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 Mieux vaut un baiser de celui que l'on hait, qu'une gifle de celui que l'on aime - Ez & Lynly

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✽ Mer 8 Jan - 21:46

ezeckiel & lynly
Mieux vaut un baiser de celui que l'on hait, qu'une gifle de celui que l'on aime



La lumière pénétrait la pièce petit à petit en passant par le jour que formaient les rideaux. Les rayons venaient se poser peu à peu sur ma couverture, puis arrivèrent jusqu’au visage. Je ne voulais pas voir le soleil, et encore moins savoir qu’une nouvelle journée allée commencer. D’ailleurs, j’avais perdu la notion du temps. Le jour, l’heure, peu m’importé. J’avais cette sensation de vide en moi, comme si quelque chose s’était brisé au plus profond de mon être. Je me sentais vide et désemparé. J’empoignais la couette pour la rehausser sur mon visage afin de cacher ce putain de soleil qui me donnait envie de mourir. Je ruminais dans mon lit, sans savoir que faire de cette foutu journée, sans savoir ce qui allait encore me tomber sur la gueule. L’envie de me lever ne me traversé même pas l’esprit. Mon lit m’absorbait comme les bras de morphes et je fermais les yeux pour me rendormir.

Quelques minutes, ou secondes, ou heures, en fait je n’en savais rien, je rouvris les yeux pour entrevoir le ciel bleu à travers la fenêtre. Quelqu’un était rentré dans ma chambre sans que je m’en aperçoive et avait ouvert un peu plus les rideaux. Sûrement une tentative pour me faire sortir de mon lit qui a échoué. Solen devait trouver ça louche que je ne me lève pas, moi qui est plutôt matinal. Après avoir émergé pendant quelques secondes, je tendis le bras pour attraper mon smartphone qui se situait sur la table de chevet. Une épreuve qui pour moi me paraît si simple d’habitude, qui s’avère chaotique aujourd’hui. La peur d’avoir encore des nouvelles de ce mariage me hantait. Je n’en pouvais plus d’entendre ce mot mariage, ni tous les autres mots auxquels ils s’y rapportent. Pour la première fois de ma vie, je vivais mal une situation. Pourtant on a voulu m’imposer tellement de choses, mais celle-ci se révèle être la pire de toute ma vie. Mon téléphone en main, j’essayais de capter les images qui se présentaient devant moi. La lumière m’aveuglé et mes yeux avaient du mal à s’habituer à cette dernière. J’arrivais simplement à lire, dimanche, quatorze heures trente. Ouais, je comprends pourquoi Solen s’inquiétait. Je ne lui avais pas encore parlé de l’épisode mariage et même si elle me demandait ce qu’il se passait, je lui répondrais que tout va bien.

Enfin, je sorti mon foutu fessier de ce lit et pris la peine de sortir de ma chambre pour aller m’hydrater dans la cuisine. Un silence de mort régnait dans l’appartement. Personne. J’étais seul. Je pris alors un verre et me servi de l’eau que j’encaissais d’une traite. Le verre claqua sur la table de la cuisine et je repris le chemin de la chambre pour m’asseoir sur mon lit. Décidemment, je n’avais envie de rien. Je voulais juste être au calme et prendre mon temps. J’ai pensé de suite à la plage. Il parait que les vagues vous apaisent. C’est là-bas que j’allais passer la journée, enfin ce qu’il me reste de cette journée. J’enfilais un short simple, un t-shirt blanc et des espadrilles branchées. Je ne prenais même pas la peine de prendre une douche. L’eau de mer ferait le boulot à la place. Je claquais la porte de l’appartement pour me rendre sur la plage.

La route n’était pas longue, j’avais décidé de marcher. Je ne voulais plus utiliser quoi que soit payé avec l’argent sale de mes putains de parents. D’ailleurs, je ne vais même plus utiliser leur fric pour payer mes études, je me débrouillerais. Il n’y avait presque personne. Pourtant la température était agréable. Peu importe, je ne voulais voir personne. Je m’approchais un peu plus de l’eau, les vagues pouvant presque toucher mes pieds. J’avais envie de marcher, avancer jusqu’à temps que je n’ai plus pied et me laissé couler. A quoi bon ! Soit plus intelligent qu’eux. Ce ne sont que des cons, des égoïstes. Tu vaux bien mieux que ça Ezeckiel. Alors je laissais juste la brise m’emporter et restais là face à la mer debout, les yeux fermés à me vider l’esprit.



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Niko Gainsborough
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✽ Ven 10 Jan - 22:37



Lynly ferma péniblement son bouquin, puis lâcha un soupir avant de repousser son tronc contre le dossier de son siège. Elle jeta un rapide coup d'oeil sur son radio-réveil : il était midi passé. Quatre heures. Cela faisait maintenant quatre heures qu'elle avait les yeux rivés sur ce foutu livre dans le but d'apprendre une quelconque phrase. Cependant, c'était peine perdu. La soirée de la veille avait laissé un souvenir impérissable. Elle se voyait encore, foulant l'asphalte de la boîte de nuit un verre à la main. Puis un deuxième, un troisième, un quatrième, un cinquième, un sixième. Et puis blackout. Elle sentait encore certains effets de l'alcool ingéré durant la soirée et ses yeux lui brûlaient encore un peu, le manque de sommeil se faisant ressentir. La plupart des personnes se demanderait qu'est-ce qu'elle pouvait bien foutre un dimanche matin le derrière vissé à sa chaise. Pour elle, c'était une évidence : elle se devait de réussir haut la main son examen. Car sous ses airs de jeunes femmes je-m'en-foutiste un brin frivole, elle avait une mental d'acier et beaucoup d'ambition. Sa mère lui a toujours le vieil adage 'on a rien sans rien', proverbe qu'elle essaye d'appliquer, tant bien que mal, dans la vie de tout les jours. Bien qu'au fond d'elle, elle caressait toujours l'espoir de pouvoir intégrer une troupe de danse un jour, elle préférait assurer ses arrières et sortir de la fac avec un diplôme en main, plutôt que de s'accrocher à un idéal qu'elle ne pourrait pas réaliser. Elle ferma les yeux un instant, histoire de soulager ses prunelles, puis les rouvrit derechef afin d'attraper son portable. Il fallait qu'elle sorte avant qu'elle pète un plomb. Elle pianota sur son téléphone afin d'envoyer un message à Ivy, une de ses plus proches amis, afin de lui proposer d'aller faire du surf. Elle ressentait le besoin d'avoir ses pieds dans l'eau, de se connecter avec les vagues afin de chasser les mauvaises ondes. La réponse ne se fit pas attendre et fut positive. Elle se dépêchait donc d'aller enfiler son maillot. En revêtissant celui-ci, son regard s'attardant sur son reflet dans le miroir. Elle se détailla, ses yeux s'attardant sur son ventre. Instinctivement, ses mains se posèrent sur celui-ci. Ca, ça n'était pas dans ses plans par contre. Ce bébé et toute les conséquences qui vont avec. Ce qu'elle allait faire ? Elle ne savait pas. Elle avait du mal à se projeter dans les mois à venir. S'imaginer maman, voir son ventre s'arrondir, elle ne savait pas si elle était capable d'encaisser ça du haut de ses petits vingt-et-un ans. Un klaxon vint la sortir de ses songes. Ivy était déjà là, elle s'empressa donc d'enfiler un short et un débardeur, d'attraper ses affaires et de claquer la porte. Un couple de minutes plus tard, Lynly se retrouvait enfin sur la plage, planche à la main. L'autre s'était posée sur son front, scrutant le paysage : il n'y avait pas grand monde. Ce n'était pas plus mal, elles seraient plus tranquilles pour papoter. Lâchant sa planche un instant, elle retira ses vêtements pour reprendre celle-ci. La blonde se mit à courir avant de se retourner un instant en direction de son amie. « Dépêche, tu vas te déshydrater.» lança-t-elle, avant de faire volte-face. La planche suivit le même mouvement, et elle sentit qu'elle avait percuté quelque chose. Elle baissa celle-ci et aperçut le sommet d'un crâne. « Je suis navrée, j'voulais pas vous...» dit-elle, la fin de sa phrase se termina en un murmure alors qu'elle posa sa planche contre le sol. Elle scruta ce visage qu'elle avait vu tant de fois. Ces lèvres qu'elle avait embrassées encore et encore, ces yeux qui lui criait je t'aime autrefois. C'était bien son ex-petit ami qui se tenait là, devant elle. « Je...» balbutiait-elle. Elle avait pourtant un flot de haine à lui déverser, mais rien n'arrivait à sortir.



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