Lewis s'est autorisé une petite virée en pleine forêt afin de pouvoir pisser. La soirée avait commencée, lui avait déjà pas mal bu. Sa vessie étant assez petite ne supporte pas qu'elle soit trop remplie, et il voulait pas se pisser dessus. Il avançait dans le noir et au milieu des arbres. A chacun de ses pas il retenait son souffle. Il avait peur dans cette obscurité qui regorgeait de petites bêtes, à vrai dire il est loin de son luxe habituel. Il avançait sans savoir où il allait. Il s'arrêtait dans un coin où il ne voyait plus le camp de fête quand il se retournait. Il faisait froid, mais lui était chaud. Il ouvre sa braguette et baisse carrément tout son pantalon comme les petits font. Il regarda si personne n'était aux alentours, une fois qu'il en était sûr il baissa son sous vêtement et commença son chef d'œuvre. Il avait décider d'écrire son nom avec son urine. La classe non? Avec son bonnet sur la tête il avait l'air d'un vagabond complètement shooté qui se la tenait. Oh putain ça soulage. se felicitait il. Il lâcha quelques bruits qui laisser penser qu'il faisait autre chose.

La tête me tournait beaucoup trop, les conséquences irréparables de la vodka pure que j’avais ingurgitée un peu plus tôt dans la soirée. La vodka, c’était sans nulle doute le seul alcool que j’arrivais à boire sans aucun soucis, qui passait comme du petit lait, mais qui pourtant à chaque fois me piégeait dans les méandres d’une gueule de bois. Et comme à chaque fois, moi bourrée, c’était comme un marchand de sable, vendant du rêve pour quiconque étant dans les parages. Sortant de la maison pour prendre l’air, je saisis une bouée en canard pour me la mettre autour de la taille et une frite de piscine en guise d’épée. Soit. Je m’aventurais hors du domaine, à la lisière de la forêt, sans réellement savoir pourquoi. « Prenez garde » dis-je à voix haute. « Je suis venu vous détruire ! » Recelant un terrible magicien, j’en étais persuadée, cette forêt me fit des frissons dans le dos. Mais j’avançais cependant d’un pas déterminé, tentant de ne pas trébucher avec mes talons haut sur une racine.

Lewis chantonné pendant qu'il faisait son affaire. Un curieux bruit de branche vient interrompe son superbe chant. Il arrêta net son occupation, en ouvrant grand bouche et yeux. Il était effrayer. Q.. Qu.. Qu.. Qui va laaaaaaaa? dit-il en bégayant fortement. Un hibou lui répondit, il prit ses jambes à son cou. Il eut tellement peur qu'il ne prit même pas la peine de remonter son pantalon. Il entendit une voix. Une voix de femme, il regarda autour, personne. Il se laisse guider par la voix et aperçoit des traces de talons dans le sol. Suivant ses pas il tomba sur une jolie brune, avec une bouée et une frite. Elle avait une jolie courbure de jambes pensa-t-il. Il la fila alors en la regardant avec un air effarouché. Qu'est-ce qu'elle fout celle la, se dit il. Elle est complètement shooté.. Ce qui veut dire que... bibi va peut être pouvoir s'amuser! Il se dirigea doucement vers elle afin de faire le moins de bruit possible. C'est sans compter sur sa légendaire justesse. Il se prit la jambe dans une racine et tomba si fort que les oiseaux s'envolèrent tous.

Les grands arbres majestueux et sombres défilaient devant moi comme une galerie d’être vivant sans vraiment m’apeurer. Pourtant, dans cette situation – entre cocasse et effrayante -  je m’étonnais encore de garder mon sang froid. Probablement l’alcool qui réchauffait mon sang comme la lave d’un volcan, intrépide et violente. J’avançais dans la pénombre de cette forêt, dans l’optique de démasquer l’être sadique et maléfique. J’avais envie de régnait sur l’univers, prouver au monde entier que j’en étais capable. A l’affut d’un moindre mouvement, d’un léger bruit, mes sens étaient aiguisés comme deux épées tranchantes, prêt à bondir sur le moindre méchant. J’entendis alors un énorme bruit derrière moi. D’abord effrayée, je me retournais pour scruter la noirceur de la nuit. Décidée cependant à démasquer mon poursuivant, je fis marche arrière pour y découvrir un jeune homme étalé de tout son long par terre. « Haha ! » dis-je d’une voix malice « Vous avez tenté de me prendre en traitre. Le destin se retourne contre vous ! » Je brandissais ma frite droit devant, tentant de la garder un minimum droite. Parce que oui…une frite mouillée, c’est pas très solide comme engin.

Spoiler:

Étalé au sol, Lewis souffrait énormément étant nu, il souffre là où il faut pas. Se tenant le membre toujours à terre, il se mît à hurler et se rouler. Il entendit les pas venir à lui, il se mît à hurler. Il ne reconnut pas la voix à cause de la douleur et craignait le pire, AHHHHH! AU SECOURS NE ME FAITES PAS DE MAL! criait-il si fort que tous les alentours l'entendaient. La silhouette rétrécissait au fur et à mesure, et il vit la demoiselle armée de sa frite, c'était elle qui l'avait menacé. Il se releva, tout en couvrant son membre. Euh salut, tu as pas entendu crier? dit-il d'un air innocent. Il la voyait toute flasque, bouger au moindre coup de vent. Il tend sa main, la touche, elle le regarde, il tente alors de prendre son épée.. Enfin sa frite qu'elle regardait en louchant. Elle est bizarre pensa-t-il.

« AHHHH AU SECOURS NE ME FAITES PAS DE MAL ! » criait la forme qui commençait à se distinguer sous mes yeux. Une fois devant, il se releva rapidement tout en mettant sa main devant son membre intime. Je rêve où…il était nu ? « Heu…Salut, t’as pas entendu crier ? » Je pense qu’à ce moment-là m’a tête affichait un regard presque incrédule, tout en essayant de cerner cet homme qui s’était mis devant mon chemin. Jouait-il un rôle pour m’amadouer ? Il toucha MA frite puis me regarda avant de tenter de la prendre. « Hey ! C’est la mienne » dis-je d’une voix d’une fille bourrée, en lui enlevant des mains. « Attention ! Je pourrais m’en servir ! » En faisant quoi… ? c’était une bonne question.