| | ✽ Dim 29 Déc - 18:00 | |  " You just need to breathe "C’était après une très longue attente, presque interminable. Le genre d’attente où vous n’en voyez pas le bout, et pourtant cette fin tant attendue vous hante même jusque dans vos rêves. Une attente pour un pauvre jour de congé. C’était pathétique, je le savais. Je me démenais pour me travail, bien plus que mon patron n’osait l’espérait, bien plus que je n’aurais imaginé, mais les faits étaient là et mon corps en ressentait parfois le besoin de dire « stop ». Comme une tension basse, des petits vertiges, des nuits beaucoup trop longues qui tentaient de vous mettre en retard, c’était un peu mon quotidien en ce moment. Pourtant mes jambes continuaient à me porter, à me faire tourbillonner dans tous les sens pour répondre à chaque besoin de mes clients. Un ange gardien ? Probablement, j’étais. Mais c’était tout ce qui m’importait. Et c’est tout de même avec un immense soulagement que j’eus enfin un jour de congé…pour m’occuper uniquement de moi. Comme dans les films, le genre de fille à faire du shopping, les ongles, se faire masser ou aller chez le coiffeur. Oui, un peu nais mais j’étais devenue comme ça. L’ancienne Roxy ne l’aurait probablement pas toléré, mais heureusement pour moi, j’étais bien mieux dans ce corps et dans cette tête qu’auparavant.
Une journée réussie, c’est une journée qui commence bien. Mon remède pour débuter magnifiquement bien une journée ensoleillé était d’aller courir une ou deux heures sur la plage. Premièrement, parce que les surfeurs même avec l’eau gelée bravaient les vagues dangereuses – et ça, ça faisait plaisir aux yeux – et deuxièmement parce que j’adorais courir, pour me vider la tête, pour me sculpter un corps. Bref, c’était du tout gagné pour moi. « Allez hop, on y va Hercule » Il aboya aussitôt, apparemment ravi lui aussi d’aller se dégourdir les jambes. Je l’emmenais dès que possible à la plage pour qu’il puisse prendre un peu d’air. Un dalmatien comme Hercule avait besoin de grands espaces.
Le vent était un peu glaciale lorsque les vagues l’emmenaient s’infiltrer dans mes vêtements, tandis que le soleil montrait son bout du nez d’un orange doré. J’aperçu quelques courageux en pleine vague en les admirant leurs magnifiques courbures et leurs adresses. Puis, je finis par trouver le courage de me motiver et d’y aller, Hercule à mes côtés allant s’amuser parfois dans l’eau avant de revenir vers moi. Sentir être libre, c’était un vrai bonheur.
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