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 Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...

Aélia J. Harris
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Et voilà, on va s'arrêter là pour aujourd'hui . Demain nous allons approfondir les héritages fondamentaux, notamment le réalisme et l'idéalisme en matière de politique étrangère. Merci. A la semaine prochaine. Le discours de mon professeur résonnait comme une véritable délivrance et je m'empressais de ranger mes affaires. L'intérêt de mon cour n'était pas à remettre en question, au contraire, mais l'idée de me délasser quelques heures sous le soleil Australien me trottait dans la tête depuis le matin. J'étais sur le point de sortir de l'amphithéâtre quand une main m'agrippa doucement le poignet. Aélia , j'aurais aimé discuter avec vous de votre thèse sur la doctrine Monroe, vous avez un instant ? Je fronçais les sourcils, soucieuse de la raison d'une éventuelle discussion à ce propos. Il y a un problème dans ma composition ? Le regard interloqué de Mr Drake contredisait pourtant mes inquiétudes Oh ! Non ! Pas du tout , au contraire ... J'aurais simplement aimé que vous m'expliquez plus en détails ce qui vous a poussé à choisir un tel sujet. Votre travail était vraiment ... La sonnerie de mon téléphone portable mettait fin à cette discussion. Un peu embarrassée de l'interrompre, il me rassurait d'un petit signe de tête. En voyant le numéro de PJ s'afficher sur l'écran, je me mordais la lèvre inférieure. Mon frère avait le don pour intervenir dans les pires moments, tout comme les meilleurs d'ailleurs, tout dépend du point de vue sur lequel on se penche. Excusez moi ... deux petites secondes ... Je décrochais mon téléphone d'un petit coup sec, un peu irritée. PJ ... Je ne peux pas te parler là ... Qu'est ce qu'il y a ? Quoi ? Dans combien de temps ? Et il n'y a pas d'autres options ? Ok . J'arrive. Je te préviens, tu as intérêt à être à l'heure. Je raccrochais, un peu agacée. Quelque chose ne va pas ? Ecoutes ... si tu n'es pas disponible, on peut reporter cette discussion d'accord ? Devant un verre ... cela te dirait ? Sa phrase me fit l'effet d'un coup de poing. Je restais interdite pendant quelques secondes devant lui, sans réussir à lui répondre quoi que ce soit. Finalement, peut être que PJ venait de mettre fin à un entretien plutôt inopportun. Non ! C'était partie comme une gifle, sans même réfléchir. Son air ahuri m'indiquait que ma réaction n'était pas totalement ce qu'il attendait. Je ... J'ai beaucoup de travail en ce moment avec l'approche des examens et ... ça risque d'être compliqué pour moi de trouver du temps libre. Je ... on en reparle plus tard d'accord ? Je serais ravie de pouvoir répondre à vos questions par mail ... Dépité, il était facile de lire la déception sur son visage. Je me sentais un peu coupable de lui servir ce genre d'excuses stéréotypés mais c'était préférable. Je m'excusais encore une fois et me précipitais vers la sortie sans un regard en arrière. Cette discussion me mettait non seulement mal à l'aise mais elle me rappelait des choses que j'aurais préféré ne jamais me rappeler. En une seconde, tout était revenu, un flash aussi violent qu'oppressant. Je revoyais nos discussions après chacun de ses cours, son rire lors de nos désaccords, son sourire innocent lorsqu'une étudiante le draguait et puis ... tout le reste. Son regard fiévreux cette nuit là ... sa bouche qui cherche la mienne... pressante, ses mains sur ma peau nue ... Atlas ...  Sous l'emprise de son souvenir, je m'arrêtais deux secondes dans le couloir, hors d'haleine. Je dus attendre une bonne minute avant de reprendre une respiration normale et me diriger vers le parc pour retrouver PJ. Je ne voulais pas qu'il me voit dans cet état là, même si ce bouleversement n'était pas perceptible pour certains, il était certain que lui, par contre, allait le voir tout de suite. Et ... il saurait la source de tout cela. Or ... c'était de l'époque ancienne, révolue, et ces souvenirs n'avaient plus lieu d'être désormais. Une fois dehors, la brise fraîche me fit le plus grand bien. Je la laissais balayer mon visage et profitais de cette bouffée d'air frais pour reprendre mes esprits avant l'arrivée de PJ. Je décidais de m'assoir sur le seul banc libre, en plein soleil Sydnéin. J'attrapais un bouquin de mon sac et me plongeais dans la lecture. Rien que l'ouvrage était une preuve que le passé me rattrapait ... c'était notre livre. Combien de fois il m'en avait fait la lecture sur l'oreiller ? Sa voix suave émerveillait chaque passage du livre, le rendant encore plus vivant ... "Les Hauts de Hurlevent" d'Emily Brontë, c'était tellement cliché et pourtant ce classique était notre œuvre préférée. Depuis qu'il me l'avait fait découvrir, elle me quittait que très rarement.  Replaçant une mèche de cheveux, j'arrêtais ma lecture pour relever la tête. Et c'est là que mon cerveau me piégea une nouvelle fois. Il était là, à quelques mètres de moi, marchant sur la pelouse verdoyante d'un pas pressé. Je retenais ma respiration et fermais les yeux. C'était impossible. Une seconde après, il n'était plus là, comme une hallucination aussi abstraite qu'éphémère. J'attribuais cette vision à la confusion qu'avait provoqué l'épisode avec mon professeur et me replongeais, troublée, dans mon bouquin. Si seulement je savais ...


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A. Duncan Holmes
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✽ Mar 22 Avr - 21:48

Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ Une âme en peine errait, arpentait les moindres murs de son habitation, errant son objectif distinct, incapable de retrouver pleinement le sourire, de retrouver sa joie de vivre d'antan. La tristesse ainsi que la culpabilité ne cessait de ravager son esprit et son âme, jour et nuit, ronger par ses souvenirs. Ses souvenirs qui refusaient de le laisser en paix, ne serait-ce qu'une seule et unique nuit... Toutes les nuits, il revoyait son visage, son sourire, son regard ténébreux et envoûtant... Toutes les nuits, il sentait sa peau frôler la sienne, créant de nombreuses séries de frissons partout sur son corps. Il sentait son parfum, une odeur inoubliable et parfaite, représentant merveilleusement bien la jeune femme qui le portait. Cette jeune femme qui fit battre son cœur comme jamais auparavant. Cette jeune femme qui prit possession de son âme et de son esprit, l'empêchant de penser à quiconque outre elle. Rapidement, elle s'immisça dans le cœur du jeune homme, gravant sa présence sur ce dernier. En présence de cette demoiselle, il souriait constamment, il oubliait la source de sa présence en Angleterre, il oubliait tout ce qui pouvait avoir un aspect négatif au sein de son existence... Il n'existait plus qu'une seule chose, eux. Ils formaient un duo hors du commun, débordant d'un amour sans précédent, fort, ravageant tout sur son passage... Un amour puissant et dévastateur à la fois. Car, le jour où elle rompit, prétendant que les sentiments venaient à manquer, il sentit son âme s'effondrer entièrement. La sensation fut comparable à la mort de son père. Il avait perdu un point de repère, un pilier de son existence, sans réellement comprendre pourquoi. Elle était partie, laissant un homme blessé, gisant de son départ, ne donnant plus jamais la moindre nouvelle ou ne serait-ce qu'un signe de vie... Puis, il revint à sa terre natale. Terre natale qui l'appelait, tout comme ses sœurs cadettes et sa mère à l'agonie. Dès lors que Atlas perdit cette femme, son amour, il sentit son monde entier s'écrouler, s'effondrer. Sa mère mourut, sa sœur Miella refusait de lui pardonner son départ soudain d'il y a quatre ans... Plus rien n'était comme avant, ce qui chagrinait grandement ce solitaire délaissé. Tout ce qui lui restait, un homme proche et aimable qui, en dépit de la rupture entre lui-même et la sœur de cet homme, accepta de garder contact, tenant à l'amitié d'Atlas. Son frère, PJ, la seule chose qui pouvait relier l'ancien enseignant anglais à la ravissante jeune femme qui hantait son esprit jour et nuit.

Le soleil perçait à la fenêtre de sa chambre, et ce, tandis qu'il entendait ses sœurs cadettes s'empresser dans le couloir derrière sa porte, criant parfois pour que l'autre se pousse du chemin. Une ambiance festive qui, en quelque sorte, lui avait manquée au courant de son absence. Cependant, rien en ce monde ne lui manquait autant que cette femme, celle qui le hantait. Quittant alors le plafond du regard, croisant la table de chevet, il aperçu ce livre. Ce livre qui lui rappelait les soirées passées auprès d'elle, à lui lire des passages doucement, berçant cette demoiselle de son histoire préféré. Ce livre, il avait appris à l'aimer et l'apprécier auprès de cette charmante jeune femme. Désormais, chaque passage qu'il lisait venait serrer son cœur, créant une douleur immense en lui. Toutefois, comme toujours, à la fois orgueilleux et refusant que ses sœurs voient en lui un homme ravagé et attristé, il refoulait les larmes, la douleur, et poursuivait sa lecture. Chaque mot, chaque phrase apportait à son esprit une nouvelle image d'elle... Même après quatre mois, voir un peu plus, il était incapable de retrouver la moindre attitude charmeuse auprès des demoiselles, ne faisant que apprécier un stricte minimum leur compagnie, incapable d'oublier son amour. Pour lui, son cœur battait encore pour elle, incapable de penser tomber amoureux une nouvelle fois. Cette relation, elle avait détruit ce qu'il qualifiait d'amour, de relation à long terme... Il croyait si fort en eux, en leur amour que, lorsqu'elle vint rompre, elle réduit à néant une grande quantité de chose en lui. Cependant, il ne pouvait guère lui en vouloir. Si elle ne l'aimait plus, mieux valait mettre un terme que poursuivre... Malgré cela, il était incapable d'oublier.

Tiré de sa rêverie cauchemardesque par la sonnerie de son portable, un faible rictus étira la commissure de ses lèvres lorsqu'il lut le contact appelant. PJ. Répondant aussitôt à son appel, il fut surpris de l'empressement dont ce dernier faisant preuve par le déplacement dont Atlas devait faire, et ce, dans les plus brefs délai. Sans chercher à comprendre, ne demandant guère des explications supplémentaires, il accepta et précisa qu'il devait se préparer avant de quitter son antre. Son interlocuteur soupira, mais accepta. Après tout, il n'avait guère le choix d'accepter... De ce fait, le jeune homme posa sa lecture à son emplacement précédent, mais se figea aussitôt. Ce simple geste lui rappela de nombreuses soirées en présence de cette demoiselle. Elle qui sombrait lentement dans le sommeil tandis qu'il poursuivait sa lecture à haute voix, berçant cette dernière au creux de ses bras, caressant doucement son épiderme frissonnante, un doux sourire aux lèvres. Puis, il posait son livre, et laissait la respiration apaisante de son amour le bercer jusqu'à ce qu'il sombre à son tour... De nombreuses nuits prirent une tournure semblable à celle-ci. Rarement, les rôles étaient inversés. Elle lisait quelques passages, laissant Atlas sombrer paisiblement, bercer par la douce mais envoûtante voix de la femme qu'il aimait de toute son âme. Enfilant des jeans ainsi qu'un tee-shirt bleu marine tirant légèrement sur un gris pâle, il franchit dans un soupire la porte de sa chambre. La plus jeune de ses sœurs l'observa, curieuse de savoir sa destination. Lui expliquant que ce n'était qu'une simple sorti avec un vieil ami, assurant que son retour devrait être rapide, il lui demanda d'être sage et de ne pas être en retard pour l'école, ce qu'elle lui promit. Satisfait, il sourit tendrement avant de descendre l'escalier et quitter la nid familiale. Embarquant alors à bord de sa voiture, il monta rapidement le volume de la musique, désireux que cette dernière empêche son esprit de trop réfléchir, mais plutôt de porter attention au rythme de la musique et, peut-être, un minimum aux paroles. Cependant, à son grand malheur, une chanson romantique jouait... Coupant aussitôt le son, avant de brancher son portable pour écouter une musique bien plus entraînante, il prit le départ.

Rapidement, Atlas se retrouva à l'endroit indiqué par son ami. Malheureusement, ce dernier était introuvable. Arpentant le parc d'un pas rapide, cherchant du regard son ami, il ne vit que quelques rares personnes dont une jeune femme assise seule, sur un banc. Étrangement, ce simple regard fit naître en lieu une impression de déjà vu. Ce corps, ces cheveux lui semblaient familier. Cependant, guère au point de reconnaître la source, ou du moins, refusant d'avouer la source. Poursuivant sa recherche, il ne put arrêter de poser son regard sur cette jeune femme, cherchant à voir son visage, ne serait-ce que pour réduire à néant l'espoir minime qui grandissait en lui, accélérant les battements de son cœur. Dès lors que son visage se releva, quittant la lecture qui semblait la passionnée, il arrêta net. C'était elle... Son amour, son ancienne amoureuse dont il ne pouvait oublier ne serait-ce qu'un détail de son être. Ne pouvant rester visible, Atlas se faufila derrière l'arbre tout près de lui, restant dissimuler de longues minutes, tentant de reprendre son souffle. Soudain, il était persuadé que cela ne devait être qu'un rêve, à la limite, un cauchemar de son esprit tortionnaire... Pourtant, chaque fois qu'il se tentait à regarder en direction de ce banc, la jeune femme y était encore et toujours, de nouveau concentrée dans sa lecture. Ne pouvant rester là une seconde de plus, il attrapa son téléphone, et voulu appeler son ami. Cependant, aucune réponse. Lui envoyant un texto, il attendit quelques secondes supplémentaires, mais aucun signe de réponse en provenance d'un homme habituellement rapide. Soupirant, Duncan devait quitter sa cachette. Observant discrètement autour de lui, il aperçu une haie qui pourra le dissimuler. Toutefois, aussitôt qu'il quitta sa cachette, il se figea quelques secondes avant de prendre la direction de la jeune femme. Guidé par sa curiosité, il se retrouva rapidement auprès de cette dernière. La respiration saccadée, le cœur battant la chamade, il resta ainsi immobile, incapable de prononcer ne serait-ce qu'une simple parole. Fermant alors les yeux, cherchant son calme habituelle, il réussit à envisager de lui adresser la parole. Prenant alors une grande inspiration, il soupira silencieusement avant d'ouvrir les lèvres pour laisser les paroles résonner entre les chants des oiseaux environnants. « A...Aélia...? Aélia, c'est bien toi...?! » Plus il prononçait son prénom, plus il sentait son cœur se serrer à l'idée qu'elle se retrouve ici, à Sydney, devant lui. « Aélia Harris... » Ces paroles étaient un simple chuchotement, s'adressant plus à lui-même qu'à la demoiselle assise devant lui. Pourtant, il souffrait à la simple idée que cette demoiselle soit celle qu'il croyait... Comment pourrait-il, ne serait-ce que tenter de l'oublier si cette dernière se retrouve sur la même île que lui... à nouveau, il allait se sentir torturer, dévorer par la désir de la serrer contre lui, de l'embrasser ou ne serait-ce que de le toucher...
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✽ Mar 22 Avr - 23:06

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Les souvenirs affluaient dans tout mon être et mes mains, sur le papier, tremblaient. Rongée par la mélancolie, je décidais de mettre un terme à ma lecture. Je n'en pouvais plus de cette douleur lancinante qui me submergeait depuis plusieurs mois maintenant. La cicatrice était encore bien trop vive et lire ce livre était une erreur. Je n'étais pas prête à vaincre mes démons, du moins pas celui là. A... Aélia? Aélia c'est bien toi ? Impossible. Cette voix ne pouvait pas être là, elle ne pouvait pas exister. A ce moment là, c'était clair que mon esprit était trop perturbé par son souvenir. Les séquelles devenaient trop pesantes, me laissant croire à des hallucinations. Pourtant , après notre rupture, comme une alcoolique en manque, j'avais tout tenté pour combler son absence. Je m'étais refugiée dans les bras d'autres hommes, seulement ce n'était pas suffisant. Son odeur m'enivrait encore, la douceur de ses caresses me brûlait encore la peau. Le libertinage était l'option de facilité mais c'était la seule qui apaisait ce supplice. PJ n'appréciait pas du tout ma façon de me consoler et plusieurs fois nous nous étions déchirés à ce sujet. Il n'en parlait pas mais son regard parlait pour lui, il me jugeait unique responsable de ce crève-cœur. Ce choix était le mien et si c'était à refaire, je l'aurais refait sans aucune hésitation. C'était comme une sorte de poison dont on se sépare jamais en vérité. Aélia Harris ? Aussi impensable que cela puisse paraître, ce n'était pas une chimère cette fois. Ce timbre ... il était bien réel. Sous le choc, mon corps se crispait sur le banc. J'étais totalement paralysée par l'émotion, incapable du moindre fait et geste. Les pulsations de mon corps battaient vite, bien trop vite. Il fallait absolument que je retrouve un rythme cardiaque décent avant que mon corps ne cède sous l'émotion. Ma main venait se loger sur mon ventre discrètement pour m'aider à m'oxygéner. L'explosion était inévitable, néanmoins, je me laissais encore quelques secondes avant de me retourner. La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et là ... au moment ou son regard se referma sur moi c'était exactement ce genre de douleur dont il était question. Je manquais de suffoquer avant de me reprendre. Ce n'était pas le moment de flancher, pas ici, pas maintenant. Quatre mois étaient passés, il était absolument hors de question que mes sentiments me trahissent, encore une fois. Atlas ? Qu'est ce ... Qu'est ce que tu fais là ? Il se tenait devant moi, encore plus beau que dans mes souvenirs. Ses cheveux bruns formaient une masse désordonnée, comme dans le passé. Cela me rappelait son toc de se passer la main dans les cheveux et il ne se rendait alors pas compte à quel point son geste était sexy. Ses vêtements le moulaient suffisamment pour laisser deviner son corps de rêve. Sa beauté était aussi douloureuse que renversante. J'étais en train de ... Soudain ... Je me rendais compte du bouquin que j'avais dans les mains. Interdite, je balançais précipitamment le livre dans mon sac, comme s'il me brûlait les mains. Tu ... vas bien ? L'envie de le prendre dans mes bras, d'enrouler mes bras autour de sa taille et de nicher ma tête au creux de son cou me tordait le ventre. Ma tête était au bord de l'implosion tellement elle me hurlait de l'embrasser là maintenant, tout de suite. Je luttais contre mes pulsions en jouant avec mes doigts, vieux réflexe instinctif que je faisais lorsque j'étais mal à l'aise. Il le savait. Atlas ... Son prénom était sorti tout seul de ma bouche, mon intonation était fiévreuse, cela se ressentait. Je me mordais violemment la langue pour m'empêcher d'aller plus loin et pour m'obliger à me taire. Il ne fallait pas qu'il se rende compte à quel point sa présence me troublait.


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✽ Mer 23 Avr - 0:09

Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ La douleur brûlait autant son âme que son corps tout entier, et ce, au simple souvenir de son amour, au souvenir de ces agréables et merveilleux moment qu'il partagea avec une femme tout aussi merveilleuse, désormais inoubliable. Chaque parcelle de son corps criait son envie de ressentir son contact à nouveau, de sentir son corps nu allongé contre le sien paisiblement, sombrant peu à peu dans le sommeil, berçant le jeune homme par son calme envoûtant. Elle était comparable à une véritable drogue dont il était incapable de se rassasier, constamment en manque, constamment avec un profond désir de la voir, de la toucher, de l'embrasser, de la caresser... Une multitude d'envie et désir qui s'entremêlait au sein de son esprit, mais qui signifie une chose, il l'aimait de tout son cœur et ne désirait qu'elle à ses côtés, et ce, pour l'éternité. C'était ainsi que Atlas se sentait à l'époque. Il se sentait éperdument amoureux de cette ravissante jeune femme, incapable d'envisager son absence éternelle de son existence. Il avait besoin de la voir et lui adresser la parole ne serait-ce qu'une seule fois par jour. Il ne pouvait envisager une autre femme à ses côtés, outre ses sœurs cadettes, bien que celles-ci soit resté derrière lui, à Sydney, tandis que lui était en Angleterre, terre natale de son père mort trop jeune, mort trop tôt. Au début, il croyait noyer sa peine et sa douleur dans une relation à court terme, physique, agréable, envoûtante. Cependant, il tomba rapidement sous le charme de la belle... Bien que cela lui était fortement déconseillé, elle était une étudiante, et lui son enseignant suppléant. Une telle relation ne devrait jamais, ô grand jamais naître. Pourtant, il sombra dans l'amour sans la moindre retenu. Il sentit son âme et son cœur être conquit par cette belle, voir ravissante jeune femme. Devenant rapidement accroc à sa présence, incapable de poser son regard sur les autres femmes qui croisaient son chemin, ne pensant qu'à elle, uniquement à elle, et ce, jour et nuit. Discret, il profitait de son amour, sentant que son existence pouvait enfin prendre une tournure heureuse. Pour la première fois depuis plusieurs années, Atlas croyait pouvoir vivre heureux, il croyait retrouver sa joie de vivre comparable à celle de son enfance, avant que tout ne s'écroule autour de lui. Malheureusement, une nouvelle fois, il espéra trop fort. Cette relation dont il raffola sombra rapidement, sa belle rompant avec lui. Bien qu'il était convaincu que cette dernière mentait sur la raison, il n'eut guère le courage ni la force de chercher à comprendre. Il tenta en vain de la retenir, de lui faire comprendre que ce n'était qu'une phase normale, mais que cela ne signifiait guère la fin de leur relation... Rien à faire. En dépit des larmes qui semblaient vouloir ruisseler sur le visage de la jeune femme, elle resta forte. Atlas, ravagé, s'écroula sur une chaise près de lui, et l'observa partir le souffle court. Son âme tombait en morceau, son cœur s'écroulait. Après la mort de son père, le poids horrible qu'il porta de longues années durant, le départ hâtif de son meilleur ami, son propre départ... Il perdait l'amour. La seule et l'unique en qui il croyait plus que tout. Après avoir autant perdu, alors qu'il croyait pouvoir remonter à la surface, un poids vint le tirer vers le fond à nouveau. Suffocant, cherchant son air, se débattant comme un fou, il n'arriva qu'à perdre tout l'air que contenait ses poumons, sombrant au tréfonds de l'océan de ses sentiments... Seul, abandonné, il permit à ses émotions de s'exprimer librement, laissant les larmes couler sur ses joues, laissant derrière des lisières humides et salées que, rapidement, il essuya d'un revers de main. De nouveau, il se retrouvait sans attache réel, outre son envie de rester et profiter de son existence. Toutefois, sa sœur le convainquit de revenir. Si seulement elle ne l'avait pas abandonné, peut-être vivrait-il encore heureux à ce jour...

Arpentant les environs du parc, cherchant son ami, tout ce qu'il réussit à apercevoir fut cette jeune femme étrangement familière. Cette jeune femme qui vint troubler la tranquillité qui commençait lentement en régner en lui. Cette jeune femme qui réveilla la douleur en lui... Cette douleur qui refusait de dormir, cette douleur qui refusait de l'abandonner, qui refusait de le laisser avancer. Refusant de croire qu'elle était celle qu'il croyait, Atlas se cachait simplement derrière un arbre, maudissant son ami pour cette invitation mensongère. Ce n'est guère parce que cette demoiselle est sa sœur qu'il doit agir de la sorte. La prochaine fois que Duncan croisera son ami, il le maudira, l'engueulera, mais refusera éternellement de le remercier. La douleur était si intense, si vive que jamais, ô grand jamais il ne pourra pardonner à son ami de provoquer cela en lui. Lui qui ne désirait que l'oublier, de pouvoir avancer, de pouvoir laisser les fantômes de son passé derrière et progresser, lentement mais sûrement. Cependant, rien à faire... Son passé ne cesse de revenir, de frapper, et faire naître la douleur en lui comme jamais auparavant. Chaque fois, la douleur est encore plus forte que la veille, encore plus intense...

Debout devant une jeune femme bien trop familière, immobile, le souffle saccadé, le cœur battant à une vitesse dangereusement hors du commun. Il espérait, il priait faire erreur sur la personne. Il espérait qu'elle lève la tête en le dévisageant, cherchant à savoir pourquoi ce dernier l'appelait ainsi. Il espérait que ce n'était qu'une illusion, que son esprit qui lui jouait un mauvais, voir terrible tour. Pourtant, plus les secondes s'écoulaient, plus il était convaincu qu'elle était son ancienne femme, son ancienne amoureuse... Son ancienne conquête devenu avenir. Son ancienne histoire d'un soir qui devint une histoire. Elle releva finalement son doux et tendre visage, dévastant Duncan comme jamais. C'était elle. C'était Aélia. Autant il désirait prendre sou courage à deux mains et partir au loin, laissant son passé derrière lui, tentant de lui prouver qu'il n'est guère troublé de la voir, qu'il n'est guère ravagé par la séparation qu'elle lui imposa, autant il mourrait d'une horrible envie de la prendre dans ses bras, de déposer un tendre mais fougueux baiser contre ces délicieuses lèvres, de caresses son corps en totalité, doucement, délicatement, gravant chaque centimètre dans son esprit, renouvelant ces souvenirs à la fois douloureux mais envoûtant. Elle était la seule femme qu'il n'aima jamais. Guère sa première relation, mais la plus sérieuse. De ce fait, oublier, faire abstraction de l'amour qui brûlait en lui s'avérait une tâche encore plus ardu que jamais. Autant il voulait crier pour tenter de comprendre qu'il désirait fondre en larme, ravagé par la douleur qui brûlait son âme. Atlas ? Qu'est ce ... Qu'est ce que tu fais là ? Mourant d'une horrifiante envie de lui retourner cette question, de chercher à comprendre ce qu'elle pouvait faire ici, sur son île natale, là où son existence devait prendre un nouveau chemin après l'Angleterre, un chemin qui ne devait plus l'incorporer, un chemin qui devait l'aider à passer outre ses sentiments encore présent pour cette ravissante jeune femme. Cependant, il ne fit rien. Figé, horrifié, aucun mot ni aucun geste n'était envisageable. La peur de ce que cette rencontre pourrait faire naître en lui l'empêchait de réfléchir ou même de bouger ne serait-ce qu'un muscle de son corps. Il était comparable à une statut devant celle qui, autrefois, il caressait, il embrassait, il serrait fort contre son corps avant de sombrer dans un doux et confortable sommeil... J'étais en train de ... Ces paroles n'atteignait guère son cerveau. Sa voix était une écho, ses paroles un chuchotement presque impossible à entendre. Tu ... vas bien ? Soudain, reprenant un minimum de contenance, il secoua vivement la tête, cherchant à replacer les idées qui batifolait dans tous les sens au sein de son esprit tourmenté. Hors de contrôle, son cerveau affichait les derniers souvenirs de cette demoiselle, soit la rupture. Son cœur se serra, l'air vint à lui manquer... Il se sentit à nouveau suffoquer, noyer dans les tréfonds de ses sentiments oppressants. Tentant de garder un certain contrôle devant la principale source de ses tourments, il hocha la tête de haut en bas, toujours incapable de prononcer la moindre parole. « Je... je vais bien... toi? » Il parlait comme un robot. Un robot sans sentiment. Il tentait d'être ce robot du plus profond de son âme, mais n'arrivait guère à rester de marbre face à elle... Sentant que son regard devenait lentement embrouillé par une désagréable accumulation de larmes à la naissance de ses yeux, il prit une grande inspiration, refusant d'être faible devant son ancien amour. Atlas ... Fermant les yeux, tentant de faire abstraction de sa présence, tentant d'imaginer qu'elle était une personne que le jeune homme détestait, il tenta de poursuivre la discussion, aussi normalement que possible. « Aélia... » Marquant une courte pause, il ouvrit les yeux, incapable de prononcer son prénom sans perdre son regard sombre et ténébreux dans celui de la jeune femme. « Qu'est...qu'est-ce que tu fais ici... à Sydney?! C'est... c'est loin de l'Angleterre... » Devenant incapable de dissimuler sa peine et sa douleur, Atlas vint simplement détourner son regard, levant les yeux au ciel, prenant de grande respiration saccadée et douloureuse. Son corps était la victime de convulsion, de spasme douloureux... Il se cambrait sur lui-même, sentant qu'il ne désirait qu'une seule chose, s'écrouler au sol et laisser libre cours à ses émotions. Cependant, c'était impossible. « Aélia... pourquoi... » Furent ses dernières paroles avant de faire un pas derrière. Les mots furent chuchoter, parlant plus aux nuages et au soleil qu'à la demoiselle... Bien qu'il prononça son prénom. C'était trop douloureux... il fallait partir. Il le fallait...
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✽ Mer 23 Avr - 0:58

Love is a game
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Entendre mon prénom sortir de sa bouche me vrillait littéralement la tête. Combien de fois il l'avait susurré lors de nos ébats, tendrement, bestialement ... L'entendre à nouveau était une véritable torture. J'avais envie de lui dire de se taire, d'arrêter de me parler, de disparaître. Sa présence me faisait mal, elle m'obligeait à me confronter à lui une fois de plus. Qu'est...qu'est-ce que tu fais ici... à Sydney?! C'est... c'est loin de l'Angleterre... L'Angleterre ? Cela faisait bien longtemps que mes pas avaient quitté cette terre. Une heure à peine après notre rupture pour être exacte. Seulement tout cela, il ne le savait pas. Mon choix était encore plus tragique puisqu'il incluait ma disparition immédiate, irréversible. En lui tournant le dos ... Je m'étais fais la promesse de ne jamais revenir. C'était mon seul moyen de résister, de ne pas faire marche arrière. Il ne fallait pas qu'il sache la vérité, c'était impossible, son avenir en résultait. J'ai quitté l'Angleterre le lendemain ... J'avais besoin de ... enfin tu vois ... Non. Il ne voyait pas non, et il ne comprendrait certainement pas son raisonnement de l'époque. Il m'arrivait certaines fois de lui en vouloir parce qu'il ne savait rien, il était dans l'innocence la plus totale. Savoir la vérité m'étouffait, me condamnait à vivre avec, c'était une culpabilité sans nom et sans fin. Je ne pouvais pas rester en Angleterre. C'était trop ... compliqué. Le mot "dur" avait manqué de franchir le seuil de mes lèvres mais une prise de conscience avait arrêté cet aveu. Ma vue commençait doucement à se brouiller lorsqu'Atlas se rapprochait doucement. C'était trop dur à supporter de le voir à quelques centimètres de moi. L'envie irrépressible de l'attraper par la nuque et de poser mes lèvres contre les siennes me dévorait de l'intérieur . C'était comme si notre dernière nuit ensemble datait d'une heure à peine. Mon cœur manquait d'exploser tellement mon rythme cardiaque s'emballait. Je dus faire un effort monumental pour relever la tête et croiser une nouvelle fois son regard. A mon grand étonnement, il tentait aussi de se canaliser, certains de ses manies corporelles le trahissaient. Peut être qu'il avait simplement envie de m'insulter, peut être que c'était un surplus de colère et de rancœur qui le mettait dans cet état là. Je me mordais violemment la lèvre inférieur à cette pensée, rongée par la culpabilité. Dans ma tête, les idées se bousculaient les unes aux autres mais la plus pressante était celle de m'enfuir. Malheureusement ce temps était révolu, il m'était impossible de jouer cette carte une deuxième fois. Je n'en avais ni la force, ni l'envie. Aélia .... pourquoi ... Sa phrase me prit totalement au dépourvue. Je fermais les yeux l'espace d'une seconde, incapable de soutenir son regard plus longtemps. Pourquoi ? Il y avait tellement de réponses à cette question et en même temps aucune. Cette question me hantait depuis quatre mois sans réussir à trouver de signification. La peur ? Peut être mais il n'y avait pas que cela. Atlas représentait tout pour moi, le quitter avait été l'épreuve la plus dure de toute mon existence. En revenant en Australie, c'était mon cercle d'amis qui m'avait remonté à la surface et pourtant lors de la perte de mon meilleur ami ... c'était Atlas que je voulais. Depuis l'accident, je me réveillais la nuit, en sueur, l'appelant dans mon sommeil. J'avais besoin de lui, ma vie n'avait plus le même sens depuis son absence mais c'était mon choix, il fallait l'assumer. Combien de fois mes doigts avaient pianoté son numéro sans jamais réussir à l'appeler ? Combien de lettres avaient fini à la poubelle sans même être envoyées ? C'était terminé. Et rien qu'à cette idée, mon estomac se retournait et une envie de vomir me tenaillait. Je me concentrais sur sa question pour ne pas flancher, pour me montrer forte, autant que la première fois. Je suis désolée Atlas ... Je ... J'avais senti lors de notre rupture, à l'instant même ou je lui affirmais n'être plus amoureuse, qu'il ne me croyait pas. Il me connaissait mieux que personne, mieux que moi même certainement alors il était évident que ce mensonge ne passerait pas. Il était temps d'en trouver un autre à présent. Je suis tombée amoureuse de quelqu'un d'autre ... Un soir, en rentrant des cours ... on s'est retrouvé pour étudier nos examens. Je ne pensais pas que cela irait plus loin , tu étais là ... et je ... on a totalement dérapé. J'ai .... on a couché ensemble. C'était mon l'unique moyen pour qu'il arrête de souffrir, il fallait qu'il me déteste, il fallait qu'il arrête de s'accrocher à moi , à l'amour que je ressentais pour lui. Il fallait absolument qu'il croit en cette version puisqu'il n'avait pas cru l'ancienne. Jamais il ne devait apprendre la vérité. Je tenais trop à lui pour cela et le voir sombrer à cause de sa carrière, à cause de moi, me faisait trop peur. Atlas ... Je suis tellement désolée ... Je n'ai pas contrôlé. Je ne voulais pas te faire du mal. Je ne te demande pas de me pardonner , ni même de tenter de comprendre mais s'il te plait ... mon intention n'était pas de te blesser . Je te le promets. Instinctivement, devant l'air meurtri de son visage, je m'avançais d'un pas et ma main frôlait la sienne. Ce contact, plus l'intensité de la douleur sur son visage me faisait vaciller légèrement. Je n'allais pas tenir longtemps. C'était trop poignant , trop puissant pour moi. Jamais je n'aurais cru ressentir cette agonie une nouvelle fois. Atlas ... Son prénom sortait de ma bouche encore une fois, sans réfléchir. Je le désirais tellement ... L'envie de lui hurler la vérité m'envahissait de plus en plus mais il fallait tenir , pour lui . Je me rapprochais encore, mon corps parlant pour moi, et bientôt nos visages ne furent plus qu'à quelques milimètres. Il aurait pu tout aussi bien me frapper, de toute façon, c'était mérité. J'aurais voulu qu'il le fasse, qu'il s'énerve, qu'il me haïsse une bonne fois pour toute, cela aurait été tellement plus facile ... Dis quelque chose ...


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A. Duncan Holmes
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✽ Mer 23 Avr - 2:59

Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ Un besoin de compréhension ne cessait de grandir au sein de son âme, de son esprit, le poussant à chercher, le poussant à approfondir. Cependant, les derniers jours qu'il passait en Angleterre ne furent que pour sa démission officielle, pour une préparation au retour au sein du nid familiale pour veiller un minimum sur sa mère et sur ses sœurs cadettes, comme autrefois, avant son départ. Il aurait voulu chercher à comprendre, l'appeler, la harceler jusqu'à ce qu'elle décroche et qu'elle lui explique la vérité. Mais il ne fit rien... Au contraire, il tenta de détruire son souvenir. Enfouissant les photos qui décorait son appartement dans le fond de sa valise, de même que tous les souvenirs solides qu'il possédait. Il désirait l'oublier, mais garder le souvenir de ce bonheur et de cet amour si fort que les deux partagèrent aussi longtemps. Chaque seconde qu'il passa en sa compagnie allait rester gravé au sein de son esprit, et ce, pour encore de longues années, voir l'éternité. Son cœur avait battu si fort pour elle, il ne pouvait croire que les sentiments de la jeune femme disparaissait, que leur relation devait prendre fin. Plus il repensait à ces paroles, plus il voyait la nervosité de sa copine. Atlas connaissait la moindre réaction de cette dernière sur le bout de ses doigts, encore mieux qu'il ne peut se connaître lui-même... Ces mensonges, il pouvait les reconnaître aisément. Néanmoins, il n'eut guère la force ni le courage de la retenir, elle qui semblait si sûre d'elle, si déterminée à mettre fin à cette relation pourtant envoûtante et bienfaisante. Il se sentait bien auprès d'elle. Il se sentait devenir un nouvel homme, plus mature, plus responsable, mais sur une base volontaire. Ce n'était plus une obligation de sa famille, mais un choix. Il avait choisi de l'aimer, de succomber à son charme, de s'attacher aussi fort à elle. Jamais, ô grand jamais il n'aurait cru pouvoir tenir à ce point à une femme. Pourtant, il l'aima si fort que les mots lui manquaient lorsqu'il tentait de décrire sa relation à son meilleur ami... De ce fait, revoir cette jeune femme après plusieurs mois sans la moindre nouvelle ou signe de vie en sa provenance, il ne désirait qu'une seule et unique chose, fuir. En dépit de la haine, de la rancœur, de l'amour et de l'attirance qui tiraillait ses entrailles, il ne pouvait perdre le contrôle. Il l'aimait encore aussi fort, il tenait à elle comme auparavant. Sauf que, la voir ainsi, devant elle, aussi sérieuse que lui tentait de l'être malgré sa nervosité apparente, il voulu craquer... Il aurait voulu hurler sa peine et sa douleur, qu'elle comprenne comment lui, il pouvait se sentir après une telle rupture, comment il pouvait souffrir autant de sa perte que de voir tout s'écrouler autour de lui après son départ. Atlas souffrait comme jamais auparavant, et il n'avait personne. Personne pour l'épauler, pour l'encourager, pour le soutenir... Sa sœur, autrefois la plus proche, le haïssait. Son meilleur ami avait disparu quatre ans plus tôt et ne donnait plus aucun signe de vie depuis. Sa confiance était limité au sein des autres personnes de son entourage... Se confier, chercher à expliquer ses sentiments à quelqu'un d'autre, il ne pouvait tout simplement pas l'envisager. Depuis toujours, il est celui qui écoute, il est celui qui soutien et qui encourage. Personne n'a jamais fait cela pour lui, outre Aélia... Elle était devenu le pilier de son existence. Ce n'était guère un poids pour elle, bien au contraire. Elle était simplement tout ce qui importait aux yeux de Atlas, et encore aujourd'hui, elle lui importe beaucoup, voir trop. J'ai quitté l'Angleterre le lendemain ... J'avais besoin de ... enfin tu vois ... Son cœur arrêta aussitôt de battre, et ce, durant de longues secondes. Cela signifiait que, depuis les quatre derniers mois, alors qu'il souffrait de son absence, qu'il hurlait son manque et son besoin d'elle... elle était tout près, à seulement quelques petits kilomètres de son habitation, et non sur un autre continent. Tous les soirs qu'il composa son numéro par réflexe sur son portable mais effaça tout, incapable de risquer d'entendre le son de sa voix, tous les soirs qu'il voulu envoyer un message à son frère afin qu'il lui demande des nouvelles mais qu'il s'abstint, croyant qu'elle était loin, croyant qu'elle ne voulait plus entendre parler de lui. Ces illusions tombaient, s'écroulant, laisser percevoir une vérité quelque peu hideuse, horrifiante. Je ne pouvais pas rester en Angleterre. C'était trop ... compliqué. Les paroles de son interlocutrice perdirent la moindre trace d'importance, refusant de la laisser prendre le contrôle sur lui, de la laisser le mettre hors de son propre contrôle. Cependant, sa respiration, bien que saccadé et difficile, devint plus rapide, plus bruyante. Serrant légèrement les poids, aussi discrètement que cela pouvait être possible, il voulait fondre, il voulait s'effondrer. Autant il éprouvait une haine grandissante envers cette jeune femme, autant il ressentait une irrépressible envie de l'embrasser fougueusement comme autrefois, comme la première fois... Son esprit vacillait entre ses émotions pourtant contradictoires, incapable de rester de marbre, incapable de prendre une véritable décision. Il se contentait de rester face à elle, immobile, silencieux, revoyant les tendres moments partagés en sa compagnie, avant que tout ne s'effondre.

Duncan désirait connaître la vérité, il désirait savoir ce qui poussa la femme qu'il aimait plus que tout à partir aussi subitement, à disparaître dans la nature comme s'il ne signifiait rien à ses yeux, comme si l'année vécu ensemble n'était rien outre une mauvaise aventure beaucoup trop longue pour elle. Il désirait savoir la vérité, et ce, simplement pour espérer mieux dormir la nuit, pour espérer ranger au loin ce livre qu'il lisait encore et encore, entendant la voix de cette dernière à plusieurs moments, revoyant son tendre visage lorsqu'elle lisait un passage, berçant Atlas de sa douce et mielleuse voix. Ses souvenirs étaient frais dans la mémoire du jeune homme, comme si la rupture avait eu lieu la veille... Que la veille, il pouvait encore la serrer contre lui, l'embrasser et lui susurrer des mots doux au creux de l'oreille tout en caressant son corps frissonnant. Pour lui, ce n'était guère une aventure mais une véritable histoire. Une histoire qu'il aimerait pouvoir raconter, avec le sourire et non les larmes aux yeux qui menaçaient de ruisseler à n'importe quel moment, sans prévenir. Sa souffrance brûlait son âme, l'empêchant de passer à autre chose, l'empêchant de l'oublier. Tel un tatouage, son cœur et son âme était marqué pour la vie. Jamais, ô grand jamais il n'oubliera cette femme qui fit battre son cœur si fort.

Lorsqu'il voulu asséner son interlocutrice de question, la harceler jusqu'à ce qu'elle cède et qu'elle lui avoue la vérité sur la raison de leur séparation, il entendit le son de sa voix résonner à ses oreilles. Je suis désolée Atlas ... Je ... Restant silencieux encore quelques secondes, il posa sur elle un regard brûlant, bouillant. Il ne désirait qu'une seule et unique chose, la vérité. N'était-ce pas une chose banale et anodine qu'il désirait... Était-ce si complexe et ardu de laisser la vérité franchir ces douces lèvres savoureuses qui lui manquaient terriblement... Il arrêta de respirer, sentant que la haine grandissait en lui contre son gré. Je suis tombée amoureuse de quelqu'un d'autre ... Un soir, en rentrant des cours ... on s'est retrouvé pour étudier nos examens. Je ne pensais pas que cela irait plus loin , tu étais là ... et je ... on a totalement dérapé. J'ai .... on a couché ensemble. Étrangement, bien qu'elle semblait beaucoup moins nerveuse que le jour de leur rupture, il était incapable de la croire... Il la connaissait, il savait qu'elle aurait été incapable de coucher avec un autre homme ainsi. Pourquoi mentir encore et encore... Atlas ... Je suis tellement désolée ... Je n'ai pas contrôlé. Je ne voulais pas te faire du mal. Je ne te demande pas de me pardonner , ni même de tenter de comprendre mais s'il te plait ... mon intention n'était pas de te blesser . Je te le promets. Les mains toujours fermés, serrant les poings de plus en plus fort, sentant une forte douleur l'envahir, il tressaillit, quittant le regard de la demoiselle, relâchant ses mains pour se détendre ne serait-ce qu'un minimum. Atlas ... Dis quelque chose ... Elle était si près de lui, il pouvait sentir son souffle terminer sa course contre son visage. Fermant les yeux un court instant, son ventre se noua, son souffle se coupa. Son cœur battait si fort qu'il craignait que ce dernier n'explose au sein de sa cage thoracique. « Aélia... » Ses paroles étaient chuchotement. Il ne pouvait guère parler plus fort, craignant que sa voix ne devienne alors agressive et dévastatrice... « Est-ce...Est-ce que c'est si dur... de dire la vérité? » Ouvrant doucement ses yeux, les plongeant à nouveau dans le regard ténébreux de sa belle, si perdant comme il en avait l'habitude, il descendit un court instant son regard vers ces lèvres et revint vers ces yeux. « Tu n'avais peut-être pas l'intention de me blesser ou de me faire du mal... mais... mais en continuant de mentir, que crois-tu faire?! » La haine grandissait, prenant légèrement le dessus sur le calme dont il tentait de faire preuve. « Je ne te demande qu'une seule chose et c'est la vérité... alors s'il te plaît... s'il te plaît, arrête de me mentir. Je te connais mieux que tu ne peux te connaître toi même... tu ne m'aurais jamais trompée, jamais. Je ne peux pas croire que les sentiments que tu éprouvais était si faible que le premier homme en croiser ton lit te fait succomber alors que nous étions encore ensemble... Aélia... je ne le crois pas. » Les larmes brouillaient de plus en plus sa vision, l'empêchant de discerner les détails du visage de son interlocutrice, bien que la distance entre les deux soit minime, voir presque absente. Remontant lentement ses mains le long de son corps, Atlas vint attraper le visage de la jeune femme entre celles-ci, la forçant à l'observer, bien que lui-même ne voyait que très peu face aux larmes qui menaçaient de ruisseler le long de ses joues. « Dis moi... dis moi que tu ne m'as jamais aimé, que tout n'était qu'une illusion drôlement réaliste et que tu te jouais de moi depuis le début... dis le moi! Je veux te l'entendre dire... DIS LE! » Les derniers mots furent presque hurler, le saisissant lui-même. Il n'a jamais été un homme agressif envers une femme ou même en présence d'une femme... Cependant, cette dernière avait un certain don de faire naître en lui un tumulte d'émotions qui l'empêchait de garder son contrôle habituel. « Aélia... » Désormais... tout ce qu'il souhaitait, était de déposer ses lèvres contre celle de la jeune femme, bien que cela serait grandement déplacé... Mais il en mourrait d'envie.
Aélia J. Harris
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✽ Mer 23 Avr - 3:46

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Comment pouvait-il à ce point douter ? Comment pouvait-il à ce point me connaître ? La douleur me rongeait de l'intérieur et tout ce qui se rapportait à lui me faisait mal. Le bouquin dans mon sac, le tatouage sur ma peau nue ... absolument tout. J'aurais voulu qu'il s'en aille, qu'il s'enfuit tout comme moi il y avait des mois de cela. Malheureusement il était résigné à connaître la vérité, et ce, à n'importe quel prix. Le contact de ses mains sur mon visage me fit l'effet d'une gifle et je reculais d'un pas, le souffle court. Il tiqua sur ma réaction sans pour autant se laisser faire. Il se rapproche une nouvelle fois et repris mon visage dans ses mains, déterminé à en découdre de cette histoire. Si la tristesse avait cédé la place à qui se ressemblait grandement à de la colère, ses gestes restaient affreusement doux. Je ne te demande qu'une seule chose et c'est la vérité... alors s'il te plaît... s'il te plaît, arrête de me mentir. Je te connais mieux que tu ne peux te connaître toi même... tu ne m'aurais jamais trompée, jamais. Je ne peux pas croire que les sentiments que tu éprouvais était si faible que le premier homme en croiser ton lit te fait succomber alors que nous étions encore ensemble... Aélia... je ne le crois pas. La peur qu'il découvre la vérité me tordait le ventre et je réagissais en fonction. Mon corps se crispait à son contact, comme s'il était devenu un inconnu pour moi à présent. Je me dégoutais déjà des paroles qui allaient sortir , de ce qui allait se passer mais c'était plus fort que moi. La peur nous pousse à faire des choses inimaginables et ... souvent regrettables. Lâches moi !!! Tu ne me connais pas ... Tu m'as jamais connu. Tu te trompes sur moi Atlas, sur toute la ligne. La fureur dans la prunelle de ses yeux me surprenait. Une fois seulement, je l'avais vu dans cet état. C'était il y a six mois de cela, alors que nous rentrions d'un séance cinéma. Un étudiant de ma promo qui rentrait surement d'une soirée trop arrosée m'avait violemment agrippé le bras afin de profiter de ce qu'on appelle "un bisous volé". Ce geste d'apparence anodin avait totalement fait perdre les moyens à Atlas. Peut être que finalement, c'était ce geste de défense qui nous avait trahi. Je refoulais ses pensées de mon esprit et refusais net de croiser son regard. Seulement, pour une fois, ce n'était pas moi qui dictait les règles du jeu, c'était lui et il ne me laissait aucun répit. Il me forçait à lui faire face, à l'affronter directement. Je le haïssais de me faire subir cela une deuxième fois, de me faire mal comme il était en train de le faire. La colère est tellement plus facile que la peine à évacuer ... Dis moi... dis moi que tu ne m'as jamais aimé, que tout n'était qu'une illusion drôlement réaliste et que tu te jouais de moi depuis le début... dis le moi! Je veux te l'entendre dire... DIS LE! Une gifle. Encore. Comment osait-il penser cela ? Après tout ce qu'on avait vécu ? Finalement c'était lui qui me piégeait et qui me renvoyait toute l'amertume de notre rupture dans les dents. Soudain, la colère m'envahissait intégralement, violemment. Je le détestais encore plus maintenant qu'il venait de cracher sur un amour de plus d'un an. Ma seule chance de m'en sortir était de contourner la situation, de franchir les limites une nouvelle fois. Aveuglée par la colère, par la douleur, il n'était pas envisageable que je flanche face à lui, face à cette ultime provocation de sa part. Je me demandais quand tu allais enfin t'en rendre compte !!! Tu en as mis du temps !!! A ton avis , pourquoi j'étais si heureuse de finir première de promo ? Pour que tu sois fier de moi ? Ne me fais pas rire Atlas, des petites étudiantes qui te lèchent les pieds, tu en avais à chaque cour , pas besoin de moi pour cela hein ? Tu crois sérieusement que tu étais le centre de mon monde ? Tu crois quoi ??? Que j'allais gentiment faire ma vie avec toi ???? Tu es ... tu es ... Lâches moi !!! Ses doigts s'enfonçaient dans ma nuque, brûlante de fureur . Je vomissais des paroles qui ne me ressemblaient pas, qui étaient tellement éloignés de la vérité que l'espace d'un instant ... Je me demandais si je n'étais pas schizophrène. Ou alors ... oui , une très bonne comédienne. Tu penses vraiment que je ne t'ai pas trompé ? Tu en es sur Atlas ? Certain ? Réfléchis bien ... A ton avis, pourquoi je rentrais de plus en plus tard vers la fin de notre relation ? Tu te l'es demandé cela ? La vérité était tellement plus amer ... S'il savait que c'était pour retrouver le doyen de l'université qui faisait pression sur moi , sur notre histoire pour accomplir son dessein : Garder son bellâtre de professeur comme garantie de nouvelles inscriptions l'année prochaine. C'était moche mais de toute façon c'est bien connu, la vérité est abominable. Alors oui ... Je te le dis ... tu veux l'entendre encore une fois ? C'était un jeu !!! Une comédie ! Pour moi tout cela n'était qu'une mise en scène parmi tant d'autres pour avoir mon diplôme plus facilement, pour me distraire ... Tu es ... tu es ... Le mot rien n'arrivait pas à sortir . Atlas hurlait de me le dire, de dire clairement les mots " Je ne t'ai jamais aimé ". Et c'était là le blocage. Impossible de sortir ce qu'il me demandait. Toutes les pires horreurs dégoulinaient de ma bouche mais pas celle là. C'était trop pour moi. Je veux que tu disparaisses maintenant ... Que tu me laisses tranquille. T'es ... t'es ... La sensation de son corps collé au mien commençait à briser mes barrières. Une boule de chaleur se formait dans mon bas ventre, pressante, fiévreuse. Ses lèvres devenaient de plus en plus attrayantes et son regard m'enflammait. Arrêtes Atlas, s'il te plait , arrêtes ... je ne peux ... Je vais ... J'étais en train de perdre pied, tout se brouillait autour de moi. Sa colère m'explosait au visage, ses doigts chauds appuyés contre ma carotide me tourmentaient ... J'étais à bout de force. Arrête ... STOP STOP ... Très bien ... TU ES RIEN POUR MOI ! RIEN ! Et c'est ce moment là , fatidique, dramatique que choisissais mes lèvres pour s'écraser sur les siennes d'une violence incommensurable. Jamais nous avions partagé une telle bestialité, une telle intensité dans nos baisers. Toute la douleur , toute l'amertume , toute la rancœur se déchargeait dans ce baiser. Ma langue venait trouver la sienne tandis que mes lèvres accrochaient sa lèvre inférieur sauvagement.
J'étais totalement hors de contrôle, mon désir pour lui n'ayant plus aucune limite. Il m'avait poussé à bout et ma colère faisait écho à mon désir, m'obligeait à me dévoiler. Notre baiser ne prenait pas fin et mes mains se glissaient sous son tee-shirt , pressantes, enivrantes. J'avais besoin de le sentir contre moi, de sentir sa peau, ses lèvres, ses mains ... Tout . Ma tête était au bord de l'implosion, il fallait que je me détache de lui, absolument.


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✽ Mer 23 Avr - 4:46

Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ La haine, l'attirance, la rancœur, l'amour, le désir... Il y avait tant d'émotions contradictoire qui ne cessait de se livrer bataille en sein de son esprit et de son cœur, il ne savait plus comment il devait se sentir, il ne savait plus quelles émotions refouler, lesquelles laisser s'afficher devant le regard de son ancienne amoureuse qui faisait toujours battre son cœur à une vitesse affolante. Il ne savait plus quoi faire ni quoi dire afin que les choses prennent une tournure plus agréable, plus positive. Bien qu'il connaissait son interlocutrice sur le bout de ses doigts, encore mieux qu'il ne pouvait se connaître lui-même, il ne savait guère ce qu'il devait dire ou faire... Cependant, il laissa place à son instinct, laissant ce dernier le guider sans retenu ni remords. Ce n'était guère dans ses habitudes, appréciant la réflexion avant l'action, les pour et les contre d'une situation dangereuse, comparable à celle-ci...

Toutefois, rapidement, il devint hors de contrôle. Après avoir attrapé son visage entre ses mains, forçant cette dernière a garder son regard rivé sur celui de Atlas, il tenta de la pousser, de la provoquer, de faire sortir de ses lèvres la triste et blessante vérité qu'elle ne cessait de refouler constamment. Incapable de prévoir sa propre réaction, incapable de savoir ce qu'était cette fameuse vérité, il tenta néanmoins de refouler les larmes qui menaçait dangereusement de ruisseler sur son visage bouillant, évitant ainsi de paraître pour un être faible, facile à atteindre ou blesser... Bien que cela n'était guère le cas. Jamais, ô grand jamais il ne permit à quiconque de voir en lui un homme faible, un homme sentimentale, en dépit que cela soit la vérité. Lors de la mort de son père, sa mère ainsi que ses trois sœurs comptaient sur lui et sur son courage pour faire avancer la famille, pour empêcher leur monde de chacune d'entre elles de s'écrouler brutalement et douloureusement. Il était le pilier solide et de marbre dont ces quatre filles avaient besoin, et il le fut sans broncher, sans ciller ne serait-ce qu'un instant. Il consola sa mère, ses sœurs, et plusieurs autres membres de famille beaucoup moins proche, beaucoup moins important. Cependant, lorsque la nuit tombait, que tout le monde sombrait dans un profond sommeil quelque mouvementé, Atlas s'effondrait. Il succombait à ses émotions, allongé en solitaire sous les draps de son lit, refoulant ses sanglots dans son oreiller, espérant que personne ne l'entende. Il devait être fort, il devait être résistant, il devait être là pour soutenir tout le monde. Mais, personne n'était là pour lui... Bien entendu, il y avait son meilleur ami de l'époque, mais ce dernier acceptait de le soutenir sans qu'il ne doive parler ou s'expliquer. Son ami comprenait sa peine et sa tristesse, mais acceptait qu'il cache ses émotions pour le bien de sa famille. C'était douloureux, voir dangereux, mais Atlas était prêt à beaucoup pour sa famille, au point de s'oublier lui-même, de mettre son existence entière sur pause, de mettre son existence de côté afin de priorisé celle de ses sœurs. Il joua le rôle du grand frère paternel protecteur comme il le pouvait, espérant que cela puisse convenir à chacune d'entre elles, et ce, autant le jour que la nuit lorsque l'une d'elles se réveillait en hurlant et en pleurant la perte de son père. Aussitôt, Atlas accourait, la réconfortant, la berçant, jusqu'à sombre à nouveau. Puis, il repartait...

Il agissait de la même manière auprès de cette ravissante jeune femme qui lui déroba son cœur. Protecteur, il refusait que celle-ci ne souffre d'une quelconque manière. Il répondait toujours présent lorsqu'elle ressentait le besoin de sa présence, il répondait toujours présent lorsqu'elle avait un problème... Il était prêt à beaucoup pour elle. Cependant, aux dires de cette dernières, il semblerait que l'histoire entière ne soit qu'un rêve qui fut bien trop beau pour être une réalité. Je me demandais quand tu allais enfin t'en rendre compte !!! Tu en as mis du temps !!! A ton avis , pourquoi j'étais si heureuse de finir première de promo ? Pour que tu sois fier de moi ? Ne me fais pas rire Atlas, des petites étudiantes qui te lèchent les pieds, tu en avais à chaque cour , pas besoin de moi pour cela hein ? Tu crois sérieusement que tu étais le centre de mon monde ? Tu crois quoi ??? Que j'allais gentiment faire ma vie avec toi ???? Tu es ... tu es ... Lâches moi !!! Il resta silencieux, incapable de prononcer la moindre parole. Il ne pouvait guère croire que les sentiments qui animait son cœur depuis si longtemps était source de comédie, de mensonge, de manipulation... Il refusait de le croire, cela ne pouvait qu'être un nouveau mensonge. Malgré qu'il tentait de se convaincre, il sentait que les larmes revenaient à la charge, embrouillant complètement sa vision. Bien qu'il tentait de faire preuve d'un énorme contrôle afin d'éviter qu'aucune ne puisse ruisseler sur ses joues, il sentait que ses émotions prenaient le dessus sur son contrôle. La tristesse grandissait à chaque mot qui atteignait son cerveau, l'empêchant de rester de marbre, l'empêchant de rester fort. Tu penses vraiment que je ne t'ai pas trompé ? Tu en es sur Atlas ? Certain ? Réfléchis bien ... A ton avis, pourquoi je rentrais de plus en plus tard vers la fin de notre relation ? Tu te l'es demandé cela ? Secouant doucement la tête de gauche à droite, devenu incapable de garder son regard plongé dans celui de la demoiselle, il sentit son cœur s'écrouler une nouvelle fois, il sentit son âme s'effondrer, brûler, ne devenir qu'un tas de cendre au fond des abysses de son esprit. Il ne devenait qu'une coquille vide, incapable de rester fort ou de résister à la tristesse, la peine, la haine, la colère... Tout prenait le contrôle sur son esprit rationnel, il était hors de lui, incapable de réfléchir. Alors oui ... Je te le dis ... tu veux l'entendre encore une fois ? C'était un jeu !!! Une comédie ! Pour moi tout cela n'était qu'une mise en scène parmi tant d'autres pour avoir mon diplôme plus facilement, pour me distraire ... Tu es ... tu es ... Ce n'était que mensonge... Ce n'était que mensonge... Elle ne pouvait pas être sérieuse, elle ne pouvait être sérieuse. Tentant en vain de se convaincre, Atlas ouvrit de nouveau les yeux, incapable de l'observer tant les larmes étaient présentes... « Aélia... » Tel un appel au secours, sa voix se brisa, sa voix tremblait si fort qu'il ne put envisager de prononcer la moindre parole supplémentaire. Il était brisé... Je veux que tu disparaisses maintenant ... Que tu me laisses tranquille. T'es ... t'es ... Elle ne cessait de parler, elle ne cessait frapper sur un homme allongé au sol, suppliant qu'elle arrête. Bien qu'elle ne disait guère, textuellement parlant, qu'il ne représentait rien à ces yeux, chaque mot qui franchissait ces lèvres savoureuses étaient comme un couteau, transperçant le corps et l'âme d'Atlas. Arrêtes Atlas, s'il te plait , arrêtes ... je ne peux ... Je vais ... Arrête ... STOP STOP ... Très bien ... TU ES RIEN POUR MOI ! RIEN ! Elle le dit. Elle le dit finalement... Elle le hurla. C'était trop... Il ne pouvait plus rester là, devant elle, sans risquer de fondre en larme et de hurler autant sa haine que sa tristesse. Toutefois, il refusait. Il refusait de laisser ses émotions prendre le dessus. Au contraire, il allait rager sur le chemin du retour, trouver une ruelle silencieuse et sombre, et laissera libre cours à ses larmes, sans que personne ne puisse ni le voir ni l'entendre. Ses mains tombèrent le long de son corps, quittant le visage de sa belle qui ravageait une nouvelle fois son cœur et son âme, ne laissant plus rien outre une coquille vide et désemparée. Il était perdu, il était brisé... Une larme se faufila hors de son contrôle. Une larme vint marquer son territoire sur sa joue brûlante, terminant sa course à la commissure de ses lèvres, faisant naître un court acre et salé qu'il détestait... Prêt à partir, à la laisser tranquille comme elle le désirait ardemment, il fut surpris de la voir revenir auprès de lui, déposa ces lèvres contre les siennes, l'embrassant fougueusement, sauvagement. Il ne comprenait aucunement se revirement de situation soudain, mais refusa de la laisser s'éloigner aussitôt. Ses bras se refermèrent sur le corps frêle de sa belle, serrant fort, faufilant ses mains un peu partout contre son dos, vérifiant que cela n'était guère un rêve, qu'elle était bien réelle, qu'elle était là, dans ses bras, et qu'elle l'embrassait. Pendant qu'il lui retourna son baiser, aussi intensément et sauvagement qu'elle ne pouvait le faire, il souleva son corps et serra encore. Il se sentait bien, sentant que son corps pouvait à nouveau respirer, que son cœur pouvait à nouveau battre. Il ignorait si cela était un dernier baiser pour toujours, mais refusa de penser à cela. Au contraire, il en profita durant de longues minutes. La soulevant encore, il tourna lentement sur lui-même, avant de reculer légèrement son visage, désireux de voir celui de sa tendre et belle Aélia, bien qu'elle n'était guère tendre au début de la conversation. « Aélia... qu'est-ce que... qu'est-ce que ça veut dire tout ça?! » Marquant une courte pause avant de venir dérober un nouveau baiser, plus rapide mais tout aussi brûlant, déposant la jeune femme au sol mais gardant son corps contre le sien, refusant de la laisser partir... « Tu te contredit bella... Je ne suis rien pour toi mais tu m'embrasses comme jamais tu ne l'as fais pendant que nous étions ensemble... Qu'est-ce qui passe dans ta tête Aélia?! Qu'est-ce qui ce passe dans ton cœur...?! » Devenu tendre, délicat et attentionné, comme il l'était toujours en sa compagnie, il refusait néanmoins de lâcher prise, de risquer de la perdre une seconde fois... Au contraire, il resta immobile, l'observant, tandis que son corps était tout contre le sien. Venant lentement faufiler ses mains sous le haut de sa belle, il frissonna sous le contact de sa peau satinée si douce... Cette sensation lui manquait terriblement depuis quelques mois...
Aélia J. Harris
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Notre baiser dura une petite éternité avant que nos lèvres se séparent délicatement. Pétrifiée, il me fallut quelques secondes pour réaliser ce qui venait de se passer . Je reculais de quelques pas, totalement horrifiée. En état de choc, les mots refusaient de sortir , bloqués dans ma gorge. Je portais ma main à ma bouche, encore interdite devant ce qui venait de se passer . Atlas non ... s'il te plait Je lui faisais signe de ne pas m'approcher , de respecter la distance qui nous séparait à présent. La puissance de ses lèvres écrasées contre les miennes étaient encore trop imprégnée dans mon esprit.
Je n'étais pas prête à franchir l'espace qui nous séparait , trop inquiète de la tournure que pourrait une nouvelle fois prendre les évènements. Comment avais je pu craquer aussi facilement ? C'était de la faiblesse purement et simplement. Il m'avait suffi de quelques minutes pour tomber dans ses bras , pour réduire à néant ce qui m'avait mis des mois à accomplir . Ne t'approches pas ... ne rendons pas les choses encore plus difficiles Face à lui mon corps ne me répondait plus, comme un pantin manipulable à souhait. La tristesse et l'amertume laissaient place à une certaine forme de rancœur . J'en voulais terriblement à Atlas de me faire subir cela encore une fois, de me faire endurer cette épreuve. Pourtant, c'était ma propre culpabilité qui m'explosait au visage. Je m'en voulais encore plus d'avoir été si faible, d'avoir cédé dès la première difficulté. Mon regard se posait une nouvelle fois sur Atlas. Atlas ... il faut qu'on arrête de se faire du mal. Notre histoire est terminée. Il est temps qu'on assume les choix que l'on a fait. Depuis notre baiser , l'attitude d'Atlas n'était plus du tout la même. Si tout ce mélodrame m'avait donné la nausée, il n'était plus question de cela à présent. La douleur avait cédé sa place elle aussi , à une chose bien plus virulente : La rage. Ses prunelles, d'habitude si claires, avaient une teinte beaucoup plus foncée, révélant la fureur qu'il contenait avec peine. Sérieusement ? Son ton était sec, amer. Je tentais de lui répondre mais il s'avançait vers moi , m'attrapant énergiquement le bras. Atlas ... Lâches moi. Il est temps de stopper tout cela tu ne crois pas ? C'était il y a quatre mois. Depuis d'autres hommes ont été dans mes bras ... dans mon lit ... J'étais consciente de l'impact de telles paroles sur lui mais c'était plus fort que moi. Atlas me connaissait, il savait que ma meilleure défense était l'attaque. J'étais épuisée de devoir lutter une nouvelle fois contre les fantômes de mon passé. Comment oses tu balancer ça comme ça ? Une gifle. Voilà à quoi ressemblaient ses paroles. J'encaissais le coup, consciente que c'était mérité. Néanmoins, cela ne faisait qu'accentuer toute ma rancœur , accumulée depuis trop de mois. Arrêtes Atlas , tu as autant de responsabilité que moi dans cette histoire ! Tu crois quoi ? Que c'était facile tout cela ? Tu étais ou toi hein ? Tu es coupable aussi dans l'histoire. Tu n'as jamais essayé de me rappeler, de comprendre, tu as simplement préféré laisser tomber ! Tu NOUS as laissé tomber Atlas ! Tu n'as même pas fais semblant d'essayer de me retenir. Notre histoire était si artificielle que cela pour que tu refuses de te battre ? A croire que ce n'était pas si important à tes yeux. Ne me reproches pas tout , tu as tes torts aussi. Ou tu étais hein ? DIS LE MOI ! Ou tu étais pendant ces quatre derniers mois hein ? Quand j'ai eu besoin de toi , tu étais ou ??? Tu ne te bats pas ! Tu fuis encore et encore ... Et moi ? Tu crois que c'était facile d'assumer tout cela ? Je ne peux pas te dire la vérité parce qu'elle m'étouffe. Est ce que l'espace d'une seconde tu t'es mis à ma place ? Est ce que tu as essayé de comprendre ? De ME comprendre ? Non ! Tu crois que c'était facile pour de moi de faire ce choix ? Tu penses vraiment que c'était de la comédie ? J'ai essayé de retarder , de penser à une autre solution mais toi , non , tu as juste ... laissé tomber. Je t'en veux Atlas. Je t'en veux terriblement de n'avoir rien tenté , de ne pas avoir compris tout de suite. Je suis en colère, oui , parce que tu ne m'as pas laissé le choix. Je dois assumer toute cette culpabilité et ça m'a rongé. Toi , tu as souffert , oui , surement ... mais tu n'avais pas le poids de cette décision sur tes épaules. Tu ne sais pas comment j'ai pu me sentir après tout cela. Tu as juste ... tiré un trait sur l'idée de tenter une nouvelle fois. Alors quoi ? Tu as rencontré une autre étudiante ? Tu en avais marre c'est ça ? DIS MOI ATLAS ! DIS MOI Je vomissais toute cette rancœur et les mots sortaient sans que je ne puisse les retenir . Il n'y avait plus aucune trace de tristesse ou de douleur chez lui et c'était exactement cela dont j'avais besoin. J'en avais marre de toute cette agonie autour de nous, j'avais besoin qu'il se mette en colère, qu'il sorte de ses gonds. Ca me faisait du bien, c'était paradoxale mais sa hargne me poussait dans mes retranchements. Pourquoi tu réapparais maintenant ? Qu'est ce que tu caches ? Le ton était monté de plusieurs décibels et les gens nous regardaient, totalement ahuris devant notre petit show. Atlas m'attrapait sans ménagement par le bras et me forçait à entrer dans le batiment derrière nous. Il trouvait une salle vide et me poussait à l'intérieur , fermant à clé derrière lui. Tu as finis ton show ? Voilà, c'était l'autre facette d'Atlas. Une personne froide, impitoyable et tellement ... distante. ll savait que c'était la seule chose qui pouvait me blesser , me forcer à réagir . Sa froideur me tordait le ventre mais il ne semblait pas être prêt à se calmer , loin de là. Nous étions tout les deux dans un duel sans merci , se renvoyant la balle de chaque côté. Malheureusement , Atlas avait ce côté très détaché, capable de me faire perdre la face. Il en était conscient. Je craignais plus son indifférence, sa froideur que tout le reste. Et là , son regard glacial, noir , ne me disait rien qui vaille. Alors ... DIS LE ATLAS ! T'es un menteur , tu mens . J'avais envie de le frapper de le voir si désinvolte, si endurci. L'ambiance dans la pièce était chargée d'électricité, manquant de tout faire exploser sur son passage. C'est de ta faute ...


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Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ Un baiser... Un baiser fort et intense, profond et langoureux qui vint tirailler les entrailles du jeune homme, troublant encore plus son cœur et son âme... Cette âme qui, quelques secondes auparavant s'était écrouler, s'effondrant, brûlant pour ne devenir que cendre et poussière, prêt à disparaître à la moindre petite brise, l'emportant au loin... Loin de la souffrance, de la peine et de la tristesse qui ne cessait d'assaillir son être entier, et ce, depuis plusieurs mois maintenant... Il ne cherchait rien outre la vérité, outre la compréhension de cette brusque et soudaine rupture. Son cœur meurtri battait encore pour cette jeune femme, son amour était toujours aussi fort, incapable d'éteindre le feu qui brûlait en lui. Ce feu de sentiment, d'amour et d'attirance qui ne cesse de grandir, encore plus en sentant son corps contre le sien, en sentant sa peau satinée sous ses doigts, en sentant ces lèvres contre les siennes dans un baiser fougueux, brutale voir sauvage, mais rempli d'une passion dévorante. Atlas était perdu. Il était perdu dans ce tumulte chaotique d'émotions qui ne cessait de voler dans tous les sens, perturbant son contrôle habituel sur ses émotions... Sans pouvoir la retenir une seconde supplémentaire, tandis que son monde semblait s'écrouler une nouvelle fois, une larme douce et salée, vint glisser le long de sa joue pour terminer à la commissure de se lèvre, lui glaçant le sang, déglutissant à la saveur acre et salée de cette dernière... Juste avant de pouvoir savourer, dévorer les délicieuses et savoureuses lèvres de sa bien aimée, de cette envoûtante créature qui lui avait dérober son cœur plusieurs mois en arrière.

Pour la première fois depuis les quatre derniers mois, lorsqu'il pu enfin l'embrasser une nouvelle fois, il sentit son corps reprendre vie ne serait-ce que la durée de ce baiser... Il était à l'agonie, il était lasse de chercher à comprendre, de chercher à oublier et tout laisser derrière, lasse de se battre contre les souvenirs envahissants et oppressants de son ancien amour... Pourtant, il ne pouvait rien y faire. Dès son retour à Sydney, il crut pouvoir retrouver ne serait-ce qu'un minimum de bonheur et de joie au sein de son existence, mais la mort de sa mère ne vint que détruire tout, une seconde fois... Il était, encore une fois, le seul pilier de la famille Holmes, le seul en mesure de prendre des décisions sérieuses et réfléchis pour le bien de chacune de ses sœurs. Il reprenait son rôle de grand frère paternel protecteur au meilleur de ses capacités, avec le cœur et l'âme ravagé, refoulant continuellement les larmes qui menaçaient de ruisseler, la haine et la colère que son passé ne cessait de faire naître en lui... Ce n'était guère contre ses sœurs cadettes, mais elles devaient vivre avec... Elles devaient vivre avec un Atlas bien différent de celui dont elles avaient le souvenir. Un Atlas torturé et anéanti comme jamais auparavant... Après un tel baiser, il se sentait différent, après un tel baiser, il se sentait revivre... Pourtant, elle reculait de nouveau, elle rompait la proximité des plus agréable entre eux sans le moindre remords... Atlas ... Lâches moi. Il est temps de stopper tout cela tu ne crois pas ? C'était il y a quatre mois. Depuis d'autres hommes ont été dans mes bras ... dans mon lit ... Son cœur arrêta de battre une énième fois. Elle révéla des détails de son existence que le jeune homme refusait d'entendre, qu'il refusait de croire. Bien entendu, lui-même tenta de noyer sa peine dans les bras des autres femmes qui croisèrent son chemin. Cependant, aucune ne réussit à être suffisamment impressionnante pour lui faire oublier Aélia. Aucune femme en ce monde ne pourra être aussi formidable et charmante que cette demoiselle... Elle est unique, elle est extraordinaire. Toutefois, il semblerait se mentir à lui-même en espérant que ce baiser partager allait faire changer les choses. Que ce baiser, aussi passionné et bestiale puisse-t-il être, soit rempli de sentiment toujours aussi fort que dans le passé. Atlas espérait, priait de ne pas être le seul, de ne pas sombrer une nouvelle fois... « Comment oses-tu balancer ça comme ça? » Il était outré, bouleversé par les paroles brusques mais véridicité qui franchissait les douces et fines lèvres de la jeune femme... Celle qui, autrefois, prononçait de tendre paroles affectueuses... Puis, il l'écouta attentivement, silencieux, de marbre face aux paroles qu'elle hurlait, qu'elle vomissait comme lors de leur première rencontre. Ces mots le frappaient encore, provocante et agressive, elle se vidait littéralement sur lui, sans retenu. Cependant, étant à l'extérieur, de nombreux passants posèrent sur eux un regard interrogateur, cherchant à comprendre pourquoi elle criait aussi fort, qu'elle semblait si ravagé et lui, de marbre face à elle...Pourquoi tu réapparais maintenant ? Qu'est ce que tu caches ? Altas mourait d'une terrible et dévorante envie de hurler à son tour, de lui retourner les questions qu'elle lui lançait avec arrogance, pourtant, il se contenta de rester silencieux, attrapant le bras de son interlocutrice afin de l'attirer vers le bâtiment le plus près de leur emplacement. Cherchant une pièce vide, où les deux pourraient poursuivre cette discussion criant, hurlant aussi fort qu'ils le désiraient, l'un comme l'autre, et ce, sans risquer d'attirer l'attention de quiconque... Devenu froid, dur, il posa un regard haineux sur la jeune femme. Il retenait la haine de jaillir de tous les ports de sa peau. Elle l'accusait de la rupture, elle l'accusait d'avoir été absent au courant des quatre derniers mois, elle l'accusait de ne pas avoir cherché à la retenir lors de la rupture... Mais, que pouvait-il faire?! « Tu as finis ton show? » Devenant agressif à son tour, serrant les poings le long de son corps, tendu comme jamais auparavant, il aurait voulu hurler aussi fort que ses cordes vocales lui permettait, aussi longtemps que l'air de ses poumons lui permettrait... Toutefois, rien à faire. Aucun autre mot ne vint franchir la barrière de ses lèvres, verrouiller durement. Alors ... DIS LE ATLAS ! T'es un menteur , tu mens . Fermant alors les yeux, cherchant à reprendre une once de calme en lui, il tenta de prendre de grandes inspirations... Cependant, il n'y arrivait aucunement. La colère et la rancœur gagnèrent sur tout le reste. Son regard devint encore plus haineux, plus agressif. Son corps se raidit aussitôt, cambrer sous la douleur qui le tiraillait de l'intérieur. « C'est de ma faute... Tu oses dire que notre séparation est de ma faute... MA faute! Qu'est-ce que j'ai fais pour te pousser à me larguer comme ça, qu'est-ce que j'ai fais de si terrible pour que tu partes et ne donne plus jamais de nouvelles jusqu'à ce que ton foutu frère me donne rendez-vous ici juste pour te voir... TOI! ET PAS LUI! » À son tour, il élevait le ton, il criait, il hurlait. Les paroles déglutissaient de sa bouche sans qu'il ne puisse exercer le moindre contrôle. « J'ai tout fait pour te retenir je te rappelle... J'ai voulu te convaincre que ce n'était rien, que ce n'était qu'une phase mensongère ce manque de sentiment dont tu parlais. Je voulais te garder avec moi, je voulais que tu reste et que l'on cherche une solution ensemble... Mais toi... toi, tu as préférée partir. Tu as fui... TU es partie, moi, je suis restée là... Le lendemain, j'ai voulu aller te voir, mais personne... C'était vide, il n'y avait plus rien... TU N'ÉTAIS PLUS LÀ AÉLIA! TU ÉTAIS DÉJÀ PARTIE!!!! » Autant de haine et d'agressivité firent naître un étrange sentiment en lui... Ce n'était guère dans ses habitudes de hurler ainsi, de parler de ses sentiments ou de ses souvenirs douloureux. Les larmes revinrent donc à la charge, brouillant rapidement son regard, et ce, jusqu'à ce que quelques unes se faufilent le long de ses joues qui bouillait sous la colère qui l'envahissait. « Toi tu étais où quand j'aurais eu besoin de toi, quand ma mère m'a regardée dans le blanc des yeux avec ce petit sourire avant de s'éteindre complètement et à jamais.... tu étais où quand j'avais le plus besoin de toi... TU ÉTAIS OÙ?! J'avais besoin de toi, j'ai encore besoin de toi... Mais tu n'étais pas là, tu étais hors d'atteinte, encore une fois... Tu crois quoi?! Que dès que tu es partie, je t'ai oublié et que j'ai passé à autre chose... Peut-être pour toi avec tes conquêtes, mais pas, je n'y arrives pas... Tu es toujours aussi présente, je n'arrive pas à t'oublier... J'essaie mais je n'y arrives pas, JE N'Y ARRIVES PAS, TU COMPRENDS?! » Rompant alors la distance qui séparait les deux, il revint auprès d'elle mais ne la toucha guère. Il vint simplement plonger son regard dans le sien, s'y perdant malgré sa vision brouillée. « Je t'ai cherché tous les jours, je t'ai désiré toutes les nuits, je t'ai appelé une ou deux fois, mais tu n'as jamais répondu. TU NOUS AS ABANDONNÉ AÉLIA! » Les larmes coulaient sans qu'il ne puisse les contrôler... Se retournant, tournant le dos à son interlocutrice, il vint essuyer d'un revers de main son visage, bien que cela ne servit guère étant donné que les larmes revinrent aussitôt... « Tu es partie Aélia... et tu ne m'a jamais parlé des problèmes que tu traversais... j'aurais pu t'aider, ON aurait pu y travailler ensemble et chercher une solution... mais tu nous as abandonnée... » L'énergie vint à manquer cruellement... Mais la haine et la colère était toujours présent, et ce, en dépit de la tristesse qui le ravageait. Pour une première fois, Atlas laissait ses émotions libres devant quelqu'un... Rares ont été ces personnes. Peut-être même était-elle la première auprès de qui il arrivait à se laisser aller à ce point, même après leur douloureuse rupture...
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C'était la première fois que je voyais Atlas pleurer , sans réussir à retenir ses larmes. Bien sur , tout au long de notre histoire, il avait tenté à maintes reprises de contrôler ses émotions mais aujourd'hui marquait la fin de cette domination. Il crachait tout le venin qui lui était resté dans la gorge après mon départ. Je ne pouvais pas lui en vouloir , parce que comme il le disait si bien, c'était mon choix. Notre histoire ou sa carrière, sa réputation. J'avais pris le risque de décider à sa place, sans lui en parler, peut être que c'était une erreur mais c'était mon choix. Comment aurait il pu comprendre ma situation ? Est ce qu'il aurait réagi différemment ? C'était beaucoup moins sur . Lorsqu'on aime quelqu'un, qu'importe les sacrifices tant qu'au bout se trouve la tranquillité pour l'être aimé. Il avait connu tellement de souffrances autour de lui , avec sa famille , la perte de son père , fallait-il lui en rajouter une de plus en brisant sa carrière ? Des femmes il y en avait des millions, des milliards même mais une réputation était beaucoup moins facile à reconstruire. Tu n'étais pas à ma place. Tu ne sais pas ce qui a pu me traversé les derniers mois avant notre séparation. Tu crois tout savoir sur notre histoire ? Tu te trompes Atlas. Tu ne me connais pas. Tu n'as pas fais l'effort de me comprendre. Je t'en ai voulu parce que tu n'as pas réussi à voir ce qui se tramait , tu n'as pas compris et il a fallu faire un choix. Je ne peux pas te dire la vérité parce qu'elle ne m'appartient plus maintenant. J'aurais voulu que tu t'en rendes compte par toi même et non pas que tu marches dans mon piège. Oui c'était dur de te dire tout cela , que mes sentiments n'étaient plus là mais me connaissais tu si mal pour me servir l'excuse d'une mauvaise phase ? Maintenant il est trop tard pour regretter nos actions. On ne peut pas vivre avec toute cette rancœur , ni toi , ni moi. Il faut qu'on avance tout les deux et ce n'est pas en se faisant du mal , en se tournant autour qu'on y arrivera. J'ai fais ce choix pour toi ! POUR TOI !!! Et voilà, ça recommençait. La barrière cédait une nouvelle fois. Il ne comprenait donc rien ? C'est parce que je tenais à notre relation que j'ai fais ce choix là Atlas alors ne viens pas me le reprocher parce que moi ... MOI ... Je me suis battue. J'ai tout tenté avant de m'avouer vaincue. Et toi ... ne me dis pas que tu m'as appelé, que tu as tenté de me retenir . Tu parles de mon frère ? Jamais il m'a dit que tu me cherchais. Il ne m'a pas parlé une seule fois de toi et tu sais pourquoi ? Parce qu'il sait que je ne suis pas prête à réentendre ton nom dans une conversation. TU COMPRENDS CELA ? Je m'approchais dangereusement de lui, prête à en découdre de toute cette histoire. mais tu nous as abandonnée... J'entendais seulement la fin de sa phrase mais c'était la phrase de trop. Comment osait-il me dire cela ? J'avais tout sacrifié pour lui : Notre histoire , mon amour pour lui , mon bonheur pour le sien ... Sans même réfléchir plus d'une seconde, ma main rencontrait violemment sa joue. Cette gifle reflétait toute la rage accumulée contre lui depuis des mois. Ce n'était pas vraiment de sa faute, il ne savait rien des pressions subies mais il aurait du deviner, ou du moins essayer . Je t'interdis de dire cela à Atlas, tu m'as bien entendu ? Je ne t'ai pas abandonné. Je t'ai sauvé au contraire . J'ai tout fait pour toi , et ce malgré les apparences. Tu ne comprends donc pas ? T'es aveugle ou quoi ? L'envie de lui balancer la vérité me tordait le ventre mais si c'était pour revivre encore et encore nos derniers moments de couple, ce n'était plus la peine. Il était trop tard pour tenter de faire marche arrière désormais. Maintenant , toi et moi , on va tenter de cohabiter sans crise, sans larme, sans douleur . Comme si nous étions des étrangers, des amis, ce que tu veux. Je suis épuisée de cette tension entre nous. J'ai envie que ça s'arrête maintenant. L'intonation de ma voix s'adoucissait pour ne devenir presque plus qu'un murmure. Il était temps de tourner la page avec Atlas, seulement la question était de savoir si la page allait bien vouloir se fermer, ça c'était beaucoup moins sur . Pourtant , lui comme moi , nous étions de comprendre qu'il était de notre intérêt d'essayer de tourner la page. Pour la première fois, son regard exprimait autre chose que de la souffrance, de l'espoir peut être. Atlas ... L'envie de l'embrasser encore une fois , de sentir ses lèvres chaudes sur les miennes ne m'aidait pas à obéir à mes propres paroles mais il le fallait. Absolument. Dis quelque chose ... Soit il sortait totalement de ses gonds, soit il devenait dingue, soit il obtempérait, il n'y avait pas trente mille solutions.


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✽ Jeu 24 Avr - 1:05

Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ Aussitôt qu'elles franchirent la barrière qu'il tentait d'imposer, Atlas regretta les larmes qui ruisselaient sur son visage, démontrant autant sa faiblesse que l'absence de contrôle sur ses émotions dont il faisait preuve en sa présence. Il était incapable de rester de marbre, incapable de rester calme et silencieux face à elle, encore moins face à ces propos qui ne faisait qu'accentuer sa haine et sa colère... Depuis les derniers mois, ces émotions avaient commencé à disparaître peu à peu, laissant place simplement à la solitude, à son ennui éternel. Cependant, revoir son doux et tendre visage, savoureux ces lèvres délicieuses, caressant sa peau satinée, sentir son parfum envoûtant... Il ne pouvait que perdre la totalité de ses moyens, et ce, en dépit de la lutte intérieur qui faisait rage depuis qu'il avait aperçu son visage sur ce banc, lisant. Concentrée... Elle était si belle lorsqu'elle était concentrée sur une tâche, peu importe laquelle. Que cela soit la lecture ou les travaux qu'elle effectuait autrefois pour ses études, il succombait à chaque fois. Chaque fois, il ne désirait qu'une seule et unique chose, la prendre dans ses bras et la caresser, l'embrasser avant de la déposer à nouveau sur la chaise pour qu'elle puisse poursuivre, ne serait-ce que quelques minutes avant qu'il ne revienne à la charge, désireux de son affection et de son amour, de sa tendresse... Peut-être n'était-ce guère approprié pour elle et ses travaux, mais cela ne l'importait guère. Il adorait sa présence, il adorait être auprès d'elle... Le reste lui paraissait étrangement futile et banale, aussi longtemps que son existence pouvait se combiner à la sienne. Aussi longtemps que son cœur allait battre pour le sien...

Il détestait cette ambiance, il détestait cette situation... Il détestait la parole qui franchissaient les lèvres de sa belle, il détestait devoir se sentir de la sorte. Malheureusement, il était incapable d'être autrement. Sa douceur, sa tendresse avait disparu, laissant place à la haine, la rancœur grandissante, la colère, la tristesse et la douleur... Il se sentait semblable à la mort de son père, ou la mort de sa mère... Celle qui rendit l'âme quelque temps après son retour sur son île natale. Celle qui, durant vingt longues années, veilla sur lui, le protégeant comme elle le pouvait, l'aimant de tout son cœur. Elle était un exemple d'amour et de candeur à suivre éternellement... Cependant, à ce jour, il ne pouvait ressentir rien outre sa haine. La douleur qui tiraillait ses entrailles l'empêchait de reprendre le contrôle sur lui-même. Atlas ne ressentait qu'une seule envie, s'effondrer au sol, refermer ses bras autour de son ventre et laisser libre cours à ses larmes jusqu'à ce qu'il soit épuisé, jusqu'à ce qu'il incapable de respirer ou de bouger ne serait-ce qu'un muscle tant l'énergie et la force aura disparu de son corps entier. Mais impossible... Déjà, les larmes avaient coulées devant elle, il n'osera guère montrer un signe de faiblesse supplémentaire, encore moins après une telle discussion enflammée. Son corps bouillait, son âme brûlait encore et encore... Aussitôt qu'elle tombait au sol tel un mélange de poussière et de cendre, le feu revenait à la charge, recommençant à ravager cette dernière, bien qu'elle soit déjà en mille morceaux. Encore, le feu la terrassait, la dévorait jusqu'à ce qu'elle ne devienne que poussière et cendre... Ainsi de suite jusqu'à épuisement totale. Ce qui, à son grand malheur, ne semblait guère approcher, au contraire... Néanmoins, il était épuisé. Épuisé de devoir se battre contre lui-même, de devoir se battre son les sentiments qu'il ressentait et qu'il ressent toujours à l'égard de la jeune femme présente à ses côtés. Sentiment qui refusait catégoriquement de disparaître pour le laisser se reposer en paix ne serait-ce qu'une seule et unique nuit, après, il pourrait revenir sans trop de problème... Impossible.

Il criait, il hurlait autant sa peine que sa haine. Il était hors de contrôle, il était hors de lui. Je t'interdis de dire cela à Atlas, tu m'as bien entendu ? Je ne t'ai pas abandonné. Je t'ai sauvé au contraire . J'ai tout fait pour toi , et ce malgré les apparences. Tu ne comprends donc pas ? T'es aveugle ou quoi ? Tournant toujours le dos à cette jeune femme, refusant que cette dernière ne puisse apercevoir une larme supplémentaire ruisseler sur son visage, il essuya une dernière fois son visage d'un revers de main. Fermant les yeux, il prit de nombreuses grandes inspirations, reprenant peu à peu le contrôle sur sa peine et sa tristesse, empêchant ce qui lui restait de larmes de franchir à nouveau cette barrière. Une fois étant déjà bien trop... La seconde ne verra jamais le jour, jamais. Lorsqu'il se sentait prêt, en contrôle de lui-même, Atlas fit volte face, observant son ancienne amoureuse, se perdant une nouvelle fois dans son regard ténébreux. Cependant, cela ne le charmait plus... Il refusait de se laisser charmer, il refusait de faiblir et succomber une nouvelle fois. Si elle désirait réellement qu'il disparaisse, il allait agir en conséquence... « Oui... ça doit être ça. Je suis aveugle... Je n'ai jamais rien vu et je n'ai jamais rien fais pour toi ou pour nous, j'ai préféré me voler et te laisser dans ta misère pour que, ensuite, tu mettes tout sur ma faute et m'accuse moi, d'avoir abandonné notre couple... » Il était froid, il était distant et arrogant. À son tour, il allait avoir des propos blessants mais quelque peu réaliste. Maintenant , toi et moi , on va tenter de cohabiter sans crise, sans larme, sans douleur . Comme si nous étions des étrangers, des amis, ce que tu veux. Je suis épuisée de cette tension entre nous. J'ai envie que ça s'arrête maintenant. Étrangers... Deux étrangers ne seraient jamais en mesure de crier ou hurler aussi fort que les deux... Deux étrangers seraient capable de rester dans la pièce sans que l'un d'eux n'explose ou ne perdre le contrôle sur ses émotions enfouis depuis bien trop longtemps. Deux étrangers seraient capable de s'approcher sans ressentir ce désir et cette tentation tirailler au niveau du bas ventre... Deux étrangers seraient en mesure de simplement se regarder, se saluer et poursuivre leur chemin sans le moindre problème. Cependant, Atlas ne sera jamais en mesure d'agir de la sorte, bien au contraire. Elle fut si importante, si précieuse à ses yeux durant de nombreux mois, même qu'elle l'est encore aujourd'hui... Toutefois, si elle désirait que ce passé soit révolu et oublié, il tentera d'agir en conséquence. Peu importe ce que cela pourrait bien impliquer, il allait se sacrifier pour elle. Ainsi, elle ne pourra plus dire que jamais il ne fit quelque chose pour elle et ses beaux yeux. Une seconde fois, il allait faire une croix sur son amour et sur son immense besoin d'avoir cette jeune femme à ses côtés pour qu'elle vivre heureuse. Si c'est ce dont elle avait besoin... Il allait, contre son gré, agir en conséquence. Atlas ... Dis quelque chose ... Reprenant conscience de l'instant présent, de la présence de l'envoûtant créature qui lui adressait la parole, il fit quelques pas en sa direction. Son visage était grave, dur. Il était devenu de marbre, glacial et distant à son égard... Comme elle, au début de leur premier échange, en quelque sorte du moins... « Tu veux que ça arrête maintenant... d'accord. » Marquant une courte pause, réduisant à néant la tristesse qui l'envahissait de même que l'envie de la prendre à nouveau dans ses bras et l'embrasser langoureusement, fougueusement une seconde fois, il resta de marbre. « Oublie tout ce que j'ai dis ou fais tout à l'heure... Oublie que tu m'as vu aujourd'hui, oublie même cette conversation. Comme si nous étions des étrangers... Je ne t'ai jamais vu dans sa parc, je ne t'ai jamais parlé et l'inverse est de même. Tout s'arrête maintenant... Tu n'existe plus... » Ces dernières paroles, ces derniers trois mots furent tel un chuchotement, presque impossible à entendre, en dépit du silence qui régnait dans la pièce outre sa voix grave qui résonnait contre les murs. « À partir de maintenant, étant donné que tout vient de prendre fin... Bien, nous allons pouvoir aller voir ailleurs sans problème n'est-ce pas? On va sortir, fêter, et inviter des inconnus dans nos lits et profiter des effets de l'alcool pour de longs et sauvage échange charnel... C'est ce que tu veux, parfait. Je t'ai oublié, je suis passé à autre chose et je vois pleins d'autres jeunes femmes qui passent quelques heures dans mes bras avant que je ne parte aux aurores... » Ces propres paroles le blessaient. À l'intérieur, il hurlait, il frappait dans tous les murs autour de lui afin d'exprimer sa haine et sa rage qui le dévorait... Pourtant, rien à faire. Il était de marbre face à elle. Il avait craqué quelques minutes plus tôt, cela n'avait aucunement atteint son interlocutrice... Plus jamais il ne craquera, plus jamais il ne parlera librement de ses sentiments ou de ses problèmes. Ses émotions, elles sont enfouis dans le tréfonds des abysses de son esprit jusqu'à ce qu'il puisse être seul, et se libérer d'un poids lourd...
Aélia J. Harris
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Tu veux que ça arrête maintenant... d'accord Voilà c'était dit. Encore une fois notre histoire prenait fin dans l'incompréhension la plus totale. Il était trop tard pour regretter la moindre de mes paroles, le mal était fait. Oublie tout ce que j'ai dis ou fais tout à l'heure... Oublie que tu m'as vu aujourd'hui, oublie même cette conversation. Comme si nous étions des étrangers... Je ne t'ai jamais vu dans sa parc, je ne t'ai jamais parlé et l'inverse est de même. Tout s'arrête maintenant... Tu n'existe plus... Lorsque l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. On s’énerve contre tout le monde, contre les gens heureux, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus en sa compagnie, d'une nuit enflammé de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l’on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l’honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation. Voilà c'était exactement cela. Nous passions par tous les stades et ces dernières paroles me firent chanceler. Comment accepter cette perte ? Encore une fois ? Le laisser partir ? Il le fallait mais rien que l'idée me donnait envie de m'accrocher à lui , à son corps et de le supplier de rester près de moi. Malheureusement la vie ne se passait pas comme cela, nous n'étions pas dans un jeu de simulation, c'était réel. Et là ... il me demandait de le laisser tranquille. Je pensais ne pouvoir souffrir plus qu'à l'instant présent et pourtant ... Je me trompais lourdement. A partir de maintenant, étant donné que tout vient de prendre fin... Bien, nous allons pouvoir aller voir ailleurs sans problème n'est-ce pas? On va sortir, fêter, et inviter des inconnus dans nos lits et profiter des effets de l'alcool pour de longs et sauvage échange charnel... C'est ce que tu veux, parfait. Je t'ai oublié, je suis passé à autre chose et je vois pleins d'autres jeunes femmes qui passent quelques heures dans mes bras avant que je ne parte aux aurores... Ses paroles me dégoutaient, il me dégoutait. La sensation que l'on me broyait le cœur petit à petit , m'empêchant de respirer , était de plus en plus forte. Le souffle court , mon regard n'arrivait pas à soutenir le sien lorsqu'il parlait d'autres femmes. Il fallait qu'il se taise, il fallait qu'il arrête, ça me faisait trop mal. Tais toi ... Je t'en supplie tais toi ... Mais il ne s'arrêtait pas, il continuait de me raconter chaque détails de ses nuits torrides, des formes de ses partenaires, de leurs ébats aussi sensuels que bestials. J'en étais malade d'entendre tout cela , c'était trop dur , beaucoup trop dur. Tu joues à quoi là Atlas ? Tu me cherches c'est cela ? C'est une vengeance ? TAIS TOI ! ARRETES ! ARRETES TU COMPRENDS ? Mon corps se rapprochait du sien, fragilisé. Mes petits poings venaient s'abattre contre sa poitrine dans des petits gestes exprimant ma douleur . Je le frappais de toutes mes forces mais il restait immobile, bien droit , ne me touchant même pas. Bien sur , il ne ressentait rien , même pas une minime douleur physique qui aurait pu le faire arrêter de parler . T'es qu'un monstre ! Je te hais ! Je ne veux plus jamais te revoir toi et tes petites ... tes ... Je le frappais encore au niveau de son cœur , ce cœur ou ma tête avait reposé tant de fois ... Ma plus grosse erreur fut d'être tombée amoureuse de toi ... Tu me dégoutes. Mes petits poings tentaient encore de l'atteindre mais ils finissaient par bloquer mes poignets, m'empêchant de bouger, il m'immobilisait totalement.
J'arrêtais de respirer , ne sachant qu'elle allait être sa réaction maintenant. Est ce qu'il allait me faire encore plus de mal qu'il ne l'avait déjà fait ? Est ce qu'il allait continuer à me parler de ses conquêtes? Lâches moi ! LACHES MOI !!!!! Je me débattais dans tous les sens , complètement sonnée par ses révélations. J'étais dans un état de fureur inimaginable et Atlas semblait l'avoir compris. Il enroulait ses bras autour de moi pour m'empêcher de bouger et pour me forcer à me calmer . Je tentais de me débattre mais rien à faire, ses bras m'empêchaient de faire le moindre mouvement. Ma seule solution ? Me calmer , dans ses bras , comme un cercle vicieux , sans véritable fin.


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A. Duncan Holmes
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✽ Jeu 24 Avr - 3:36

Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ Les forces lui manquaient... Il devenait faible, il devenait lâche devant le regard triste et dévastée que son interlocutrice affichait au fur et à mesure que les paroles franchissaient ses lèvres. Pourtant, n'était-elle pas celle qui voulait que tout arrête, que leur histoire prenne fin et que les deux partent chacun de lors côté, une seconde fois, l'âme en peine et le cœur réduit en morceau, incapable de les recoller tant la douleur et la tristesse seront présent au sein d'eux... Était-ce là ce qui les attendait tous les deux? Ce n'était guère une question de doute, mais de certitude. Atlas était certain que la discussion allait terminer de la sorte. Détruisant l'espoir qui brûlait en lui, rompant tout lien pouvant encore unir cet ancien couple incapable de passer outre l'amour immense qu'ils partagèrent durant de longs et merveilleux mois... Encore, il revoyait ce délicat et tendre sourire étirer les lèvres de sa belle, avant qu'elle ne s'installe au creux de ses bras, déposant sa tête contre son cœur, fermant les deux afin de sombrer dans un profond sommeil. Lui qui, caressant doucement sa peau variant entre le long de sa colonne vertébrale ou le long de ses côtes, parfois de la naissance de ses cheveux jusqu'à ces joues... Peu importe l'emplacement, aussi longtemps qu'il pouvait sentir la douce peau satinée de sa compagne sous ses deux, il ne pouvait qu'être heureux. Ainsi, dans le silence de son appartement, où régnait simplement la douce et calme respiration de la jeune femme, il se laissait bercer, fermant ses paupières, sombrant à son tour dans un sommeil réparateur. Tous les soirs, il sombrait après sa belle, veillant à ce qu'elle puisse passer une belle et agréable nuit, sans que le moindre cauchemar ou mauvais rêve ne vienne hanter son esprit... Tel avait toujours été son rôle. Veiller sur elle, la protéger, faire en sorte qu'elle soit heureuse en permanence, ou du moins, aussi souvent que cela pouvait être possible. Cependant, aujourd'hui, il failla à cette tâche. Au contraire, il l'a faisait souffrir...

Son cœur se serrait lorsqu'il aperçu son visage... En dépit des images de son sourire qui resterait à jamais graver au sein de son esprit, il ne pouvait rester là, sans rien faire, face à la peine qui ravageait son âme sœur, cette femme qui faisait battre son cœur si fort depuis tant de mois... Fort comme jamais auparavant. Pourtant... Il était la source de sa peine, la source de sa tristesse et de cette colère. Tais toi ... Je t'en supplie tais toi ... De marbre, il poursuivit son discours, ajoutant honteusement des détails. Ce n'était aucunement dans ses habitudes, cependant, elle arrivait toujours à le mettre à bout, à le mettre hors de lui. Jamais, ô grand jamais il n'aurait voulu être aussi glacial, aussi froid en sa présence, encore moins envers elle. Toutefois, cette dernière agissait en conséquence... Elle était elle-même d'une froideur sans pareille, ne cessant de proclamer que leur relation était terminée depuis bien longtemps, que la tension devait prendre fin maintenant... Ce que s'efforçait de faire Atlas, d'une manière aussi détestable qu'impensable. Il vomissait des paroles d'un goût amer, acre et horrifiant. Il se détestait. De l'intérieur, il ne cessait d’asséner de violent coup de points à sa conscience, espérant que cela pourrait suffire à arrêter le flot de mot de franchir la barrière de ses lèvres.Tu joues à quoi là Atlas ? Tu me cherches c'est cela ? C'est une vengeance ? TAIS TOI ! ARRETES ! ARRETES TU COMPRENDS ? Elle était là, devant lui, à frapper coup après coup contre son torse... Il ne ressentait guère la douleur que cette dernière cherchait à provoquer en lui. Cependant, il arrêta de parler... Il n'y avait plus aucun mot qui résonner en sa provenance, incapable de supporter de voir Aélia dans un état semblable. Peut-être si cela avait été provoqué par quelqu'un d'autre, mais il était la source. Il était la seule et l'unique raison de la tristesse et la haine qui traversait le regard de son interlocutrice.T'es qu'un monstre ! Je te hais ! Je ne veux plus jamais te revoir toi et tes petites ... tes ... Ma plus grosse erreur fut d'être tombée amoureuse de toi ... Tu me dégoutes. À son tour, elle usa de mot horrible, blessant et dévastateur. Atlas aurait voulu fondre en larme une seconde fois, dévoiler ses sentiments aux yeux de cette délicieuse créature. Rien à faire... Il restait de marbre, laissant la jeune femme frapper et frapper encore contre son torse. Il ne trouva aucun mot pour tenter de la réconforter, aucune parole ne lui vint à l'esprit, à la fois effrayé et honteux de l'état de son interlocutrice... Il était impuissant...

Venant doucement glisser ses mains autour de ceux de la jeune femme, tentant de l'immobiliser en douceur, sans la brusquer d'aucune manière, il attendit que ses bras cessent de vouloir le frapper avant de tenter de la rapprocher de son corps. Il avait conscience que cette dernière refuserait de l'approcher volontairement, pourtant, il tenta. Lentement, il glissa ses bras autour du corps tremblant de la jeune femme, et ce, jusqu'à resserrer son étreinte, fermant doucement ses bras autour d'elle. Depuis qu'il connaissait cette demoiselle, la prendre ainsi dans le creux de ses bras fut toujours la meilleure solution pour calmer la tempête d'émotions qui envahissait son cœur... « Calme toi Aélia... calme toi... » Ses paroles, il vint les chuchoter au creux de son oreille, espérant que cela pourrait lui venir en aide. D'une voix douce et tendre, il cherchait constamment à la calmer, à la réconforter. Peut-être ne devait-il plus agir de la sorte à son égard, surtout à la suite de leur rupture... Cependant, il était incapable. Incapable de rester définitivement de marbre face à elle et sa tristesse, face à elle et sa douleur. Un simple regard en sa direction, et il regrettait de ne plus être l'homme pour qui son cœur battait, de ne plus pouvoir la serrer aussi fort dans le creux de ses bras, et ce, à tout moment, par simple plaisir ou pour la réconforter un minimum.

Lorsqu'il sentit que la jeune femme était de nouveau calme, du moins, plus que durant les dernières minutes, il diminua la force de son étreinte, approchant doucement son visage du sien, plongeant son regard dans le sien. Lentement, il vint faufiler l'une de ses mains jusqu'au visage de cette dernière, caressant doucement son visage. « Reste calme... s'il te plaît... » Toujours aussi tendre et délicat à son égard, un léger sourire vint étirer la commissure de ses lèvres avant que sa main se pose sous le menton de cette dernière, relevant doucement son visage afin qu'il puisse plus facilement observer celui-ci dans les moindres détails, comme il appréciait tant le faire depuis toujours. « Si tu es dans un tel état... Il doit y avoir une raison Aélia... Une raison que tu refuses d'accepter au fond de toi et qui te fait énormément souffrir... Réfléchis, et tente de trouver pourquoi mes paroles te blessent autant... Tu le sais comme moi, si tu voudrais réellement que tout prenne fin, tu n'aurais pas réagi à ce point... » Penchant légèrement la tête vers son épaule, il retira sa main de sous la tête de son interlocutrice, la laissant reprendre son emplacement précédent, refermant quelque peu son étreinte. Bien qu'il mourrait d'envie de faufiler sa main sous le haut de cette dernière, de caresser tendrement sa peau comme il le fit si souvent autrefois, il se contenta de simplement rester immobile, gardant la jeune femme dans le creux de ses bras, sans chercher plus. « Si ce que tu veux vraiment Aélia, c'est tout oublier et avancer, agir en parfaite inconnue si l'on se croise une nouvelle fois... Ainsi soit-il. Mais tu ne réussira jamais à me convaincre en agissant de la sorte, au contraire... et tu le sais très bien. Au fond de toi, ce n'est pas ce que tu veux, tu refuses juste de l'assumer pour je ne sais quelle raison... » Une nouvelle fois, il rapprocha son visage de celui de la jeune femme, plongeant son regard dans le sien... Il aurait envie de faire beaucoup plus, de l'embrasser à nouveau, de caresser son corps entier... Mais il s'arrêta là... Pour le moment du moins...
Aélia J. Harris
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Malgré de vaines tentatives, mon corps finissait de se calmer doucement dans ses bras. Le sentir tout contre moi me faisait du bien, m'apaisait, bien plus que des mots. De toute façon nous étions allés trop loin dans nos paroles pour tenter de nous rattraper . Je fus surprise de constater que Duncan n'avait pas oublié ce qui réussissait à me calmer. Les souvenirs remontaient la surface, comme de la bile : Ses bras qui encerclaient mon corps après une énième terreur nocturne, ses lèvres qui se posaient sur mes lèvres, rassurantes, douces. Sa main qui venait chercher la mienne pour la serrer le plus fort possible. Aucun mots, seulement une multitude de gestes qui signifiait une seule chose : Il était là. Il ne partait pas. A ce souvenir , mes dernières résistances cédaient et un silence pesant aspirait l'air environnant de la pièce. Si tu es dans un tel état... Il doit y avoir une raison Aélia... Une raison que tu refuses d'accepter au fond de toi et qui te fait énormément souffrir... Réfléchis, et tente de trouver pourquoi mes paroles te blessent autant... Tu le sais comme moi, si tu voudrais réellement que tout prenne fin, tu n'aurais pas réagi à ce point... Le problème ce n'était pas mon acceptation ou non de cette raison, c'était la fatalité qu'elle représentait. J'étais incapable de revivre une histoire aussi forte une deuxième fois et de devoir me scinder en deux pour que l'un de nous puisse vivre sa vie convenablement. Je ne pouvais pas lui dire, c'était impossible, il n'allait pas comprendre. Il me reprocherait sans doute ma décision, ou encore mon silence face à toutes ses pressions, et pourtant il n'était pas dans ma tête. Il n'imaginait pas à quel point ce choix fut dur pour moi , à quel point cette décision m'avait retourné le cœur des semaines durant. PJ avait été là , assistant impuissant à mon changement d'humeurs. Je devenais maussade, colérique sans aucune raison et mon agressivité s'accentuait envers les autres au lieu de s'orienter uniquement vers moi même. J'étais la seule décisionnaire, la seule qui avait du faire un choix et c'était cela qui me faisait le plus mal. Parce que toute la douleur qu'il avait enduré, qu'il endurait, que j'endurais, c'était à cause d'un seul et unique choix : Le mien. Comment pouvais je avoir les épaules assez forte pour supporter tout cela ? Si ce que tu veux vraiment Aélia, c'est tout oublier et avancer, agir en parfaite inconnue si l'on se croise une nouvelle fois... Ainsi soit-il. Mais tu ne réussira jamais à me convaincre en agissant de la sorte, au contraire... et tu le sais très bien. Au fond de toi, ce n'est pas ce que tu veux, tu refuses juste de l'assumer pour je ne sais quelle raison... L'oublier ? Était ce seulement aussi facile à dire qu'à faire ? Je n'y étais pas arrivé en quatre mois, combien de temps encore allait me suffire ? Je ne veux pas être une inconnue pour toi , ni toi pour moi mais on ne peut pas continuer comme bébé ... Bébé. J'avais lâché ce mot sans m'en rendre compte, absorbée par mes pensées les plus profondes. Je n'imaginais même pas l'espace d'une seconde que ses mots n'étaient pas passés inaperçus pour tout le monde. On se fait du mal , tout le temps , sans le vouloir . Je refuse d'assumer quoi Duncan ? Je n'assume pas toute cette douleur autour de nous et c'est pour cela qu'il faut y mettre un terme. Tu as le droit de vivre ta vie, de voir d'autres femmes, de vivres d'autres choses. On ne peut pas rester accrocher tous les deux aux spectres de notre passé commun. Tu ne mérites pas cela. Bébé s'il te plait écoutes moi, tu dois me croire ... c'est la meilleure solution pour nous deux. Atlas, regardes moi et dis moi que tu n'es pas malheureux. Dis moi que me voir devant toi ne te fait pas mal , que tu ne ressens rien, que tout va bien. Si c'est le cas , alors nous pourrons passer outre tout cela ... Bien sur il n'allait pas prononcer ces mots, il en était incapable. C'était un mensonge et nous le savions tous les deux, pas la peine de se voiler la face plus longtemps. Tu ne seras jamais un étranger pour moi . On a vécu trop de choses ensemble , tu as été la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie ... Je voulais que tu le saches. Je voulais m'en assurer ... une dernière fois. Mon cœur se serrait devant la réalité de mes propres paroles. Atlas était la plus belle chose qui m'était arrivée mais aussi la plus douloureuse parce que l'amour ça fait mal, très mal. Contenant à grand peine mon émotion, mon corps venait se nicher dans ses bras une dernière fois. J'avais besoin de ce contact pour avoir la force de tourner les talons, de lui dire aurevoir une nouvelle fois. Je resserrais son étreinte autour de mon corps et me tournais subitement face à lui, impossible de contenir plus longtemps toute cette passion qui me rongeait. De toute façon c'était la dernière que nous étions réunis, là, tout les deux. Embrasses moi Duncan, s'il te plait ... Nous en avions besoin tout les deux , c'était plus une envie à présent mais un véritable besoin. Sentir ses lèvres sur les miennes, une ultime fois me permettrait de garder les meilleurs souvenirs de cette "nouvelle séparation". Je ne voulais plus de cris, de larmes, seulement de la tendresse. Atlas ... Ma voix était fiévreuse, révélant mon désir brûlant pour lui. Mon corps se tendait vers le sien, ma poitrine se collait contre son torse et mes mains chaudes se posaient sur le bas de son ventre, au dessus de son tee shirt. Cette fois le doute n'était plus permis, j'avais besoin qu'il m'embrasse mais pas seulement ... J'avais envie de lui , de son corps, tout simplement.


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A. Duncan Holmes
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✽ Jeu 24 Avr - 19:38

Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ Je ne veux pas être une inconnue pour toi , ni toi pour moi mais on ne peut pas continuer comme bébé ... Ces paroles résonnèrent au creux de son esprit à de nombreuses répétitions, incapable de rester de marbre, incapable de rester fort et insensible face à cette dernière. Ses bras l'entourait encore, serrant fort son petit corps contre le sien, tandis que l'air venait à lui manquer terriblement, accélérant le rythme de son cœur... Il craignait de tomber sous le charme une nouvelle fois. Il craignait de plus pouvoir être en mesure de lui résister, de dire non à son désir et son envie qui tiraillait ses entrailles, comme chaque fois que son corps ainsi contre le sien, créant de longues séries de frissons qui traversaient son corps tout entier, l'empêchant de rester concentrer sur sa tâche, calmer la jeune femme. Bien que cette dernière laissait tomber les dernières barrières de sa colère et de sa rage qui brûlait en elle, Atlas était incapable de retirer ses bras, incapable de la lâcher, craignant que cela ne soit la dernière fois qu'il puisse la prendre dans ses bras de la sorte... On se fait du mal , tout le temps , sans le vouloir . Je refuse d'assumer quoi Duncan ? Je n'assume pas toute cette douleur autour de nous et c'est pour cela qu'il faut y mettre un terme. Tu as le droit de vivre ta vie, de voir d'autres femmes, de vivres d'autres choses. On ne peut pas rester accrocher tous les deux aux spectres de notre passé commun. Tu ne mérites pas cela. Bébé s'il te plait écoutes moi, tu dois me croire ... c'est la meilleure solution pour nous deux. Atlas, regardes moi et dis moi que tu n'es pas malheureux. Dis moi que me voir devant toi ne te fait pas mal , que tu ne ressens rien, que tout va bien. Si c'est le cas , alors nous pourrons passer outre tout cela ... Sans pouvoir faire autrement, le jeune homme commença lentement à caresser la douce peau de son ancienne amoureuse, ne cherchant que son calme, autant pour elle que pour lui... Peu importe les requêtes de cette dernière, il ne sera jamais, ô grand jamais en mesure de les exécuter...

Quelques minutes plus tôt, il tenta de paraître distant, il tenta de lui faire comprendre que tout allait prendre fin aussitôt que son corps franchirait le seuil de la porte de cette pièce, réduisant à néant toutes possibilités de nouvelles relations entre les deux... Une seconde fois, il allait devoir dire adieu à la femme qui faisait battre son cœur, à la femme qui le rendait si heureux et si bien. Une seconde fois, il allait devoir faire face à ce tumulte d'émotions qui ne cessait de ravager son esprit, brûlant encore et encore son âme torturée... Cependant, son interlocutrice semblait incapable d'accepter la douloureuse vérité que, la fin de leur union impliquait d'autres femmes dans ses bras... Lui-même se sentait incapable de rester de marbre à la simple idée qu'un homme puisse approcher cette femme. Qu'un autre homme puisse la toucher, la caresser et l'embrasser comme lui aimait tant le faire par le passé, même encore aujourd'hui... La douce saveur sucrée que ces lèvres laissaient sur celle de Duncan était envoûtante, délicieuse. Chaque fois, il ne désirait qu'une seule chose, pouvoir plaquer ses lèvres une nouvelle fois contre les siennes, dévorant sa douceur et son arrogance au même moment. Toutefois, il ne pouvait guère agir de la sorte aujourd'hui, bien au contraire. Il devait être fort, il devait résister à la tentation qui brûlait la totalité des veines de son corps. Le sang bouillant qui le traversait, ne faisant qu'accentuer le désir brûlant et énorme qu'il ressentait constamment à l'égard de cette jeune femme. Il était incapable de rester de marbre... Dès la première fois que son regard se posa sur elle, il succomba. Aujourd'hui, il n'allait guère être en mesure de lui résister.

Son regard scrutait les détails de son visage tendre mais ravagé... L'envie de caresser doucement sa joue, lui chuchotant que tout allait bien aller, que la souffrance était terminée, que la tristesse allait disparaître... Elle devait simplement accepter que leur amour ne pouvait prendre fin. Cela faisait quatre mois que la rupture avait eu lieu, et l'un comme l'autre, brûlait encore de désir et d'attirance pour l'autre. Mettre un terme à cette attirance serait ardu, voir impossible. Il ne pouvait mettre fin aux sentiments qui brûlaient en lui depuis le premier jour, au contraire... Tu ne seras jamais un étranger pour moi . On a vécu trop de choses ensemble , tu as été la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie ... Je voulais que tu le saches. Je voulais m'en assurer ... une dernière fois. Son étreinte se resserra doucement, tandis qu'il vint approcher son visage de la nuque de la jeune femme, dissimulant la peine qui se dessinait sur son visage, espérant simplement pouvoir rester ainsi pour l'éternité. Il refusait de la laisser partir une seconde fois... Il refusait de devoir prendre l'habitude de son absence à nouveau. Au contraire, il voulait garder l'habitude de sentir son petit corps contre le sien, son visage reposant doucement contre son torse, là où battait si fort son cœur. « Aélia... » Sa propre voix se brisait contre la peau de son interlocutrice, devenant incapable de rester de marbre. Son attitude glaciale précédente avait disparu. Atlas redevenait l'être tendre et aimable qu'il avait prit l'habitude d'être aux côtés de son amour... « Bébé... Si toi-même, tu n'es pas capable de dire que de me voir devant toi te laisse de marbre et que tu es prête à tout arrêter et partir une seconde fois, sans un regard en arrière et sans un regret... pourquoi devrais-je te le dire... Ce n'est pas ainsi que les choses devraient se terminer, tu ne crois pas? » Contentant son envie grandissante de lui demander de rester auprès de lui, de ne pas partir une seconde fois, d'accepter que les sentiments qu'elle ressentait pour lui était toujours présent... Il se contenta de rester discret, voir silencieux sur ses propres sentiments. Si pour qu'elle reste, elle devait prendre conscience qu'il irait voir ailleurs... Peut-être arrivera-t-il à la convaincre. Et ce, bien que l'usage de ces termes allaient détruire son propre cœur avait de frapper celui de son interlocutrice.

Embrasses moi Duncan, s'il te plait ... Atlas ... Face à lui, le désir bouillait dans son regard, tout comme dans celui du jeune homme... Cependant, il tentait de résister, il tentait de rester fort face à la tentation, en vain... Lentement, il rapprocha son visage de celui de l'envoûtante créature qu'il aimait toujours autant, doucement, la distance devenait de plus en plus mince. Alternant son regard entre les yeux ténébreux de sa belle et les lèvres de cette dernière, il finit par déposer l'embrasser. Au début, tendrement, doucement puis l'envie prit le contrôle... Le baiser devint plus intense, plus profond, plus fougueux. Ses mains se refermèrent à nouveau sur le petit corps de la demoiselle tandis que leurs lèvres dansaient ensemble une nouvelle fois, leurs langues valsaient. Cette sensation, il l'adorait. Ce goût sucrée de ces lèvres était délectable, un pur délice... Toutefois, il ne pouvait guère approfondir encore plus ce désir sans risquer de franchir une barrière de non retour... Il refusait d'être faible, de ne pas être en mesure de résister à la jeune femme. De ce fait, doucement, il recula lentement son visage, appréciant ce moment de tendresse et de désir comme si c'était le dernier. Se mordillant la lèvre inférieur avant de passer sa langue sur cette dernière, savourant encore le goût laisser derrière par Aélia, il finit par ouvrir ses paupières, posant de nouveau son regard sur son visage. « Bébé... » L'une de ses mains remonta lentement le long de son corps, jusqu'à venir se déposer doucement contre son visage. « Dis quelque chose... » Il ne pouvait plus supporter ce silence, tout comme il ne pouvait supporter de l'entendre lui dire adieu une seconde fois...
Aélia J. Harris
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Je ne sais pas quoi te dire Atlas . Je n'ai pas envie de te voir avec d'autres femmes, ni même t'ignorer dans les couloirs mais cette situation est hors de notre contrôle. La meilleure solution est qu'on arrête de se tourner autour , il faut qu'on essaye de passer à autre chose. Je veux me laisser , te laisser , mais surtout nous laisser une chance de repartir de zéro. Au moins essayer ... On s'est tout les deux enfermés durant quatre mois , incapable de passer à autre chose. On cherchait trop de réponses à des questions qui n'en avaient pas ... Maintenant , il faut qu'on arrête. C'est plus un besoin qu'un choix. En même temps que les mots quittaient mes lèvres, mes mains glissaient sous son tee-shirt. Mes doigts s'aventuraient sur son torse, dessinant de tous petits cercles. Son corps me manquait, ses caresses me manquaient, tout me manquait chez lui. Le fait de le toucher ne m'aidait pas du tout à prendre du recul sur ce qui était en train de se passer , au contraire . La lueur de désir dans mon regard ne trompait personne, ni lui, ni moi. Atlas ... Subitement, mes mains soulevaient délicatement son tee-shirt, assez pour réussir à lui retirer complètement, laissant ainsi apparaître sa musculature de rêve. A la vue de son corps, mon corps se crispait sous l'effet du désir. Il était tellement beau que cela en était douloureux. Rien n'avait changé. J'aurais pu toucher chacun de ses grains de beauté, chacune de ses cicatrices, les yeux fermés. Son corps n'avait plus de secret pour moi et pourtant l'envie de le redécouvrir encore et encore se faisait pressante. T'es tellement beau ... Ma main passait sur sa nuque puis descendait lentement, très lentement, comme une douce torture, sur le bas de son ventre, s'arrêtant à deux millimètres de l'endroit fatidique. Dis moi que tu n'en as pas envie et ... J'arrête ... Ma langue caressait la sienne tendrement, fougueusement puis agrippait le lobe de son oreille, le creux de sa nuque, ses épaules ... Je m'arrêtais lorsque ses doigts s'enfonçaient fiévreusement dans mon dos, m'arrachant un petit soupir de satisfaction. A cet instant précis, je n'avais jamais autant désiré quelqu'un d'autre que lui. Dis le ... J'avais conscience d'aller contre mes propres paroles, contre notre résolution de nous arrêter là, maintenant, tout de suite, mais c'était plus fort que moi. Il fallait que son corps se mélange au mien, une dernière fois. Est ce que ... Une terrible question me brûlait les lèvres mais il fallait que je la pose ... Ma bouche s'approchait de son oreille, au même moment ou mes doigts coulissaient lentement (trop) sur son caleçon ... Ma voix était suave, intense ... C'était plus quelque chose qui relevait d'un murmure inaudible à vrai dire Est ce qu'elles t'ont donné ce que tu attendais ? Sous entendu, est ce que ses aventures arrivaient à le combler sexuellement, est ce qu'il allait au bout du plaisir , est ce qu'il prenait vraiment son pied avec d'autres femmes que moi. Combien Atlas ? Combien tu en as eu ? Je n'avais même pas conscience que mes mains dérapaient de plus en plus, frôlant à certains moments une partie très sensible chez l'homme ... Empêchant Atlas de se concentrer totalement. Réponds moi ... J'étais en train de me tortiller de plaisir sous son corps. Sous l'effet du désir mes mains attrapaient les siennes pour les placer sur mon bas ventre. J'attendais quelques secondes avant de remettre mes mains là ou elles étaient quelques secondes auparavant. Chacun de ses muscles se tendaient à mon contact, et il se mordait violemment la lèvre, comme pour se canaliser, se maîtriser. Je n'avais plus envie qu'il résiste, au contraire ... J'étais consciente que mon rôle de tentatrice était une vraie torture pour lui mais mon envie prenait le dessus sur tout le reste, notamment sur une future culpabilité. Cèdes ...


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✽ Ven 25 Avr - 3:57

Nous y étions ... ? Où ? Trois mètres au dessus du ciel ...  Tumblr_mxjow7uaiS1r1guvio4_250just can't forget anything about you. ∞ La conversation prenait une tournure des plus inattendues au yeux de Duncan. Jamais, ô grand jamais il n'aurait cru pouvoir l'embrasser à nouveau après quatre mois à tenter de l'oublier, de l'effacer de son existence, déambulant dans les rues agissant comme si son cœur était toujours entier, comme si sa vie était normale et rayonnante, comme autrefois. Cependant, au fond, il n'était qu'une coquille vide et désespéré. Il cherchait son air, frôlant la noyade dans les tréfonds de ses sentiments, prit en plein cœur de la tempête qui ne cessait de frapper, changeant son attitude, changeant son caractère, ses réactions... Il ne souriait plus aussi facilement, il ne riait plus aussi facilement...

Atlas ... Ces mains vinrent caresser la peau de son bas ventre, se faufilant doucement sous son tee-shirt, allant jusqu'à le remonter lentement, dévoilant sa musculature aux yeux de la jeune femme. Celle qui connaissait chaque détails de son corps sur le bout des doigts... Elle passait beaucoup de temps à le caresser, s'attardant sur les cicatrices qui ornait la totalité de son corps, ces marques qui lui rappelait constamment pour qui et pour quoi il était devenu l'être qu'il était aujourd'hui. T'es tellement beau ... Le désir grandissait de plus en plus au sein de son corps, venant le dévorer, tiraillant ses entrailles tandis que de longues et torturantes séries de frissons traversaient son épiderme... Le simple contact de ces mains contre sa peau faisait naître une sensation qu'il croyait ne plus jamais pouvoir ressentir. Cependant, en dépit de l'excitation qui gagnait, de son désir et son impatience de pouvoir sentir le corps de la jeune femme contre le sien, de pouvoir s'unir une nouvelle fois avec elle, ne serait-ce que pour la dernière fois avant de partir vivre sa vie de son côté, continuant de rêver à elle et ces moments partagés toutes les nuits... Il ignorait s'il devait faiblir, s'il devait céder à la jeune femme et succomber. Toutefois, les mains de cette dernière frôlant de très peu son intimité ne faisait qu'accroître son envie. Dis moi que tu n'en as pas envie et ... J'arrête ... Restant silencieux, resserrant son étreinte autour de son petit corps, venant lentement glisser ses mains sur son haut, caressant à son tour sa peau satinée, sensation qui lui manquait terriblement depuis plusieurs mois maintenant... Une sensation qu'il tentait désespérément de se séparer, d'oublier, d'enfouir dans le tréfonds de ses souvenirs, mais il était incapable. Incapable de frissonner sous les caresses des autres femmes comme celle d'Aélia, incapable de sentir son corps se cambrer sous le plaisir et le désir qui gagnait en lui comme le désir qu'il éprouvait pour Aélia. Aucune femme ne réussit à le rendre plus comblé ou heureux qu'elle ne pouvait le faire... En dépit des maintes expériences physiques qu'il vécut avant de la connaître, et les rares qui suivirent, le souvenir de la peau de cette envoûtante créature le hantait, le dévorait. « Aélia... » Sa voix tremblait, sa voix se brisa dans le silence qui régnait dans la pièce outre leurs deux respirations devenant de plus en plus rapide mais tout autant saccadé, coupées par le désir et l'excitation qui, elle aussi, devenait palpable entre les deux. L'un comme l'autre, il brûlait d'un désir immense, mais refusait d'être le premier à faiblir, le premier à succomber devant l'autre. Dis le ... Fermant quelques secondes les yeux, tentant de repousser au fond de lui la tentation de dévorer la jeune femme et s'unir à elle, il prit de grandes inspirations, bien que celle-ci devenait de plus en plus ardu étant donné que l'air venait à lui manquer dangereusement... « Bébé... » Il frétillait, il tremblait. Atlas la désirait à un point inimaginable. Jamais, ô grand jamais il ne désirait une femme au point qu'il pouvait la désirer, même après la rupture qui réduisit à néant son cœur et consuma son âme. Est ce que ... Est ce qu'elles t'ont donné ce que tu attendais ? Affichant un léger sourire amusé, ne pouvant rester de marbre face à la curiosité de son interlocutrice, il resta néanmoins silencieux, cherchant ses lèvres afin de l'embrasser une nouvelle fois. Tentant de garder ses mains loin des courbes féminines de sa compagne, il se contenta de caresser la peau de son dos, frôlant l'élastique de son soutien-gorge, curieux d'en connaître la couleur et le modèle, il n'en fit rien. Cependant, sentant que les mains de cette dernière s'attardait étrangement beaucoup contre son caleçon, il sentit de nouveau frisson prendre possession de lui, sentant qu'il allait bientôt céder, qu'il allait bientôt succomber sous la pression du désir et de l'excitation réunit... Combien Atlas ? Combien tu en as eu ? Il l'observa un court instant, sentant que son sourire s'étirait de plus en plus, Atlas laissa ses mains redescendre le long de son dos, poursuivant sur ses fesses et serra ces courbes qui lui manquait terriblement. Geste qu'il regretta aussitôt, étant donné que de sentir cela sous ses mains ne fit qu'accentuer son désir, encore et encore... « Aélia... aucune femme ne pourra me combler autant que tu sais le faire... Aucune. » Bien qu'il avait conscience que ces mots ne devaient jamais franchir ses lèvres, Duncan ne put rester silencieux. Honnête, il regretta ses paroles, mais poursuivit malgré tout. « Il n'y eu que quelques femmes... mais aucune ne réussit à me combler ou même me satisfaire autant que toi à l'époque Aélia... » Désireux de connaître la réponse à cette question pour la jeune femme, il se contenta néanmoins de rester silencieux... Autant pouvait-il désirer les réponses, autant il craignait de les entendre. Cèdes ... Approchant dangereusement son visage de celui de son interlocutrice, il arrêta aussitôt son geste, plongeant son regard dans celui de sa ténébreuse compagne... « Non... » Il réussit à garder une certaine distance de sécurité entre elle et lui, ce qui lui permit de prononcer ce mot, sans trop le regretter. Cependant, il ne pouvait assurer que c'était ce qu'il ressentait réellement, bien au contraire. « Toi... Aélia... cèdes... je ne dis pas que je ne te désire pas là, tout de suite... au contraire. Mais...mais je veux que, si tu regrettes et que tu culpabilise par la suite, se ne sera pas par ma faute... » Approcher ses lèvres des oreilles de la jeune femme, caressant du bout des dents son lobe, il vint susurrer quelques paroles. « Mais... j'en meurs d'envie, tout comme toi bébé... » Restant auprès d'elle, sans pouvoir faire autrement, il captura une nouvelle fois ces lèvres, intensément, fougueusement, savourant la douceur de celle-ci, tentant de graver en lui ce souvenir à tout jamais, autant pour la sensation que pour la saveur que ces lèvres laisseront aussitôt que ce baiser prendra fin... « Je veux que, si tu me croises dans les rues, tu ne fuis pas mon regard... Même que... Si ce n'était de ton frère, je ne mettrais guère les pieds dans les environs... » Sans croire que ces paroles puissent avoir un impact quelconque sur son interlocutrice, il reprit possession de ses lèvres quelques instants, avant de rompre encore ce baiser, venant dévorer sa nuque de baiser brûlant, cherchant à faire céder la jeune femme... « Cèdes... Aélia... cèdes... »
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



C'était ses derniers mots qui me faisaient percuter sur l'erreur que nous étions en train de commettre. La tentation était forte mais il fallait qu'on le soit encore plus pour réussir à se sortir de cette situation. Encore une fois, on recommençait, on cédait à notre envie, primaire, pour échapper à la douleur d'une nouvelle séparation. Seulement, c'était reculer pour mieux sauter et ce n'était plus possible, plus maintenant.
Il fallait qu'on avance, qu'on se reconstruise tout les deux au lieu de se tourner autour , encore et encore. Cette vérité me frappait de plein fouet, me faisant chanceler sous le coup. Stop ! Stop ! Mon corps reculait une nouvelle fois et mes mains posaient une distance entre Atlas et moi. Je détournais la tête, incapable de supporter plus longtemps la vue de son corps nu. L'envie de le toucher m'obsédait et il fallait rapidement me détourner de cette tentation. Il faut qu'on arrête . Ce qu'on fait c'est reculer pour mieux sauter . Si on n'est pas capable de se détacher c'est parce qu'on a trop peur d'affronter la vérité. On sait tout les deux que ça nous mène à rien, que notre histoire s'est terminée il y a quatre mois maintenant. Notre douleur, notre peine nous a empêché de faire notre deuil correctement mais c'est pas pour cela qu'il faut qu'on se fasse encore plus mal en s'accrochant à de faux espoirs. Je pense qu'il est temps qu'on affronte nos propres démons, et de faire face à la situation. Il y a quatre mois, j'ai tenté de fuir pour étouffer toute la douleur de ta perte, et regardes ou on en est maintenant toi et moi ... Exactement au même endroit. J'ai plus envie de continuer comme cela, tu ne mérites pas cela, moi non plus. Lorsque mon visage se tournait vers lui , je constatais qu'il avait remis son tee shirt, comprenant surement la gêne que cela m'occasionnait. Il faut faire un essai. Je veux qu'on essaye Duncan parce que ce n'est pas juste, ni pour toi, ni pour moi, de rester dans une situation comme cela. Je dois accepter de te laisser partir et tu dois accepter de me laisser partir aussi. Atlas, s'il te plait, ne me rends pas la tâche plus compliquée en essayant de me convaincre que tout cela n'est qu'une erreur . Je ne peux pas te dire les raisons qui me poussent à faire cela, mais crois moi, je le fais pour toi. C'était tellement compliqué de tenter de lui faire comprendre que si je faisais encore une fois ce choix, c'était essentiellement pour lui et non pour moi. Atlas ... Si on s'est retrouvé aujourd'hui c'est simplement par un stratagème de PJ. Et si nos chemins ne s'étaient jamais recroisés ? On en serait ou toi et moi ? C'est pas le hasard tout cela . Rien que la pensée que PJ était mêlée à toute cette affaire me rendait malade. Il me connaissait mieux que personne, il savait qu'en quatre mois, Atlas était toujours aussi présent pour moi. Seulement, c'était mon problème, pas le sien. Je ne voulais pas qu'il s'immisce dans notre relation, c'était déjà assez compliqué comme cela. Atlas ... Je vais partir maintenant. Je m'approchais de lui lentement, comme pour adoucir l'impact de la chute. Cette séparation risquait de faire encore plus mal que la première puisque cette fois nos sentiments ne trompaient pas. Ca me fait mal de penser que d'autres filles peuvent te toucher , t'embrasser , caresser ton corps ou entendre le son de ta voix à chaque seconde mais ... il n'y a pas d'autres solutions. C'est malsain ce qui se passe entre nous. J'ai pas envie d'être responsable de tout cela. Je sais que c'est égoïste, qu'à chaque fois je décide pour toi, sans te consulter, mais crois moi ... c'est encore pire si on n'essaye pas. Ca me faisait mal de le quitter encore une nouvelle fois. Et il semblait ne pas comprendre, m'indiquant que me pardonner n'était plus une option à présent. Il m'en voulait , plus qu'à n'importe qui de lui refaire subir cela. Je le sentais, dans son regard, dans sa façon de crisper ses poings. Je ne pouvais pas rester là quelques secondes de plus, c'était trop pour moi. J'avais besoin d'air , besoin de ne plus voir son visage rempli de colère. Je décidais de ne pas partir comme cela, sans lui montrer à quel point il comptait pour moi. Je l'embrassais sur le front une dernière fois et quittais la pièce sans un regard en arrière. Exactement comme il y a quatre mois.


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