Ce soir, j'étais invité à une fête et je n'allai pas me faire prier pour y aller car j'aime beaucoup aller en soirée, j'aime danser surtout, et m'amuser avec mes amis et des inconnus vu que je n'ai jamais de mal à m'incruster avec les gens et les faire m'apprécier et ce malgré moi. Pour aller à la soirée, il fallait que je me prépare un peu donc je me suis douché, bien habillé, chemise en jean et un pantalon couleur moutarde puis des baskets comme je les aime, j'ai accroché un genre de bandana autour de mon poignet et je me suis parfumé, coiffé et lavé les dents, ce sont des points essentiels d'après moi. J'ai pris ma moto et je me suis dirigé jusqu'à l'adresse indiquée pour aller à la fête, et je suis assez vite arrivé, bien entendu par les mains vides tout de même, il faut participer à la réussite de la soirée en une quelconque manière et bien que je ne bois pas spécialement, j'ai pris une bouteille de whisky, je suis donc rentré et j'ai salué les gens que je connaissais déjà puis j'ai discuté avec eux avant de me fondre dans la masse et de voir ailleurs. Avec le temps, de plus en plus de gens étaient présents ici et c'était même trop, je trouve, on avait du mal à se situé et je ne suis pas le gars le plus fan de ces situations mais je fais avec car je m'entends bien avec quelques personnes et que je m'amuse, malgré tout, puis, c'est pas si pire sauf quand tu tombes sur deux gens entrain de copuler mais on fait avec, encore une fois.
La soirée était parfaite mais j'ai fini par laisser mes yeux se poser sur quelqu'un qui m'est plus que familier, je la connais par cœur mais nous ne nous parlons plus, je ne pensais absolument pas la voir ici, ça me donne quasiment envie de partir d'ici pour rentrer chez moi et l'oublier un peu plus encore, enfin non, car je sais qu'au fond de moi je ne pourrai jamais l'oublier, et mes nouveaux amis ne me laissant pas partir, je reste avec eux et je parle avec eux mais mes yeux sont posés uniquement sur elle, sauf quand elle regarde dans ma direction évidement. Je ne peux absolument pas me faire griller.
Cela me rappelle tellement de souvenirs, toutes ces années qu'on a passé tous les deux à juste se parler, s'amuser, être nous même... C'est du passé mais je suis incapable de passer à autre chose, contrairement à elle je pense, j'en suis même presque sure elle semble très heureuse. J'avoue que je ne le suis pas toujours, mais je ne le montre pas non plus car c'est la seule à qui je le montrais... et ça me donnerait l'impression de la trahir dans un certain sens. Oui je suis très dépendant d'elle mais je lutte contre tout ça, c'est vraiment mauvais pour moi et je dois sincèrement arrêter, penser à autre chose. C'est dur.
Mon monde ne tournait plus vraiment rond depuis quelques semaines. Mon meilleur ami de toujours n'était plus vraiment mon meilleur ami, ma sœur avait envie de poursuivre notre carrière à tout prix, si bien que les disputes s'enchainaient. Bref j'avais franchement connu mieux comme période. Si bien que j'avais fini par accepter de sortir avec des amies, sans ma sœur pour une fois. J'avais besoin de prendre un peu de recul, de laisser la pression s'échapper, de profiter de la vie même juste pour quelques heures.
J'avais donc enfilé ma robe la plus courte et la plus sexy pour la soirée sans vraiment savoir pourquoi. La plupart des filles qui allaient en soirée avaient des objectifs bien définis et souvent ça incluait les mecs mais moi je me fichais pas mal de rentrer seule ce soir, du moment qu'il y ait de l'alcool. Noyer mes soucis dans les cocktails n'était peut être pas la meilleure des solutions mais franchement ça faisait du bien parfois. La musique était tellement forte ce soir que j'allais certainement perdre l'audition mais qu'importe.
Les vibrations des enceintes, toute cette foule qui s'amusait sans se soucier me redonnait déjà un peu de baume au cœur. Les gens se frottaient les uns aux autres pour danser, tant il y avait de monde ou tant l'endroit était petit, tout dépend du point de vue. Je n'avais pas quitté mon poste d'observatrice quand une de mes amies m'a rapidement ramené à la réalité.
« Hey, je viens d'apercevoir Camille, vous vous faîtes la gueule d'ailleurs ? Ca fait longtemps qu'on vous a pas vu trainer ensemble. »
J'ai adressé mon plus beau sourire factice qui signifiait clairement un ''ta gueule''. Je me suis contentée d'hausser les épaules avant de me servir un nouveau verre. Une fois de plus, j'avais mal au ventre rien qu'à l'évocation de son prénom. Il y avait du monde, peut être qu'on arriverait à ne pas se croiser et peut être mieux ne pas s'apercevoir ? Les effets de l'alcool commençaient à rendre mes mensonges presque crédibles si bien que je me sentais un peu plus détendue. J'avais cette légèreté dans le crâne, bien que tout semblait tanguer autour de moi. J'étais bien.
Je me suis avancée à travers la foule pour participer à la fête pleinement. Rien ne permettait réellement de distinguer les visages sur la piste de danse et dans mon état encore moins. Pourtant lorsque mon regard a balayé la salle il s'est arrêté automatiquement sur un visage familier, comme si ca avait toujours été une habitude. C'en était une d'ailleurs. Il était là, à l'écart de danseurs dans un petit groupe de gens que je ne connaissais pas. Mon corps continuait de se mouvoir au rythme de la musique mais mon esprit était déjà parti loin.
Je luttais contre cette envie irrépressible de le fixer ou pire, de courir vers lui pour le serrer dans mes bras, avant de me souvenir à quel point j'avais été blessée et trahie ce soir là. Des mains qui ne m'appartenaient pas me reconnecta avec le monde réel alors qu'elles parcouraient ma peau sans gêne.
« Hey ! »
Ai-je protesté en repoussant le jeune homme un peu trop alcoolisé lui aussi. Je n'étais certainement pas assez bourrée pour me laisser tripoter de la sorte.
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✽ Sam 28 Déc - 2:26
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Mon regard fini par n'être que sur elle malgré mon opposition à cela, mais c'est juste impossible pour moi, elle me manque beaucoup trop, cependant je sais que je dois continuer de lutter, je ne veux pas tenter quoi que ce soit pour qu'on se réconcilie et qu'elle m'envoie tout simplement chier en me faisant bien comprendre un truc que je ne veux pas savoir, que moi je ne lui manque pas à elle. Je crois que ce serait le pire des scénarios sincèrement. Elle danse divinement bien et je suis presque jaloux des gens qui ont le droit de la toucher, d'être proche d'elle, j'aimerai pouvoir être à leur place parfois, tout le temps...
Mais qu'est-ce que je raconte... Je dois arrêter de penser à ça tout de suite, ça ne va vraiment pas. Après quelques instants, je remarque qu'un mec pose ses mains sur elle de manière très peu convenable et je n'aime pas ça du tout, encore moins quand je remarque qu'elle commence à le repousser mais que celui-ci la colle encore plus, je laisse couler au début, me disant qu'il va peut être arrêter mais en voyant que ce n'est pas le cas, je me lève vite de là ou je suis et je prends le mec par les bras pour le décaler d'elle, il commence même à chercher la bagarre et je lui offre volontiers avec quelques coups dans le ventre et même un sur la tête. Je suis heureux d'être assez sportif car ça me sert, bien que je déteste la violence, je vois quelques regards sur moi mais le miens ne se pose que sur elle, et je viens la prendre par le bras à son tour mais pour sortir à l'extérieur cette fois, je ne peux pas et ne veux pas risquer que ça arrive encore car je n'ai même pas le droit de la protéger comme ça, je ne suis plus rien pour elle. Ça va pas de te laisser tripoter comme ça!, j'essaie de faire comme si de rien n'était mais c'était assez complexe. Pourquoi tu t'habilles comme ça en plus! Le mec c'est sur qu'il va te coller !, je ne la regarde pas et continue de marcher jusqu'à ma moto. Bon je te ramène chez toi., je lui tends mon casque pour qu'elle le mette et se protège, et je lui mets un blouson assez chaud sur les épaules. J'espère qu'elle va accepter et ne pas être embêtante car je ne veux vraiment pas qu'il lui arrive quoi que ce soit... Je crois que c'est la personne qui compte le plus pour moi sur cette foutue terre et ça me fait peur, ça ne devrait plus être le cas, j'aimerai tout oublier, mais ce serrait oublier ma vie..
Avant même que je ne me retourne une seconde fois pour gifler le lourdingue qui me collait, il s'est rapidement écarté à mon plus grand soulagement. Les gens ont commencé à me fixer avec insistance et quand je me suis retournée j'ai rapidement compris pourquoi. Camille venait d'intervenir et mettait une raclée à l'autre mec. Il avait facilement l'avantage sur l'autre, pourtant les bagarres ce n'était pas vraiment son style. Enfin, peut être que je ne le connaissais plus si bien que ça, il m'avait surpris en bien des points ces derniers temps et pas en bien.
Je suis restée plantée là, comme une idiote en observant la scène qui se déroulait devant mes yeux. J'ai commencé à réagir de nouveau lorsque ses doigts se sont refermés autour de mon bras et qu'il me tirait dehors avec hâte. Une fois seuls, il s'est mis à m'engueuler comme s'il était mon père. J'étais partagée entre l'envie de lever les yeux au ciel et de lui rire au nez. J'ai posé un regard rageur sur lui mais il prenait soin de m'éviter. J'étais restée silencieuse jusqu'à ce qu'il me colle son blouson sur les épaules et qu'il me tende son casque de moto pour me ramener.
Chez moi était le dernier endroit ou je souhaitais aller, déjà parce que mes parents pèteraient un câble de me voir dans un état pareil, moi leur fille si sage et si correct et ensuite parce que je voulais m'amuser.
« Ca va t'as fini ? Pas la peine de te donner cette peine, tu n'as aucun devoir envers moi. »
Lui ai-je fait remarquer en repoussant d'un geste le casque et en déposant son blouson sur le siège de sa moto. Je me pinçais les lèvres, j'avais réellement envie de déverser sur lui toute la colère qui bouillonnait en moi depuis cette fameuse soirée. Lui coller une bonne gifle m'aurait certainement fait du bien sur le coup mais c'est tout. Je ne pouvais même pas deviner son ressenti, est ce que comme moi il souffrait de la situation ? Ou bien était-il réellement heureux ainsi, avec sa pétasse, loin de moi ? L'envie de lui poser la question me brulait la langue mais le peu de dignité qui me restait m'en empêcha.
« Tu sais quoi, laisse tomber, retourne faire la fête, je bouge ailleurs c'est mieux. Je pense que ça a été plutôt clair la dernière fois qu'on s'est vu. »
Ai-je ajouté avant de tourner les talons, en titubant dangereusement sur mes talons et avec l'alcool qui coulait dans mes veines. A vrai dire notre dernière discussion n'avait pas été des plus agréables et courtoises mais le message était plutôt bien passé : il préférerait ses pétasses à moi, d'ailleurs il était préférable qu'on prenne nos distances. Il m'arrivait encore de revivre cette scène durant mon sommeil alors qu'il était simplement plus simple que je tire un trait sur tout ça, sur combien ? Quinze peut être seize ans d'amitié inébranlable ? Combien de temps ca prendrait au juste ?
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✽ Dim 29 Déc - 2:20
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JAZZLYNN
J'étais pas mal énervé tout de suite et je ne savais pas comment réagir après cette bagarre, j'essayai tout de même de me calmer, de ne pas péter un câble et tout casser sur mon passage, je ne peux pas me le permettre, Jazzlynn est là et je ne veux pas qu'elle me voit ainsi, qu'elle puisse penser que je tiens assez à elle pour me mettre dans cet état qui est bien trop rare chez moi, je ne veux pas qu'elle le sache car tout est parfait dans sa vie là... et pas moi. Je suis vraiment un faible en fait, et ça me fait peur, c'est la seule personne qui ait su me faire sentir ainsi et je ne pense pas que ce soit juste quand ce sentiment n'est pas réciproque. Je la réprimande, plus fort que moi, et quand je lui tends mon casque après lui avoir mit une veste sur le dos, elle me demande si j'ai pas fini, que je devais pas me donner cette peine car je n'ai pas à le faire, c'est assez blessant, je dois l'admettre, elle repousse mon casque et me dit de laisser tomber, de retourner à la fête, et que elle partait ailleurs, elle ajoute que ça à été plutôt claire la dernière fois. Je la vois partir et elle ne sait pas même marcher droit, je la retiens, je peux pas la laisser faire ça. Tu crois vraiment qu'on va me laisser rentrer après que j'ai défoncé la gueule de l'autre abruti ? Moi non, et toi t'es pas en état alors tu pourras m'engueuler plus tard, mais là, tu mets ce casque et je te ramène chez toi, ou ailleurs mais dans un endroit sur!, j'étais obligé de me comporter limite comme un grand frère, malgré tout ça a toujours un peu été mon rôle et je ne peux pas m'en détacher aussi vite, d'ailleurs c'est drôle comme elle est plus âgée, enfin bref, je la rapproche de ma moto à nouveau et j'insiste Allez, mets le! me force pas à m'occuper de toi comme un bébé !, je n'aime pas être comme ça quand même, genre autoritaire, Tu veux aller ou?, je la regarde longuement en attendant sa réponse, en attendant, je la tiens toujours pour m'assurer qu'elle tente pas de partir, enfin elle en serrait incapable de toute manière vu comment elle marche j'imagine même pas si elle courait, vraiment pas, enfin bon, ça m'embête un peu car je ne sais pas ce que je vais devoir faire pour qu'elle veuille bien me suivre sinon, et je ne peux définitivement pas la laisser ici, malgré la dispute, je le vivrai mal.
De nouveau il m'attrapait par le bras pour me retenir sans grande difficultés. En temps normal il avait déjà plus de force que moi, mais là avec mon état d'alcoolique éphémère c'était encore plus prononcé. Je lâchais un soupire, il était toujours aussi têtu et je savais d'avance qu'il ne lâcherait pas l'affaire. J'ai posé sur lui, un regard de défiance, l'alcool me donnait un peu d'assurance et de courage.
« Oh je t'en prie arrête de jouer les chevaliers servants ! Tu veux qu'on prenne nos distances alors prends tes distances et va retrouver ta connasse avant qu'elle vienne faire une crise de jalousie encore. Je vais nul part et encore moins avec toi. »
Ai-je dis avant de croiser mes bras sur ma poitrine, il avait raison je boudais comme un bébé mais après tout j'avais bien le droit. J'ai lancé un regard désespéré autour de moi mais y avait pas un foutu hôtel dans les parages. J'étais quasiment sûre que le destin se foutait de ma gueule. Pourtant Camille avait beau me manquer – encore plus que je n'aurais pu l'imaginer – je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était. Jamais nous nous étions disputés ainsi depuis que nous nous connaissions, même avec ma sœur nous n'avions jamais eu une dispute aussi violente.
Et je devais l'admettre, j'étais comme un animal blessé : je mors quand j'ai mal. Je lui ai tourné le dos, tentant de rassembler un maximum de neurones pour réfléchir à comment faire pour ne pas à avoir à rester avec lui une minute de plus mais l'endroit était désert et il était clair que nous ne pourrions plus retourner à cette fête après la bagarre. Je frissonnais, quelle idée de nous avoir emmené dehors alors que j'étais à moitié à poil. La soirée n'aurait pas pu être pire en fait.
Il insista de nouveau, me demandant ou je voulais aller. En temps normal je lui aurais répondu ''dans ton cul'' et ça l'aurait fait marrer comme un con mais là aucun de nous n'avait envie de rigoler. J'ai fini par remarquer un petit groupe plutôt louche de l'autre coté de la rue qui nous observait avec attention. L'instinct de survie a eu raison de ma fierté et de ma colère pour le moment et je me suis rapprochée de la moto. J'ai fait un léger signe de tête au jeune homme pour lui faire comprendre le problème.
« Je sais pas, pas chez moi en tout cas. T'as qu'à me déposer à l'hôtel le plus proche je me débrouillerai. »
Avais-je fini par céder, alors que je n'étais même pas sure d'avoir assez de liquide pour me payer une chambre d'hôtel.
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✽ Lun 30 Déc - 5:32
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JAZZLYNN
Il est clair que je ne peux pas la laisser seule ici et je ne compte pas la laisser se débrouiller non plus, pas tant qu'elle sera dans cet état. C'est pas que je tiens spécialement à passer du temps avec elle mais je ne peux pas me permettre de faire cela non plus, je soupire lorsqu'elle me dit de ne pas faire le chevalier, en ajoutant que je voulais prendre mes distances, que je devais retrouver ma "connasse" avant qu'elle refasse une crise de jalousie. J'ai jamais dis vouloir prendre mes distances déjà, et je suis plus avec cette fille., je suis même célibataire, ça faisait longtemps, je suis du genre à enchaîner les filles mais je ne veux pas pour autant en faire un jeu, je n'ai pas été élevé ainsi et si je sors avec elles, elles sont plus ou moins prévenu que ce n'est que pour s'amuser et passer le temps. Je continue de la regarder et j'attends qu'elle se décide à me suivre et ne plus en faire qu'à sa tête, ça serait beaucoup plus simple ainsi que je n'aurai pas à la supplier limite de me suivre. C'est à la suite de ça que je lui ai demandé ou elle souhaitait aller, et après m'avoir montré un groupe de personnes qui ne semblent pas tant fréquentable, elle me dit qu'elle veut aller partout sauf chez elle, que je peux la déposer dans un hôtel, mais je doute que ce soit une superbe idée, je lui mets mon casque qui heureusement lui va, et je ferme ma veste que j'ai mis sur ses épaules, puis je monte sur ma moto et j'attends qu'elle monte derrière Tu devrais enlever tes chaussures, ça sera plus simple comme ça. Je peux te les tenir pendant la route., vu la hauteur, elle ne réussira pas à monter avec ça, et je me dis qu'elle a de la chance que je sois devant elle car avec la taille de sa robe, on verrait un peu trop de choses. Enfin bon, le temps qu'elle monte, je démarre mon engin et je me dis aussi que je vais surement l'emmener chez moi, après tout c'est le plus raisonnable à faire, je peux garder un œil sur elle jusqu'à qu'elle soit elle même et elle n'a pas besoin de se réveiller elle ne sait ou, et payer un hôtel aussi. Une fois qu'elle est montée, je la fais se tenir autour de mon ventre car vu son état c'est plus simple de se tenir à moi qu'au truc à l'arrière. Accroches toi bien, lâches surtout pas., ça serait vraiment dangereux...
Après ça, je me dirige jusqu'à mon domicile en allant dans des petits chemins ou il n'y a pas trop de circulation pour pouvoir être assez protégé et pas vu par les gendarmes.
J'ai rigolé d'une façon ironique, les poings sur les hanches.
« T'as la mémoire bien courte alors. »
Ce fameux soir, beaucoup de choses s'étaient dites mais aucunes n'avaient été agréables à entendre, autant de mon coté que du sien. Tout ça pour en plus ne plus être avec cette fille. Je secouais la tête, dépitée. Dommage qu'il ne se soit pas rendu compte qu'elle n'était pas fait pour lui dès le début, nous n'en serions pas là. Je me suis retenue de lui faire une ou deux remarques de plus, de toute façon ca ne changerait rien au problème. Je l'ai laissé me mettre le casque et j'ai accepté son blouson sans rechigner cette fois ci. Il me faisait quasiment une deuxième robe, plus longue que celle que je portais à la base d'ailleurs. J'ai grimacé, faire de la moto dans ma tenue n'était pas du tout l'idéal.
J'ai suivi ses conseils et ai retiré mes talons que j'ai fourré dans mon sac à main pour ne pas l'embêter. J'ai lâché de nouveau un soupire en essayant de grimpant avec le plus de grâce que je le pouvais, c'est à dire aucune. Sac à main en bandoulière dans le dos, j'ai tiré un peu plus sur le blouson pour couvrir un maximum de peau mais je savais déjà que j'allais finir gelé. Avant même que je n'ai pu m'accrocher à l'arrière de la moto, n'oublions pas que nous étions toujours fâchés, il m'a attrapé pour placer mes bras autour de lui. J'ai voulu protesté mais déjà nous étions partis. Dès les premières vitesses enclenchées, j'ai resserré un peu plus mon étreinte.
Ce n'était pas la première fois que je montais en moto avec lui, je n'avais pas peur je savais qu'il n'était pas un fou de volant mais l'alcool troublait mes sens. J'ai fermé les yeux, ce n'était certainement pas le moment de vomir. Enveloppée dans l'odeur si familière de son manteau, je me collais un peu plus contre lui, tremblant de froid. Cette proximité imposée me faisait prendre conscience qu'il me manquait définitivement plus que je ne le pensais. Mais il allait falloir que je m'y habitue, si ses dires étaient toujours d'actualité.
« On est arrivé ? »
Ai-je demandé en confirmation alors qu'on semblait s'être arrêté, avant d'ouvrir les yeux. J'ai finalement relâché mon étreinte alors qu'il coupait le contact. En ouvrant les yeux je me suis rendue compte qu'on était arrivé chez lui.
« Tu fais chambres d'hôtes depuis quand toi ? »
Lui ai-je demandé en retirant mon casque. Ne pouvait-il pas faire ce qu'on lui demande pour une fois ? Je pinçais les lèvres, rien à faire, de toute façon j'allais devoir passer la nuit ici, d'ailleurs j'ignorais comment je ferai pour repartir le lendemain sans le réveiller.
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✽ Jeu 2 Jan - 15:37
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JAZZLYNN
Non pas vraiment ! C'est juste toi qui a mal réagit mais autant pas revenir là-dessus., je soupire un peu et je n'en rajoute pas plus, je me contente de monter sur ma moto, et de la démarrer. Une fois que Jazzlynn est montée aussi, je me dirige vers chez moi, en roulant de manière modérée car je ne veux pas d'accident.
Après quelques minutes à rouler, on se retrouve devant chez moi et bien que je suis sure que cela ne lui plaira pas. Oui, on est arrivé !, je la laisse retirer son casque et j'attends qu'elle descende de la moto pour pouvoir descendre à mon tour et rentrer dans la maison, Non, mais pour cette nuit tu devras faire avec mon lit., et moi aussi, parce que même si je lui prête mon lit bien je serrai dedans moi aussi, je vais pas dormir par terre. Elle finit par descendre et je vais lui ouvrir la porte de la maison Entres, j'arrive., quand à moi je vais dans le garage rentrer ma moto.
J'entres ensuite dans la maison et je vois qu'elle n'a pas bougé, je l'attrape par la main et l'emmène dans la chambre. Je vais te donner des vêtements pour dormir., je vais prendre des vêtements dans ma commode, qui se résume à un t-shirt et un jogging et je lui donne, Bon c'est pas top mais ça devrait aller pour la nuit. Je vais.. sortir le temps que tu mettes ça., ça ne m'aurait pas gêné du tout le reste du temps, qu'elle se change devant moi mais disons que là, le contexte n'est plus le même, ça serait surement trop gênant. Je sors de la chambre et j'attends en envoyant des sms à des potes, je dois avouer que je ne sais pas trop ce que je vais bien pouvoir faire là, peut être que juste dormir serait approprié mais il est trop tôt pour ça quand même alors peut être regarder la télévision ou jouer à la console, quoi qu'elle, elle peut surement dormir dès maintenant... En attendant je reste là et je me remémore les bons moments que j'ai pu passer avec elle pendant toutes ses années, ça me manque vraiment, genre toutes les nuits passés dans mon lit à discuter de tout et de rien, surtout de rien mais ça restait ce qui me plaisait le plus, je crois que je ne suis plus vraiment bien sans elle prêt de moi et je hais ça, être dépendant, ce n'est pas du tout facile à vivre.
Je me retenais de pester, après tout je n'étais pas vraiment en position pour râler. Non sans grandes difficultés j'ai fini par descendre de la moto, toujours pieds nus avant de me rendre sur le pas de la porte d'entrée. Je savais parfaitement ce que ça voulait dire : nous allions dormir ensemble cette nuit. En temps normal ça ne m'aurait pas posé de problèmes, au contraire. J'avais toujours adoré la sensation que j'avais chaque fois que je m'endormais dans ses bras.
Mais attention, n'allez pas vous imaginer tout un tas de choses perverses, jusqu'à présent, dormir dans le même lit avait toujours été innocent. Cependant vue la relation et la tension présente en ce moment, j'aurai voulu être le plus loin possible d'ici. Jamais je n'aurais pu imaginer que notre amitié volerait en éclat pour fille dont finalement il n'était pas amoureux.
Il m'a alors invité à entrer et je me suis exécutée sans dire un mot, en restant plantée dans le salon, sans vraiment savoir quoi faire. A vrai dire mon cerveau me jouait des tours, ma vue et mon équilibre étaient salement amochés. Rapidement il revient et m'attrape par la main en me trainant derrière lui jusqu'à sa chambre. Rien n'avait vraiment changé depuis la dernière fois.
« Merci. »
Ai-je simplement répondu lorsqu'il m'a tendu un t-shirt et un jogging à lui pour la nuit.
« Je peux prendre une douche ? Parce que je suis pas sûre de pouvoir retrouver une température corporelle humaine sinon ? »
Lui ai-je demandé à contre cœur. L'eau chaude me réchaufferait plus vite et plus efficacement que n'importe quelle méthode. Le tour en moto pieds nus et les jambes à l'air m'avait glacé le sang. Il est sorti de la pièce pour que je puisse me déshabiller, il avait l'air un peu perdu. J'ai réprimandé un sourire mais je ne l'ai pas retenu. J'ai retiré rapidement son blouson que j'ai posé sur le lit avant de me battre avec ma robe.
Pas pratique les fermetures éclairs dans le dos. J'ai lâché un soupire, devoir lui demander encore un service me coutait vraiment mais c'était ça ou une douche toute habillée. J'ai donc ouvert la porte et me suis postée face à lui en plongeant mes yeux chocolats dans les siens. J'ai fini par me mettre dos à lui afin qu'il puisse comprendre mon problème.
« Tu peux défaire la fermeture, j'arrive pas à l'atteindre. »
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✽ Dim 12 Jan - 9:23
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JAZZLYNN
Oui tu peux te doucher, fais comme chez toi., il est vrai qu'elle doit être gelée et je ne vois pas ce qui pourra mieux la réchauffer qu'une bonne douche... Je sors de la chambre à la suite de ça pour qu'elle puisse se changer.
J'attends devant la porte et je me mets à réfléchir, cependant je n'ai pas beaucoup le temps de le faire avant que Jazzlynn vienne me voir, je me demande donc ce qui se passe et elle m'explique en ce tournant dos à moi que la fermeture de sa robe n'est pas atteignable pour elle. Ok d'accord., je me mets plus prêt d'elle pour ne pas avoir mes bras tendus, comme si j'avais peur d'être proche d'elle, je prends la fermeture entre mes doigts et je tiens la robe vers le haut, en ayant ma main sur son dos pour que la fermeture soit tendue et que cela soit plus simple à retirer, je commence à la faire descendre et je découvre son dos de plus en plus, je dirai même que la fermeture arrive jusqu'au haut de ses fesses et je me sens un peu mal à l'aise de devoir descendre jusque là, enfin je ne peux même pas atteindre le bas de sa fermeture car celle-ci est bloquée, alors je me rapproche encore un peu pour avoir un meilleur maintient et je commence à forcer un peu mais j'essaie de ne pas la casser aussi, j'essaie à plusieurs reprises, toujours proche d'elle, et je fini par le faire d'un coup sec et ça fonctionne. Ah bah enfin ! voilà., j'ai bien cru devoir livrer une bataille acharnée contre cette robe, rester proche d'elle plus longtemps... Je pense que dès demain il va falloir qu'on parle elle et moi car ça ne peut plus durer comme ça, enfin si elle est toujours là quand je me réveille... Est-ce que tu veux que je te prépare un truc à manger pendant que tu te douches?, ça l'aiderait surement à pomper l'alcool et être en état plus rapidement, je me remets à ma place, c'est à dire un peu plus loin, car ça risque d'être gênant d'avoir un garçon aussi proche de soit quand on ne s'entend plus avec, j'imagine.
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