras, elle les effaçait aussi rapidement. Quel cas désespéré, et quelle flemmarde. Pire qu'un paresseux. Soupirant d'un souffle las, ses jambes se stoppèrent nettes, laissant ses longs bras s'écrouler le long de son corps. Mais où était-elle passer nom d'un singe? Tournant les talons, il menait alors un jeu de piste, tout en retraçant son chemin inverse, telle une chasse aux trésors. Sauf que clairement, ici, le trésor se métamorphosait en une chose toute particulière. « Quelle nouille ! » Oui car il n'y avait que les nouilles pour se perdre ici. Il râlait, oui il râlait et il s'en foutait complètement. D'ailleurs, ses pieds allaient beaucoup trop vite à son goût. Ralentissant de façon démesurée il se demandait ce qui lui était passé par la tête à ce moment là. Si elle voulait faire un remake de tarzan elle n'avait qu'à le dire, il aurait enfilé son slip léopard et le tour était joué. Poussant quelques feuillages rebelles, un cri aigu se faisait alors percevoir, parvenant presque à lui hérisser les poils. Solveig. C'est qu'elle devenait presque touchante à hurler à la mort son prénom de telle sorte. Continuant sur son chemin, il en oubliait presque la raison de leur venue ici. Oui ils étaient venus faire du sport et le résultat était tout autre. « Bon Adriel ? C’est quand que tu te montres et que t’arrête de te foutre de moi ? » Sa voix se faisait alors de plus en plus ressentir et il savait pertinemment qu'elle ne devait pas bien se trouver loin. Pourtant, il n’accélérait pas le pas. Quitte à la faire marronner un peu. Poussant encore quelques feuilles se mettant en travers de son chemin, ses yeux se fixaient sur ses cheveux tandis que son esprit se retrouvait en gros doute existentiel. S'approchant alors à pas de loup vers la jeune femme, ses mains s'accaparaient son corps, accompagnées des paroles qu'ils n'auraient sans doute jamais du prononcer dans une telle situation. « Je suis ton père !! » La voix rauque et légèrement métamorphosé il espérait intérieurement que son état psychologique soit suffisamment tourné vers la paranoïa pour réussir à lui extirper d'entre ses lèvres un magnifique cri de terreur. Et ben oui, il ne fallait pas s'asseoir sur un rocher, que voulez-vous. |
| Robb LoweSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 70 ∞ arrivé(e) le : 23/03/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Dim 13 Avr - 14:56 | | Je vais le tuer. C’est un fait accompli. J’ai déjà pas mal de scénario qui me trotte en tête, je le tue là et je l’enterre. Qui viendrait le chercher ici de toute façon ? Personne, et quand bien même, un visage angélique comme le mien. Pas possible qu’on m’accuse de meurtre. Et puis, je peux très bien faire la victime aussi. Oui oui, je vais tuer Adriel. C’est sûr, juste pour m’avoir emmené là et pour me faire poireauter de la sorte. Je suis déjà sûre qu’il s’amuse bien dans son coin le petit là. Qu’il rigole bien, il le fera plus six-pieds sous terre. Aarf. Fait chier, merde. Et me voilà qui crie encore dans l’espoir d’attirer le garçon par ici. T’façon sur cette île, une fois que tu t’es crevé à courir pour rien et que t’as chopé des démangeaisons à force de te frotter à la flore de l’endroit, tu penses qu’à un truc : te casser. J’avoue que je désespère là un peu. J’ai pas envie de perdre mon temps alors que ça se trouve je m’égosille pour que dalle, j’irais pas jusqu’à dire que j’ai envie de fondre en larme mais je commence à être franchement pas rassurée du tout du tout. Et si y’avait des bêtes ici ? hein ? On y pense pas à ça. Bon, pouce. Faut que je réfléchisse. « Je suis ton père !! » Y’a cette voix. Ces bras que je n’ai pas entendu venir. Cette personne qui est là et qui me fait presque hurler à la mort. Non, mais je déconnais pour l’histoire du meurtrier. J’ai pas envie d’être la pétasse blonde qu’on va massacrer en forêt. J’hurle, jusqu’à ce que je réalise que c’est l’autre pauvre idiot qui se tient juste derrière moi. Tout fier de sa connerie en plus. Moi, je suis plus blasée qu’autre chose. Un jour, je me vengerais. J’aurais pu me pisser dessus par sa faute. « Et t’es tout fier de toi là ? Mais t’es con, tu m’as vraiment fait peur. On t’a jamais dit qu’il ne fallait pas laisser les jeunes filles seules dans la forêt. Tu ne regardes pas la télé ? » Suis-je en train de taper une crise dans les bois ? Oui. Heureusement, j’arrive à m’en rendre compte rapidement quand je suis ridicule, alors j’arrête je me tais un bon moment tout en réfrénant l’envie de lui donner un coup que de toute façon, il ne sentira pas. « C’est bon, tu as fini de courir ? Je veux rentrer. » La mine un peu déconfite, j’ai fini de m’énerver. Je suis fatiguée et maintenant qu’il est là, j’ai juste envie qu’on retourne à Sydney et qu’on se pose. On peut dire que la blague a assez duré. |
| Adriel HartleyAdministrateur
∞ messages : 2473 ∞ arrivé(e) le : 29/11/2013 ∞ Grain de sable : 100
| ✽ Dim 20 Avr - 13:04 | | Il ne manquait jamais aucune occasion pour taquiner qui que ce soit. Après tout la vie serait bien fade sans son lot de surprise, non? Il était resté tapi dans l'ombre d'un petit buisson, dans l'attente de faire une entrée digne de ce nom et ça n'avait pas raté. Par sa simple présence camouflée, monsieur était parvenu à arracher un cri strident d'entre les lèvres de la jeune fille. C'est qu'elle était plutôt douée, tellement douée qu'elle aurait presque pu postuler pour un film d'horreur qui file la chair de poule rien que par l'habillement sonore. Ce magnifique cri de gorille retentissait alors l'instant de quelques secondes avant de s'effondrer dans un silence coupable, la jeune fille se rendant soudainement compte qu'il ne s'agissait non pas de la grande faucheuse ou d'un lugubre violeur mais bien d'Adriel qui devait actuellement se positionner dans la zone de taré sans nom. C'était plus fort que lui, embêter les autres, telle une nécessité tout comme enivrer ses poumons de cet oxygène pollué. « Et t’es tout fier de toi là ? Mais t’es con, tu m’as vraiment fait peur. On t’a jamais dit qu’il ne fallait pas laisser les jeunes filles seules dans la forêt. Tu ne regardes pas la télé ? » Cette réaction, il l'avait vu arriver à des années lumières, sans rire. Toutes les filles réagissaient de la même façon et il en connaissait un rayon en matière de fille. Les mecs n'étaient jamais assez prudents à leurs yeux enjôleurs, ils devaient sans cesse prêter attention à elles et surtout, la paranoïa était un art que seul elles savaient maîtriser avec aisance. C'était fou ce que l'esprit pouvait être puissant. Percevoir un minuscule craquement suffisait à faire bondir le coeur de façon anormale, laissant sous entendre des problèmes imminents. Affichant un large sourire, il posait sa main gauche sur sa hanche, l'ai rêveur. « C’est bon, tu as fini de courir ? Je veux rentrer. » Jamais contente, toujours en train de râler. Finir de courir après elle? Oui il avait fini à l'instant même, mais en ce qui concernait son footing de l'après midi, il ne pouvait pas en dire autant. Et dire qu'il avait prévu vingt kilomètres de footing et que son projet n'était même pas validé à vingt cinq pour cent. « Et toi tu as fini de râler princesse? » Non seulement c'était un vrai calvaire pour la sortir de sa tanière, mais en plus madame sentait le poids de son corps après trois malheureux petits trottinements, alala. Il fallait sérieusement qu'il songe à lui faire un petit programme de remise en forme. « Tu sais que ton magnifique corps pourrait devenir bouffi, tu sais comme les gros phoques, à force de rester enfermé, enfin je dis ça, mais je dis rien. » Oui après tout, c'était une phrase comme une autre non? La mine de la jeune femme demeurait quant à elle plus certaine et déterminée, signifiant clairement la volonté de décamper de cette magnifique île. Elle n'avait vraiment pas l'âme d'un tarzan. « Allez ma petite Jane, on rentre, je vois bien que tu n'aimes pas trop la nature. » Clin d'oeil bien placé, il gardait son éternel sourire, car pour lui, il était hors de question de perdre sa bonne humeur quand bien même sa cavalière n'était pas du tout encline à ses activités proposées. |
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