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Angus ✖ I'm what you want, I'm what you need ↪ | | ✽ Jeu 26 Déc - 13:30 | | 5 heures du matin. Il est cinq heures du matin et me voilà en train de regarder le plafond de la chambre d'Angus. Un oeil à moitié plissé et l'autre bien ouvert, je laisse mon imagination vaguer à ses occupations , tentant de former une masse cohérente avec les quelques tâches présentes sur le plâtre blanc. Je sais vraiment pas ce que je suis en train de faire, ce que j'attend. Pourquoi je reste là. C'est vrai que j'ai passé une bonne soirée, comme à chaque fois que je la passais en compagnie de ce merveilleux adonis brun. Il était venu me chercher au bar, ayant attendu que je termine mon service, non sans râler parce que le temps lui paraissait bien trop long, impatient, il l'avait toujours été. Son caractère était par moment dur à appréhender et surtout à supporter. Cette façon qu'il avait de surveiller mes fréquentations masculines, de penser que je lui appartiens, était tout ce que je détestais et pourtant me voilà à ses côtés, dans son lit. Par moment je me demande ce qu'il me passe par la tête, si je suis saine d'esprit. Pourquoi diable je m'enfonce dans cette relation sans nom qui me fais pourtant vibrer dans chaque recoin de mon corps Ca doit être ça, cette sensation qui me fait succomber à cette tentation malsaine. Après un regard à cet homme encore endormi à mes côtés, je me lève en laissant glisser le drap sur mon corps. J'attrape mes sous-vêtement ainsi que mes vêtements pour les enfiler, sans faire un bruit. Je veux pas le réveiller, plus j'avance sur la pointe des pieds, plus je me dis que sa colère va être grande mais tant pis. Je veux pas qu'il croit que tout est acquis, qu'il n'a qu'à claquer des doigts pour que je me retrouve dans ses bras. Je suis pas comme toutes les autres, parce que bien entendu, je sais qu'il y'en a d'autres. Angus, c'est le genre d'homme qui te fais tourner la tête dans la rue, qui te fait vibrer rien qu'avec un regard, qui te donne chaud avec une petite moue sur les lèvres. Le genre d'homme qui n'a pas de scrupule à faire souffrir une fille. Je veux pas être un trophée, son trophée, j'ai trop de fierté pour ça. Dans la pénombre de la chambre, je cherche mes chaussures qui doivent être pas loin, surement dans un coin ... après quelques instant à chercher je me faufile en dehors de cette endroit où la chaleur est encore ambiante. Une fois dans la cuisine, je sens mon vendre gargouiller doucement. Je fais quoi ? Je prends le risque de me faire attraper ou non ? C'est un énième gargouillement qui me fait prendre ma décision. J'attrape un bol , des céréales et du lait dans le frigidaire pour rassasier ma faim et c'est une fois fini que je cherche mon sac et mes quelques affaires éparpillées dans le salon pour ensuite quitter cet appartement et fermer cette porte qui n'est autre que la porte d'entrée des abîmes
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| | ✽ Jeu 26 Déc - 18:22 | | i keep your ass, but rest goes to hell. La paix intérieure, physique et psychologique. Cette même impression de laisser aller qui te colle à chaque ébat, qui t'inonde, t'assoiffe et t'affame. Tu l'aimes bien. Tu aimes encore plus son corps lorsqu'il bouge en symphonie avec le tien, lorsqu'il se révolte sous ton règne. Elle a ce côté sauvage qui t'inspire, cette inaccessibilité qui t'aspire. T'aime bien quand elle te renvoie sur les roses, quand elle se détourne de ton être. Ca s'excite, sombre pervers que tu es, et tu cours la récupérer, les balls au bord des lèvres. La voir ne t'aide pas à penser avec ta tête, tu l'utilises pas souvent d'ailleurs, et encore moins avec ses formes sous les doigts. La liste de tes potentielles compagnies nocturnes est longue et pourtant, il y en a certaines que tu privilégies. Certaines auxquelles tu penses plus rapidement que d'autres, certaines pour qui tu te débats afin de les garder sous le coude. Et Fauve, elle en fait partie. Elle fait partie de ces femmes qui ont des griffes à la place des ongles, du feu à la place des lèvres. Et tu te brûles, à chaque contact, mais tu adores ça. Hors de question qu'un coucou puceau vienne battre des ailes dans son rayon d'action, tu le pulvérises instantanément. Tu gardes un œil sur ton trésor, sur ta conquête, de cette malsaine jalousie qui te possède et t'obsède. Tu l'étouffes, l'encombres et uses de sa patience, mais rien n'y fait, tu t'fous de ce qu'elle peut bien te lancer au visage. C'est comme ça avec toi, et pas autrement. Même ses fuites en pleine nuit ne te feront pas changer d'avis, seulement te rendre un peu plus fou à chaque abandon. Et c'est pas faute de hurler, pester, maudire et insulter, elle t'observe comme si elle n'en avait rien à faire. Et c'est l'cas. Tu passes ta rage dans l'effluve de son corps, jusqu'à la fois suivante. Have fun.
Une fois n'est pas coutume, elle se retrouve à nouveau sous tes draps, près de toi. Tu ne comptes plus les intimités que vous avez partagés ensemble, le fil, tu l'as perdu depuis longtemps. T'importe seulement le plaisir qu'elle te procure et la colère qu'elle fait naître en toi. Tu sais comment elle est, tu la connais, tu sais qu'elle va s'barrer. Et si à chaque fois tu te dis j'vais la choper sur le fait, à chaque fois tu sommeilles comme un mort. T'es pitoyable. Que oui. Et cette fois ne fait pas exception, tu ne l'entends pas se lever sournoisement et quitter le nid comme une voleuse. Il te faudra un long moment, pour réaliser qu'une moitié de ton lit se refroidit désagréablement vite. T'émerges, mets quelques secondes à te resituer dans l'espace-temps avant de sentir tes tripes se révolter. Nulle trace de ta partenaire nocturne, nulle trace d'affaires. T'enfiles le premier boxer qui te passe sous la main, t'sais même pas s'il est dans le bon sens, tu t'en branles. Des bruits en direction de la porte d'entrée t'orientent, t'amènent jusqu'à la fautive. Tu bouillonnes, elle sait qu't'aime pas ça, les gens qui se barrent sans dire au revoir. Même si tu sais que tu la reverras très vite, t'as envie de lui faire manger son insolence. Sans sauce. Quoique. « C'est ça qu'tu cherches? » Les bras croisés, le ton légèrement menaçant, tu tiens un sac à main féminin dans une main, ton pied tapant la cadence. La patience n'a jamais été ton fort, ni même le contrôle. T'imploses, exploses, la tornade ne disparaît que lorsque la batterie est à plat. Et ça peut durer longtemps. « Pardon, tu voulais peut-être que j'te laisse filer en douce? » Ironie au petit matin va bon train. Tu t'approches d'elle doucement, déposes son sac en haut d'une étagère, en pseudo lieu sûr, et lui murmure à l'oreille. « Il bougera pas de là, tout comme toi. » T'es rien qu'un salaud de gosse pourri gâté, tu l'sais mais ça ne t'empêche pas de dormir. Elle pourrait appeler ça de la séquestration que tu n'entendrais que libre-arbitre. Après tout, n'était-elle pas libre de s'en aller? Ouais, mais j'demande à voir. |
| | ✽ Jeu 26 Déc - 20:30 | | Il me rend dingue, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. A chaque fois je me laisse aller entre ses doigts sans scrupules mais son attitude est plus que détestable. Cette manière qu'il a de me faire sentir que je lui appartiens me rend complètement folle. Je n'appartiens à personne et même si je m'égosille à lui faire comprendre, c'est peine perdue. C'est un long dialogue de sourd. Il est sourd. Encore une fois, je me laisse glisser hors du lit pour partir dans l'obscurité matinal , pour être certaine de ne pas le croiser . Il m'exaspère, je l'agace et pourtant entre nous c'est explosif, additif, instinctif ... et j'en passe je pourrais citer tous les adverbes qui se terminent en -if- pour qualifier ce que je ressens quand je suis entres ses mains rêches mais douces à la fois. C'est un homme un vrai, un de ceux qui a de l'expérience et qui sait comment faire pour atteindre son but. Entre nous, c'est un long tango endiablé qui se laisse danser avec une facilité déconcertante, il est autant chasseur que moi la proie et vice versa. J'essaye de faire un minimum de bruit, de me mêler à cette pénombre comme une ombre invisible, cependant, une fois dans le salon, fin prête à partir, la seule chose qui me fait rester, c'est mon sac à main. Je sais pas ou je l'ai mis ou bien ou je l'ai lancé dans le feu de l'action, je sais plus trop. Pourtant, c'est à cause de ce petit détail que je me fait attraper. Que je suis prise comme un lapin dans une cage, prête à lui faire faux bon, encore une fois. Je me mordille la lèvre instinctivement en me tournant vers lui déjà lasse par notre échange à venir. Un petit air innocent sur le visage, une bouche en coeur, de grands yeux bleus qui papillonnent pour tenter de l'amadouer. Mais je le vois, je vois sur son visage, dans son regard que ça ne passera pas. Il a attendu ça tellement longtemps, de pouvoir enfin me prendre sur le fait accomplis histoire de me déverser son fléau sur la tronche, mais je m'en fou. Mon sourire se dessine sur mes lèvres alors qu'il s'impatiente C'est exactement ce que je cherchais, finalement c'est pas si mal que tu te sois réveillé ? J'ai fais trop de bruit une main dans les cheveux et je le regarde toujours avec cette moue ironique et satisfaite sur le bord des lèvres. Encore une chose qu'il ne va pas approuver. Plus sérieusement, je n'avais jamais rencontré quelqu'un capable de se foutre d'Angus face à face, cet homme était une vrai tornade, une vrai tempête qui peux t'emporter d'un instant à l'autre soit dans un excès de colère ou dans une fureur exaltante qui te prends aux tripes. La façon qu'il avait de tenir mon sac me laissait présager qu'il n'allait pas me laisser filer aussi facilement. C'est plus tellement en douce maintenant, tu viens de saccager mon effet de surprise dis-je en haussant une épaule Il va falloir que tu apprennes à me laisser une marge de manoeuvre plus longue je le confronte également du regard, je le regarde s'approcher sans une once de peur. Je savais qu'au fond, derrières son armure d'acier, c'était quelqu'un de bien. Ang' tu joues à quoi là ? T'essayes de me montrer que t'es le mâle dominant, que je vais partir quand tu l'auras décidé ? Tu sais très bien que ça marche pas avec moi ajoutais-je en fronçant les sourcils. En passant je me suis permise de le bousculer pour attraper mon sac, bien sur il fallait que son étagère soit bien plus haute que la normal, pourtant du haut de mes 1m75 c'est pas le genre de soucis qui m'arrive souvent. C'est comme si toute ma crédibilité venait de s'effondrer. Je sautille doucement , le rapprochant du bord, petit à petit, avant de le faire tomber lamentablement au sol, étalant tout son contenu sur le magnifique tapis ,blanc, qui trône au milieu de la pièce. Tu vois avec tes conneries ... tu peux juste pas repartir te coucher faire comme ci de rien était , le temps que je puisse partir tranquillement ? Histoire qu'on bouscule pas trop nos habitudes
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| | ✽ Sam 28 Déc - 14:18 | | i keep your ass, but rest goes to hell. Tu hésites, tu morfonds entre deux choix cruels. La faire passer par dessus l'balcon là, maintenant, ou la prendre, là, de suite. Tu peux faire les deux dans le pire des cas, mais dans un ordre chronologique inversé. Cette gueule d'ange, tu ne la connais que trop bien. Tu serais bien tenté de dire que c'est typiquement féminin, mais tu t'fais lynché à chaque fois que tu prononces cette phrase. Putain de féministes à deux balles incapable de comprendre un humour au premier degré. Ou alors était-ce toi qui était complètement à côté de la plaque? Possible. T'en reviens pas de son aplomb, de cette insolence qui la caractérise si bien, de cette confiance qui émane de sa personne. T'as des goûts d'luxe, mais t'aime pas qu'on te prenne pour un vulgaire valet à qui l'on peut parler comme ça chante. T'es un Calloway, tu fais parti d'une des familles les plus influentes d'Australie, t'es l'aîné. L'aîné. Cette saloperie de hasard qui a fait de toi le dindon d'la farce, le simplet à qui l'on a collé une femme issue du même milieu que toi, à qui l'on a pas laissé le choix. Et pourtant, ça ne te ressemble pas, de te laisser dicter tes lois, ton train de vie. Tu n'as jamais eu besoin de personne pour vivre selon tes instincts primitifs, tu t'en es toujours très bien sorti seul, sans l'aide de personne. Parfois même sans rien d'mander, certain(e)s s'arrachent une nuit avec Calloway premier du nom. Tu sais pas pourquoi et au fond tu te poses pas la question tant qu'il y a de la baise à la fin. Car c'est ce qui te maintient en vie, ce qui te permet de rester à flots. Le sexe, la luxure, la perversité des corps. Peut-être que tu devrais te faire soigner, peut-être. Mais dans une autre vie. C'est exactement ce que je cherchais, finalement c'est pas si mal que tu te sois réveillé ? J'ai fais trop de bruit. La claque, elle peut partir maintenant, t'as l'droit? Tu la détestais autant que tu aimais te salir en sa compagnie, c'en était jouissif, bandant. Tu n'aimes pas la facilité quoique t'en dises, si c'est trop simple, tu te lasses. T'abandonnes avant même de pouvoir goûter au fruit défendu, quel intérêt, t'as déjà tout ce que tu veux en un claquement de doigts. Sa façon de te traiter en un moins que rien, en une chose futile que l'on peut séduire à son bon vouloir te scotche. Que dis-je, t'enflammes. Te fais bouillonner, t'as dépassé l'ébullition. Et si ton être tout entier se tord, se contient à grande peine, ton visage reste de marbre. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que l'apocalypse ne prenne le contrôle de ton âme. Tu sais où tu peux t'la mettre, ta marge de manœuvre? Tout du moins, tu savais où tu la lui mettrais toi. Bref, là n'était pas la question. Te laisse pas distraire mon pote. T'en reviens pas. Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'elle se barrait? Elle avait peur de quoi? Que tu lui prépares le petit déjeuner? Aucun risque, chacun sa merde. Que tu lui murmures des mots d'amour suivant d'un bonjour ma belle. Aucune chance, t'es allergique au romantisme. Ca t'fait les pieds. Tu la suis du regard, la laisse te percuter l'épaule, la laisse te provoquer. Dis rien, penses rien, fais rien, ton tour viendra. T'façon tu sais que tu l'es, le mâle dominant, quelle question. Et, finalement, tu prends ton pied. Les bras croisés, tu la regardes sautiller, tenter d'attraper ce sac à main ridicule. Pour un peu tu filmerais l'instant, juste histoire d'avoir une occasion de t'lâcher, de t'moquer. Quoique, tu te moques déjà, tu ne peux retenir un petit rictus d'entre tes lèvres. Au moins j'suis pas déçu du spectacle. Le contenu se renverse sur le sol, sur le tapis, ton tapis. Celui que tu as fais venir tout droit du Bengale, celui qui t'a coûté les yeux d'la tête, celui qui repose sous une montagne de babioles diverses et variées mais surtout, féminines. Une main grattant ta barbe de quelques jours, tu te mords la lèvre, réprimant une impulsion colérique. Tu lui saisis le poignet, te faisant violence pour ne pas le briser comme un vulgaire os de poulet. Tu sais qu'il y en a qui sont morts pour moins qu'ça? Tu la relâches d'un geste théâtrale, emplit de dédain. Il suffit d'un rien pour te faire monter la moutarde, d'une simple écorchure, un simple regard mal interprété. T'es comme ça, tu changeras pas. Et si t'en es là aujourd'hui, c'est qu'ça plaît. Que ça lui plaît, quoiqu'elle en dise elle aussi. Tu saisis ton tapis par l’extrémité, le secoue pour faire valser plus loin les affaires qui l'encombre. Sans pitié, rien à foutre, tu t'en branles, faites votre choix. Le truc c'est que j'ai du mal à rester calme quand on m'prend pour un con. Ramasse moi tes merdes, j'en veux pas, puis barres toi, t'attends qu'ça. Tu te retournes, donnes un coup de pied rageur dans une lampe de sol à quatre cent boules, au pire c'est qu'un cadeau. L'objet vole sur le sol en un fracas assourdissant, se brise et se répand sur le sol en mille morceaux, mais tu n'y prêtes aucune attention. Tu sais qu'tu vas trop loin, mais à l'instant présent tu penses pas, tu te laisses submerger par la colère. T'es impulsif, tu vaux rien, t'es qu'une saloperie. Et tu aimes ça. j'suis tellement désolée, c'est tout pourri... |
| | ✽ Sam 28 Déc - 18:33 | | " Tu sais où tu peux t'la mettre, ta marge de manœuvre? " Mon regard se relevait dans le sien, soudainement froid, cette once de malice qui dansait dans mes yeux il y'a quelques instant n'était plus de mise. Ce n'était plus un jeu . C'était ce côté là d'Angus que je détestais, c'était ce côté là qui me donnais envie de partir en pleine nuit et ceci à chaque fois. Peut être qu'il comprendrait un jour, même si je suis sceptique à ce niveau là. Son égo et son orgueil sont comme deux voiles qui l'empêche de voir la vérité en face. Quoi qu'en même temps peut être que c'était mieux ainsi, qu'il ne puise pas voir le grand con qu'il était. Je crois avoir une idée mais je peux te dire que c'est pas toi qui va me la mettre Un subtile sourire en coin trônait sur mon visage, je savais pertinemment qu'il n'aimait pas ça, que je fréquente d'autre homme quand bien même cette relation n'avait rien d'officielle, quand bien même c'était plus de l'amusement qu'autre chose. S'il pensait pouvoir me faire peur, m'intimider en agissant ainsi, il avait faux sur toute la ligne, bien au contraire. Cette attitude si détestable, me donnait envie de lui mettre des claques, de le castrer sur place, mais la deuxième option n'était pas à mon avantage, alors on va éviter. Je me relevai tranquillement, prenant soin de l'ignorer, je sais que ça l'énerve encore plus mais d'un côté c'était peut être la meilleure des solutions pour pas que ma main s'abatte contre sa joue de plein fouet. C'était pas l'envie qui me manqué, ni le cran. Mon épaule percutait la sienne, volontairement bien entendu puis je tentai de récupérer mes affaires. J'avais l'air certainement ridicule, mais j'avais besoin de mon sac, ne serait-ce que pour rentrer chez moi. Je sais pas si Sixtine est là d'ailleurs. Elle fait quoi aujourd'hui ? Surement à la boutique à tenter de nouvelle recette. Faudrait peut être qu'elle se calme un peu avec ses cupcakes, ou bientôt je vais devoir la faire rouler pour la promener. Mes idées, mon esprit part dans tout les sens pour ne pas se focaliser derrière le bourreau qui se trouve dans mon dos mais je ne me retournais même pas. Utilité de sa phrase ? Zéro. Il parle pour rien dire, il brasse du vent comme on dit. Par la faute d'Angus, mon sac tombe au sol dans un bruit sourd. Mes affaires s'éparpillent sur le tapis d'un blanc aussi pure que la neige. Rouge à lèvres, clés, téléphone, porte feuille, capotes - sortez toujours couvert - médicament et j'en passe. La colère me monte de plus en plus, je ne pourrais décrire si c'était du simple énervement, de la haine, de la colère ... Il me bascule, il me bouscule dans tous les sens. Alors que j'étais en train de ramasser mes affaires. Angus m'attrapait par le poignet. Il est sérieux ? Mes yeux se focalisent sur ses doigts refermés contre ma peau, ses longs doigts qui m'font vibrer d'ordinaire, sauf en cet instant. Lâches moi ! dis-je sans le regarder. Il me menaçait, comme si ce qu'il dit m’intéresse. Son ténor m'irritait et la seule chose dont j'avais envie, c'était de claquer ma main contre sa joue dans un bruit assourdissant. Nonobstant, le tapis se dérobait sous mes jambes me laissant ainsi au sol tout en éparpillant mes affaires dans tous les coins de la pièce. Je me relevais dans la seconde qui suit pour le confronter du regard. Il se prend pour qui ? Callwoay de mes deux. T'es complètement malade, tu le sais ça ? Va te faire foutre et profites en au passage pour te faire soigner Je le regarde faire, se retourner et donner un coup de pied dans une lampe qui s'éparpille en milles morceaux. Gestes qui traduit bien son état d'esprit. Je l'énervais autant que ça ? Apparemment. T'essayes de me faire peur ? De me faire comprendre que c'est ce qui va m'arriver si j'arrête pas. Je t'en pris Angus, toi comme moi on sait très bien que t'es pas capable de me faire du mal. Que t'en a pas envie ! Finalement, je me laissais tomber dans le fauteuil en écrasant de mon talons les débris de verre au sol. Finalement je crois que je vais prendre mes aises c'était peut être dangereux, mais le danger m'attirait comme la lumière attirait un papillon. Peut être que je vais me brûler les ailes dans cette relation si tumultueuse mais lui laisser le dernier mot était hors de question. Le laisser croire qu'il avait le dessus sur moi, également. Retirant ma veste, j'allongeais mes jambes sur l'accoudoir , les cheveux éparpillaient sur le canapé en cuir. Mon regard se promenait sur le chaos qu'il avait occasionné A mon humble avis tu devrais réparer tes conneries ou tu risquerais de le regretter dis-je en lui montrant du bout du menton les débris de verre mais en faisant aussi référence à ce qu'il venait de me faire Je pense pas que t'es envie d'y perdre au change et sur ces mots, je relevais ma jambe en l'air en laissant glisser mes doigts contre celle ci doucement. T'es folle ! J'adule notre rp
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Angus ✖ I'm what you want, I'm what you need ↪ | | |
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