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{ Suis moi ... Je te fuis. Fuis moi ... Je te suis } {Flashback} { Warning : Hot !!!! }∞ Atlas↪ | Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Mer 23 Avr - 2:16 | | The first day of the rest of your life Dernier cour de la matinée et première rencontre avec notre professeur suppléant : Un certain "Monsieur Holmes". L'envie de sécher ces quelques heures d'anglais s'infiltrait dangereusement dans mon esprit depuis un petit moment mais impossible de faire machine arrière. James, un de mes collègues me faisait signe pour m'inviter à le rejoindre dans la salle de classe. Hésitante, mon esprit semblait peser le pour et le contre un bref instant. Finalement la raison prit le pas sur la passion et je me hâtais de prendre place au dernier rang. La première chose qui me perturba c'était l'espace vide entre le premier et le dernier rang. Ordinairement, les étudiants préféraient se réfugier au fond de la classe, certains pour vaquer à leurs occupations sur le net tranquillement, d'autres pour papoter discrètement. Là, c'était tout le contraire. Le petit détail supplémentaire ? La gente féminine en totalité, à part moi, se tenait au premier rang. Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas la raison de ce revirement de situation. Quelques gloussement s'échappaient de part et d'autre de la classe, interrompant le silence conventionnel d'un début de cour. Ce n'est qu'en relevant la tête, surprise par cette agitation, que je pus mettre un nom sur la source de toute cette agitation : Mr Holmes, notre professeur. Cet homme était la "parfaite" incarnation du professeur sexy. Véritable fantasme pour ces demoiselles, son corps semblait sculpté dans le marbre. Son tee shirt, plutôt moulant, laissait entrevoir une musculature de rêve. Son regard émeraude dégageait une sensualité sans précédent. Cependant, son arme fatal devait sans aucun doute être son sourire. En l'espace d'une seconde, il avait réussi à faire tomber en pamoison toute la gente féminine, et pas seulement. Certains hommes serraient les dents, sans aucun doute déstabilisés de se faire voler la vedette par un de leurs professeurs. D'autant que son âge devait presque frôler le notre, ce qui indiquait clairement que s'il était apte à nous faire ce cour c'est que ses capacités dans ce domaine devaient être vraiment excellentes. Je me mordais l'intérieur de la lèvre, amusée de constater l'effet dévastateur qu'il avait sur mes collègues. Cela aurait été mentir que de dire qu'il me laissait totalement indifférente, néanmoins, je semblais être la seule à opposer un minimum de résistance. Question de pudeur ou tout simplement de méfiance, ma préoccupation première n'était pas de mettre cet homme dans mon lit, n'en déplaise aux autres camarades de la classe. Passionnée et plutôt studieuse, il était hors de question de me laisser perturber par un sourire ravageur. Il lui suffisait d'en distribuer un ici et là entre deux phrases pour flirter outrageusement avec le "public". Il avait un charme et un sex appeal dévastateurs et, malheureusement, il paraissait le savoir. Je fronçais les sourcils devant l'attitude béate de mes collègues. Elles ressemblaient vaguement à ce qu'on pourrait qualifier de "groupies". Son regard semblait déshabiller tout le monde et ça me mettait mal à l'aise. Non pas qu'il flirtait directement mais quelque chose me perturbait chez lui. Je mettais cela sur le compte de son attitude, un poil trop provocatrice à mon goût et attendais impatiemment la fin du cour. Les deux heures parurent une éternité et lorsque l'alarme retentissait, je m'éjectais presque de mon siège, pressée d'en finir. J'étais mal à l'aise devant cet homme, sans en savoir réellement la raison. En quelques secondes, mes affaires étaient rangées et mon corps se dirigeait hâtivement vers la sortie. -------------------------------------------------
Aélia ? Vous pouvez venir me voir s'il vous plait ? Mes doigts se crispaient sur la porte, à quelques millimètres de moi. C'était dans ce genre de moment que je me maudissais d'être trop honnête pour faire celle qui n'avait pas entendu. Je levais les yeux au ciel, pas franchement ravie de me retrouver en face à face avec lui. Malheureusement, c'était mon professeur et sa demande exigeait aucune contradiction. Je grimaçais et mon corps pivotait dans l'autre sens pour venir se mettre en face de lui, dans un silence terriblement pesant. Mes camarades finissaient de quitter la classe, à contrecoeur, comprenant que ce n'était pas aujourd'hui qu'elles allaient pouvoir s'entretenir de manière plus ... intime avec lui. Apparemment ... ce privilège m'était destiné. Quelle ironie quand on savait que son charme ne semblait pas opéré sur moi. Enfin ... pas totalement. Quelque chose dans son regard continuait toutefois à me troubler. Vous faites aussi des séances de dédicaces ? C'est gentil mais ... Je n'ai pas le temps. Voilà une des multiples facettes de mon caractère. Ma répartie pouvait être très mordante, voire même très provocatrice. Je ne savais pas vraiment ce qui me prenait de lui parler sur ce ton mais il me rendait nerveuse et c'était une sorte de système de défense. Vu son air étonné, apparemment il n'avait pas l'habitude qu'on lui oppose de la résistance. Ecoutez ... J'ai conscience de ne pas m'être totalement impliquée dans votre cours mais il n'est pas question de m'excuser. Je préfère offrir cette possibilité à mes chères camarades ... Un mélange de plusieurs sentiments passaient dans la prunelle de ses yeux et ça me rendait totalement dingue. Impossible de savoir ce qu'il pensait vraiment. Depuis qu'il m'avait demandé de venir le voir, il avait gardé le silence, sans rien répliquer à mes petits piques plutôt très acerbes. Au contraire, cela semblait étrangement l'amuser mais pas seulement ... Est ce que cela vous dérangerais d'arrêtez avec ce sourire narquois ? C'est vraiment ... vraiment ... Je n'arrivais pas à sortir le mot exact. Bizarrement, des mots contradictoires se bousculaient dans ma tête comme : Excitant, attrayant, troublant mais aussi ... très irritant. Son regard semblait me fouiller de l'intérieur et ça décuplait ma gêne, ce qui le fit encore plus sourire. Son corps se rapprochait soudainement du mien, ce qui me prit totalement au dépourvue. Je fronçais les sourcils, encaissant la bouffée de chaleur qui émanait de tout mon être. Je ne comprenais pas vraiment ce qui était en train de se passer mais cela me plaisait moyennement. Enfin ... ça c'était ce dont j'essayais de me persuader. © MISE EN PAGE PAR TAZER. |
| A. Duncan HolmesSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 102 ∞ arrivé(e) le : 09/04/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Mer 23 Avr - 3:53 | | let me a chance to show you the real me. ∞ Contre toute attente, spécifiquement en sa provenance, il fut accepté à ce poste d'enseignant supplément qui, selon l'annonce, semblait être recherché avec ardeur. Ayant postulé sans le moindre espoir, plutôt par amusement, par curiosité, il n'espérait aucun retour d'appel, encore moins la journée même. Uniquement quelques heures après avoir appliqué, tandis qu'il arpentait sagement les rues de la capitale, à la recherche d'une véritable offre d'emploi dont il pourrait aisément remplir les compétences et les pré-requis, il sentit son portable vibrer au fond de la poche gauche de sa veste. Curieux, il cru que cela devait être un nouvel appel en provenance de l'une de ses sœurs cadettes... Cependant, le numéro affiché lui était inconnu, et semblait plutôt local. Curieux mais également inquiet, il décrocha. À ce moment précis, son existence prit une tournure différente, une tournure plus qu'inattendue...
Le réveil matin sonna, tirant le jeune homme de sa rêverie inquiétante. Ouvrant brusquement les yeux, se redressant aussitôt dans son lit, il constata que son torse était couvert de sueur... Ce rêve, voir ce cauchemar lui paraissait si vrai, si réaliste qu'il y cru, et ce, jusqu'à la dernière seconde. Comme toutes personnes en ce monde, le premier jour au sein d'un nouveau boulot s'avérait être une source de nervosité énorme, incontrôlable. Les heures de sommeil dont venait de disposer Atlas était inquiétante. Ayant eu de grandes difficultés pour sombrer dans un sommeil paisible et réparateur, il avait poser son regard sur son horloge une dernière fois, près de quatre heure a.m, tandis que son réveil sonnait dans les environs du sept heure a.m. Pourtant, en dépit de ce manque cruel de sommeil, il était prêt. Prêt à affronter ce nouveau monde qui s'offrait à lui. Prêt à enseigner sa langue maternelle aux élèves qui, étrangement, allait être près de son âge. Curieusement, cela le rendait encore plus nerveux... Si enseigner aurait été un rêve ou un métier d'avenir pour lui, il aurait opter pour des élèves plus jeunes, des élèves moins perturbateur que ceux dont il prévoyait déjà les catastrophes. Il n'y a pas si longtemps de cela, il était lui-même un élève. Un élève malicieux, toujours présent pour malmener un suppléant... Maintenant, les rôles étaient inversés. Il ignorait ce qu'il devait faire, ce qu'il devait dire... Toutefois, il allait falloir trouver, et rapidement. Le temps filait sans qu'il ne puisse en prendre conscience, vint la douche, puis la recherche des vêtements parfaits pour cette première journée, la préparation de son premier repas qui fut bien léger contrairement à ses habitudes. À la fois pressé et grandement nerveux, il se sentait incapable d'avaler ne serait-ce qu'une bouchée supplémentaire de ce repas qui, malgré tout, reste celui qui occupe une importance capitale au sein de la journée... C'est ce que sa mère et son père ne cessait de lui répéter tandis qu'il n'était qu'un gamin, tandis que tout lui paraissait amplement plus beau et plus lumineux que maintenant. Tandis que sa famille était complète, que ses parents vivaient et s'aimaient fort, le démontrant constamment au yeux de ce petit gamin qu'il était à l'époque...
Pour une première journée, elle s'annonçait plutôt chargé, bien plus qu'il ne l'aurait cru envisageable lorsqu'il ouvrit les yeux ce matin-là. Tout au long de la journée, il allait avoir un groupe différent, étalant sur deux longues heures sa matière, puis un nouveau groupe. Il ignorait totalement comment les choses allaient se dérouler, pourtant, il espérait. Il espérait au mieux que ce petit charme dont il faisait preuve, autant de manière volontaire que non, allait lui permettre d'attirer l'attention positivement sur lui, empêchant les plus maladifs des élèves de vouloir nuire à son enseignement. Cette simple pensée troublait amplement l'âme et l'esprit de Atlas. Jamais, ô grand jamais il n'aurait envisager devenir enseignant, encore moins être accepté comme suppléant alors qu'il ne possède guère les compétences ni les études nécessaires pour occuper un tel poste. Cependant, les élèves n'ont guère le besoin de savoir le moindre détail concernant son existence, bien au contraire. Il ne connaître que le stricte minimum, seulement ce que l'aîné jugera pertinent de partager.
Un nouveau groupe attendait dans la classe, tandis qu'il revenait un café à la main. Étrangement, aussitôt qu'il franchit le seuil de la porte, il entendit des petits gloussements, des profonds soupires... Alternant entre ses feuilles et les élèves, il comprit la source autant de l'un comme de l'autre. Les jeunes demoiselles du groupe était rassemblées à l'avant, l'observant avec une captivité quelque peu effrayante mais également amusante, tandis que les garçons, bras croisés et regard sévère, soupirait devant l'intérêt que toutes les demoiselles lui portait. Amusé, un malicieux sourire vint étirer ses lèvres alors qu'il la parole, se présentant brièvement et demandant à chaque élève de faire de même, histoire de lui venir en aide pour apprendre ne serait-ce qu'un minimum le prénom de plusieurs d'entre eux, peut-être tous éventuellement. Sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi ni comment, il eut uniquement une jeune demoiselle qui attira son attention, bien plus que toutes les autres. Elle était au fond, loin de lui, démontrant un manque d'intérêt flagrant, ce qui l'amusait mais l'insulta quelque peu. Ne lui portant qu'une attention minime tout au long de son cours, Duncan ne put que poser son regard sur elle chaque fois qu'il balayait la pièce du regard... Il ignorait pourquoi, mais elle possédait un petit quelque chose de particulier, de différent qui captivait son attention. Autant pouvait-elle être ravissante et charmante, qu'effrontée. Toutefois, la beauté semblait l'emporter sur le reste... Comme envoûté, il ne pouvait effacer son visage de ses pensées. Elle était attirante, et ce, bien qu'elle soit une élève, donc une interdiction pure et simple... Néanmoins, l'interdit à toujours faire naître une attirance grandissante au sein de cet homme, désireux de provoquer les règles... Les règles ne sont-elles pas écrites pour être violer à maintes reprises, et ce, de différentes façons?
Le cours tirait sur sa fin, la cloque retentit dans la pièce. Sans comprendre pourquoi réellement, il posa son regard sur cette jeune femme, et l'interpella aussitôt. « Aélia? Vous pouvez venir me voir s'il vous plaît? » Sans prononcer la moindre parole supplémentaire, rangeant à son tour ses effets personnels et feuilles de notes, prêt pour la suite, il s'installa devant son bureau, croisant les bras sur son torse, attendant que l'étudiante le rejoigne, bien que cela ne semblait guère l'intéresser. Vous faites aussi des séances de dédicaces ? C'est gentil mais ... Je n'ai pas le temps. En dépit de l'affront brutale dont elle faisait verbalement preuve à son égard, Atlas resta de marbre, n'affichant que son sourire à la fois malicieux et charmeur, écoutant attentivement son élève parlant, tandis qu'il restait silencieux. Ecoutez ... J'ai conscience de ne pas m'être totalement impliquée dans votre cours mais il n'est pas question de m'excuser. Je préfère offrir cette possibilité à mes chères camarades ... Un tumulte d'émotions traversaient son esprit, autant il pouvait être amusé par cette jeune femme ravissante, autant il pouvait être troublé, choqué, outré... Il ignorait comment se sentir, comment réagir face à une telle situation. Jamais, ô grand jamais il ne se sentit de la sorte auparavant. Oui, les femmes n'ont jamais été son fort, du moins, sur le point sentimentale. Outre ses sœurs, rares ont été celles à marquer suffisamment son existence pour qu'il envisage de former un couple avec cette dernière... Cependant, celle-ci l'envoûtait, le troublait. Mais, il refusait de laisser paraître son désarroi, cela aurait été grandement déplacé. Est ce que cela vous dérangerais d'arrêtez avec ce sourire narquois ? C'est vraiment ... vraiment ... Se relevant légèrement, quittant son bureau, il leva rapidement son regard vers l'horloge, satisfait du temps qui se présentait devant lui avant son prochain cours, il se rapprocha de la jeune femme. « Qu'ai-je donc fait pour que vous éprouviez une telle haine à mon égard... » Étirant toujours les lèvres de son sourire malicieux et narquois, il refusa de le retirer. Se rapprochant un peu plus d'elle, sentant que son cœur battait de plus en plus vite, il s'arrêta aussitôt, conscient que la distance désormais entre les deux était minime... « Je sais que mon attitude ne plaît pas à tout le monde... mais au point de me haïr, vraiment? » Sans réellement contenir ses paroles ou ses gestes, Atlas leva doucement sa main, venant replacer derrière l'oreille de son interlocutrice une mèche de sa chevelure qui prenait place devant son œil, lui permettant alors de pouvoir observer ce regard envoûtant, si perdant complètement... « Vous devriez apprendre à connaître avant de juger Aélia... Vous éviteriez beaucoup de mauvais jugement ainsi... Je ne suis pas ce que je laisse paraître en classe, mais, cela ne regarde que moi et moi seul. Je n'ai aucune raison de m'afficher aussi librement devant une centaine d'élèves... Ne croyez-vous pas? » Il lui fit un petit clin d’œil, avant de replacer une nouvelle fois la même mèche de cheveux qui était revenu devant son regard... Il se sentait étrangement bien auprès de cette demoiselle, au point que cela le troublait, l'empêchant de comprendre la source de tout cela... |
| Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Mer 23 Avr - 4:45 | | The first day of the rest of your life Qu'ai-je donc fait pour que vous éprouviez une telle haine à mon égard... La promiscuité de nos corps me troublait plus que de raison et m'empêchait d'être pleinement consciente de mon comportement. Sa phrase me déclenchait un petit rire moqueur, presque vicieux mais sans l'être vraiment. De la haine ? On ne vous a jamais dit que pour haïr quelqu'un, il faut lui porter de l'intérêt ? Vous croyez que c'est mon cas ? Vraiment ? Je suis désolée de vous décevoir mais ... vous n'êtes pas si irrésistible Je tentais de me reculer mais mon corps rencontrait le tableau blanc tandis que le sien se rapprochait de plus en plus du mien. Le souffle chaud de sa respiration caressait le creux de ma nuque, me forçant à détourner le regard. Si l'on nous surprenait dans cette position, nous risquions d'avoir des problèmes. De gros problèmes. Il n'était pas utile d'être devin pour savoir que notre proximité était indécente. Il était mon professeur , moi son élève et cela faisait à peine 2 heures que nous avions fait connaissance l'un et l'autre. Je tentais de me remémorer les derniers instants du cour , essayant de comprendre comment nous avions pu en arriver là après quelques heures de temps seulement ? Ma nervosité s'accentuait lorsqu'il reprenait la parole , me clouant presque sur place. Je sais que mon attitude ne plaît pas à tout le monde... mais au point de me haïr, vraiment? En réalité son attitude semblait n'être un problème que pour moi. Quelque chose m'irritait chez lui , me poussait à être insolente avec lui. Cette sensation était d'autant plus surprenante que ce n'était pas dans ma nature d'être effrontée avec des inconnus. Votre attitude ne plait pas à tout le monde ? Ah oui ? Vraiment ? Je ne l'aurais pas remarqué ... C'était de la provocation, pure et simple. Les mots semblaient sortir de ma bouche, comme une sorte de bile noire, sans réussir à s'arrêter. C'était facile de comprendre qu'il y avait autre chose derrière mon agressivité. Son air, un peu choqué, indiquait qu'il n'avait pas l'habitude non plus qu'on lui tienne tête. Surtout pas une petite étudiante d'apparence inoffensive. Son corps penché au dessus du mien me rendait de plus en plus nerveuse, ce qui développait cet automatisme de défense chez moi. Vous devriez apprendre à connaître avant de juger Aélia... Vous éviteriez beaucoup de mauvais jugement ainsi... Je ne suis pas ce que je laisse paraître en classe, mais, cela ne regarde que moi et moi seul. Je n'ai aucune raison de m'afficher aussi librement devant une centaine d'élèves... Ne croyez-vous pas? Sa réaction me laissait un peu pantoise. Cela le concernait lui et lui seul ? D'accord mais pourquoi me convoquer dans ces cas là ? Une subite pensée, aussi délicieuse que malsaine me traversait l'esprit. Elle n'avait duré une fraction de seconde mais c'était suffisant pour me faire perdre le semblant de raison qu'il me restait. Apprendre à vous connaître ? Hmmm attendez . Vous avez postulé à ce poste mais c'était simplement comme cela, plus pour vous amuser que pour une quelconque passion pour l'enseignement. Vous avez ... allez ... 26 ans je dirais. Hmmmm L'audace avait pris le dessus sur tout le reste. Mon visage s'arrêtait à quelques mètres du sien, poussant à l'extrême la provocation. Vous avez vécu beaucoup d'épreuves dans votre vie et vous avez trouvé refuge en Angleterre. Je dirais que cela vient de votre famille... et vu votre comportement , vous êtes le seul fils de la famille. Vous avez grandi dans un univers essentiellement féminin mais quelque chose m'indique que ... vous avez eu besoin de couper les ponts. Concernant les femmes, aucune ne méritait votre attention. Vous n'êtes donc ni marié, ni fiancé et encore moins en concubinage. Et sinon ... vous doutez totalement de vos capacités et vos aptitudes concernant ce poste. C'est l'une des raisons de votre insomnie, même s'il est évident que vous êtes victimes de trouble du sommeil beaucoup plus fréquents. Cauchemars ? Etonnant ce manque de confiance non ? La déchéance de superman ? Mes yeux tombaient sur ses bouquins posés sur la table, curieuse. Il ne me fallut que quelques secondes pour continuer mon introspection, ne me rendant pas compte à quel point cela pouvait être troublant pour mon interlocuteur. Hmmmm ... "Les Hauts de Hurlevent" d'Emily Brontë. Excellent choix. Je pense que c'est votre livre préféré parce qu'il vous rappelle la notion de famille mais surtout parce qu'il est en adéquation avec votre vision pessimiste de votre environnement. Et ... Je dirais aussi que vous êtes ... Australien. Ma main tombait sur une de ses cicatrices en bas de sa nuque. Mes doigts venaient la frôler, tendrement , déclenchant un cataclysme de sensations toutes aussi contradictoires les unes des autres. Comme un électrochoc à son contact , mes doigts parcouraient encore quelques secondes sa peau nue , savourant ce contact interdit. Blessure de guerre ? Ou conquête un peu trop enthousiaste ? J'avais conscience de dépasser les limites et d'aller trop loin. Néanmoins cette introspection, cette violation de sa vie privée, presque même de ses pensées, par une analyse pointue de son langage corporel était le point de non retour. Nous avions dépassé la limite d'une simple relation conflictuelle professeur - élève. Je le poussais dans ses retranchements, voulant créer chez lui, ce qu'il faisait ressortir chez moi. Ma nervosité ne diminuait pas, au contraire.Ca va ? Je vous connais assez ou on continue ? Un autre professeur m'aurait sans aucun doute virer de la classe ou perdu son sang froid. Quelque chose brillait dans son regard , m'indiquant que mes paroles avaient eu un impact sur lui . Seulement , était ce de la colère ? De l'amusement ? De la rancœur ? Ou quelque chose d'autre , de beaucoup plus ... déplacé ? Et concernant le fait que cela vous concerne et pas moi ... Pourquoi m'avoir convoqué ? Vous afficher librement ? Qu'est ce que vous appelez librement ... Son comportement m'avait mis dans une colère sans précédent et me poussait à l'attaquer , sans relâche. Et plus mon amertume montait, plus une certaine forme de désir semblait électriser la pièce. Je sentais bien qu'il se retenait de faire quelque chose et c'était là son point faible. Impossible de savoir ce qui lui traversait l'esprit , ça me rendait dingue. Sans savoir pourquoi, je le poussais outrageusement à sortir de ses gonds, à céder à sa pulsion. Peut être était ce du sado masochisme ? Quelle personne aurait aimé se faire frapper ? Personne. Je ne comprenais pas moi même ma détermination à le faire flancher , à lui faire perdre ses moyens. Inconsciemment, c'était un effet boomerang. Toute ma nervosité se renversait pour le toucher à son tour , sans ménagement. Librement comme ça ... Mon corps se tendait d'une manière féline et mes mains glissaient le long de ses bras, appuyés au dessus de ma tête. Sa peau était douce et mes doigts s'amusaient à parcourir les parcelles de sa peau nue avec délice, lentement, comme le plus beau des supplices. Finalement je poussais soudainement dessus ses bras et le faisait perdre l'équilibre, son corps se retrouvant totalement sur le mien. Une seconde passait ou nos respirations saccadées se faisaient écho l'une et l'autre. Interdite devant l'effet que me procurait son contact ... J'arrêtais de respirer l'espace d'une seconde. Vous non plus , vous ne me connaissez pas . Je ne juge personne. Vous êtes libre de faire ce que vous désirez mais ... avouez que ce genre de comportement est désagréable non ? C'était ma façon de lui montrer à quel point son attitude me mettait mal à l'aise. Une personne normale, notamment une femme, aurait adoré son comportement et en aurait largement profité mais ce n'était pas mon cas. Sa présence m'irritait tout autant qu'elle m'attirait. Alors maintenant ... dites le moi ... pourquoi m'avez vous convoqué Je pensais avoir finie d'être surprise par cet homme lorsqu'il reprenait soudainement sa position initiale. Apparemment il était encore plus joueur que moi et ce n'était pas pour me déplaire. Sa respiration était courte, saccadée et ça me rendait encore plus dingue. Son corps au dessus du mien, seuls ses bras s'appuyant sur le tableau blanc ou j'étais adossée imposaient une infime barrière entre nous. Je le regardais, totalement interloquée. Qu'est ce que ... Dites le ... Les mots dépassaient mes pensées, ils n'étaient que murmures et résonnaient dans la pièce comme la plus intime des caresses. Je fermais les yeux quelques instants et me mordais violemment la lèvre inférieur , à tel point qu'elle s'ouvrait légèrement pour laisser apparaître une perle de sang. Je ne vous hais pas ... Je vous ... déteste Ces mots avaient l'effet totalement inverse. Ils étaient dit d'une manière trop ... agressive pour ne rien cacher derrière. Quant à lui, son sourire narquois devenait de plus en plus charmeur . Son corps semblait trahir quelque chose d'autre aussi mais il m'était impossible de mettre le doigt dessus. Me détestait-il aussi ? Cette situation était tellement surréaliste. Dites le ... Il m'était difficile de cerner complètement cet homme et ça m'intriguait. Même si nous n'étions pas totalement collés, il m'était facile de sentir la chaleur de son corps à travers son tee-shirt et ... Je mordillais encore plus ma lèvre, créant une autre petite perle de sang, à deux doigts de couler ...
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| A. Duncan HolmesSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 102 ∞ arrivé(e) le : 09/04/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Mer 23 Avr - 20:01 | | let me a chance to show you the real me. ∞ La haine et l'agressivité avait quitté son être aussitôt qu'il avait franchit le seuil de la porte de la maison familiale. Il laissa derrière lui la pression et le poids que représentait sa famille et les décisions qu'il devait prendre en conséquence de chaque membre de cette dernière. Il était incapable de réfléchir pour lui, incapable d'agir de manière impulsive simplement par envie ou par désir... Constamment forcé de réfléchir, de peser le pour et le contre d'une décision voir même d'une parole banale et anodine. Ses sœurs, sensibles comme jamais, détestait parfois, même régulièrement l'attitude du frère aîné. Lui qui, tentait de profiter de son existence tout en veillant sur sa famille. Lui qui tentait désespérément de plaire à tout le monde, que ses actions plaisent et conviennent à toutes les personnes importantes et précieuses à ses yeux... Cependant, il s'avérait que cela devenait de plus en plus difficile, de plus en plus ardu. Dès lors que sa cadette Miella fut en âge de prendre soin du reste de la famille, il sortit beaucoup plus, il profita beaucoup plus, mais il restait avec le poids entier de la famille sur les épaules. Il détestait ce poids... Cela l'empêchait de se sentir libre, se sentir lui-même en totalité. Peut-être était-ce cela, peut-être était-ce le départ hâtif et soudain de son meilleur ami qui l'encouragea à partir, sans chercher à prévoir un trajet, sans chercher à savoir la direction exacte qu'il allait prendre. Tout ce qu'il désirait, était de partir au loin, de recommencer son existence à zéro et profiter sans la moindre retenu. Son seul objectif, atteindre l'Angleterre, terre natale de son père mort trop jeune. Tout le reste était une accumulation positive d'inconnu et de surprise, chacune plus grande les unes que les autres...
Impulsif, ses paroles dépassaient souvent ses pensées... L'exemple parfait lorsqu'il demanda à cette jeune demoiselle de rester lorsque la cloche retentit de la classe. Il n'avait aucune raison fondamentalement bonne pour la retenir ainsi, pour la garder auprès de lui et lui imposer son attitude quelque peu arrogante et ce sourire narquois qu'elle détestait toujours plus. Aucune raison valable... Cependant, son poste et son autorité faisait en sorte qu'elle ne pouvait guère refuser et poursuivre son chemin, comme si la voix d'Atlas n'avait pas atteint ces oreilles lorsqu'elle voulu franchir le seuil de la porte. Elle était là, devant lui, crachant des paroles blessantes mais à la fois amusante, sans la moindre retenu. Lui, il ne prononçait guère le moindre mot, affichant son sourire narquois, son visage de marbre, tandis que le tumulte de ses émotions traversaient son regard ténébreux... Duncan ignorait si cela devait être positif ou négatif, mais il ressentait une étrange attirance pour cette ravissante jeune femme, bien qu'elle soit étudiante, et lui enseignant. Il ne pouvait nier, il ne pouvait résister au désir qui naquit en lui, grandissant à chaque instant que son regard croisait celui de la demoiselle. Elle résistait, elle vomissait des paroles sans réfléchir... Autant cela finit par plaire à Atlas, autant cela l'effrayait. Aucune retenue, aucune recherche approfondi. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, ce qui vint le perturber grandement. Personne en ce monde ne réussit à comprendre son attitude ou même son langage corporel, pas même son meilleur ami depuis toujours. Toutefois, elle, seulement après quelques secondes, elle pouvait raconter l'histoire de sa vie dans les moindres détails, et sans la moindre hésitation. Effrayé, il resta pourtant de marbre, les bras au-dessus de la tête de la jeune femme après avoir replacé une mèche rebelle qui dissimulait son regard... Mordillant l'intérieur de sa lèvre inférieur, cherchant à résister, à rester solide, fort devant elle, refusant de faiblir, de céder sous la pression, il prit une grande inspiration, bien qu'il sentait le souffle de cette dernière frôler dangereusement ses lèvres. Concentré sur la jeune femme, ne portant qu'une faible attention aux mots qui franchissaient ces lèvres, bien que troublé par la vérité dont celle-ci faisait preuve, sans le connaître réellement...Hmmmm ... "Les Hauts de Hurlevent" d'Emily Brontë. Excellent choix. Je pense que c'est votre livre préféré parce qu'il vous rappelle la notion de famille mais surtout parce qu'il est en adéquation avec votre vision pessimiste de votre environnement. Et ... Je dirais aussi que vous êtes ... Australien. Portant à son tour son regard en direction de son bureau, ayant oublié l'existence même de ce bouquin en ce lieu à la suite de longues heures d'enseignements, il écarquilla les yeux. La surprise gagnait sur son contrôle. L'angoisse gagnait sur son sourire narquois... comment pouvait-elle autant en savoir sur lui sans une véritable discussion, sans de véritable recherche... Comment pouvait-elle lire tout cela en lui, comme si elle le connaissait depuis toujours, qu'elle l'observait et qu'elle étai au sein de son esprit, lisant chaque pensée qui traversait son esprit... Atlas était troublé, incapable de comprendre la source des connaissances de la jeune femme, mais charmé par cette dernière. Son attitude quelque peu provocante, voir grandement provocante ne faisait qu'accroître l'étrange désir en lui. Ce désir qui faisait vaciller son regard vers les lèvres de la jeune femme, ce désir qui faisait défiler des images indécentes devant son regard...
Reportant aussitôt son regard sur son interlocutrice, dissimulant une nouvelle fois le tumulte d'émotions qui ravageait son visage, affichant un sourire narquois plus discret, plus mince, il rapprocha un peu plus son corps de celui d'Aélia, discrètement, perdu dans son regard. Il y avait une envie forte qui tiraillait ses entrailles... Une envie de physique qu'il était incapable d'expliquer. Blessure de guerre ? Ou conquête un peu trop enthousiaste ? Frissonnant, savourant ce doux et léger contact sur sa peau, il aurait voulu que ce dernier ne prenne jamais fin. Plaisir interdit mais délectable, Atlas ne put faire autrement que pencher légèrement la tête en direction opposé, laissant ainsi un libre accès à sa nuque pour la demoiselle. Omettant de rester de marbre, de rester insensible face à elle, une vague de frisson vint le traverser, tandis que ses paupières se fermèrent un court instant. Il profitait, il adorait cette petite sensation nouvelle qui le tiraillait... Cependant, elle retira sa main. Ouvrant de nouveau les yeux, se perdant une nouvelle fois dans son regard, cherchant à comprendre ce que son esprit pensait réellement, ce qu'elle ressentait au tréfonds de son âme, il aurait voulu pouvoir lire en elle comme elle, en lui. Malheureusement, il ne possédait guère une habilité de ce genre, bien au contraire. Il se contentait de dissimuler son âme et son esprit, refusant de laisser quiconque percer cette carapace qu'il affichait constamment, son air de marbre et hors d'atteinte qui le caractérisait. Pourtant, au fond, il s'avérait éprouver de forts sentiments dans maintes situations, mais refusait de les afficher. Ce n'était guère pas envie de prouver sa force, au contraire. Il n'avait pas le choix... Pas le choix d'être celui qui pouvait résister. Pas le choix d'être celui qui allait être le pilier solide et incassable de son entourage. Librement comme ça ... En dépit de nombreuses paroles qu'elle prononçait, il n'y avait qu'une infime partie qui arrivait à atteindre son cerveau. Il était perdu, il était troublé... Contrairement à ses habitudes, il sentait presque que cette dernière lui faisait du charme. Cette attitude féline mais envoûtante et des plus agréable surpris grandement Atlas. Les demoiselles qui croisa son chemin autrefois venait par l'attirance, venait parce qu'il le désirait bien... Sinon, il n'y avait que ses sœurs cadettes. Il ne connaissait qu'un minimum de la vie, ce qui ne l'avantageait aucunement dans une telle situation. Puis, son corps perdit l'équilibre, se retrouvant entièrement contre celui de la jeune femme. Ne cherchant guère à rompre ce nouveau contact, sentant que son souffle pouvait chatouiller la peau de cette charmante créature, son sourire devint légèrement malicieux. Ce désir grandissait encore plus, le rendant frivole, incapable de rester de marbre une seconde supplémentaire. Cependant, il le devait... Son cœur battait à une vitesse folle, sa respiration s'accéléra dangereusement, son corps entier tremblait, se cambrait sous ce désir interdit qui l'envahissait de toute part... Vous non plus , vous ne me connaissez pas . Je ne juge personne. Vous êtes libre de faire ce que vous désirez mais ... avouez que ce genre de comportement est désagréable non ? Bien que cette dernière marquait un point, il refusa d'approuver ou même ne serait-ce que d’acquiescer. Autant provocante que charmante, Atlas perdait de plus en plus ses moyens. Alors maintenant ... dites le moi ... pourquoi m'avez vous convoqué ? Dites le ... Je ne vous hais pas ... Je vous ... déteste... Dites le ... Silencieux, il se contenta de l'observer attentivement dans les moindres détails. Elle semblait si tendue, si nerveuse que l'agressivité dont ses paroles faisaient preuves semblait irréel... Il avait l'impression que la haine qu'elle prétendait vouer à cet homme dissimulait autre chose... Sans chercher à comprendre pourquoi ni même à contenir ce désir brûlant et grandissant qui perturbait l'esprit de l'enseignant, il se pencha à nouveau, approchant une nouvelle fois son visage de celui de la jeune femme, plongeant son regard dans le sien, tandis que ses lèvres s'étiraient à nouveau, malicieusement. « Ai-je réellement besoin d'une raison pour convoquer une élève à rester après mon cours...?! » Posant une seconde fois ses bras autour de la jeune femme, son souffle pouvait se perdre dans celui de son interlocutrice. Frissonnant, autant sous le désir que l'impatience qui envahissait son corps et son esprit, il se rapprocha un peu plus, frôlant la douce peau satinée de la jeune femme de ses lèvres avant de se reculer brusquement, reprenant son emplacement précédent auprès de son bureau. « Vous me détestez?! Pourquoi donc? La vie que j'ai mené jusqu'à maintenant ne vous plaît guère... j'aurais dû faire des choix différents pour terminer autrement, ailleurs, loin de vous et loin de la terre natale de mon père? » Ayant quelque peu perdu l'entrain qui guidait ses paroles et ses actes, sombrant peu à peu sous la nostalgie que le sujet de la mort de son père pouvait faire naître en lui, il soupira doucement, fermant les yeux. Il ne désirait guère laisser paraître sa faiblesse devant une inconnue, devant une femme qui lisait en lui comme dans un livre ouvert... « C'est vrai... Je ne vous connais pas, mais maintenant, vous savez presque tout de moi. Alors, ne serait-ce pas équitable de me parler un peu de vous? » Arquant légèrement les sourcils, Atlas revint auprès de son interlocutrice, reprenant son emplacement initiale, auprès d'elle, sentant que son corps vibrait et tremblait tout comme le sien... Son visage se retrouva si près du sien, il en chercha presque son souffle personnel, perdu. « Vous avez une attitude si provocatrice, si agressive... Que se passe-t-il donc dans votre cœur ou votre esprit pour être ainsi? » Son regard revint vers les lèvres de cette charmante et envoûtante créature, apercevant une douce et petite perle de sang qui menaçait de ruisseler éventuellement. Sans réfléchir à ce geste une seconde supplémentaire, il permit à l'une de ses mains de se faufiler doucement jusqu'à cet emplacement, caressant tendrement la lèvre blessée, essuyant de son pouce la petite et mince goutte de sang présente. « Vous devriez mordre moins fort Aélia... » Ses lèvres s'étirèrent une nouvelle fois, plus malicieusement mais également tendrement, affectueusement. Il se sentait étrangement bien aux côtés de cette jeune femme pourtant si désagréable à son égard, si provocante. Une telle attitude devrait arrêter son esprit d'afficher des images aussi indécentes et troublantes. Une telle attitude devrait réduire à néant le désir qui brûlait et tiraillait ses entrailles. Pourtant, rien à faire. Au-lieu de diminuer, de disparaître... Atlas avait l'impression que tout ne faisait que grandir, que s'accentuer de plus en plus à chaque seconde, chatouiller par le désir de capturer ces lèvres entre les siennes et de l'embrasser tendrement... Cependant, n'était-ce pas là l'interdit le plus majeur d'un enseignant... aucune relation personnel ou intime avec une étudiante. Toutefois, il ne pouvait résister, il ne pouvait rester fort face à l'envie énorme qui le tiraille, qui le torturait à chaque seconde qui s'écoulait... Il la trouvait si belle, si attirante. Comment pouvait-elle déclencher un tel tumulte d'émotions en lui sans qu'il ne puisse le contrôler ou même le contrer. Tel un adolescent, il se sentait succomber lentement, mais sûrement, au charme d'une adorable jeune femme des plus charmante... Chose qu'il ne devait en aucun cas ressentir, bien au contraire. Pourtant, il était incapable de reculer, incapable de s'éloigner d'elle. Au contraire, il ne cessait de se rapprocher. Son front vint même se déposer contre celui de la jeune femme, se perdant entre sa respiration saccadé, son cœur affolé et le regard de la jeune femme... Elle était si belle... mais si provocante. « Je sais parfaitement que mon attitude est désagréable, voir détestable... mais personne n'a jamais osé le dire aussi franchement et honnêtement que vous. Je déteste moi-même cette attitude, mais elle semble bien plaire à vos collègues de classe féminine... Un suppléant ne doit-il pas chercher à plaire aux élèves pour éviter d'être la cible de tous. » Marquant une courte pause, observant avec attention le visage de la belle créature qui se trouvait devant lui, il vint se mordiller la lèvre inférieur à son tour, légèrement mais aussi discrètement que possible. « Avant, j'étais l'inverse... Mais, je ne crois pas que cela puisse changer votre attitude à mon égard ni même votre agressivité inexpliquée... » |
| Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Mer 23 Avr - 21:39 | | The first day of the rest of your life Ai-je réellement besoin d'une raison pour convoquer une élève à rester après mon cours...?! Apparemment nous n'avions pas la même logique lui et moi. Personnellement, le mot "convocation" avait un sens bien particulier puisqu'il sous entendait celui d'un "entretien". Or ... le principe d'un entretien c'est justement de s'entretenir à propos de telle ou telle chose. Je fronçais les sourcils, un peu déstabilisée par sa question qui n'en était pas vraiment une. Une raison ? Oui vous avez besoin d'une raison pour convoquer une élève une fois le cour terminé. D'une part parce que l'élève n'a pas comme obligation de s'adapter à votre emploi du temps, mais d'autre part parce que lorsqu'on convoque quelqu'un ce n'est généralement pas pour faire décoration. Si vous n'êtes pas apte à comprendre cela, effectivement, vous n'avez pas les qualités requises. Un sourire ravageur apparaissait sur mes lèvres, lui signifiant clairement l'ironie de mes propos. Je décidais de pousser encore plus loin la provocation, simplement pour lui faire passer l'envie de me convoquer une prochaine fois. Ah ! Mais j'oubliais ... vos convocations à vous ont surement d'autres motifs, bien plus importants que le contenu de votre cour n'est ce pas ? Quelque chose de plus ... comment dire ... charnel ? Cette fois , mon tir avait touché la cible et il tiltait sous ma phrase, préférant regagner sa place de tout à l'heure. La satisfaction de le voir se retrancher me donnait des ailes, mais pour une courte durée seulement. Vous me détestez?! Pourquoi donc? La vie que j'ai mené jusqu'à maintenant ne vous plaît guère... j'aurais dû faire des choix différents pour terminer autrement, ailleurs, loin de vous et loin de la terre natale de mon père? Apparemment mon introspection de sa personne ne subissait aucune erreur . C'était exactement cela : Sa famille, sa fuite ... Je ne pus m'empêcher de sourire malicieusement, heureuse de constater que lire en lui n'était pas si difficile que cela. Loin de moi ? Si cela aurait pu empêcher cet entretien désagréable entre vous et moi , alors oui, vous auriez mieux fait de vous abstenir . C'était un demi mensonge en vérité. Cet entretien m'agaçait, certes, parce qu'il n'avait aucune légitimité, mais me trouver dans la même pièce que lui n'était pas si désagréable que cela. Au contraire, plus le temps passait et plus sa présence à mes côtés me plaisait, même si mon corps se tendait légèrement à cette pensée. Je refusais de voir autre chose en cet homme qu'un professeur narcissique et égocentrique. S'il aimait déshabiller ses élèves du regard , c'était son problème, pas le mien ... mais il fallait que cette nervosité qu'il déclenchait chez moi cesse tout de suite. Il me mettait terriblement mal à l'aise et il n'était pas question de subir cela encore un cour de plus. vrai... Je ne vous connais pas, mais maintenant, vous savez presque tout de moi. Alors, ne serait-ce pas équitable de me parler un peu de vous? Je reculais subitement lorsqu'il me demandait de me dévoiler , c'était du donnant donnant. Mes mains venaient passaient délicatement sur ma carotide, trahissant mon mal être. S'il y avait bien une chose que je fuyais c'était les conversations anglées sur ma personne. Je détestais me sentir le centre de l'attention, ça me faisait perdre les pédales. Entre méfiance et paranoïa, il n'y a souvent qu'un petit pas. Je sais tout de vous parce que vous n'êtes sans doute qu'une couche superficielle ... Bien sur , il ne fallait pas être devin pour comprendre que c'était une simple moquerie de ma part , rien de personnel là dedans. En vérité, si je me permettais de dire une telle chose c'était sans doute parce que je pensais le contraire. Sa vie avait l'air d'être tellement complexe que ça faisait mal à la tête. Vous avez une attitude si provocatrice, si agressive... Que se passe-t-il donc dans votre cœur ou votre esprit pour être ainsi? Cette fois sa phrase m'irritait. Je n'aimais pas cette interrogatoire, ni même la façon dont il s'infiltrait dans ma vie privée. Pourtant c'était un juste retour des choses après ma fine analyse de tout à l'heure. Dans mon cœur ? Je ne vous ai pas dis ? Je n'en ai pas . Enfin c'est toujours mieux d'en avoir un entre les cuisses hein ? Là, c'était clairement indécent. Je dépassais toutes les limites, une par une, à ne pas franchir avec le corps enseignant. Je ne respectais aucune des barrières qu'elles soient physiques ou mentales. Enfin ... Je ne vous apprends rien, vous devez en avoir des ressources dans ce domaine ... Il se reculait , comme piqué au vif avant d'attraper mon corps pour le rapprocher du sien. Sous l'intensité du contact, mon corps s'arrêtait net. Son regard me brûlait , déclenchait un véritable incendie intérieur . Vous devriez mordre moins fort Aélia... La réponse ne fut pas longue pour une fois. Non , c'est pratique pour me protéger des gens de votre espèce. Vous ne connaissez pas le conte du petit chaperon rouge ? Je vous laisse deviner lequel d'entre nous deux est le loup. J'étais de plus en plus insolente, ne pouvant retenir toutes les piques qui sortaient de ma bouche. La colère parlait à ma place, ne me laissant aucun répit. Encore moins à lui. Je ne savais pas véritablement ce qui avait déclenché une telle animosité chez moi mais c'était assez virulent. Je sais parfaitement que mon attitude est désagréable, voir détestable... mais personne n'a jamais osé le dire aussi franchement et honnêtement que vous. Je déteste moi-même cette attitude, mais elle semble bien plaire à vos collègues de classe féminine... Un suppléant ne doit-il pas chercher à plaire aux élèves pour éviter d'être la cible de tous Je n'étais pas du tout d'accord avec ces propos. Fallait-il flirter ouvertement avec ses élèves pour se faire une place ? Se cacher derrière un masque était une autre sorte de fuite et ce n'était pas dans mon tempérament. Alors c'est ce que vous pensez ? Que pour vous faire respecter , vous devez vendre votre corps ? Un beau sourire et on oublie tout ? Sérieusement ? Alors laissez moi vous dire que votre place n'a rien à faire ici. L'éducation d'un enfant se fait aussi tout au long de sa scolarité , à part vous laisser marcher sur les pieds , vous leur apprendrez quoi à vos enfants plus tard ? A fuir devant une classe d'une centaine d'élèves qui se moquent de vous ? Ou alors à tromper son monde par un simple sourire ? Je pense que si vous ne montrez pas votre vraie personnalité alors vous ne serez jamais respecté. Comment voulez vous qu'on vous prenne au sérieux alors que vous n'êtes pas capable de le faire vous même ? La seule chose qui doit vous faire n'est pas d'être la cible ou de ne pas plaire aux étudiants, mais seulement de savoir si en sortant de la salle , ils seront capable de se souvenir de vos cours , de votre nom. Un bon professeur marque ses élèves , pas pour ses formes ou son sourire ravageur mais simplement parce qu'il est assez doué pour laisser sa trace. Je finissais de lui donner ma façon de penser et il me regardait étrangement. Je me tordais sur place, mal à l'aise devant l'insistance de son regard. Avant, j'étais l'inverse... Mais, je ne crois pas que cela puisse changer votre attitude à mon égard ni même votre agressivité inexpliquée... Non. Il avait raison, cela ne changerait rien du tout. Parce qu'il me faisait mal à être aussi beau , à me troubler autant. Je n'avais jamais ressenti cela auparavant et ça me faisait peur . Et c'est cette peur qui m'empêchait de l'apprécier. Non cela ne changera rien. Je ne vous déteste parce que ... vous ... êtes un égocentrique , narcissique , imbus de sa personne. Votre façon de me dévisager m'irrite , votre sourire me tape sur le système , votre voix m'insupporte ... Même vos cours m'insupportent. Vous ... Vous me mettez mal à l'aise et je vous déteste pour cela. Parce que ... Je m'arrêtais dans ce semi aveu , m'empêchant d'aller plus loin. J'étais haletante et son corps pressé contre le mien , caressant mon ventre , ma poitrine, me donnait envie de vomir. Réaction naturel d'un stress trop grand , d'une excitation trop intense. Je tentais de calmer les battements de mon cœur mais c'était peine perdue et bientôt je sentais mes jambes presque fléchir sous mon poids. C'est seulement son bras autour de ma taille qui me permettait de rester debout, appuyée contre le tableau froid de la salle de classe. Je ... vous ... déteste. Je le haïssais de me faire me sentir comme cela. Moi , qui était toujours tellement sûre de moi, tellement maître de mes sentiments. Comment pouvait-il arriver et bouleverser tout cela ? Il n'était rien pour moi , à part un professeur sans talent. Enfin, cela, c'était ce que j'essayais de me faire croire. © MISE EN PAGE PAR TAZER. |
| A. Duncan HolmesSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 102 ∞ arrivé(e) le : 09/04/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Jeu 24 Avr - 0:04 | | let me a chance to show you the real me. ∞ L'éternelle arrogance dont son interlocutrice ne cessait de faire preuve devenait de plus en plus horrifiante et désagréable aux oreilles de l'enseignant, le forçant à tilter sur certaines de ces paroles. Il hésitait entre l'insolence ou la simple insouciance en sa provenance... Elle qui était si agressive, si détestable à son égard, et ce, sans une véritable raison. Cette attitude le troublait grandement, autant que cela pouvait l'amusé. Hésitant, vacillant d'une émotion à une autre, il ne savait plus du tout où donner de la tête... Son esprit entier était chamboulé et tourmenté. Le désir ne cessait de grandir, tout comme l'envie de simplement la laisser partir et oublier cette discussion, faisant abstraction de sa présence et de ces prochaines paroles, et ce, pour la durée de son poste au sein de cet établissement. Cependant, cela allait devenir ardu, voir grandement complexe. De ce fait, une possibilité qu'il devait réduire à néant à l'instant même... Cette jeune femme créait en lui un ouragan d'émotions contradictoires, qui se livrait bataille douloureusement et violemment. Se crispant, se cambrant, il ne savait plus quoi faire ni quoi dire pour éviter que la discussion prenne une tournure encore plus horrible qu'elle ne pouvait déjà le faire...
Tâchant simplement de garder son sang froid, de rester calme et serein face à son interlocutrice qui semblait être incapable d'un tel contrôle, qui semblait littéralement hors d'elle par la simple présence et attitude de son enseignant. Je sais tout de vous parce que vous n'êtes sans doute qu'une couche superficielle ... Elle était désagréable, voir détestable. De nouveau, elle semblait juger. Moquerie ou réalité... Cette jeune femme usait de terme dont elle ignorait elle-même la signification ou l'impact que cela pourrait bien avoir sur son interlocuteur. Atlas avait toujours amèrement détesté les personnes qui appliquaient des images ou titres au gens, sans prendre réellement le temps de les connaître. Bien entendu, cette dernière lisait en lui facilement, révélant au grand jour les tréfonds de son esprit et de son histoire sans la moindre hésitation... Cependant, elle ignorait son attitude, son caractère et ses habitudes. Ce n'était guère le genre d'homme à vouloir courir après les femmes, à vouloir séduire à tout prit et vouloir démontrer une image de charmeur au point de devenir désagréable et narcissique. Malgré cela, l'image lui était déjà attribué... Dans mon cœur ? Je ne vous ai pas dis ? Je n'en ai pas . Enfin c'est toujours mieux d'en avoir un entre les cuisses hein ? Enfin ... Je ne vous apprends rien, vous devez en avoir des ressources dans ce domaine ... Ne pouvant faire autrement, il laissa un rire nerveux franchir ses lèvres et résonner dans la pièce silencieuse. L'attitude de cette dernière était grandement surprenant... Jamais, ô grand jamais il ne cru possible qu'une jeune femme puisse avoir une attitude aussi offensante envers un homme, encore moins une élève à l'égard de son enseignant...
Cependant, à l'inverse de son attitude actuelle... Atlas voyait en elle une personne charmante, aimable et souriante. Il avait aperçu son sourire au courant des deux précédentes heures, un sourire envoûtant et tendre. Un sourire qui pouvait faire fondre un cœur de glace, sans aucun problème. Un sourire chaleureux et des plus réconfortant. Un sourire qui venait vite à manquer à cet homme. Sans pouvoir expliquer ni comment ni pourquoi, après avoir aperçu ce sourire étirant les lèvres de la jeune femme, il ne désirait voir rien outre cela. Ce sourire lui manquait horriblement, sans pouvoir expliquer pourquoi. Il ne la connaissait guère depuis bien longtemps, pourtant, ce simple sourire l'envoûta en entier, dévorant son âme qui brûlait de désir et d'impatience de pouvoir l'approcher, la toucher, la caresser... Elle n'était qu'une inconnue, elle n'était qu'une étudiante parmi tant d'autre, pourtant, il se sentait étrangement bien à ces côtés. Non cela ne changera rien. Je ne vous déteste parce que ... vous ... êtes un égocentrique , narcissique , imbus de sa personne. Votre façon de me dévisager m'irrite , votre sourire me tape sur le système , votre voix m'insupporte ... Même vos cours m'insupportent. Vous ... Vous me mettez mal à l'aise et je vous déteste pour cela. Parce que ... Il commença à serrer les poings au-dessus de la tête de son interlocutrice, gardant la proximité présente entre eux, prêt à rompre la faible voir minime distance qui séparait leurs deux corps... Peut-être serait-ce une manière comme une autre de pouvoir mettre fin à la discussion, bien que celle-ci ne soit guère recommandé par personne, encore moins pour un enseignant envers son étudiante. Se redressant alors légèrement, permettant à la délicieuse créature devant lui de gagner un peu plus en espace, il resta néanmoins suffisamment proche pour sentir son parfum. Une faible mais savoureuses odeur légèrement sucrée. Un simple détail que personne ne remarquerait, mais qui hantait déjà l'esprit de l'enseignant. Prenant une grande inspiration, humant par la même occasion de son parfum, Atlas ferma les yeux un court instant. Tentant de reprendre contrôle sur ses pensées et sur les images qui défilaient sans cesse dans son esprit, il ouvrit lentement ses paupières tandis qu'un profond soupire franchit ses lèvres. « Encore une fois... vous semblez me juger Aélia. » Plongeant son regard dans le ténèbres de son interlocutrice, cherchant une faille, cherchant un point faible qui pourrait réduire à néant la haine dont elle ne cessait de faire preuve ainsi que de son arrogance. Cependant, il ne trouva rien outre sa propre attitude. « Je ne suis aucunement l'homme que vous venez de décrire... Oui, j'ai cette fâcheuse tendance à sourire de la sorte, ce qui vous agresse étrangement beaucoup trop, mais n'est-ce là qu'un simple sourire anodin d'un homme?! Ce n'est pas pour autant que si je souris de la sorte, je suis ce que représente ce sourire à vos yeux... » Ce fameux sourire qui semblait être le centre de cette conversation disparu aussitôt, laissant place à un air étrangement sérieux, voir presque effrayant. Du moins, c'est ainsi que ses sœurs cadettes qualifiaient ce regard... Elles détestaient quand Duncan devenait aussi sérieux, aussi silencieux au courant d'une conversation, cela était toujours de mauvais augure. « Vous voulez un motif pour cette convocation? Vous me le donnez à l'instant... votre attitude. Une élève ne devrait jamais adresser la parole de la sorte à son enseignant ni être aussi arrogante à son égard. Je n'ai rien fais de congrès pour provoquer en vous cette haine et cette colère, alors je ne vois pas pourquoi vous continuez à rester aussi froide alors que je ne cherche qu'à apprendre un peu plus sur vous... Vous qui semblez tous connaître de ma vie en une simple conversation des plus banales. Un enseignant n'a-t-il pas le droit de vouloir connaître un peu plus ses élèves et chercher à comprendre pourquoi ce manque d'intérêt flagrant pour sa matière? Cela me paraît légitime pour une convocation... » Marquant une courte pause, il se recula légèrement, venant croiser ses bras sur son torse. « Si vous aviez un autre cours, je motiverai le retard ou l'absence. Outre votre haine personnelle, aucune raison valable ne vous pousse à être ailleurs ou à avoir cette attitude. » Un léger sourire vint se étirer doucement la commissure de ses lèvres tandis que les traits de son visage semblèrent se détendre aussitôt. Atlas redevenait calme et charmeur, bien que cela ne plaise guère à son interlocutrice. Elle ne possédait ni le pouvoir de faire changer cela ni la conviction nécessaire pour faire naître au sein de son esprit l'idée, ou même l'envie, de changer d'attitude en sa présence. Au contraire. Voir la nervosité que cela pouvait provoquer ne faisait qu'accroître son envie d'être ainsi... Ce n'était aucunement dans ses habitudes, aucunement son caractère que tout le monde lui connaissait. Mais, elle... Elle s'en fou. Elle, elle le croit aussi narcissique qu'égocentrique, sans même apprendre à le connaître réellement... Blessant, mais troublant à la fois. Comment pouvait-elle le haïr autant, lui et son attitude, après si peu de temps... « Allez-y, je vous écoute Aélia... Arrêtez de parler de moi et mon attitude, mon sourire ou peu importe ce qui dérange chez moi... Et parlez de vous. Arrêtez d'éviter le sujet et expliquez-moi la source de cette attitude hautaine et arrogante qui n'a aucune raison d'être en ce lieu... » De nouveau, il revint près d'elle, mais garda une certaine distance entre leurs deux corps, espérant que cela pourrait éventuellement convenir à son interlocutrice... |
| Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Jeu 24 Avr - 1:16 | | The first day of the rest of your life Vous voulez un motif pour cette convocation? Vous me le donnez à l'instant... votre attitude. Une élève ne devrait jamais adresser la parole de la sorte à son enseignant ni être aussi arrogante à son égard. Je n'ai rien fais de congrès pour provoquer en vous cette haine et cette colère, alors je ne vois pas pourquoi vous continuez à rester aussi froide alors que je ne cherche qu'à apprendre un peu plus sur vous... Vous qui semblez tous connaître de ma vie en une simple conversation des plus banales. Un enseignant n'a-t-il pas le droit de vouloir connaître un peu plus ses élèves et chercher à comprendre pourquoi ce manque d'intérêt flagrant pour sa matière? Cela me paraît légitime pour une convocation... Il sortait enfin de son silence et commençait enfin à me faire front. Il me reprochait mon arrogance sans limite et m'expliquais clairement que ce n'était pas une attitude à avoir, encore moins avec un professeur. En apprendre un peu plus sur moi ? Il en était tout simplement hors de question. Je ne voulais pas qu'il essaye de me connaître. Mon arrogance ? Je suis désolée mais votre attitude est tout aussi déplacée que la mienne. La seule différence ? Si c'est ma langue qui blesse, vous c'est votre ... Le mot "cul" n'arrivait pas à sortir de ma bouche, trop peu habituée à être aussi direct dans mes propos. Votre autosuffisance qui pose problème. Je suis peut être une élève arrogante mais au moins ... J'ai le mérite d'obtenir ce que je veux avec ma tête et non avec une toute autre partie de mon anatomie. Je faisais directement référence à qu'on appelait plus communément "La promotion canapé" , autrement dit les faveurs qu'un élève pouvait rendre à un professeur en échange de quelques bonnes notes. Vous croyez quoi ? Qu'elles ne vont pas tenter de vous allumer demain matin? Qu'elles resteront de marbre devant votre petit show de tout à l'heure ? Attendez , c'est vous qui avez soufflé sur les braises alors ne vous étonné pas si vous êtes sur le point d'allumer un feu. Je le fusillais du regard et me reculais de quelques pas, espérant que l'espace entre nous serait une distance de sécurité suffisante. Malheureusement, c'était loin d'être le cas. Son regard émeraude me déshabillait une nouvelle fois du regard, amusé. Cela vous fait rire n'est ce pas ? L'envie de le frapper était aussi tentante que de passer mes mains dans ses cheveux , de les tirer en arrière sauvagement pour goûter la peau nue de sa nuque. Aussitôt que cette pensée traversait mon esprit , mon corps se raidit. Incapable de faire le moindre mouvement sous peine de le regretter amèrement. Si vous aviez un autre cours, je motiverai le retard ou l'absence. Outre votre haine personnelle, aucune raison valable ne vous pousse à être ailleurs ou à avoir cette attitude Apparemment il n'était pas question de me laisser partir sans lui avoir dit la source de mon animosité envers lui. Le problème était que moi même, la raison valable m'échappait. Si mon comportement était aussi virulent c'était à cause de ce qu'il provoquait chez moi. Un mélange de nervosité, d'excitation et d'incompréhension. Jamais devant un homme, mon esprit avait été autant malmené. Et pourtant ces derniers temps, mon contact avait les hommes avaient été très faciles. J'avais conscience d'attirer les regards de la gente masculine mais jusqu'à maintenant cela me laissait totalement indifférente. En face de mon professeur , la situation semblait s'inverser . Jamais un homme m'avait autant attiré que lui mais jamais un homme ne m'avait autant irrité par la même occasion. Je ... La porte s'ouvrait soudainement à la volée et Jules, un camarade de classe entrait sans autorisation. Il s'approchait de moi en saluant d'un signe de tête le professeur , sans s'intéresser davantage à sa présence dans la pièce, comme s'il était inexistant. Aé ... J'ai besoin de te parler ... maintenant s'il te plait. Je voulais enfin ... tu sais ... hier soir ... Sa main se posait tendrement sur ma nuque tandis que son corps s'immobilisait contre le mien. Je restais totalement interdite devant la scène, choquée du comportement de mon camarade, de sa familiarité soudaine. Jules ... Je suis occupée là ... on ... en reparle un autre moment ? Sa tête passait de Duncan à moi , pour se reposer sur le professeur . Je sais que tu vas faire comme tous les autres soirs et t'enfuir , s'il te plait ... c'est important . Laisses moi la chance de ... Plus il parlait et plus la colère montait. Qu'est ce qui lui prenait d'étaler notre vie privée devant tout le monde ? De me faire une scène, qui n'avait absolument pas lieu d'être devant un professeur ? Il avait pété les plombs ou quoi ? Jules !!!! Lâches moi ! Je tentais de m'extraire de son étreinte mais son bras se refermait un peu plus fort sur le mien. Ce n'était sans doute pas du tout un geste violent, au contraire, mais sa réaction me faisait peur . J'avais tendance à vite me sentir asphyxier quand on violait mon intimité. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui faisait exaspérait nombre de mes aventures ... Je n'étais pas tactile, ni câline et toute trace d'affection me faisait fuir rapidement. Et c'était ce qui s'était passé avec Jules, un mois plutôt. Depuis ce temps là, il ne cessait de me relancer, m'avouant qu'il était tombé amoureux et qu'il n'arrivait pas à passer à autre chose. Il me demandait de lui offrir une seconde chance mais ... Je ne voulais pas. Les sentiments n'étaient pas faits pour une personne comme moi. Jules, s'il te plait lâches moi, tu me fais mal ... On en parle plus tard d'accord ? Son doigts s'enfonçaient un peu plus dans ma peau, laissant une trace blanche. Je me mordais la lèvre, un peu angoissée. Toutefois il était hors de question de montrer ma peur au professeur , il serait surement trop content, enfin c'était ce que je pensais. Une petite dispute d'amoureux , c'était tout ce qu'il devait comprendre de la discussion et pourtant c'était loin d'être le cas. Jules !!! Je le poussais violemment et me faisait mal au poignet à force de tirer dessus. Il finissait par se reculer, stupéfait de la violence de mon geste. Sérieusement ? Tu crois vraiment que je vais en finir là ? Sans m'en rendre compte ... Je me reculais vers Duncan, n'aimant pas du tout la tournure que prenait les évènements. Mon corps finissait par reculer dans celui du professeur qui ne cillait pas , du moins pas pour le moment ... Quoi ? Tu couches avec lui aussi ? C'est ça ? On m'a dit que c'était ce prof qui faisait tourner la tête de toutes les filles et toi tu tombe dans le panneau ? C'est cela ? C'EST CA AELIA ? REPONDS MOI AU MOINS !!! Jamais Jules ne m'avait apparu violent avant aujourd'hui. J'avais l'impression de ne pas le reconnaître tellement ses traits étaient déformés par la fureur . Cela ne lui ressemblait pas d'être aussi violent, lui qui d'habitude était si calme ... Laisses le en dehors de cela Jules, il n'a rien à voir là dedans. On était simplement en train de ... Trop en colère pour entendre raison, il attrapait une nouvelle fois mon poignet, de manière plus agressive cette fois. Aé ... Je veux juste qu'on parle ... Viens avec moi s'il te plait . Cette fois la situation me dépassait totalement. Jules ne voulait absolument pas me laisser partir , ou me laisser tranquille , il était vraiment décidé à me parler coûte que coûte. D'accord , d'accord ... C'était difficile pour moi de prendre cette décision mais plus que n'importe quoi, j'avais peur que Jules s'en prenne à Duncan. Pourtant il ne représentait rien pour moi mais l'idée même qu'il le touche me donnait la nausée. De manière incompréhensible , cet homme me tentait , me faisait tourner la tête et à partir de ce moment là , il est devenu important . Du moins, plus que n'importe quel autre à ce moment là. Je suis désolée ... Quelque chose brillait dans le regard d'Atlas, sur le coup cela m'avait surprise. Les traits de son visage étaient tirés, laissant apparaître ses veines. Stupéfaite, mon regard croisa le sien mais il ne m'accordait plus aucune importance, il était focalisé sur Jules.
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| A. Duncan HolmesSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 102 ∞ arrivé(e) le : 09/04/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Jeu 24 Avr - 2:41 | | let me a chance to show you the real me. ∞ Exprimant son envie de compréhension auprès de son interlocutrice, cherchant à comprendre la source de cette haine et de cette arrogance, de cette colère, il tenta de percer sa carapace, il tenta de trouver l'unique faille qui lui permettra de réduire à néant son caractère qui devenait quelque peu désagréable, bien que cela amusait l'enseignant. Ce n'était guère une situation des plus amusantes ou divertissantes... Cependant, voir la colère se mélanger à la nervosité de la jeune femme devant lui s'avérait captivant, faisant naître un nouveau sourire sur ses lèvres. Un sourire plus tendre, plus aimable. Toutefois, aussitôt qu'elle voulu commencer à parler, à éventuellement s'exprimer sur ce qu'elle ressentait au tréfonds de son âme... Peu importe ce qu'elle allait dire réellement, il ne l'entendrait assurément jamais, car, un étudiant franchit le seuil de la classe sans prévenir, sans y être invité. Le regard d'Atlas se posa aussitôt sur ce nouveau venu, affichant une légère colère à son égard, qui ne cessa de grandir à chaque mot qui franchissait les lèvres de ce garçon hautain et vulgaire par sa simple démarche. Désireux de le renvoyer hors de sa classe et de son intimidé d'enseignant, il resta pourtant silencieux et immobile, observant la scène d'un regard critique et haineux. Cela devait être la première fois qu'il se sentait ainsi vis-à-vis d'un parfait inconnu... Cependant, il était trop proche de son interlocutrice, trop agressif à son égard... Trop possessif. Tâchant de garder un minimum de contrôle sur lui-même, refusant de perdre le contrôle devant deux étudiants et lors de sa première journée, il resta de marbre, calculant intérieurement le temps que prendra la jeune femme pour tenter de fuir l'étreinte du nouveau venu, combien de temps avant qu'elle finisse par se rapprocher de lui à la recherche d'une quelconque protection, bien que cela ne serait aucunement volontaire de sa part... Pourtant, Atlas était prêt. Il était prêt à agir, prêt à protéger son étudiante contre ce danger...
Un sentiment de protection l'envahissait. Un sentiment qu'il connaissait fort bien, par habitude de veiller sur les êtres qui lui sont chers, par envie de veiller sur ses proches. Cependant, elle n'était si proche de lui ni précieuse à ses yeux... En réalité, outre une étudiante fortement intéressante et captivante qui faisait naître en lui un désir grandissant, une envie hors du commun, rien ne le forçait à prendre par à cette scène. Au contraire, il aurait facilement pu s'éclipser, demandant à la jeune femme de revenir le voir plus tard afin de terminer leur précédente discussion, mais il n'en fit rien. Bien au contraire, il préférait rester là, observer, juger, attisant sa colère. Il voulait la protéger contre l'envahisseur... Tel un super-héros, en quelque sorte, venant au secours des demoiselles en détresse. Était-ce là l'image qu'il désirait avoir aux yeux de l'envoûte créature qui le charmait toujours plus à chaque seconde que son regard pour l'apercevoir. L'image... Ce n'était guère le plus important, au contraire. Le plus important, le bonheur et la protection de cette étudiante. Il ne pouvait aucunement quitter la pièce, aussi longtemps que ce fameux Jules était présent et tentait de créer un rapprochement physique entre lui et Aélia, ce qui ne cessait de créer en lui une forte et grandissante envie de le repousser au loin, s'imposant devant elle pour empêcher cet inconnu de revenir et tenter de la faire souffrir à nouveau. Cependant, ce ne devait guère à lui de jouer ce rôle, au contraire... Jules aurait dû être celui que venait en aide à Aélia... Non? Venant secourir la jeune femme incapable de supporter l'enseignant séduisant, égocentrique et narcissique, comme elle ne cessait de le qualifier depuis de longues minutes...
Perdu entre ses pensées et l'observation de la scène qui se déroulait sous ses yeux, Atlas ne remarqua pourtant aucunement le rapprochement de la jeune femme de son emplacement, et ce, jusqu'à le heurter doucement, mais resta, sans bouger ne serait-ce qu'un muscle supplémentaire. Quoi ? Tu couches avec lui aussi ? C'est ça ? On m'a dit que c'était ce prof qui faisait tourner la tête de toutes les filles et toi tu tombe dans le panneau ? C'est cela ? C'EST CA AELIA ? REPONDS MOI AU MOINS !!! Les termes de ce nouveau venu créait au sein de l'enseignant une haine voir une rage énorme, et qui ne cessait d'accroître à chaque fois que ce dernier ouvrait les lèvres pour laisser de nouvelles paroles résonner dans la pièce. Il osait hurler, il osait prétendre que les deux couchaient ensemble... Il débute dans le métier, il ne connaît personne... et pourtant. Toutefois, les paroles de ce garçon vinrent faire résonner la cloche d'alerte au sein de son esprit. L'attitude dont il fit preuve au courant de la journée ne devait plus être utilisé, du moins, guère en classe. Si cela pouvait faire naître une rumeur aussi facilement, il ne devait guère agir de la sorte. Il allait devenir l'enseignant froid et de marbre qui enseigne pourtant avec le sourire, mais un sourire commun, un sourire qui ne fera plus craquer chaque jeune filles qu'il croisera... Du moins, il osait l'espérer. D'accord , d'accord ... Succombait-elle? Acceptait-elle de le suivre en dépit des propos injurieux et de son attitude arrogante voir violente qu'il eut envers elle quelques secondes plus tôt... Ne pouvant accepter cela, Atlas posa un regard rempli de haine sur le prénommé Jules, le maudissant, le haïssant de toute son âme. Ses bras, précédemment croisé sur son torse, se retrouvèrent rapidement le long de son corps, les poings serrés, ne cessant d'augmenter la force qu'il mettait dans ce geste, au point de faire trembler la totalité de ses muscles présent au sein de ses bras. Il était hors de lui... Incapable d'envisager que la jeune femme puisse quitter la classe en compagnie d'un homme comme lui. Si elle partait... Qui allait pouvoir veiller à ce que ce stupide garçon ne lève pas la main sur elle, qui allait veiller à ce que la discussion reste douce, sans la moindre trace de hurlement ou de colère envers une jeune femme innocente... Non, elle ne pouvait pas partir. Encore moins avec Jules...Je suis désolée ... Ne portant qu'une très faible voir minime attention aux paroles qui atteignaient son cerveau, résonnant constamment au creux de ses oreilles, Atlas s'empressa de franchir la distance qui le séparait de Jules, l'attrapant à son tour par le bras, retenant son corps à une distance minime du sien. La rage et la colère brillait dans son regard... Ses veines poussaient contre sa peau, autant au niveau de sa nuque qu'au niveau de ses bras. Il était hors de lui, incapable d'envisager de garder une once de contrôle sur lui-même. Cependant, il n'avait guère le choix, il était enseignant, lui étudiant. Le frapper serait plus que déplacer et risquait de le faire mettre dehors dès sa première journée officielle... « Jules... C'est ça? » Les dents serrés, il cracha ses quelques mots dans un sifflement rauque et violant. « Si j'étais toi... Je lâcherais immédiatement cette demoiselle et partirais loin... même très loin. » De nouveau, il n'y avait que ses lèvres qui bougeait, sifflant entre ses dents ses paroles. Pourtant, en dépit de l'absence d'articulation dont il faisait preuve, la rage était facilement perceptible dans la moindre syllabe.
Relâchant doucement son étreinte exercer sur le bras de son nouvel interlocuteur, il ne quitta guère son regard des yeux, espérant que ce petit inconscient allait rapidement comprendre l'erreur qui effectuait à ce moment précis. « Aucun homme digne de ce nom ne traite une jeune femme comme tu viens de le faire... Aucun homme digne de ce nom n'osera faire du mal à une demoiselle, encore moins lorsqu'elle ne cesse de dire non. Tu te dois d'accepter la décision de cette demoiselle et passer à autre chose... Tu comprends? » Il n'espérait aucune réponse, outre son départ rapide. Venant faufiler doucement son autre main autour du bras de la jeune femme, posant sur elle un regard tendre, cherchant à lui faire comprendre que, pour son bien, elle ne devrait guère le suivre, il réussit à la rapprocher doucement de lui. « Et toi... quand un homme agit de la sorte... continue de te débattre, ne le laisse jamais avoir le dessus sur toi, sinon il continuera ainsi... » Sa voix était devenu douce voir réconfortante. Ce n'était guère contre Aélia que sa rage éclatait, mais contre ce nouveau venu plus que détestable... Tandis qu'il observait encore son doux visage, profitant de ce léger contact contre sa peau satinée, il étira un délicat sourire à son intention avant de reporter son attention sur le garçon, redevenant aussitôt détestable, agressif et plein de haine à son égard. « Encore là toi... » Soudain, ses lèvres s'étirèrent doucement en un sourire malicieux, narquois, ironique... « Je devrais te rapporter au directeur pour harcèlement physique et sexuelle contre une étudiante... » Enfin, le jeune étudiant inconscient sembla comprendre et prit la fuite, aussi rapidement et brusquement qu'il entra dans la classe. Refermant doucement la porte derrière lui, ne pouvant que scruter autour afin de vérifier que personne n'était présent, il revint aux côtés de la jeune femme, devenant quelque peu inquiet... « Est-ce que tout va bien pour toi... Honnêtement? » |
| Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Jeu 24 Avr - 3:33 | | The first day of the rest of your life La scène se passait au ralenti et il me fallait bien plusieurs secondes avant de comprendre ce qui se passait. Jules était en train de perdre son sang froid face à ma réaction. Piqué à vif, il refusait de me lâcher le bras, prétextant que ce qu'il avait à me dire ne pouvait pas attendre. Je me remémorais ce qu'il venait de lâcher à propos de ma soit disant relation avec notre professeur . Et c'est cela qui me posait problème réellement : Je n'avais aucune envie d'impliquer Duncan dans mes histoires, encore moins si cela risquait de lui coûter son poste. Résignée , mon corps se décalait du sien, encore adossée contre lui après m'être reculée de quelques pas. Si j'étais toi... Je lâcherais immédiatement cette demoiselle et partirais loin... même très loin Sa voix était sortie de nulle part me prenant totalement au dépourvue. Lui qui avait gardé le silence depuis l'arrivée de Jules venait enfin de sortir de sa torpeur. Il était inutile de deviner son état d'esprit , la visibilité de ses veines le long de sa nuque, de ses bras, parlait pour lui . Jules hésitait quelques instants avant de me lâcher le bras, se demandant s'il fallait obéir ou non à Duncan. Aucun homme digne de ce nom ne traite une jeune femme comme tu viens de le faire... Aucun homme digne de ce nom n'osera faire du mal à une demoiselle, encore moins lorsqu'elle ne cesse de dire non. Tu te dois d'accepter la décision de cette demoiselle et passer à autre chose... Tu comprends? Je l'écoutais parler de la façon dont un homme devait traiter une femme : Avec respect et délicatesse. Abasourdie par l'intonation calme et pourtant très sèche de sa voix , il me fallut un petit moment avant de réagir . Et toi... quand un homme agit de la sorte... continue de te débattre, ne le laisse jamais avoir le dessus sur toi, sinon il continuera ainsi... En temps normal, une petite réplique bien acerbe lui aurait répondu qu'il n'était pas mon père mais le temps n'était plus à la provocation. Il venait de me sauver la mise en empêchant Jules de m'entrainer en dehors de la salle. Et rien que pour cela , je lui en serais véritablement reconnaissante. Je devrais te rapporter au directeur pour harcèlement physique et sexuelle contre une étudiante... Ses paroles semblaient avoir raison de Jules puisqu'il finissait par tourner les talons sans demander son reste. Je restais là, totalement interdite tandis que Duncan s'approchait de moi doucement, sans me brusquer, afin de me demander si ça allait. Incapable de lui répondre pour le moment, ma main se contentait de se poser sur son bras délicatement. Finalement, je retrouvais l'usage de ma voix mais les premiers mots qui me venaient à la bouche n'étaient pas du tout ceux que j'avais imaginé Je ne voulais pas qu'il s'en prenne à vous ... J'ai eu peur que vous soyez blessé... Je suis désolée . Merde. Je mordais ma lèvre encore plus fort que tout à l'heure, me maudissant pour cet instant de faiblesse. Enfin ... Je ... Pire que tout . Les mots me manquaient et son regard qui se posait sur moi , inquiet, ne m'aidait pas du tout à me concentrer, bien au contraire. Je vous remercie ... Vous n'étiez pas obligé d'intervenir , surtout après notre altercation. Il secouait la tête avant de reprendre place, appuyé sur son bureau. Je décidais que c'était le moment pour moi de m'éclipser , préférant arrêter les frais. Un affrontement, une dispute, une scène de violence, j'avais dépassé mon quota de drames pour la matinée. A la recherche de mes clés, je farfouillais dans mon sac. Sans même me retourner , je lui disais aurevoir d'une toute petite voix , presque un murmure. J'étais incapable de me retourner, de croiser à nouveau son regard. La scène qui venait de se produire n'avait fait que décupler mon désir envers lui. C'était peut être le syndrome super héros mais dans tous les cas, le fait qu'il m'est protégé m'avait profondément touché. Et un sentiment ajouté à un autre, c'était surement trop pour moi, il était temps de partir avant de commettre l'irréparable. En fouillant dans mon sac, mes pas reculaient de plus en plus et mon corps se heurtait, encore à celui d'Atlas derrière moi. Immobile, tout son corps vibrait dans mon dos, sur mes épaules ... C'est à ce moment précis qu'il attrapait ma main et me retournait précipitamment, m'obligeant à lui faire face. Ca ne change rien à ce que je pense de vous ... Et voilà, mon mécanisme de défense se mettait à nouveau en route. Il le fallait absolument sous peine de ne plus tenir très longtemps collée contre son corps. Le temps semblait suspendu, perdu dans l'éternité de l'instant. Est ce vrai ? Est ce que tu as couché avec des étudiantes ? Il secouait la tête et continuais de me fixer , insondable. Bizarrement l'idée de l'imaginer avec une étudiante ne me plaisait pas du tout. Pourtant il n'était absolument rien pour moi , ni un ami , ni un amant, ni même une connaissance, il n'était rien du tout. Pour répondre à ta dernière question ... non , tout ne va pas bien Son souffle chaud balayait mon visage et ça me rendait totalement dingue. Comment réussissait-il à me mettre dans cet état ? Pourquoi il arrivait tellement à me toucher là ou tous les autres avaient échoué ? Je vous déteste parce que vous me mettez mal à l'aise, votre regard me met mal à l'aise, votre sourire me met mal à l'aise, votre ... Ses doigts replaçaient une de mes mèches de cheveux et ça me faisait fondre. C'était un stupide cliché et pourtant chez lui ce geste semblait avoir une portée différente. Vous voulez quoi ? Me provoquer ? Je pensais qu'il tentait de me pousser à bout de mes limites, de ma colère. Je n'avais pas imaginé un seul instant qu'en croyant cela, les choses risquaient de dégénérer. D'accord ... Je faisais volte face et me dirigeais vers la porte que je fermais à clé brusquement. Puis, sans l'ombre d'une hésitation, mon corps retrouvait sa place initiale, c'est à dire collé contre celui de Duncan. Pour la première fois , je lui renvoyais le même sourire avec lequel il m'avait torturé toute la matinée. Un sourire dévastateur , aguicheur ... ravageur . Je sentais ses muscles se crisper sous son tee shirt et ça me plaisait de sentir une réaction de sa part. Ma bouche s'approchait de son oreille et lui murmurait d'une voix que trop sensuelle ... Vous voulez vraiment savoir ce qui me met en colère ? D'accord, je vais vous montrer ... Mon regard plongeait dans le sien, provocateur . Je le déshabillais du regard tout comme il me l'avait fait une bonne dizaine de fois en l'espace de quelques minutes. Je prenais mon temps pour le mettre mal à l'aise, pour le tenter encore et encore , pour qu'il comprenne, qu'il se mette à ma place. Doucement mon corps se collait contre le sien et ma main glissait d'une lenteur délicieuse sur son torse pour remonter sur sa nuque ou mes doigts rencontraient une nouvelle fois sa cicatrice. Je caressais tendrement sa peau nue avant de me mordre les lèvres d'une manière assez explicite. Le jeu était dangereux car si mon but était de lui montrer la raison de ma colère, elle me poussait à lutter contre mon désir pour lui. La température était monté d'une dizaine de degrés depuis ma dernière prise de parole. Une boule de chaleur s'amusait à se déplacer dans mon bas ventre, illustrant parfaitement mon excitation. Et c'était exactement cela qu'il me faisait depuis plus de trois heures et qu'il devait comprendre. Je m'approchais encore un peu plus de lui, frôlant presque mes lèvres contre sa nuque et mon souffle chaud se répandait sur son visage. L'odeur de mon parfum s'infiltrait dans son nez , dans son esprit pour ne plus en ressortir . Il voulait comprendre les raisons de ma colère ? Voilà . Il saurait tout maintenant. Mes mains continuaient leur exploration tout en restant seulement un symbole de tentation. Chaque contact entre nous provoquait une sorte d'électrochoc et nos corps répondaient systématiquement ... se crispaient, se tendant l'un vers l'autre. Alors que ma bouche s'amusait à caresser du bout des lèvres sa nuque, ma bouche venait lui susurrer une phrase qui risquait de tout faire basculer ... Vous me détestez maintenant ?
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| A. Duncan HolmesSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 102 ∞ arrivé(e) le : 09/04/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Jeu 24 Avr - 4:26 | | let me a chance to show you the real me. ∞ Le sang qui arpentait les veines de son corps entier bouillait, brûlait la totalité des muscles présent au sein de son corps... La rage tordait son âme, tandis que le désir le brûlait en entier. Une nouvelle facette de son interlocutrice venait de s'offrir à lui. Tandis que cette dernière tentait de rester forte et arrogante en sa présence, de marbre face à lui, il pu voir sa faiblesse, il pu voir la peur traverser son regard lorsque son collègue étudiant voulu l'entraîner hors de la salle de classe, la tenant avec force par le bras. Une attitude que l'enseignant détestait tout simplement, et qui le poussait en dehors des limites de la bienséance dont il tentait de faire preuve. Cependant, forcé de garder une once de contrôle ainsi que de politesse, étant donné son rôle et son poste entre les murs de cet établissement, il usa de son pouvoir d'enseigner afin de faire fuir ce fameux Jules. Toutefois, il ne pouvait effacer l'inquiétude, la crainte de son éventuelle retour... Que pourra faire la jeune femme si ce dernier revenait à la charge tandis qu'elle était seule, à son casier, ou parcourant l'un des nombreux couloirs de l'établissement. Cette simple pensée vint retourner son estomac. Imaginer qu'un gamin puisse oser lever la main sur la perfection même que représentait Aélia, poussait l'enseignant dans une situation peu recommandable. Il ne pouvait guère passer ses moments libre à rechercher cette étudiante dans l'établissement complet, simplement pour s'assurer que tout va bien, pour s'assurer que personne de non recommandée l'approchait et la menaçait... Non, il ne pouvait aucunement agir de la sorte. Peut-être s'il aurait été étudiant, mais il est enseignant. Cela serait un comportement grandement déplacé. Bien entendu, veiller au bien être des étudiants est une base, mais tous les étudiants... Pas uniquement une seule et unique, car celle-ci attire beaucoup trop son attention et fait naître un désir et une envie qui ne cessait d'accroître chaque fois que son corps frôlait le sien...
Il tremblait, il s'inquiétait. Son regard devenu tendre, rempli d'inquiétude, il tenta de vérifier le confort et le bien-être de sa compagne. Celle-ci vint s'excuser de la scène, s'excusa de la situation... Un léger sourire quelque peu amusé reprit alors possession des lèvres d'Atlas. La voir nerveuse sans son arrogance précédente s'avérait encore plus charmant, encore plus envoûtant... Cherchant à savoir comment il pourrait résister, comment il pourrait repousser son excitation dans les tréfonds de son âme sans que cette dernière ne puisse apercevoir une once de cette dernière. Cependant, plus il réfléchissait à cette solution, plus elle lui paraissait impossible. L'envie était bien trop présente pour disparaître aussi facilement. Elle reviendrait frapper à la porte de son esprit dans les secondes qui suivront, ce qui pourrait le pousser au bord du gouffre du désir, le forçant à choisir entre la chute infini du regret ou l'acceptation et l'affrontement. Ce combat avait déjà lieu à l'intérieur de lui... Jusqu'à maintenant, le gouffre perdait... Atlas refusait de perdre, il refusait de sacrifier un tel désir simplement pour un poste qui ne lui importait qu'un minimum. Éventuellement, un travail, il pourra facilement en trouver un nouveau dans un domaine autre, à l'opposé de l'actuel...
Reprenant lentement son emplacement précédent, auprès de son bureau et du tableau blanc, il déposa ses mains contre le bois de ce meuble et observa attentivement son interlocutrice. Est ce vrai ? Est ce que tu as couché avec des étudiantes ? Quelque peu offusqué par cette question, il secoua rapidement la tête de gauche en droite, fermant doucement les yeux. « Ne commence pas à comprendre ce que ce mec raconte... il ne sait pas de quoi il parle... » Ouvrant de nouveau les yeux, mais gardant son regard rivé sur le sol mat de la classe, il enchaîna doucement. « Et puis... je ne couche pas avec n'importe qui, contrairement à ce que tu peux penser... » En dépit que son visage n'était que très peu visible par son interlocutrice, son sourire devint quelque peu malicieux. Il est vrai que le désir d'un homme est plus grand que celui d'une femme, du moins, habituellement... Cependant, cela ne signifie guère que les hommes ayant un minimum de charme en abuse et profite de l'innocence des jeunes étudiantes. D'autres peut-être, mais lui, non. Ce ne serait guère pour profiter d'elle, mais par une envie insupportable, un désir qui tiraillait les entrailles toute entière... Pour répondre à ta dernière question ... non , tout ne va pas bien Prit par surprise, il resta néanmoins silencieux, laissant cette dernière poursuivre, curieux de savoir ce que cette dernière pensait réellement, ce qu'elle ressentait au fond de son cœur, bien qu'elle prétendait guère n'en posséder un...Vous voulez quoi ? Me provoquer ? D'accord ... Prit au dépourvu, craignant que l'envoûtante et charmante créature qui lui tenait compagnie allait franchir le seuil de la porte et ne plus jamais revenir, ce fût une grande surprise lorsque celle-ci se contenta de la fermer... et la barrer. Puis, elle revint rapidement vers lui, reprenant son précédent emplacement, collant son corps contre celui de l'enseignant, accentuant beaucoup trop le désir de Duncan. Incapable de se sentir mal à l'aise d'une telle situation, il sentit plutôt la température de la pièce grimper rapidement, sans qu'il ne puisse faire quoique se soit contre cela.Vous voulez vraiment savoir ce qui me met en colère ? D'accord . Rapidement, les mains de la jeune femme vinrent caresser son corps, remontant le long de son torse jusqu'à nuque, arrêtant quelques secondes sur la cicatrice située à la base de son cou avant devenir rapprocher son visage, chatouillant sa peau du bout de ses lèvres... Il frissonnait, il bouillait d'un désir immense. Personne avant cette demoiselle ne réussit à faire naître une telle sensation au creux de son être, créant un besoin imminent de sentir son corps encore plus contre le sien. Atlas ne pouvait guère garder le contrôle sur ses gestes ou ses paroles... Ce qui allait suivre, il le désirait ardemment et ne pouvait guère repousser ce moment fatidique. Pour la première fois, il allait faiblir aux avances et aux caresses d'une jeune femme plus qu'envoûtante et désirable. Sans même la connaître, son corps hurlait d'impatience de pouvoir sentir ses lèvres contre les siennes, ou simplement sa peau contre la sienne... Ne serait-ce que son ventre contre le sien... Un simple contact aussi anodin que cela. Tu me détestes maintenant ? Sans répondre, il vint glisser ses bras autour de son corps, la rapprochant encore plus du sien, refermant son étreinte sur ce petit corps qu'était celui de la jeune femme. Reculant son visage jusqu'à pouvoir plonger son regard dans celui de son interlocutrice, il sourit malicieusement, sensuellement. « Absolument... pas » Ces paroles avaient été chuchoté, dans un souffle court. Son cœur battait si vite qu'il menaçait d'exploser, de quitter son emplacement pour percer un trou dans sa cage thoracique... Sa respiration saccadée et rapide le rendit rapidement essoufflé, à bout de souffle... Cherchant son air, il ne pouvait plus quitter les lèvres d'Aélia des yeux, hésitant entre les embrasser ou simplement poursuivre son admiration jusqu'à ce qu'elle faiblisse et rompre la distance qui les séparait... Cependant, le désir qui l'envahissait tiraillait son bas ventre ainsi que son esprit. Faufilant alors ses mains sous le haut de la jeune femme, appréciant grandement ce simple contact charnel, une série de frisson vint traverser son corps. Serrant la jeune femme fort mais délicatement, il réussit néanmoins à la soulever sans vraiment d'effort, ce qui devint plus facile pour lui de se perdre au creux de son regard ténébreux... Et approcha lentement son visage de celui de son interlocutrice, incapable de résister... « Peut-être...un peu... » Puis, sans prévenir, il vint dérober un fougueux baiser à son étudiante, ne pouvant plus résister à son charme ni à son corps contre le sien. Tandis que leurs lèvres dansèrent ensemble, il reposa lentement cette dernière, approfondissant encore un peu plus ce baiser... Il s'en voulait quelque peu d'être aussi entreprenant auprès d'une étudiante, mais ne pouvait plus faire autrement. Le désir, l'envie, l'excitation et l'impatience avait prit possession de son corps et son esprit, et ce, dans la totalité... |
| Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Jeu 24 Avr - 12:44 | | The first day of the rest of your life Absolument... pas Le simple son de sa voix suscitait chez moi un embrasement sans précédent. De son côté, le désir avait pris le pas sur la confusion et il m'avouait être loin de me haïr . Menteur ... C'était tout simplement impossible. Le bilan risquait d'être amer : Un professeur qui cède à la tentation face à une élève, c'était cher payé. Comment pouvait-il ne pas m'en vouloir ? Cette question restait sans réponse lorsque ses mains venaient à la rencontre du tissu de mon chemisier afin de le soulever délicatement. Ses doigts abordaient d'une manière pressante, fougueuse, l'espace nu de ma peau, dessinant chaque contours. Ma tête basculait en arrière sous l'effet du désir , lui offrant l'entièreté de ma nuque. J'étais consciente que nous étions en train de franchir une barrière totalement prohibée mais ça ne faisait que décupler cette envie qui me dévorait. Peut-être...un peu... Ses lèvres s'écrasaient sur les miennes, avides d'une sensation nouvelle. Torturée par cette tentation qui me tenaillait depuis plusieurs heures, mon corps se cambrait sous le poids du sien. Un gémissement, presque un murmure inaudible, franchissait mes lèvres pour venir s'étouffer dans le creux de son cou. Tout mon corps réclamait cet homme, bien plus que de raison. Mes mains remontaient dans ses cheveux , les tirant sauvagement en arrière pour qu'enfin ma bouche se referme sur son cou , aspirant ainsi l'odeur de sa peau veloutée, l'essence de son parfum. Je sentais son corps se raidir à mon contact, partagé entre la culpabilité et la satiété de l'instant. Vous voyez ... c'est désagréable ... Mes doigts s'enfonçaient dans son dos lorsqu'il me soulevait de terre , subissant chaque instant de plaisir qu'il était en train de m'offrir . La température était en train de monter en flèche, accentuée par la violence de nos ardeurs. Sans me laisser le temps de réagir , Atlas agrippait sauvagement l'arrière de mes cuisses pour me soulever de terre. Mes jambes s'enroulaient férocement autour de sa taille tandis que ma bouche, en manque de la sienne, venait mordiller sa lèvre inférieur outrageusement. Apparemment , je venais de trouver un de ses points sensibles puisque sous mon contact, son corps réagissait à chaud. Il me plaquait bestialement contre le tableau d'en face, le regard dangereusement fiévreux. Je lui répondais par un sourire provocateur , comme une invitation à la tentation. J'oubliais ... Je dois mordre moins fort ... Je lui retournais à la figure ce qu'il m'avait dit précédemment tout en détournant cette phrase dans un contexte beaucoup plus sensuel. Afin d'illustrer mon propos, mes dents se refermaient passionnément sur ses lèvres afin de lui laisser subtilement la trace de mon passage. L'idée même qu'une autre étudiante puisse être à ma place me répugnait et c'était une façon de marquer mon "territoire". Pourtant cet homme ne m'appartenait pas, bien au contraire. Ce que nous étions en train de faire était non seulement illégal mais encore plus condamnable. Nous nous connaissions depuis moins de 24h que nous étions en train de déroger à chacune des règles de base. Le corps de Duncan se pressait encore plus contre le mien et sentir la violence de son désir , le contact de son corps, ardent, me tirait un autre gémissement. J'avais chaud , beaucoup trop chaud. Mon rythme cardiaque menaçait de me faire flancher , une nouvelle fois, mais Duncan me tenait suffisamment fort pour m'empêcher de me dérober sous mon poids. Mes jambes encerclaient toujours son bassin et j'en profitais pour resserrer mon étreinte encore plus fort afin de le sentir toujours plus près de mon corps. Nous étions tellement absorbés l'un par l'autre que nous entendions même pas les petits coups frappés à la porte. Monsieur Holmes ? C'est Kate. J'aurais aimé m'entretenir avec vous quelques minutes. J'ai des lacunes en littérature anglaise et ... Je me demandais si ... il y avait possibilité d'avoir des cours particuliers ? Mon corps se raidit lorsque les derniers mots franchirent les lèvres de cette étudiante. Des cours particuliers ? Avec Holmes ? Comme par hasard ... En réalité, il fallait être aveugle pour ne pas réussir à voir de l'autre côté du miroir et de ne pas comprendre le sous entendu derrière. Duncan avait du sentir mon corps se crisper et il arrêtait l'exploration de ses lèvres pour guetter ma réaction, amusé. Des cours particuliers ? Sérieusement ? Je me mordais l'intérieur de la lèvre, à deux doigts d'exploser. L'envie d'ouvrir la porte et lui dire d'aller voir ailleurs me tordait les entrailles. Je ne comprenais pas vraiment ma réaction, la seule chose que je savais c'était qu'il était hors de question que Duncan accepte cette proposition. Qui se sert de cette excuse de nos jours ? Cette fille est tellement superficielle ... La jalousie, voilà ce que c'était. L'idée même qu'elle puisse être à ma place à l'heure actuelle me vrillait la tête. Sous le coup de la colère, mon étreinte se resserrait encore et Duncan ne pouvait être plus collé à moi. Apparemment il semblait s'amuser de la scène et à défaut de s'intéresser à l'étudiante à la porte, il détaillait chacune de mes réactions, sans broncher , un sourire taquin au bord des lèvres. Arrêtez avec ce sourire ... Mes lèvres fondaient une nouvelle fois sur les siennes, mordillant sa lèvre supérieure cette fois, pour l'empêcher de continuer à me sourire de cette façon. Son sourire était clairement un appel à l'indécence et ça me rendait folle. Monsieur ? On peut en parler quelques minutes ? J'aimerais aussi avoir votre avis sur ma dernière composition ... Plus sa voix faisait écho au silence ambigüe de la pièce, plus mon irritation montait. En voyant l'air provocateur de Duncan ... Je décidais de rentrer dans son jeu. D'accord ... Je relâchais la pression de mes jambes autour de lui et glissais le long de son corps, très lentement, insistant bien sur la partie basse, bien entendu. Il me regardait, un peu déstabilisé. Debout devant lui, je reculais de quelques pas. La séparation de nos corps me coupait le souffle, comme une droguée en manque, mais c'était bel et bien ce contraste entre le chaud et le froid que je cherchais. Soudain, je me dirigeais vers la porte, m'adossant au mur à côté, à quelques millimètres de l'étudiante. Mon regard transpirait la provocation, le défi. Il voulait jouer ? Alors très bien. Mes mains se posaient sur le premier bouton de mon chemisier , tandis que mon regard croisait celui de Duncan. Aguicheur . Tentateur . Défiant. Puis lentement, très (trop) lentement, le premier bouton de mon chemisier sautait ... puis le deuxième ... et enfin le troisième, laissant la place à un petit décolleté des plus provocants. Le pire ? C'était sans aucun doute ce que mon chemisier laissait entrevoir . Au delà de la naissance de ma poitrine, et d'un infime bout de tissu de mon sous vêtement, rouge pétant, couleur de la passion, il laissait surtout la place à l'imagination. Et ce qui rendait dingue , c'était ce que cela laissait suggérer . La tentation était encore plus grande, plus bouillonnante. Une convocation ... ou des cours particuliers ? Autrement dit , elle ... ou moi. Il avait fait le choix de me convoquer et ... nous étions tout les deux en train de goûter le résultat de cet entretien individuel, maintenant il avait le choix. Continuer cet entretien ou ... décider d'ouvrir la porte et d'accepter des cours particuliers. Surement aussi particuliers que l'instant que nous étions en train de vivre. Choisis ... Ma main descendait déjà vers le cinquième bouton, tandis que mon regard le provoquait, le poussait à bout, encore une fois.
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| A. Duncan HolmesSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 102 ∞ arrivé(e) le : 09/04/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Ven 25 Avr - 3:58 | | let me a chance to show you the real me. ∞ Menteur ... Déjà, le désir brûlait en lui d'une manière qui l'empêchait de pouvoir envisager de garder le contrôle, de pouvoir garder ses distances face à la jeune femme dont le corps était contre le sien. L'envie et l'excitation guidait autant ses gestes que ses paroles, il ne pouvait aucunement envisager de rester fort, de rester loin d'elle une seconde supplémentaire, au contraire. Il cherchait à garder son corps aussi près du sien que cela pouvait être possible, de cessant de resserrer son étreinte autour de son petit corps tremblant autant que le sien... Ces lèvres frôlant la peau de sa nuque, ses mains arpentant son corps... Atlas tremblait. Il tremblait sous l'impatience comme sous le poids du désir qui l'envahissait, qui prenait possession de lui dans sa totalité... Puis, il captura les lèvres de la jeune femme avec les siennes, fougueusement, intensément. Il l'embrassa avec passion, mourant d'une horrifiante envie de laisser ses mains glisser le long de son corps, et ce, jusqu'à atteindre des parties de son corps qui devrait lui être interdites, qui devrait être hors d'atteinte et prohibé en étant son enseignant. Cependant, il avait déjà franchit la limite de l'interdit simplement en l'embrassant, alors... Pourquoi se contenter de cela alors que tout s'offrait à lui... Ce baiser, en dépit de la passion et de l'envie dont il débordait, ne fût que d'une courte durée avant que la jeune femme ne retire ces lèvres des siennes pour venir dévorer la peau brûlante de sa nuque, accentuant les frissons qui traversaient son corps. Ce n'était guère la première fois qu'une femme agissait de la sorte envers lui... Cependant, cela était la première qu'une femme arrivait à faire naître un tel désir, une telle envie, au point qu'il perde le contrôle sur ses paroles et sur ses gestes... Hors de lui, il laissa l'excitation le guider, sans hésiter, sans chercher à comprendre ce qui allait suivre et les possibles conséquences de ses actes...
Glissant ses mains jusqu'aux cuisses de sa compagne, il vint les serrer pour ensuite la soulever, apportant son visage au niveau du sien. Cette dernière entoura sa taille de ces jambes, resserrant, rapprochant encore plus leur corps brûlant. De son côté, Atlas sentait les frissons dévorer son corps tout entier, se cambrant sous le désir, impatient de pouvoir dévorer à son tour la nuque de l'envoûtante jeune femme, dessinant un long et bouillant chemin de nombreux baisers, alternant entre la nuque et le haut de sa poitrine qui lui était visible... Toutefois, lorsqu'il approcha son visage du cou de Aélia, il entendit des pas approcher dans le couloir. Au début, refusant de porter attention à ces derniers, il cru, voir espéra que cela ne devait être qu'un étudiant passant dans les environs... Malgré cette espoir, les pas arrêtèrent devant la porte avant que quelques petits coups ne retentissent dans la pièce silencieuse qui ne laissait entendre que le souffle rapide des deux êtres présents. Monsieur Holmes ? C'est Kate. J'aurais aimé m'entretenir avec vous quelques minutes. J'ai des lacunes en littérature anglaise et ... Je me demandais si ... il y avait possibilité d'avoir des cours particuliers ? Sentant le corps de la jeune femme se raidirent, un malicieux sourire revint étirer ses lèvres, amusé par la réaction de cette dernière, croyant qu'elle pouvait être indifférente à cette situation... Duncan refusait de répondre à l'étudiante derrière la porte. Il ne désirait guère toutes les étudiantes qui arpentaient les couloirs de l'établissement, bien au contraire. Il ne désirait que celle qu'il possédait à ce moment précis, il ne désirait que ces lèvres, que son corps, que ces paroles autant arrogante puissent-elles être... Sans pour autant la connaître réellement, son corps tout entier ainsi que son âme demandait sa présence à elle, et aucune autre jeune femme. Restant silencieux, recula légèrement son visage de son emplacement, il vint plonger son regard émeraude dans les ténèbres de son interlocutrice, tentant au mieux de dissimuler la mince parcelle d'amusement qui l'envahissait. Des cours particuliers ? Sérieusement ? Immobile, l'enseignant refoulant une envie grandissait de léger un franc rire résonner dans le silence électrique de la pièce. L'attitude, la réaction de la jeune femme ne faisait qu'accroître son sourire et son envie d'éclater de rire, mais, autant par respect que par envie de paraître absent, il retint le tout au fond de lui, dissimulant aussi bien que mal l'amusement qui prenait possession de lui. Qui se sert de cette excuse de nos jours ? Cette fille est tellement superficielle ... Cette fois... Il ne put faire autrement, il gloussa avant de venir dissimuler son visage au creux de la nuque de la jeune femme, étouffant son rire contre sa peau brûlante et dont il mourrait d'envie de dévorer dans les moindres centimètres... « Les filles superficielles qui constate qu'elles n'attirent pas suffisamment l'attention à lors goût... ce qui est l'inverse de vous Aélia... n'est-ce pas? » Son sourire malicieux devint quelque taquin, toujours aussi amusé par les réactions que produisait la jeune femme, toujours prise contre son corps, ces jambes entourant toujours sa taille avec une force impressionnante. Arrêtez avec ce sourire ... Ne pouvant faire autrement, son sourire s'étira, s'agrandit jusqu'à ce qu'il l'embrasse à nouveau... Monsieur ? On peut en parler quelques minutes ? J'aimerais aussi avoir votre avis sur ma dernière composition ... Ignorant ce qu'il pouvait faire ou dire afin de faire fuir cette autre étudiante, Atlas garda son entière attention tournée vers les réactions de la jeune femme qui l'envoûtait, qui le charmait totalement...
Tournant doucement la tête en direction de la porte, observant l'ombre que dessinait cette autre étudiante, il fut surpris lorsqu'il sentit le corps de Aélia se séparer du sien, glissant lentement, jusqu'à pouvoir de nouveau toucher le sol. Quelque peu déstabilisé mais envie par un nouveau désir, il suivi l'étudiante des yeux, curieux de ce qu'elle allait pouvoir faire ou dire dans une telle situation... Cependant, peu importe les gestes dont elle allait faire preuve, la jalousie dont elle faisait preuve était facile à percevoir. Elle mourait d'envie de faire fuir l'étudiante qui attendait de l'autre côté de la porte, sinon, elle aurait assurément réagi autrement... Son corps ne serait pas devenu aussi raide au courant des précédentes minutes, son attitude ne serait pas aussi arrogante mais excitante à la fois. Pivotant légèrement sur lui-même, faisant face à sa provocante mais délicieuse compagne, il n'aura jamais, ô grand jamais prévu une telle action en sa provenance. L'observant, voir l'admirant dans les moindres détails, il vu ces mains remonter le long de son corps, faisant sauter un à un les boutons de sa chemise, d'une lenteur torturante, ne faisant qu'accroître encore et encore plus le désir qui grandissait au sein de lui. Si ce n'était de l'autre étudiante derrière la porte, Atlas aurait directement foncer sur elle, dévorant sa peau, savourant autant son odeur que sa saveur, se laissant envoûter par elle dans sa totalité, laissant libre cours à son instinct... Une convocation ... ou des cours particuliers ? Arquant les sourcils, autant satisfait par cette attitude qu'amusé, son sourire ne devint que plus malicieux encore, plus provocateur. L'approchant d'un pas lent, lui permettant ainsi de sauter de nouveau bouton, lui offrant une vue magnifique de son corps et de sa poitrine, ce qui l'hypnotisa aussitôt. Son attention était totalement détournée vers elle... Puis, l'autre étudiante vint frapper à nouveau à la porte. Ne comprenait-elle donc pas que l'absence de réponse signifiait l'absence ou le refus de collaborer. Laissant un léger soupire franchir ses lèvres, il colla son corps brûlant contre celui de la jeune femme, l'embrassant fougueusement une nouvelle fois, caressant son corps désormais facile d'atteindre, mais garda sa poitrine pour les prochaines minutes... Avant de s'aventurer sur ce terrain désireux mais interdit, il devait faire quitter l'autre étudiante... [color=#0000ff]« Ne bouge surtout pas... » Quittant cette délicieuse créature du regard, Atlas replaça son tee-shirt ainsi que sa chevelure, tentant de paraître descent, voir normale auprès de l'autre étudiante, il prit une grande inspiration et vint entrouvrir la porte. Cette dernière lui souria de toutes ces dents, ce qui, au-lieu de le charmer, le répugna... Pourtant, afin de rester un minimum aimable à son égard, il lui fit un léger sourire qui s'effaça aussitôt. « Vous m'excuserez Kate, mais je ne suis pas disponible dans le moment, j'ai déjà beaucoup à faire... Vous pouvez me laisser votre dernière composition et je la lira aussitôt que j'aurai un peu plus de temps... » Ramenant son regard brièvement à l'intérieur de la classe, il fût satisfait de voir que sa précédente interlocutrice était toujours présente, et l'attendait avec impatience... Refoulant un sourire satisfait, il posa un nouveau regard sur Kate, espérant qu'elle parte rapidement. Cependant, celle-ci se rapprocha et tenta d'entrer dans la classe. Aussitôt, l'enseignant retint la porte, autant de sa main que de son pied à l'intérieur, posant un regard beaucoup plus froid sur l'étudiante trop entreprenante à son goût... « J'ai dis être occupé. Vous m'excuserez, je n'ai aucunement de temps à vous accordez... alors, merci. Une prochaine fois peut-être... » Soupirant légèrement, il lui offrit un dernier sourire rapide et sans sentiment, fermant doucement la porte avant de la verrouiller. Restant immobile, il attendit d'entendre les pas de cette étudiante s'éloigner, à la suite d'un profond soupire de désespoir... Elle avait réellement envie de ces petits cours particuliers, mais Atlas opta, sans hésitation, pour sa convocation, pour cette créature charmante et envoûtante dont il mourrait d'envie depuis que son regard croisa le sien quelques heures plus tôt.
Reculant de quelques pas, lui permettant d'avoir une observation parfaite du corps d'Aélia, il la dévorait des yeux, imaginant ce que le reste de son corps pouvait représenter à la suite de la perfection dont il pouvait observer depuis quelques secondes déjà. Venant se mordiller légèrement la lèvre inférieur, il cessa aussitôt qu'il toucha l'endroit où la jeune femme le mordit plus tôt, encore sensible face à la force que cette dernière mit dans ce geste. Se rapprochant doucement de la jeune femme, il glissa aussitôt son bras à l'arrière de son corps et vint le coller contre le sien. Son corps tremblait sous le désir, son cœur battait toujours aussi vite et l'air vint à lui manquer de nouveau, rendant ses respirations saccadées et rapide, sans qu'il ne puisse avoir le moindre contrôle... « J'ai toujours détesté les cours particuliers... » Suivi d'un nouveau sourire taquin avant qu'il ne vienne dévorer la nuque de la jeune femme, descendant lentement ses lèvres jusqu'à frôler la poitrine de sa compagne. Le désir l'envahissait, le contrôlait, mais refusait de dépasser trop de limites, refusant d'être oppressant ou de forcer la jeune femme d'une quelconque manière... Elle avait dévoiler son corps, alors il en profita et déposa de nombreux baisers brûlant, avant de remonter le long de son corps jusqu'à venir capturer de nouveau ces lèvres, l'embrassant avec passion, intensément, fougueusement... |
| Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Ven 25 Avr - 12:31 | | The first day of the rest of your life Vous m'excuserez Kate, mais je ne suis pas disponible dans le moment, j'ai déjà beaucoup à faire... Vous pouvez me laisser votre dernière composition et je la lira aussitôt que j'aurai un peu plus de temps... Beaucoup à faire ? Personne n'en doutait, surtout pas moi qui était aux premières loges dans son emploi du temps surbooké. Quand il parlait de lire sa composition, je roulais des yeux, étonnée qu'il tombe dans le piège aussi facilement. Tu crois vraiment qu'elle a fait une composition ? A part son prénom, elle ne sait rien écrire d'autre. Ne me dis pas que tu es aussi crédule ... Alors qu'il continuait d'écouter les aberrations de ma camarade de classe de l'autre côté de la porte, ma main s'insinuait sous son tee-shirt pour lui caresser le torse, lentement. Ce n'était pas vraiment mon genre d'aguicher de manière aussi directe la gente masculine, en réalité c'était plus l'inverse qui se produisait mais avec lui , tout était différent. J'aimais entendre son souffle chaud, saccadé, contre ma peau ou encore sentir ses muscles se crisper à mon contact. Crédule... encore un défaut à ajouter dans votre liste. C'est presque que vous seriez un mauvais parti ... Il se retournait vers moi, faussement outré. De l'autre côté, Kate tentait le tout pour le tout et le relançait, encore une fois. J'ai dis être occupé. Vous m'excuserez, je n'ai aucunement de temps à vous accordez... alors, merci. Une prochaine fois peut-être Une prochaine fois peut être ? C'était le QG des étudiantes en chaleur son bureau ou quoi ? Une prochaine fois peut être ? Un peu ambigüe non ? Peut être que tu veux que je te laisse, je n'aimerais pas gâcher ta réputation de bellâtre ... Mon corps se détachait de lui brusquement, cassant la sensation de sa peau chaude contre la mienne. Bien sur , c'était plus de la provocation qu'une réaction à chaud de ma part. Quoi ? Je pensais que tu avais un emploi du temps chargé ... Je ne voudrais surtout pas te déran... La fin de ma phrase se perdait dans ma gorge lorsqu'il attrapait mon corps pour le plaquer sauvagement contre le mur d'en face, ne me laissant pas finir ma phrase. Ses baisers se faisaient brûlant, passionnés. La prochaine fois, enlèves le "peut être" Exigeante. Possessive et autoritaire. Les plus beaux atouts d'une femme fatale. Heureusement pour moi Atlas semblait apprécier ma petite colère et me le faisait savoir en me torturant par ses caresses. Alors ... Je suis toujours une petite étudiante arrogante et effrontée ? Avec son plus beau sourire charmeur il acquiesçait à ma question sans l'ombre d'une hésitation. Je faisais semblant d'être choquée avant d'éclater de rire et de lui mordiller la nuque , profitant de cette petite morsure pour le punir de cette réponse. Il éclatait de rire à son tour et ca me faisait quelque chose de nous voir si proches, si complices. Bien sur , l'envie sexuelle était présente entre nous mais il n'y avait pas que cela. J'ai toujours détesté les cours particuliers... L'air totalement déçu, mes mains arrêtaient net leurs progressions. Bon , tant pis ... J'irais voir un autre prof de littérature anglaise pour qu'il m'aide pour mes compositions. On m'a dit que Monsieur Drake était un excellent professeur et entre nous ... il est plutôt pas mal. Autant joindre l'utile à l'agréable non ? Et puis ... Je vous libère une place dans votre emploi du temps comme cela non ? J'attendais sa réaction avec impatiente, voir s'il était aussi possessif que moi ou si l'idée que ce soit un autre professeur que lui qui m'aide pour mes devoirs ne lui faisait aucun effet. Peut être que je restais une simple étudiante tentatrice pour lui , rien d'autre. Toutefois quelque chose me disait que ce n'était pas totalement le cas. Une rumeur court sur lui , il aurait eu une liaison avec l'une de ses anciennes élèves. Une brune , la peau satinée , sportive et plutôt intelligente. Elle s'appellait Maria ... Je trouve sa description physique plutôt ressemblante à la mienne non ? Je pars avantagée ... Ma bouche descendait lentement de ses lèvres à sa nuque, puis à ses épaules, son torse ... Finalement, décidant que son tee-shirt me gênait plus qu'autre chose, je l'enlevais sans aucune retenue, le balançant un peu plus loin par terre. Je découvrais son corps pour la première et ... Dieu que cet homme était beau. Chacun de ses traits semblaient avoir été sculptés dans le marbre. Sa peau était douce, sucrée. Ses abdominaux n'avaient rien à envier aux plus grands sportifs et laissait apparaître ce fameux "V" dont toutes les filles raffolaient, moi la première. Si sa carrière de professeur échouait, inutile de dire que sa reconversion dans le mannequinat était on ne peut plus possible. Mon regard ne pouvait s'empêcher de le détailler de haut en bas, appréciant avec plaisir chaque détails de son corps nu. De ses grains de beauté à ses petites cicatrices, qui ne faisaient qu'accentuer son charme ... Comme un appel à toucher cette beauté presque "parfaite" , mes mains caressaient doucement son torse. Tu es ... Je m'arrêtais dans ma phrase, consciente qu'elle était différente de tout ce que nous avions pu dire , ou faire jusque là. Ce n'était pas une phrase dite sous le coup de l'impulsion qui nous tenaillait, ou même de la provocation, non c'était la stricte vérité. ... beau Voilà c'était dit . Cet homme était magnifique. Tout chez lui était beau, de son regard perçant à son sourire dévastateur . Maintenant que tu le sais ... Tu veux peut être aller en profiter ? Je m'amusais à enlever le loquet de la porte, lui proposant ainsi de tout arrêter, ici, maintenant. Soit il ne refermait pas la porte et nous arrêtions tout de suite ce petit jeu indécent, soit il refermait la porte et là ... impossible de faire machine arrière. De toute façon, si quelqu'un nous surprenait, ça en était finit de sa carrière et de ma scolarité dans cet établissement. Il avait le choix ...
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| A. Duncan HolmesSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 102 ∞ arrivé(e) le : 09/04/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Mar 29 Avr - 3:13 | | let me a chance to show you the real me. ∞ Alors ... Je suis toujours une petite étudiante arrogante et effrontée ? Laissant ses lèvres former un nouveau sourire charmeur et provocateur, il hocha lentement la tête de haut en bas en guise de réponse à son interlocutrice. Cependant, ce qu'il ne laissa guère franchir la barrière de ses lèvres fut que cette arrogance dont elle faisait constamment preuve l'envoûtait. Cette attitude dont il n'avait aucunement l'habitude faisait naître en lui des sensations, voir des émotions nouvelles, qui lui était totalement inconnu. Il ne comprenait guère la source réelle de ces émotions ni pourquoi elles l'envahissaient aujourd'hui, en présence de cette jeune femme, une étudiante... Bien que le désir et la tentation, voir l'excitation prenait le contrôle sur lui-même, son esprit quelque peu rationnel cherchait à comprendre, il cherchait à savoir pourquoi. Pourquoi cette envoûtante créature faisait naître de nouveaux sentiments en lui, pourquoi elle le rendait aussi faible face à son charme, pourquoi il ne pouvait accepter de garder son corps loin du sien... Tant de questions, mais aucune réponse ne lui parvenait, aucune. Bien qu'il cherchait dans les tréfonds de son esprit, il n'y avait que son désir pour Aélia et l'envie de sentir son corps coller au sienne qu'il arrivait à percevoir... Rien d'autre.
De longues et fortes séries de frissons traversaient son corps tandis qu'il sentait les douces mains de sa compagne valser contre sa peau, dansant de haut en bas de ses bras, rapprochant peu à peu son corps du sien, diminuant toujours plus la distance entre les deux corps jusqu'à la rendre inexistante. Le désir de même que l'envie sexuelle était palpable entre les deux, dévorant les entrailles de l'enseignant jusqu'à le torde chaque muscle de son corps tant l'impatience devenait insupportable. Il ne pouvait plus réfléchir à la meilleure manière de contenir ses pulsions, il ne pouvait plus envisager de garder le contrôle sur ses envies et ses désirs... Plus rien ne lui semblait envisageable outre de céder à la tentation.
Ces bras quittèrent soudainement les bras d'Atlas, le laissant perplexe mais également brûlant de désir. Il refusait de rompre ce contact charnel, de laisser leurs deux corps se séparer et laisser ne serait-ce qu'une mince distance entre eux. Son corps coller contre le sien ne faisait qu'accentuer la boule au creux de son bas ventre... Quiconque aurait franchit le seuil de la pièce aurait immédiatement suffoqué sous le désir, l'envie et l'impatience qui électrisait la pièce... Pourtant, elle s'éloignait, encore, et encore. Bon , tant pis ... J'irais voir un autre prof de littérature anglaise pour qu'il m'aide pour mes compositions. On m'a dit que Monsieur Drake était un excellent professeur et entre nous ... il est plutôt pas mal. Autant joindre l'utile à l'agréable non ? Et puis ... Je vous libère une place dans votre emploi du temps comme cela non ? Laissant un soupire franchir ses lèvres avant qu'un malicieux sourire ne revienne prendre place sur ces dernières. Refusant de permettre son interlocutrice percevoir son désir de la garder pour lui, et uniquement pour lui, il resta silencieux, se contentant de lui sourire d'une manière provocatrice, d'une manière qui semblait lui déplaire. Cependant, plus les mots franchissaient les douces lèvres d'Aélia, plus il sentait son cœur se serrer et la jalousie monter en lui. Jamais, ô grand jamais il aurait cru possible de ressentir de tels sentiments pour une personne, encore moins une personne qu'il venait tout juste de rencontrer, qu'il ne connaissait que depuis quelques heures... Pourtant, il ne pouvait résister. Une rumeur court sur lui , il aurait eu une liaison avec l'une de ses anciennes élèves. Une brune , la peau satinée , sportive et plutôt intelligente. Elle s'appellait Maria ... Je trouve sa description physique plutôt ressemblante à la mienne non ? Je pars avantagée ... Restant toujours de marbre, bien que la jalousie tiraillait ses entrailles, Duncan resserra légèrement ses bras autour du petit corps de la jeune femme, diminuant à nouveau la distance qui les séparait, bien que cette dernière poursuivait sa course entre ses lèvres et sa nuque, faisant naître de longues et torturante séries de frissons qui parcouraient son corps tout entier, le rendant faible, le rendant impuissant face à l'envoûtement que la jeune femme exerçait sur lui... Puis, il sentit les mains de l'étudiante entrer en contact avec la peau brûlante de son torse, sentant que son vêtement quittait lentement son corps pour rapidement se retrouver plus loin. Son sourire devenant encore plus malicieux et provocateur, il posa un regard interrogateur sur sa compagne, cherchant à lire au sein de son regard si ce qu'elle observait, lui convenait. Simplement de la voir fixer, voir admirer son torse comme elle le faisait, il eut rapidement sa réponse, qui fut bien plus que satisfaisante. De nouvelles séries de frissons traversaient son corps tandis qu'il bouillait d'impatience de l'embrasser fougueusement à nouveau, de pouvoir caresser son corps en totalité... Tu es ... beau Ne pouvant faire autrement, son sourire s'étira de plus en plus...
Depuis quelques minutes déjà, sa voix ne résonnait plus dans la pièce, laissant son désir guidé son corps et son silence. Venant se mordiller doucement la lèvre inférieure, ressentant encore une petite douleur à la morsure précédente de la jeune femme, il se rapprocha d'elle tandis que celle-ci approchait la porte de la pièce, retirant malicieusement le loquet. Maintenant que tu le sais ... Tu veux peut être aller en profiter ? Se rapprochant un peu plus d'elle, ne tenant plus compte de la porte ni du loquet qui était retiré, il l'observa, plongeant son regard dans le sien. Agrippant son corps entre ses mains, Atlas laissa un rire provocateur résonner dans la pièce. « Arrogante... et provocatrice en plus de cela... La liste de défaut ne fait que s'allonger... » Capturant une nouvelle fois les lèvres de son interlocutrice entre les siennes, les laissant valser ensemble de longues secondes, tandis que sa langue vint à la rencontre de la sienne, il rapprocha son corps, caressant sa peau quelque peu dénudée... Durant que sa seconde main remonta lentement jusqu'à la porte, attrapant le loquet de celle-ci et le remis. Ce simple geste signifiait beaucoup, voir énormément. « Je ne crois pas que tu as réellement envie de partir voir cet autre enseignant... je me trompe? Sinon, ne seriez-vous pas déjà parti, me laissant seul, ici, sans pouvoir profiter de votre présence... » Son sourire, bien que malicieux, devint plus tendre... Ce n'était guère dans ses habitudes... Cependant, cette jeune femme le rendait différent. Elle faisait de lui une homme, à la fois charmeur, provocateur et aguicheur que charmant tendre et affectueux. Les seules autres personnes en ce monde qui arrivait à faire naître un tel changement en lui était ses sœurs cadettes. « ...Puis, je n'aurais pas accepter de vous laisser partir. Cette convocation n'est pas terminé... Nous avons encore à faire Aélia. » Une manière détournée et subtile de lui avouer son besoin de l'avoir auprès de lui. Une manière discrète de lui faire comprendre qu'il ne désirait guère la savoir auprès d'un autre homme qu'elle... Remontant alors ses mains le long de son corps, il vint défaire le dernier bouton de son chemisier avant de le laisser glisser le long de ces bras jusqu'à atteindre le sol, offrant à Atlas une vue complète du haut de son corps, encore plus envoûtant et charmant. « Tu es si belle... si envoûtante... » Sa main poursuivit son chemin jusqu'à se déposer doucement contre sa joue, caressant doucement celle-ci avant de venir l'embrasser, plus tendrement que la fois précédente. En dépit du désir et de l'impatience qui l'envahissait, il refusait de brusquer ce moment, il refusait de passer pour un homme impatient et agressif, ce n'était guère lui, bien au contraire... « Reste... avec... moi... Aélia... » Ces paroles étaient coupés de rapidement baiser contre les lèvres de son interlocutrice, juste avant de l'observer, l'admirer, la dévorer des yeux... Il ne pouvait plus penser à autre chose que son visage, que sa voix douce qui résonnait à ses oreilles. Tout en elle évoquait la perfection incarnée... |
| Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Mar 29 Avr - 12:56 | | The first day of the rest of your life Arrogante... et provocatrice en plus de cela... La liste de défaut ne fait que s'allonger... Ce que nous étions en train de faire était périlleux : Il risquait son poste de professeur suppléant et moi ma place dans l'établissement. La matinée avait pourtant bien commencé, banale, comme toutes les autres depuis des mois. Les cours se chevauchaient les uns après les autres dans un rythme effréné, sans nous laisser le temps de nous reposer. Et puis ... quelque chose avait tout bouleversé. Je ne l'avais pas vu venir , moi , la petite étudiante brillante. Assise au fond de la classe, la tête dans un de mes bouquins le temps que le cour commence, je ne savais pas encore que dans quelques secondes ma vie ne serait plus jamais la même. Je me souviens encore de l'odeur des cerisiers qui filtraient depuis la fenêtre ouverte, du rayon de soleil qui éclairait mon visage, mais surtout du calme après la tempête. Les rires, les chuchotements, tout s'étaient arrêtés soudainement, laissant place à l'insonorité la plus totale. Surprise, mon regard quittait mon ouvrage pour se poser sur ... le sien. Je ne saurais expliquer ce qui se passait à ce moment là dans mon esprit mais la sensation d'asphyxie était dominante. Les pulsations de mon cœur s'accélérait, m'empêchant de respirer convenablement, c'était comme une sorte de masse au fond de ma gorge. Sur le moment, mes mains se posaient sur ma nuque afin de gagner du temps, de me faire retrouver de l'air . Cela n'avait duré qu'un bref instant mais la sensation de suffocation avait eu l'air tellement réaliste que tous mes sens étaient en alertes. Comment une seule personne était capable de provoquer un tel séisme ? Personne n'avait remarqué mon malaise puisqu'en réalité ce qui m'avait paru une éternité n'avait duré qu'un dixième de seconde. C'était comme un électrochoc, une crise convulsive. C'est surement à ce moment là que je me mis à profondément détester cet homme qui venait, pour la première fois de ma vie, de me faire perdre toute notion de maîtrise. Je n'avais pas contrôlé ni les pulsations de mon cœur , ni les frissons sur mes bras , ni la fièvre ou même ce désir incontrôlable qui me tordait le bas ventre quand nos regard se croisaient. Plusieurs fois j'avais hésité à me lever du cour et à partir , sans aucune explication , simplement pour me préserver d'une nouvelle "crise". Malheureusement, quelque chose me clouait à ma chaise, m'empêchant de fuir une nouvelle fois. Tout au long du cour mon esprit était ailleurs , torturé par toutes les émotions qui m'assiégeaient. Je luttais pour calmer ma respiration et pour remettre de l'ordre dans mes idées mais son visage m'obsédait. C'était l'unique fois ou quelqu'un m'avait touché à ce point et c'était difficile de l'admettre, de me plier à cette réalité. Je bataillais contre mes propres sentiments, contre mes propres désirs et c'était douloureux. Personne jusque là n'avait réussit à piquer mon intérêt et à me détourner d'une quelconque façon. Je restais de marbre devant Jules , James , Côle ... et tant d'autres. Ce n'était pas du snobisme de ma part, au contraire, c'est juste qu'aucun n'avait réussi à m'atteindre. Et là, sans même comprendre d'où ça venait, ma solidité venait de s'écrouler. Un seul regard avait suffi à me faire perdre pied. Cette impression de couler sans réussir à se rattraper à quelque chose. Peut être que c'était ce que les autres appelaient un coup de foudre mais je refusais d'y croire , je refusais encore une fois de me plier à ces règles. Je refusais que ça m'arrive , à moi , c'était impossible. Finalement quand la cloche avait sonné , je m'étais levée de ma chaise précipitamment, comme brûlée par quelque chose. Je pensais que mon supplice allait prendre fin quand ma main touchait la poignée de la porte , m'offrant la possibilité de tourner définitivement le dos à mes sentiments. Seulement, le destin avait voulu que tout cela se passe autrement. Lorsque sa voix m'avait interpellé , chuchotant presque mon prénom, j'ai cru qu'une deuxième crise se préparait. Ma main s'était crispée sur la porte , prête à la tourner malgré l'ordre de cet homme. Pour finir , mon corps se retournait , faisant bloc contre lui , contre ce qu'il m'avait fait. Je le ressentais comme une agression, une attaque et mon désir de lui rendre la pareille m'obsédait. Seulement , le désir dans mon bas ventre bouillonnait dès que son regard se posait sur moi . Je ne devais qu'à ma grande maîtrise de moi même le fait de tenir encore debout sur mes jambes. Je crois bien que sinon mon poids n'aurait pas tenu la distance, le choc. C'est à ce moment là , au moment ou j'ai appris à le détester avant de l'aimer que je me rendais à l'évidence : Cet homme était celui qui m'avait poussé hors de mes limites, hors du temps. Son sourire m'avait écrasé, son regard m'avait fait tomber . Toute mon armure volait en éclat et ça donnait envie de le haïr autant que de le désirer . En l'espace d'une seconde, il était devenu le seul homme capable de me canaliser , de m'apaiser , de me faire trembler . Ma seule influence, ma seule faiblesse , le seul capable de me faire perdre la maîtrise sur tout , sans exception. On dit que le cœur à ses raisons que la raison ignore et bien là c'était totalement le cas. Je ne savais pas pourquoi lui , pourquoi maintenant, mais ...J'étais consciente que c'était lui et pas un autre. C'était lui que mon cœur avait choisit et il m'était trop douloureux de l'admettre. C'est pourquoi j'avais opté pour la colère plutôt que l'acceptation. Et pourtant ... au fur et à mesure ou les secondes défilaient , mon énergie à lutter s'émiettait. Je ne crois pas que tu as réellement envie de partir voir cet autre enseignant... je me trompe? Sinon, ne seriez-vous pas déjà parti, me laissant seul, ici, sans pouvoir profiter de votre présence... Le laisser seul ? Il n'en était plus question désormais. Il était devenu la personne la plus importante à mes yeux. C'était irrationnelle et pourtant je savais que si l'un de nous deux partait , mon cœur ne suivrait pas. J'étais totalement dépendante à lui , à sa présence, comme si nous étions fait pour nous accrocher l'un à l'autre. L'idée même me terrifiait mais le fait de le quitter me terrorisait encore plus. Je tentais de cacher mon trouble mais dès que mes mains le touchaient , mes tremblements me trahissaient. Non. Je n'aurais pas pu partir ... Tu es si belle... si envoûtante... Ses mots glissaient sur ma peau et me rendait totalement folle. S'il savait à quel point il me touchait , à quel point il me plaisait. Jamais un autre homme ne m'avait paru aussi beau, aussi désirable avant lui. En une seconde , mon esprit ne voyait que par lui , rejetant le souvenir de tous les autres. Ses lèvres se posaient délicatement sur les miennes comme pour répondre à chacun de mes besoins. J'avais envie qu'il me serre fort , encore plus fort . Reste... avec... moi... Aélia... L'émotion était arrivée à un point culminant. Ses mots, sa voix , ses mains sur ma peau nue, c'était gagné d'avance. Je reste ... Je suis là ... Ma main caressait son visage, passait dans ses cheveux, insatiables. Je crois qu'il y a un problème ... Mes mains descendaient lentement sur son torse pour finir par enlever tout doucement, un par un, les boutons de son pantalon. J'en profitais pour coller mon ventre contre le sien afin de combler la distance qui nous séparait. Finalement son pantalon tombait à ses pieds, sans aucun bruit. Le regard qu'on s'échangeait était au delà des mots, au delà des gestes. L'envie de ne faire qu'un avec lui n'était que la continuité de ma crise d'angoisse de tout à l'heure. J'avais envie de m'accrocher à Atlas sans jamais relâcher ma prise. La provocation s'était transformée en quelque chose de plus sensuelle, moins aguicheuse ... Je laissais donc mes doigts partir à la découverte de son corps tout entier , n'hésitant pas à franchir la dernière limite lorsqu'elles s'aventuraient sur son entre jambe. Les muscles de ses pectoraux, de ses abdominaux, se contractaient contre les miens et ça me donnait le tournis, prête à flancher . Le désir m'empêchait une nouvelle fois de respirer , et mes jambes risquaient de ne pas tenir très longtemps. J'ai envie de vous ... maintenant , tout le temps ... Je n'essayais même plus de contenir mes paroles, préférant lui dire la vérité. Ce n'était plus le moment de lutter désormais ... de toute façon , comme je venais de lui dire , il avait un problème. Il était mon professeur , j'étais son élève ... et en une seconde à peine il avait bouleversé ma vie entière. En une seconde à peine ... J'étais tombée amoureuse de lui.
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| A. Duncan HolmesSWEETS ARE A GOOD WAY TO BE HAPPY
∞ messages : 102 ∞ arrivé(e) le : 09/04/2014 ∞ Grain de sable : 0
| ✽ Mar 29 Avr - 19:48 | | let me a chance to show you the real me. ∞ Non. Je n'aurais pas pu partir ... À ces simples mots d'une banalité déconcertante, son âme ainsi que son cœur sentir une vague réconfortante, une vague de bien être l'envahir sans qu'il ne puisse comprendre comment ni pourquoi. Les sentiments qui tiraillait ses entrailles lui étaient inconnus. Ce besoin de ressentir le corps de la jeune femme contre le sien, ce besoin de l'embrasser tendrement, affectueusement, de caresser doucement chaque parcelle de son corps, frissonnant sous le contact de la paume de sa main contre la peau satinée et douce de sa compagne. Un tumulte d'émotions et de sensations inconnus le traversait, ravageant ses barrières, réduisant à néant la carapace qui se dressait habituellement entre lui et les autres femmes... Sans comment pourquoi, Aélia le charmait en totalité. Elle ne fit rien, elle ne dit rien, et pourtant, il succomba...
Dès les premières secondes qui suivirent le retentissement de la cloche, annonçant le début de son cours, il sentit une étrange sensation l'envahir lorsqu'il balayait la pièce du regard, observant les visages qui se dessinait devant lui, arrêtant sur celui d'une jeune femme, concentrée sur une lecture mais qui vint fermer son livre aussitôt, le rangeant avant de lever doucement son regard en sa direction. Ce simple contact visuel, banale voir anodin créa un sentiment qu'il ne connut jamais jusqu'à ce jour, un besoin irrépressible de regarder cette jeune femme, un besoin incontrôlable de porter son entière attention vers elle. Tout au long de son cours, tandis que les mots franchissait machinalement ses lèvres, répétant les mêmes phrases, les mêmes explications qu'au cours précédent, il ne réfléchissait guère, il ne faisait que répéter, encore et encore les mêmes consignes, les mêmes explications, les mêmes anecdotes. Tel un robot, il parlait sans arrêt, ne laissant guère le temps à quiconque dans la pièce de parler ou de lui adresser la moindre question. Son regard finissait toujours par revenir vers elle, l'observant, la détaillant malgré la distance qui séparait son corps du sien. Bien qu'il la dévorait, en quelque sorte, de son regard brûlant, elle gardait continuellement ces vêtements, en dépit de ce qu'elle aurait pu croire... Il la dévorait passivement, appréciant considérablement ce que son regard pouvait apercevoir d'elle. Son regard ténébreux mais profond et envoûtant, son visage comparable à celui d'un ange face à la douceur qui en émanait, un sourire qui pourrait ravager le cœur d'un homme. Cette jeune femme était pourvu d'un charme immense, et ce, bien qu'elle semblait l'ignorer. Aussitôt que son regard croisa le sien, le désir vint brûler en lui, réduisant à néant ses barrières, prêt à braver les interdits avec affront et courage, sans la moindre retenu. Sans pouvoir expliquer pourquoi, sans pouvoir expliquer comment, son cœur commençait à battre à une vitesse affolante, sa respiration devenait peu à peu saccadé... Tentant de dissimuler ce soudain changement en lui, l'enseignant chercha à répondre aux nombreuses questions qui provenait des étudiants présents dans la pièce. Entre chaque paroles, il pouvait lentement reprendre son souffle, étant par la suite en mesure de parler sans que l'air ne vienne à lui manquer trop rapidement. Cela était la première fois que son corps réagissait ainsi à la simple vision d'une jeune femme, bien que cette dernière soit des plus ravissante et envoûtante que ses yeux eurent la chance d'observer jusqu'à ce jour... Cependant, fallait-il obligatoirement succomber, laisser la tentation, le désir et l'envie prendre possession de son être, perdant ainsi la moindre trace de ce contrôle autrefois puissant, sans faille. Une petite convocation auprès de cette étudiante, et son fit un bond, arrêtant de battre durant quelques secondes avant de reprendre un rythme rapide, effrayant, ne pouvant envisager de ce calmer. Aussitôt que le prénom de l'étudiante franchit ses lèvres, aucun retour en arrière ne pouvait être envisageable... À ce moment précis, il devait se préparer à affronter le désir qui l'envahissait, à l'envie qui bouillait tout au long de ses veines et l'impatience qui le faisait perdre contrôle. Malheureusement, il n'était guère en mesure d'affronter un tel tumulte d'émotion, bien au contraire. Jamais, ô grand jamais il ne crut possible de pouvoir ainsi succomber à une femme, de sentir son corps attirer d'une manière aussi puissante par celui d'une femme... Tant de première, tant de nouveauté... Atlas ne savait plus du tout où donner de la tête. Il était perdu, mais appréciait cette perte, cette absence de lucidité et de compréhension, car sa présence était apaisante, réconfortante. Sans pouvoir expliquer pourquoi, cette jeune femme était celle qui lui fallait... Elle était celle qu'il avait toujours désiré secrètement, celle qu'il avait toujours ardemment désiré jour et nuit, depuis qu'il était en âge de rêver à la femme parfaite... Pouvait-elle réellement être aussi parfaite que dans ses rêves? Il ne pouvait le croire. Atlas avait une mince, voir minime réticence à cette idée. Toutefois, aussitôt que son regard croisait celui de la jeune femme une nouvelle fois, cette simple et banale vision balayait tout doute au sein de son âme, toute crainte... Il se sentait si bien que cela en devenait presque déroutant, troublant. Mais, il refusait de quitter la pièce, ou même d'envisager que sa compagne puisse franchir le seuil de la porte et s'éloigner de lui. Au contraire, il ne désirait que l'inverse... Former une union parfaite avec le corps d'Aélia, succomber à la tentation et au désir, et peut-être même à l'amour...
Je reste ... Je suis là ... Agréablement perdu dans le tréfonds de ses pensées, la douce voix de son interlocutrice vint le tirer de ses rêveries, laissant un nouveau tendre mais quelque peu malicieux sourire venir étirer ses lèvres. « J'espère que tu reste...avec moi » Ses mains caressaient son corps tendrement, repoussant légèrement l'envie fougueuse de l'embrasser et de prendre possession de son corps qui l'envahissait. Au contraire, Duncan désirait faire de ce moment, un moment bien particulier... Il regrettait plusieurs de ses précédentes aventures sexuelles simplement parce que rien ne fut particulier, rien ne fut réellement partagé outre l'envie de faire une union sans sentiment, sans attirance... Je crois qu'il y a un problème ... Penchant légèrement son visage en direction de son épaule, curieux de ce que pouvait être ce problème dont la jeune femme faisait mention, il se laissa néanmoins envahir par de longues et délicieuses séries de frissons, prenant naissance des douces et agréable caresses que cette dernière prodiguait le long de son torse, allant jusqu'à lui retirer son pantalon, sans la moindre trace d'hésitation. Ce qui, bien entendu, vint charmer l'enseignant mais également enflammé le désir et l'envie qui le consumait déjà depuis de longues minutes. Fermant doucement ses paupières, profitant de l'agréable sensation des mains de la demoiselle à son entre jambe, il vint se mordiller légèrement la lèvre avant de glisser, plus durement, plus fougueusement, ses mains contre les cuisses encore vêtue de sa compagne, prêt à la soulever et déposer son corps contre le mur afin de pouvoir l'embrasser, la caresser et venir lentement retirer son sous-vêtement avant de descendre lentement le long de son corps... Et ce, jusqu'à ce qu'elle soit presque aussi nu que lui pouvait l'être à cet instant précis. J'ai envie de vous ... maintenant , tout le temps ... Son sourire s'étira de plus bel, incapable de rester de marbre face à une telle révélation en provenance d'Aélia. Puis, il remonta rapidement son corps, plongeant le sien entre les jambes de la jeune femme, frottant son corps entier contre celui de son interlocutrice, sentant ce dernier frissonner, se cambrer sous ce contact plus intense que les fois précédentes... « Tout comme j'ai envie de vous... De toi... » Venant, encore une fois, capturer les lèvres de la jeune femme entre les siennes, ne pouvant résister à la tentation une seconde supplémentaire, il sentait son corps tout entier demander encore plus de celui d'Aélia, incapable de trouver une limite à son désir grandissant pour elle... « Dès le premier regard... je crois que j'ai succombé... » Vint-il susurrer doucement au creux de son oreille avant de dévorer sa nuque de baiser enflammé, traçant un chemin jusqu'à sa poitrine, qu'il vint d'ailleurs caresser doucement, cherchant à faire naître un plaisir équivalent à celui qu'il ressentait au sein de son petit corps. Sans hésiter, il laissa sa seconde main descendre le long de son ventre, venant attraper les boutons de son pantalon qu'il retira lentement, tout en l'embrassant le long de sa nuque, caressant sa poitrine... Puis, aussitôt que le chemin commença à se libérer, il vint glisser sa main un peu plus contre le bas de son ventre, mais n'osa franchir cette limite... Ce n'était guère de l'hésitation, mais une certaine provocation au désir chez elle, curieux de voir si, de son côté, elle oserait également franchir cette limite, sans hésitation. Plongeant alors son regard dans celui de la jeune femme, ce malicieux et provocateur sourire qui étirait ses lèvres, il garda son visage près de celui de sa compagne. « J'espère que tu ne regrettes pas d'être rester... Aélia... » Chuchotant ces quelques paroles, laissant sa respiration rapide et saccadée brisé le silence électrisant qui régnait au sein de la pièce... |
| Aélia J. HarrisMembre du mois
∞ messages : 362 ∞ arrivé(e) le : 16/04/2014 ∞ Grain de sable : 60
| ✽ Mer 30 Avr - 22:44 | | The first day of the rest of your life J'avais le cœur au bord des lèvres, prêt à imploser. Son corps était arqué contre le mien et c'était facile de deviner tout le désir qu'il ressentait pour moi à ce moment précis. Je me mordais sensuellement la lèvre, ne résistant plus vraiment à l'appel de sa peau contre la mienne. Il me tentait, me torturait avec son sourire, avec ses caresses. La chaleur se propageait à l'intérieur de mon corps, m'obligeait presque à me plier en deux sous l'effet du plaisir qu'il me procurait. Dès le premier regard... je crois que j'ai succombé... L'alternance entre la bestialité de nos gestes et la tendresse de nos mots était surréaliste et pourtant c'était le moment de vérité. On se mettait totalement à nue l'un pour l'autre , désirant arrêter de se mentir , de toute façon il était trop tard pour cacher cette attraction qui nous liait. Atlas ... Je ne partirais pas ... Ma main se posait sur son cœur , comme une promesse pour calmer sa douleur . Je n'étais plus capable de me séparer de cet homme sans moi même me déchirer de l'intérieur . En une seconde il était devenu tout pour moi et l'idée de le voir partir , de le voir poser ses mains sur une autre fille me donnait envie d'hurler . J'avais envie de le posséder , qu'il me possède , qu'on ne fasse qu'un , encore et encore. Mes mots semblaient le rassurer, l'attirer à se dévoiler , et ses mains repartaient une nouvelle fois à la découverte de mon corps. Jamais je n'avais ressenti de telles émotions et il était difficile de garder mon calme, de ne pas abréger cette douce torture qu'il m'infligeait. Lorsque ses mains descendaient sur mon bas ventre, s'arrêtant à l'extrême limite, son sourire s'étirait, charmeur , ravageur . Les fourmillements dans tous mes membres manquaient de me faire perdre totalement le contrôle et d'attirer brutalement Atlas à moi ... mais une once de résistance prenait le pas sur tout le reste. Je ne cédais pas, bien au contraire, c'était à moi de mener cette danse. Lentement mes doigts s'entrelaçaient aux siens, posés sur ma peau nue, et sans l'ombre d'une hésitation ils forçaient délicatement ceux d'Atlas à s'enlever de mon corps. Mes mains, toujours sur les siennes, se posait sur son propre corps à lui ... Puis je décidais d'inverser le sens. Je plaçais mes doigts en dessous des siens et ... Je guidais mes caresses, à travers ses doigts au dessus des miens, sous son caleçon. Et là ... la sensation était totalement irréelle. Le fait de toucher enfin la cible, de découvrir ce point sensible chez cet homme, ça me coupait le souffle. Sa main était toujours sur la mienne, même si c'était mes caresses, mes effleurements sur sa zone sensible. J'avais décidé de lui faire subir une longue agonie, une exquise torture, tout comme celle qu'il m'avait fait subir pendant plusieurs heures. J'avais envie qu'il se tend contre mon corps, qu'il me montre à quel point il était tremblant ... Entendre son souffle, sa voix, mon prénom dans le creux de ma nuque ... Je veux ... que tu cèdes ... mon amour ... C'était tellement facile de lui dire tout cela, tellement naturel. Comme si nous avions toujours été ensemble, sans aucune trêve entre nous. Le voir torturé par autant de plaisir me rendait totalement folle et ... Je tentais de ne pas céder sous mon propre poids. La tendresse se changeait de plus en plus en quelque chose de sauvage , animal. Mes sentiments à son égard étaient tellement violents que nous avions besoin de faire ressurgir cette bestialité dans nos contacts, d'assouvir ces pulsions indécentes. S'il te plait ... Je continuais de le torturer, encore ... J'avais besoin qu'il cède , qu'il craque sous le désir . C'était inhumain de ressentir une telle frustration. Dis le ... Mon regard plongeait dans le sien, intense. Je voulais qu'il me le dise, qu'il me dise ce que j'attendais, ce qu'il attendait, ce qu'on savait tout les deux. Est ce qu'il allait comprendre ? Est ce qu'il allait savoir ? Était-il seulement au courant? En tout cas, à cet instant présent ... J'en avais pris conscience, dès la minute ou mon regard s'était posé sur lui en vérité. Laisses toi faire ... Je le faisais basculer doucement sur le bureau tandis que mon corps grimpait sur lui , féline. Ma main continuait sa douce torture tandis que mes baisers brûlants partaient doucement à la découverte de sa nuque, ses épaules, son torse et même ... son bas ventre. Presque nue sur lui , si quelqu'un nous voyait, nous allions avoir de sérieux problèmes et pourtant ... Je m'en fichais parce que la seule chose qui m'importait c'était lui. Mon avenir , ma scolarité ... c'était devenue secondaire. Là, pour le moment, ce que je voulais c'était son corps, sa bouche ... et qu'il me répond à ma question. - Spoiler:
Ah ah ... Est ce qu'il va comprendre ce qu'elle veut savoir ?
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