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 I got the eye of the tiger, a fighter, dancing through the fire - angus&avery

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✽ Sam 15 Mar - 22:52



« ANGUS & AVERY - VIBE HOTEL  »


« Papaaaaaa ! Bordel attends-moi, je retrouve plus ma deuxième Louboutin. » Allongée sur le parquet en bois précieux de sa chambre de princesse, Avery étudie méthodiquement le dessous de son lit à la recherche de sa précieuse chaussure. Elle hurle tellement fort à travers la maison qu’on pourrait aisément se demander comment font ses cordes vocales pour ne pas céder. Son père, Mark Caufield-Axelrod, l’attend dans l’entrée depuis plus d’un quart d'heure et, il commence doucement à s’impatienter. Ce soir, les Axelrod sont de sortie. Au programme : soirée mondaine, champagne à volonté, et assortiments de délicieux petits fours. Passage obligé pour son paternel, qui voit là une formidable opportunité d’élargir sa clientèle prestigieuse. Son papa possède sa propre entreprise de construction de yachts de luxe, et sa renommée est mondiale. Caufield&Axelrod est un gage de qualité et de savoir-faire australien en matière de yachts, le nec plus ultra, le top du top. Par conséquent, il va serrer des mains, signer des contrats, des partenariats, parler argent avec d’autres personnes issues de l’élite de Sydney. Rien de bien extravagant. Avery adore ces soirées, non pas parce qu’elle peut en apprendre davantage sur le business de son papa, mais bel et bien pour fouiner et mettre son nez un peu partout. Avery en princesse qui se respecte, adore enfiler ses plus belles robes de créateurs et se pavaner à travers les gens les plus importants du coin. Les oreilles à l’affut du moindre petit potins, elle conserve en mémoire le moindre ragot, la moindre histoire de coucherie.  Après ses études, lorsqu’elle sera devenue une vraie journaliste, elle risque de détruire un paquet de couples et de balancer les pires rumeurs sur les personnes qu’elle méprise. Il faut se méfier de l’eau qui dort. Derrière son sourire angélique et son visage de poupée, se cache une véritable petite garce en puissance au caractère incroyablement bien trempé. « Yeaaaah ! » scande t’elle en signe de victoire ultime en mettant finalement la main sur sa précieuse chaussure. Elle l’enfile rapidement, et descend les escaliers à toute allure. Elle est belle Avery, canon même. Ce soir, elle a mis les petits plats dans les grands et tout ses atouts en avant. Parfaitement moulée dans sa robe microscopique signée Gucci, elle fait un tour sur elle même devant son papa et affiche un large sourire éclatant. « Parfois je trouve que tu as vraiment de la chance de m’avoir, Daddy. » s’auto-congratule t’elle avant de se diriger vers la limousine qui l’attend devant la porte d’entrée. En temps normal c’est son papa qui lui sert de chauffeur de taxi, mais ce soir il va y avoir de l’alcool et il préfère ne prendre aucun risque. Le trajet qui mène à la salle de réception se passe dans le silence, Avery est obnubilée par son téléphone portable. Elle parcoure les réseaux sociaux avec un intérêt sans pareil. La plus grande peur d’Avery c’est de passer à coté de quelque chose ou, d’être la dernière au courant. Certains appelleraient ça de la curiosité mal placée, mais elle trouve ça parfaitement normal. Parfois elle espionne même ses voisins depuis sa chambre. Aussi, elle est convaincue que si sa carrière de journaliste échoue, elle pourra toujours se reconvertir dans l’espionnage ou les services secrets. Elle s’imagine parfaitement habillée en Lara Croft avec un flingue accroché à son porte-jarretelle, elle serait incroyablement sexy ( encore plus qu’en temps normal). « Quand on arrive, on fait genre on se connait pas ... ok ? C’est la honte de sortir avec son père un samedi soir. » balance t’elle sans quitter les yeux de son écran de téléphone. Avery est malpolie, sans gène, parfois vulgaire et trop franche, mais elle s’en moque. Elle estime qu’elle peut tout se permettre parce qu’elle est séduisante, jeune et fortunée; et que ce n’est pas donné à tout le monde. Finalement la limousine s’arrête dans l’allée centrale de l’hôtel qui accueille la fameuse soirée. Elle fait signe à son père de descendre le premier, et c’est tout juste si elle ne le pousse pas hors du véhicule. Elle est fière de son papa, de sa réussite etc, mais elle refuse de faire sa grande entrée à son bras parce qu’elle connait des gens ici et qu’elle préfère largement s’amuser dans son coin. Mark Caufield-Axelrod c’est le genre du type qui a les yeux partout, il serait capable de faire le compte du nombre de coupes de champagne qu’elle boit, et d’appeler la sécurité si un type s’approche trop près d’elle. Le vrai stéréotype du papa trop protecteur envers son unique princesse. Donc, il faut qu’il fasse sa vie de son coté, le plus loin possible d’elle. Elle ne quitte pas des yeux l’aiguille de sa Rolex ( son cadeau de Noël ) et attend patiemment qu’elle fasse le tour du cadran diamanté. En définitive, elle s’extirpe de l’habitacle luxueux du véhicule et se dirige d’un pas aérien vers la réception. Ses yeux se baladent de gauche à droite, elle repère quelques visages connus et s’avance parfaitement à l’aise dans ce monde qui est le sien. Perchée sur quinze centimètres de talons, Avery affiche un sourire radieux en travers du visage et serre aimablement quelques mains. Tout le monde est sur son trente et un, les richissimes familles de Sydney sont présentes, toutes endimanchées, tout n’est qu’une question d’apparences et de paraitre. A qui aura la plus grosse montre, à qui aura le compte en banque le plus rempli, à qui connait le plus de gens. D’une démarche assurée, elle se dirige vers le bar avant que tout le monde se précipite sur les coupes de champagne fraichement servies. « Une coupe s’il vous plait, et une fraise. » demande t’elle au serveur qui se tient derrière son comptoir. Les fraises au champagne c’est sa spécialité, son péché mignon. Elle remarque avec un agacement certain le regard du serveur loucher sur son décolleté mais décide de ne faire aucune scène d’hystérie. Son papa est quelque part ici et elle refuse de lui porter préjudice en se donnant en spectacle devant une assemblée de gens de la haute. Ni une, ni deux, elle attrape sa commande et détourne la tête aussi rapidement. Son regard croise alors celui d’un mystérieux mais très séduisant inconnu. Assis tout seul sur l’un des larges canapés présents dans la pièce, il observe avec attention les convives de cette soirée mondaine. Guidée par une curiosité dévorante, elle décide d’aller à sa rencontre. Sait-on jamais qu’il détienne l’information du siècle sur quelqu’un d’important. De plus, elle est sociable Avery, elle adore faire de nouvelles rencontres et agrandir considérablement son cercle de connaissances. « Je peux m’assoir ? » demande t’elle avant de prendre place sans même attendre une réponse de sa part. Elle constate instantanément la manière dont il l’a scrute. Physiquement elle lui plait, elle plait à tout le monde. Ses cheveux en cascade, sa peau savamment bronzée, son joli minois, ses courbes délicieuses. Elle lui offre un sourire poli et chaleureux puis s’enfonce dans son siège. Elle aime bien les jeux de séduction Avery, mais seulement lorsque c’est elle qui a toutes les cartes en main, et qu’elle rentre dormir chez elle seule. Loin d’être une fille facile, elle a un avis bien tranché concernant les filles qui s’offrent au premier type venu. « Tu attendais quelqu’un ? » le questionne t’elle, un peu surprise qu’un homme charmant comme lui passe la soirée sans compagnie. «  Je suis pas venue m’assoir à coté de toi parce que j’ai mal aux pieds. Rien à voir. Seulement, je trouve ça carrément déprimant de boire seule accoudée au comptoir. Tu vois ce que je veux dire ... c’est cliché. » poursuit t’elle afin de faire honneur à son statut d’éternelle bavarde. Avery n’a pas sa langue dans sa poche, c’est certain. Aussi, elle trempe soigneusement sa fraise dans son champagne avant de mordre sensuellement dedans. Elle s’humecte les lèvres, puis boit une longue gorgée de champagne tout en profitant pleinement des plaisirs extatiques que lui procure l’alcool. « Je m’appelle Avery au passage. Evite de l’oublier si jamais on a l’occasion de se recroiser. Je méprise profondément les personnes qui ne se souviennent pas de moi. » murmure t’elle avant de rire doucement. Elle ignore comment va se dérouler la suite de la soirée, mais une chose est sure, elle s’amuse déjà.  

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