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 A dangerous game of love. (adryla)

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✽ Dim 6 Avr - 17:35

A dangerous game of love.
Adriel & Kayla


« Promis, grand frère, c’est pas mon copain en vrai. Mais puisque j’te l’dis… Oui, si c’était mon mec, je te l’aurais dit. Tu sais bien que j’arrive pas à te mentir à toi… Non, les parents, c’est différent… Allez, Angus, fais-moi confiance, j’vais pas faire de bêtises, ok ? Oui, je sais que je suis pas obligée de faire ça, mais… C’est compliqué, tu sais bien ça, toi… Non, non, pas la peine de venir tout leur expliquer, je t’assure. Si, je vais y arriver. Pas maintenant. Tout est prêt, tu sais… Non, pas non plus la peine de venir juste pour manger, s’il te plaît… Je sais comment t’es, tu vas vouloir lui faire peur. Allez, j’te connais bien, me sers pas ça à moi, ok ? Mais oui… Oui, c’est un gentil garçon… Puisque j’te dis que c’est mon copain pour de vrai, quelle importance ? Oui, ok… D’accord… Oui, je te rappelle après pour te raconter… Promis… Promis… Euh… Un repas avec vous tous ? On verra ça… Oui, ok… T’en fais pas pour ça. Oui. Je t’appelle tout à l’heure, pas la peine d’appeler entre-temps, je vais être occupée. Non, c’était pas ce que je voulais dire… Bon, ok. Je te l’ai déjà dit. Hmm. Merci. » Je raccrochai enfin en poussant un soupir. J’adorais mon frère aîné, vraiment, je lui avais toujours voué une admiration sans borne. Mais si je pouvais lui trouver un défaut, c’était bien celui-ci : dès qu’il s’agissait de garçons, il pouvait être très lourd. Il savait à quel point j’avais des idées « fleur bleue » et il avait toujours peur que je tombe sur un mauvais numéro, qui se contenterait de profiter de ça et que j’en souffre. Je savais qu’Angus n’avait que de bonnes intentions, mais là, c’était sans risque… Puisqu’Adriel n’était pas mon petit ami, en réalité. Une histoire du délire et pourtant, entièrement vraie.

Posant mon iPhone sur ma table de chevet, je vérifiai une dernière fois mon reflet dans le miroir. Pour que mes parents y croient, je devais avoir l’air de m’être faite toute belle. Enfin, en même temps, c’était pas faux. Légèrement maquillée, les cheveux lâchés, je portais un mini-short couleur corail et un haut bustier tirant sur le beige, évasé. Après tout, on était toujours en été, non ? Oui, c’était bien suffisant. Passant une main dans mes cheveux, je décidai de pointer ma tête dans le salon, mes parents n’allaient pas tarder à m’attendre. Ils étaient là, effectivement, ils étaient prêts, bien habillés, un peu guindés – mes parents, quoi, des Calloway, des vrais. Pour l’occasion, ils avaient demandé à leur cuisinière habituelle, celle qui m’avait appris pas mal de choses, de préparer un repas particulier. Avant, ils m’avaient posé des questions sur les goûts culinaires d’Adriel. Heureusement que je connaissais à peu près ce qu’il mangeait ou pas… Pour le coup, j’avais moi-même préparé un dessert que je savais qu’il allait aimer, histoire de faire bien les choses. Mes parents en avaient été impressionnés : j’aimais faire la cuisine et ils le savaient, mais c’était la première fois que j’en faisais pour quelqu’un d’extérieur à ma famille, à part peut-être ma meilleure amie ou d’autres amis très proches.

J’avais à peine débarqué dans le salon que quelqu’un sonnait à la porte, Adriel sans aucun doute. Je me précipitai vers l’entrée, je ne voulais pas que ce soient mes parents qui l’accueillent. Ouvrant la porte avec un sourire, je poussai un soupir de soulagement : il était bien fringué, mieux que moi, ouf ! En même temps, je l’avais bien briefé, avant, alors… « Salut. Merci d’être venu. » J’avais chuchoté pour que mes parents ne m’entendent pas, parce que ce n’était pas comme ça qu’on m’avait appris à dire bonjour aux invités. Sentant le regard de ceux-ci peser sur moi, je me levai sur la pointe et déposai un baiser sur la joue d’Adriel avant de m’effacer pour le laisser passer. Je refermai la porte derrière lui avant de me diriger vers mes parents qui s’étaient levés pour saluer leur hôte. Je les avais déjà présentés les uns aux autres, mais je sentais qu’ils voulaient quelque chose d’officiel – quelle barbe ! « Maman, papa, je vous présente Adriel, mon… Mon petit ami. Adriel, mes parents, Mr et Mrs Calloway. » Histoire qu’il ne les appelle pas par leur prénom, ce serait une des pires choses à faire au début. Après ces salutations distinguées, mon père dirigea Adriel vers le salon pour lui proposer un apéritif et je suivis mon prétendu petit ami presque timidement.

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Adriel Hartley
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✽ Sam 12 Avr - 12:30

Face à son reflet dans le miroir, il ajustait une énième fois son magnifique costume de scène. Ce soir il ne se rendait pas à l'un de ces rendez-vous galant durant lesquels il comptait sauter sur sa proie, non ce soir il se rendait à un spectacle particulier. L'une de ces mises en scène incertaine et qui risquait de s'effondrer à tout moment, telle était la nature de cette situation. Toutefois, Monsieur savait comment manier l'art des femmes et il savait également qu'il lui en fallait beaucoup plus pour être renverser. C'était un titan avec un mental d'acier et des biceps en béton, peu importait ce que les gens en disaient, lui connaissait ses valeurs. Ouvrant légèrement le haut de sa chemise, il avait l'impression d'être un homme d'affaire réputé non seulement pour son charisme et sa poigne dans les affaires, mais également pour son charme fou. Au final, être acteur ce n'était pas si compliqué et les célébrités avaient beau nier cette simplicité, ce n'étaient que des gros menteurs, la preuve, lui Adriel Hartley allait réaliser le plus beau film de sa carrière durant les prochaines heures. Il jouerait le petit ami fidèle et parfait, restant gentleman et tout à fait respectueux, en compagnie de sa tendre et chère petite amie officielle. C'était dingue ce qu'être acteur pouvait susciter comme ressentis. Oui ce soir il se considérait comme un acteur populaire d'Hollywood. S'éclipsant de sa chambre, il imaginait déjà ses deux colocataires en tant que journalistes et fort heureusement, ils n'étaient pas là pour son départ, encore à traîner chez les lilas voisins, ralala. Regardant sa montre avec précision, il ne semblait pas en retard. Garant sa voiture, il avait tout d'abord hésité à prendre sa mobylette ou son vélo avant de s'y résigner. Arriver en scooter ou vélo, ça ne devait vraiment pas faire une bonne impression. Face à la maison, il avançait déterminé et rassuré car après tout, peut être était-il espionné par ses parents cachés derrière les rideaux. Frappant à la porte, il rentrait peu à peu dans son personnage, mais il fallait bien l'avouer : ce n'était pas compliqué de s'imprégner de celui-ci, lui qui avait l'habitude de draguer tout ce qui bougeait, ce n'était pas une petite soirée en charmante compagnie qui allait le perturber. « Salut. Merci d’être venu. » Elle chuchotait, visiblement ses parents ne devaient pas être loin. La situation le faisait presque rire intérieurement, lui qui d'ordinaire était si peu enclin aux relations sérieuses se retrouver à un dîner familial. « James Bond pour vous servir mademoiselle. » Il avait aussi chuchoté, car faillir à la mission aussi rapidement aurait un échec inacceptable.   Elle déposait alors furtivement un baiser sur sa joue avant de lui laisser le luxe de pénétrer dans sa demeure. Quelle était timide, ce n'était pas avec un si petit baiser que ses parents allaient croire au coup de foudre. Il allait visiblement devoir prendre les choses en main. « Maman, papa, je vous présente Adriel, mon… Mon petit ami. Adriel, mes parents, Mr et Mrs Calloway. » Hé oui, il était son petit ami. Gars aux prédateurs assoiffés. « Je suis ravi de vous rencontrer Monsieur et Madame Calloway. » Oui ça sonnait clairement moins bien que d'ordinaire et pour cause, il n'avait pas l'habitude de vouvoyer les personnes. C'est à cet instant précis qu'il se rendait compte de sa situation. Lui et les relations sérieuses, il se souvenait pourquoi l'engagement faisait si peur. Rapidement il se retrouvait dans le salon, entouré des parents de la blondinette qui le scrutaient tels des vautours. L'impression d'être un minuscule lapin se faisait alors ressentir et selon lui, il fallait rapidement détendre l'atmosphère. Il avait pensé à une demande en fiançailles mais il savait pertinemment que son esprit était beaucoup trop déluré pour ce genre de repas. « J'aime beaucoup votre décoration » Mais oui. Par contre le, c'est fait par Ikéa, il se le gardait bien pour lui, se sentant presque emprisonné.
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✽ Sam 12 Avr - 17:45


Beaucoup de personnes m’enviaient, mais peu imaginaient à quel point ça pouvait être compliqué d’être une Calloway. Oh, bien sûr, de l’extérieur, on ne voyait que les bons côtés : de l’argent à en jeter par les fenêtres avec tous les avantages que ça procurait, un certain respect gagné d’avance rien qu’en se présentant officiellement, un certain prestige… Mais on ne se doutait guère du reste. De l’éducation guindée que j’avais reçue. De tous les tralalas obligatoires. La façon de boire son thé. La manière de se présenter. S’habiller comme ci ou comme ça pour tel événement. Toutes ces choses auxquelles j’étais habituée mais qui m’avaient toujours saoulée. Les dîners mondains, les soirées caritatives, les discours ennuyeux à mourir, tout ce que je détestais. L’hypocrisie de ce monde basé entièrement sur le profit et le paraître, la difficulté de se faire de vrais amis – à part Austin, je n’avais jamais réellement noué de véritables liens au sein de ce cercle et encore, Austin était bien différent de tous les autres, il se mêlait aussi facilement que moi à tout le monde. Toujours être bien en toutes circonstances. Et le bouquet final, devoir ramener quelqu’un qui avait tout autant de fric, qui était issu d’une toute aussi bonne famille et qui était tout aussi bien fringué que vous. Ça réduisait vachement les possibilités, si on me demandait mon avis. Et si cette fichue règle n’était pas respectée, c’était soit on vous mariait à une personne « comme vous », soit on vous déshéritait… La classe suprême ! On était tous passés par là. Je me souvenais encore du jour où l’un de mes grands frères avait osé ramener à la maison sa copine du moment. Que mes parents avaient qualifié de « mademoiselle tout le monde ». Le scandale pas possible… J’avais observé mes aînés (j’avais de quoi faire, j’en avais cinq), j’avais appris des choses et oui, j’en avais été un peu traumatisée. C’était sans doute pour ça que je savais qu’il ne fallait jamais, jamais décevoir mes parents en matière de petit ami.

Je ne me souvenais même plus très bien des circonstances durant lesquelles mes parents m’avaient vu avec Adriel. J’étais ici, chez moi et il était venu chercher quelque chose que ma cousine Ambre avait oublié, impossible de me rappeler quoi. Il était vraiment bien fringué, ce soir-là, la classe, il avait sûrement un rendez-vous – appelons ça comme ça. Mes parents avaient choisi ce moment-là pour débarquer et en voyant quelqu’un à la maison, ils avaient tout de suite pensé que c’était mon petit ami. Je n’avais pas osé les détromper, parce qu’ils avaient pensé qu’Adriel était un gars de bonne famille et qu’ils étaient ravis que je fréquente « un garçon aussi bien. » Et ils l’avaient invité à venir dîner le week-end suivant. La poisse, moi qui n’avais pas pu les détromper, je m’étais piégée moi-même ! Et voilà où ça nous menait, avec des parents guindés au possible, dans une situation qui me mettait plus mal à l’aise qu’autre chose. Adriel, lui, semblait plein d’assurance et jouait le jeu à la perfection – on avait presque l’impression qu’il avait fait ça toute sa vie, tiens. Bon, de toute façon, je le connaissais assez pour savoir que côté femmes, il n’était franchement pas à plaindre. Me retenant de pouffer de rire, je finis par attraper le bras d’Adriel. Je n’avais jamais eu de petit ami (en même temps, tant que mes frères m’avaient à l’œil, c’était un peu difficile) et maintenant, j’étais censée faire semblant d’être en couple ? Comment est-ce que ça marchait, tout ça ? Imiter ceux qu’elles voyaient. Voilà tout, elle n’avait pas d’autre recours. Heureusement, pour dérider un peu mes parents et l’atmosphère en général, Adriel les complimenta sur la décoration. Le visage de ma mère s’éclaira aussitôt d’un sourire tandis qu’elle se mettait à en parler dans les détails et que je levais les yeux au ciel. Mais il avait bien fait. Mon père, lui, proposait à boire, Adriel n’avait qu’à choisir parmi tout ce qui lui était proposé et oui, il avait largement le choix. Il fut invité à s’asseoir dans le sofa et je m’installai près de lui. « Alors, Adriel, vous faites quoi, dans la vie ? » La question par excellence, qui m’agaçait suprêmement. Ça pouvait paraître anodin et ça l’était pour moi, mais pour lui, Calloway, c’était très important. J’en étais certaine, alors j’avais prévenu mon prétendu petit ami – et au point où on en était, franchement, il pouvait mentir, on n’était plus à ça près. « Vous vous êtes rencontrés comment ? » Ma mère, un peu excitée. « Par Ambre, maman, je te l’ai dit. » C’était suffisant, non ? Et ça le faisait, parce qu’Ambre aurait pu nous présenter l’un à l’autre lors d’une soirée chic. Histoire que ça fasse vrai, je me collai un peu au jeune homme. C’était vraiment bizarre, comme situation, tellement inhabituel pour moi. J’avais quatre frères et un meilleur ami, j’en connaissais un minimum sur les gars, mais prétendre en fréquenter un, c’était une toute autre histoire – heureusement que c’était Adriel, qui semblait maîtriser parfaitement le tout.

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✽ Sam 12 Avr - 18:14

Il était comme un poisson dans l'eau et si initialement il pensait être oppressé, la situation tendait à se métamorphoser. Pénétrant dans une maison de bonne famille, en compagnie d'une ravissante jeune femme et d'interlocuteurs hauts placés, il ne pouvait rêvé mieux au final. Enfin, peut être que l'absence des deux géniteurs n'étaient pas nécessaire après tout. Surmonter la difficulté en l'ignorant, telle était la clef de la réussite. Il ne fallait pas réfléchir dans ces situations là, seul faire preuve de bon sens était recommandé et il parlait en connaissance de cause. Chaque souvenir qui lui revenait en mémoire ne faisait qu'appuyer sur ce petit détail. Toutes les fois où son esprit s'était risqué à utiliser ses facultés mentales, la situation n'avait fait qu'empirer. C'était comme ça, il sentait les choses au feeling, et pour ça, l'intelligence n'était qu'une sottise inutile. Sur les bancs scolaires, les figures adultes n'avaient cessé de lui répéter qu'il fallait que sa motivation soit pleine et assumée, qu'elle soit détournée des filles et de sa quête de popularité pour trouver son bonheur dans le chemin des facultés, mais ils s'étaient trompés, tous sans exception. Les adultes se trompaient toujours de toute façon. Aaah, s'ils le voyaient là tout de suite, ils regretteraient amèrement leurs propos, c'était une certitude. Et puis, à quoi bon écouter des conseils venant de personne ayant raté leur vie? Il se rappelait alors soudainement ce bon vieux Rosley. Divorcé, alcoolique et isolé qui ne cessait de lui faire la morale. Inconscient? Sans doute, car il était sûr que si ses conseils avaient trouvé une source en lui, il aurait été à son effigie. Vieux et mal aimé, désespérément inutile. Laissant alors son postérieur épouser les formes du canapé, sa réplique semblait avoir trouvé un miroir en parfait état. C'était fou ce que la carrière d'acteur collait à la peau de nombreuses personnes. « Alors, Adriel, vous faites quoi, dans la vie ? » L'interrogatoire semblait alors débuter de façon naïve, mais rien ne semblait pouvoir le déstabiliser. Ce qu'il faisait dans la vie? Il chassait la gazelle, mais il doutait que ce détail soit si important qu'il ne se le laissait croire. Il hésitait à grossir encore plus la chose, cependant, faire des études en médecine était déjà amplement louable selon lui, et il ne possédait aucune méfiance quant à la réception de cette idée là par ses nouveaux beaux parents. « J'étudie en médecine urgentiste actuellement. En réalité j'ai beaucoup hésité avec le domaine du droit, mais sauver des vies me semblait plus important. » Oui tout cela lui semblait beaucoup plus important. Aucun doute ne planait quant aux réactions possibles de son entourage. Le voir avec autant d'assurance et de classe, ça en aurait fait rire plus d'un. Cependant il était plutôt fier d'utiliser l'honnêteté face à cette question, ressentant soudainement une certaine satisfaction. « Vous vous êtes rencontrés comment ? » Ni une ni deux que Kayla s'empressait de répondre, telle une sauvage. Il fallait qu'elle détende son string. « Par Ambre, maman, je te l’ai dit. » Ah oui par Ambre. Ce petit détail anodin était en fait l'une des clefs de cette mission, car débuter des contradictions ne leur serait sans doute pas favorable. « Oui c'est grâce à Ambre que j'ai rencontré votre fille. Et quelle rencontre ! » Avoir l'air rêveur et amoureux, il savait que ça plaisait aux parents. Il sentait alors la douce blondinette se coller un peu à lui, et d'un naturel innocent, sa main venait se loger dans la sienne, comme un couple normal l'aurait fait. Ne jamais perdre de vue son but mon colonel. Son père serait fier de lui, il n'en doutait pas, lui qui avait insisté pour que son fils se lance dans l'armée, au final, il n'avait peut être fait qu'apercevoir en lui un réel potentiel.
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✽ Dim 13 Avr - 0:51


Et c’était parti pour l’interrogatoire, un grand classique quand on débarquait chez ses « beaux-parents ». Enfin, surtout chez les Calloway, c’était encore pire. D’ailleurs, je m’étonnais qu’ils n’aient pas encore fait une recherche sur Internet pour Adriel Hartley, ou qu’ils n’aient pas engagé un détective privé pour le fliquer. Et encore heureux, sinon ils auraient rapidement découvert le pot aux roses : non seulement Adriel n’était pas issu d’une « bonne famille », selon leurs termes, mais en plus, si on était censés être ensemble, il serait tout sauf fidèle. Au fond, peut-être que ce n’était pas tellement important pour eux. Non, non, je chassai aussitôt cette pensée de mon esprit. Ce n’était pas possible, mes parents étaient bien trop à cheval sur des règles stupides qu’ils s’imposaient eux-mêmes. Je ne comptais même plus les potentielles petites amies de mes frères qui avaient fui après avoir rencontré leurs « beaux-parents ». Mais jusque-là, Adriel se débrouillait comme un chef. Certes, ce n’était que le début, mais il gardait le contrôle de la situation avec un sang-froid qui m’étonnait. Soit il avait déjà fait ça pour en séduire plus d’une, soit ça l’amusait vraiment pour qu’il prenne son rôle autant au sérieux, soit… Non, je ne voyais rien d’autre. En tout cas, à la question de mon père concernant son occupation dans la vie, il n’avait même pas eu besoin de mentir, la classe ! Très tranquillement, il avait expliqué qu’il étudiait en médecine urgentiste, pour sauver des vies. C’était dit avec tellement de conviction que je ressentis une drôle de sensation, comme de la fierté pour celui qui n’était même pas mon petit ami. Je vis une expression s’afficher fugitivement sur la tête de mon père. Rapide, mais… Non, je ne rêvais pas, j’étais certaine qu’il était impressionné. Ma mère, elle, ne s’en cachait pas. « Vous aurez un bien noble métier ! Et ça va, vous aimez ça ? » Non mais j’hallucinais. C’était la première fois que je leur présentais quelqu’un et dans les cinq minutes qui suivaient, ils commençaient déjà à avoir une impression favorable de lui. Moi qui savais à quel point c’était difficile de plaire à mes parents, j’en venais presque à regretter qu’Adriel ne soit pas réellement mon petit ami. Oui, à tous les coups, quand j’en aurais vraiment un à leur présenter, qu’il soit d’une bonne famille ou pas, il ne leur plairait pas ou alors son métier ne leur plairait pas – quelle poisse d’avoir des parents comme eux ! Ma mère manifestait un enthousiasme presque déconcertant, voulant connaître les détails de notre rencontre. En entendant Adriel et en voyant l’air émerveillé qu’il savait prendre, j’avais presque envie d’éclater de rire. Mais je me contentais de sourire à pleines dents en le regardant, un sourire qui pouvait facilement passer pour de la béatitude amoureuse. Ma mère n’y verrait que du feu, tellement elle semblait captivée par mon prétendu petit-ami. Bon, c’était vraiment un beau gosse, ça devait bien aider aussi. « On te racontera la suite après, il faut en garder pour plus tard. » J’en étais venue à me demander si on avait bien finalisé les détails de notre prétendue rencontre. En réalité, je l’avais vu chez Ambre et on avait sympathisé, voilà tout. Est-ce que ça suffirait à mes parents ? Chaque chose en son temps, j’avais réussi à détourner la conversation. Là, comme ça, face à mes parents, je me sentais vachement fliquée, comme dans un commissariat – du moins, comme ce qu’on voyait dans les films, puisque je n’avais jamais atterri dans un commissariat.

Finalement, je me retrouvai main dans la main avec Adriel et je m’amusais à jouer avec ses doigts. Ça devait paraître naturel, après tout. Ma mère commençait déjà à se sentir à l’aise et mon père sirotait tranquillement son verre de whisky. « Vous avez toujours vécu ici ? Il faudra qu’on rencontre vos parents, un de ces jours. » Je fus prise d’une violente quinte de toux et posai une main sur ma poitrine. J’avais bien entendu ? Non, pas déjà… Ça commençait bien, si mes parents voulaient le harceler avec ça dès la première rencontre. Et la prochaine étape, ce serait quoi ? Quand est-ce qu’on vire notre dernière fille de chez nous, tant qu’on y était ? Je finis par me blottir contre Adriel, presque par réflexe, comme si c’était censé me protéger des retombées certaines. « Le dimanche, c’est idéal pour des repas en famille. Si vous voulez, dimanche prochain, j’invite tous mes enfants, peut-être que vous en avez déjà rencontré. Et une prochaine fois, vos parents. » C’était censé être un test, peut-être ? En tout cas, je comprenais un peu mieux pourquoi les ex-petites amies de mes grands frères avaient plus ou moins fui après avoir fait la connaissance de mes parents, ils avaient un vrai problème avec leurs éventuels beaux-enfants.

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✽ Dim 20 Avr - 13:31

L'atmosphère tendait à se décontracter mais il veillait toutefois à ce que celle-ci ne s'approprie pas l'ensemble de son corps car s'il devait bien rester conscient, c'était dans cette situation même. Il ne savait que trop bien qu'une fois animé par l'art d'aisance, les mots filaient à toute vitesse sans crier au garde à vous. Il ne devait pas oublier son principal objectif, son principal but que présentait cette mission, celui de satisfaire l'illusion qu'ils formaient un réel couple, qu'ils filaient le parfait amour. Vendre du rêve, c'était un peu ce qu'ils devaient faire. Certains vendaient des hot-dog avec la moutarde dégoulinante, tandis que d'autres se contentaient de vendre des accessoires pour le carnaval, et bien eux non, ils se devaient de faire dans l'originalité. Vendre du rêve, ce n'était pas si compliqué que ça après tout. « Vous aurez un bien noble métier ! Et ça va, vous aimez ça ? » Et jusqu'à présent, tout se prononçait dans l'axe de la réussite. « Oui c'est vraiment très intéressant, le côté humain, relationnel. S'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est mon choix professionnel. » Paraître déterminé, c'était également considéré comme une qualité, il n'en doutait pas et ne se gênait d'ailleurs pas pour se parfaire dans son rôle de petit ami idéal. « Vous avez toujours vécu ici ? Il faudra qu’on rencontre vos parents, un de ces jours. » Les questions s’enchaînaient si rapidement qu'il avait l'impression de participer à une émission de télé réalité, ce qui au fond, ne lui déplaisait pas tant que ça. Seulement, si initialement le jeune homme s'était laissé bercer par la facilité, il hésitait quant à la réponse qu'il fournirait à cette question. Après tout, le jour de la rupture viendrait tôt ou tard et les représailles pouvaient très bien faire partie du plan de son père. Un homme influant et qui plus est, déterminé, qui ne souhaiterait sans aucun doute voir sa fille délaissait par un homme, dans la solitude. Il réfléchissait beaucoup trop, mais il préférait tout de même prendre des mesures de sécurité dans le cas où sa charmante petite amie ne serait pas assez convaincante, laissant ainsi son père manifester ses envies de meurtres. Oui, il était persuadé qu'il ne devait pas dévoiler son lieu de résidence, ça pouvait être dangereux. « Non je viens d'Angleterre et je ne suis à Sydney que temporairement, du moins je n'y vis pas encore. Pour le moment, je vis à Canberra. Quant à mes parents, ils sont actuellement en voyage. » Oui, il n'y avait aucune chance qu'il le retrouve avec de telles données quand on savait que monsieur était un pur australien au sang colombien. Et concernant ses parents, il n'était que plus fier de son affirmation, cachant même à ses beaux parents leur statut actuel, divorcé et recasé. Mais ce n'était qu'un détail de la vie d'Adriel Hartley, et ce soir, il était monsieur Bond, tout était permis. Bien joué monsieur Bond ! Sa petite blonde commençait alors à être secouée d'une violente toux, pour finir nichée dans ses bras. Si elle souhaitait qu'Adriel dévoile ses talents de médecin, ce n'était certainement pas la bonne situation. « Le dimanche, c’est idéal pour des repas en famille. Si vous voulez, dimanche prochain, j’invite tous mes enfants, peut-être que vous en avez déjà rencontré. Et une prochaine fois, vos parents. » Il venait à peine de pénétrer dans la demeure des Calloway qu'il s'y retrouvait déjà convié pour les trois semaines à venir. Il devait trouver une situation qui permettrait de retourner la situation, et surtout, une façon qui leur permettrait à eux deux de souffler car jouer le petit couple tout les week-end n'était pas forcément sa priorité. « Ca va être assez compliqué en réalité, vous savez, avec les études, les situations d'urgence, je suis souvent occupé la semaine et le week-end, quant à mes parents, ils sont également très prisés. Mais je suis sûr qu'on pourra trouver un moment un peu plus tard dans l'année ! » Refuser, reporter le tout avec la classe, tel était son art.
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