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Norah T. RoseburryI AM PROUD TODAY AND TOMORROW
∞ messages : 411 ∞ arrivé(e) le : 02/05/2014 ∞ Grain de sable : 301
| ✽ Mar 6 Mai - 19:43 | | L’hôpital me connaissait maintenant. J’y avais passé de longues heures pendant lesquels les médecins s’étaient assures que ma petite crevette allait bien. J’avais eu très peur lorsque des contractions très violentes pouvant déclencher l’accouchement s’étaient faites sentir dans mon ventre juste après que Roman m’est foncé dedans, même si j’avais mis un petit peu de temps à réagir que si je ne faisais rien face à ses contractions elles pouvaient mettre mon bébé en danger. C’était comme cela que j’étais arrivée à l’hôpital de la ville pour la première fois alors que j’avais passé une échographie en partant de New York chez mon médecin habituel. Au moins, maintenant, ici, ils avaient mon dossier, connaissaient ma date de conception présumée, ma date d’accouchement et la date de ma prochaine échographie, c’était parfait et cela me faisait un stress en moins même si je me serais passée de cette visite à l’hôpital. J’aurais préféré ne pas avoir à m’inquiéter à mon bébé mais aussi ne pas avoir à voir arriver Adriel désigné comme mon médecin urgentiste pour quelque chose d’assez intime. J’avais caché mon malaise autant que je l’avais pu mais je savais qu’il n’avait pas été myope, cependant il était rentré dans mon jeu en faisant celui qui ne me connaissait pas. J’étais venue à l’hôpital accompagné du jeune soigneur animalier il avait surement dû s’imaginer tout un tas de chose mais pas qu’il était le père et même s’il se l’était peut être dit il avait gardé cela pour lui ne voulant surement pas déballé notre amourette passagère devant tout le monde. Et oui le blond était fier, il n’aimerait surement pas que cela soit dit qu’il m’avait laissé tomber après avoir couché avec moi et que c’était à cause de lui que j’étais dans cet état même si ça il ne le savait pas, pas encore du moins enfin je n’étais même pas sûre d’avoir envie de lui dire un jour. Bref, ce moment était difficilement passé, après m’avoir ausculté en surface il avait eu l’intelligence de ne pas revenir et de me faire prendre en charge par un autre médecin plus compétent comme il l’avait dit, un médecin surement spécialisé dans l’obstétrique. Ce moment avait été assez dur pour moi car même si je me fichais complètement de lui maintenant j’étais assez énervée contre lui et je savais que je devais garder sa présence le plus longtemps possible secrète à Nate où il lui casserait la tête. Cependant, je n’étais pas sûre que le plan fonctionne très longtemps Nate étant lui aussi interne dans cet hôpital.
Aujourd’hui, cela faisait deux jours que cet épisode de l’hôpital était passé et tout se passait bien. Je n’avais aucune contraction jusqu’à ce que, juste avant de rentrer chez moi, je passais par les toilettes. Là, la panique m’envahit assez rapidement en voyant que je perdais du sang et sans hésiter j’avais filé vers l’hôpital. « Je veux voir un médecin ! Je perds du sang, je suis venue il y a deux jours j’avais de fortes contractions, aidez moi s’il vous plait ! » La panique me faisait hurler dans le hall de réception des urgences si bien que le premier infirmier qui passait par là m’installa dans une salle d’auscultation et me quitta en me disant qu’il appelait vite quelqu’un. Il ne mentit pas puisqu’à peine deux minute plus tard je vis la porte s’ouvrir… sur Adriel ! Les larmes coulant sur mes joues à cause de la peur de perdre mon bébé, la colère mélangée aux hormones me fit sortir une phrase qui n’était pas des plus accueillantes : « Bordel mais il n’y a donc vraiment que toi dans cet hôpital ! » Soit je n’avais pas de chance de tomber deux fois sur lui soit ils avaient des effectifs restreints, dans tous les cas, il était juste impossible que j’écarte les jambes devant celui qui m’avait mis enceinte sans même le savoir pour qu’il voit ce qu’il se passait pour que je saigne. |
| Adriel HartleyAdministrateur
∞ messages : 2473 ∞ arrivé(e) le : 29/11/2013 ∞ Grain de sable : 100
| ✽ Sam 10 Mai - 19:52 | | fuck you Le fessier épousant la banquette de la salle de pause, ses lèvres effleuraient le gobelet qui renfermait cette substance noirâtre. Rien de tel qu'un bon café pour se redonner de l'énergie. Il n'était encore qu'apprenti, qu'un élève en quête de réussite qu'il prenait déjà ses aises de pacha. La vérité était qu'être un stagiaire ou un fonctionnaire relevait de la même difficulté physique. C'était fatiguant tant physiquement que psychologiquement et ce pour les deux grades bien que les journées demeuraient rythmées par de multiples âneries. La médecine urgentiste, rien ne pouvait mieux lui correspondre, les rebondissements étant plus qu'abondants. Cependant, cette soirée serait dédiée à l'amusement et à la relaxation, ayant déjà réalisé toutes ces gardes pour la semaine. Il rêvait d'une plage ensoleillée, bondée et accompagnée d'un océan dévastateur. Ces derniers temps il se sentait tel un oiseau en cage qui se métamorphosait progressivement en une machine sophistiquée. Se lever, déjeuner, bosser, dormir et rejouer la musique six fois par semaine. Il voulait souffler, inhaler l'air à plein poumon et surtout, faire ce qu'il savait si bien faire, profiter de la vie et ne pas se restreindre trop longtemps à un encadrement étouffant. Jetant un coup d’œil à la pendule perchée au mur, celle-ci indiquait l'heure de la reprise. Balançant le gobelet vide dans la poubelle, il quittait ce lieu de méditation pour rejoindre son poste. Si vite arrivé, si vite repéré. A peine eut-il le temps de saisir un stylo qu'on l'appelait d'urgence dans une salle d’auscultation. Ne se faisant pas prier davantage, il se dirigeait immédiatement vers la salle, ouvrant la porte pour aussitôt la refermer, avant d'apercevoir ébahit une tête bien connue qui faisait vivement ressentir une souffrance. « Bordel mais il n’y a donc vraiment que toi dans cet hôpital ! » Norah, toujours aussi accueillante et chaleureuse. Il l'avait vu deux jours auparavant dans la surprise et le mécontentement. S'il s'attendait à la revoir un jour? Ô grand jamais. Pourtant elle avait feint l'ignorance et pour ne pas l'offenser, Monsieur était rentré dans son petit jeu. Et bon sang qu'elle avait prit du poids! Non il ne parvenait toujours pas à se faire à l'idée que cette sirène d'autrefois avait laissé les kilos s'éprendre d'elle afin de lui arrondir le bout de son ventre. Oui, elle était belle et bien enceinte, et ce jusqu'aux oreilles. Il ne cessait d'ailleurs de se demander qui était l'heureux élu et au fond de lui, il était bien content qu'elle l'ait effacé de sa vie. Non, il n'était pas réellement satisfait de ce souvenir là, lui partant en douce pour l'Australie, la laissant seule après des semaines passées ensemble. "L'amour" se disait avoir la capacité de rendre aveugle mais pour lui, la stupidité semblait plus adéquate. « Ravi de te revoir aussi Norah » Avec élégance et classe bien sûr. Levant les yeux au ciel, il prenait en main son dossier. Non seulement elle venait d'Amérique mais en plus il fallait qu'elle vienne à Sydney, dans son hôpital, dans son service, et le tout, deux fois en moins de trois jours. « Je sais que tu m'admires Norah mais je ne vais pas pouvoir me concentrer si tu gémis toutes les deux secondes alors je t'en prie soyons un peu professionnel tu veux? » Il se faisait presque rire à s'entendre. Détendre l'atmosphère, c'était ce qu'il souhaitait car tout le monde savait que les femmes énervées ce n'était jamais bon signe, et au vu de l'état de la blonde, l'énerver davantage ne semblait pas approprié. « Tu as ressenti des contractions lorsque tu as perdu du sang? » Oui, il prenait particulièrement à cœur sa formation et on l'avait déjà initié à ce genre de situation. Ses yeux parcouraient son dossier médical qui retraçait son évolution dans l'attente d'une réponse de la principale concernée. « Aaah .. et il va falloir que tu .. enfin, tu vois ce que je veux dire? Que tu retires ton bas. » Il savait que cette situation ne serait pas des plus amusantes, surtout pour la jeune femme, mais pour une fois, il était bel et bien plongé dans son futur métier, sauver des vies. code by Silver Lungs |
| Norah T. RoseburryI AM PROUD TODAY AND TOMORROW
∞ messages : 411 ∞ arrivé(e) le : 02/05/2014 ∞ Grain de sable : 301
| ✽ Dim 18 Mai - 20:14 | | Depuis son entrée dans la salle des urgences j’avais l’impression de vivre une mauvaise blague. La dernière fois que j’étais venue j’avais eu affaire à lui. Sur le coup de la surprise, de l’énervement mais aussi parce que j’avais été pris de cour, j’avais feint de ne pas le connaitre, je l’avais ignoré, j’avais pris sur moi pour le considérer comme un docteur lambda alors que je savais parfaitement tout ce qu’il était et pour moi et pour ce qui se tramait dans mon bidon mais ça c’était encore une autre affaire. Au final, je revenais deux jours après avec des pertes de sang et je retombais sur lui, j’étais maudite. Sauf que cette fois j’étais seule et je n’allais pas ranger ma langue comme j’avais pu le faire la première fois. Une chose de sûre je n’allais pas enlever le bas et le laisser vérifier que tout allait bien en moi, non je ne pouvais pas, même avec la meilleure volonté du monde. Je lui avais donc directement fait savoir que je n’étais pas heureuse d’être là, pas en face de lui en tout cas, enfin c’était un tout et bizarrement depuis qu’il était entré dans la pièce j’avais la mauvaise impression qu’il était amusé de la situation. Il avait beau faire toutes les blagues pourries du monde, des blagues qui avaient pu me faire rire auparavant, je n’avais absolument pas envie de ça en ce moment.« Non je n’ai pas ressenti de contractions depuis que vous m’avez laissé sortir avant-hier, et non je n’enlèverais pas le bas ! C’est impossible, impensable, je ne sais même pas comment tu oses me demander ça ! » En fait je savais bien pourquoi il me le demandait, pour faire son métier, mais avec notre passé ce n’était juste pas possible de se comporter comme un médecin normal. Mon ton s’était fait sec et direct, je n’avais aucune envie de passer par quatre chemins pour lui avouer mon malaise dans cette situation. Déjà que je n’avais aucune envie de me retrouver face à lui alors encore moins dans cette situation. J’étais cependant restée assez calme, asse soft lorsque la panique mélangée à l’énervement, à l’appréhension, à l’anxiété enfin au fait d’être là quoi m’encouragea à faire sortir tout ce que je pensais réellement. « Non mais sérieusement Adriel ! Tu crois que je vais enlever le bas et écarter les jambes devant tout comme si de rien n’était ? Il faudrait m’endormir pour que je le fasse ! Trouve un autre médecin, débrouille toi mais résout ce problème ! Mon frère bosse ici j’aimerais encore que ce soit lui qui m’ausculte que toi ! » Je n’étais pas pudique avec mon frère mais je trouverais ça un peu décalé qu’il me regarde à cet endroit mais ma foi je préférais que ça soit lui qu’Adriel. « Et arête avec ce petit sourire en coin là et ces blagues pourries ! Il n’y a rien de drôle dans cette situation, rien de drôle à ce qu’on se retrouve dans la même ville à nouveau alors que je n’ai absolument pas envie de te voir ! » Les hormones n’avaient rien à voir avec ce que j’étais en train de lui dire, tout ce qui sortait de ma bouche, je le pensais avec ou sans hormone qu’il se le dise bien. |
| Adriel HartleyAdministrateur
∞ messages : 2473 ∞ arrivé(e) le : 29/11/2013 ∞ Grain de sable : 100
| ✽ Sam 24 Mai - 12:02 | | fuck you La situation prenait réellement des allures d'une scène comique qui s'élançait dans l'océan dramatique, notamment pour la jeune femme qui n'avait pas vraiment la joie envahissante et tumultueuse de tous les jours. Son attitude dévoilait clairement ses ressentis et une chose était sûre, elle ne souhaitait pas le voir encore une fois. Le jeune homme ne daignait alors quitter le dossier des yeux, souhaitant se préserver de la foudroyante foudre émise par les yeux de la belle blonde. « Non je n’ai pas ressenti de contractions depuis que vous m’avez laissé sortir avant-hier, et non je n’enlèverais pas le bas ! C’est impossible, impensable, je ne sais même pas comment tu oses me demander ça ! » C'était incroyable ce que les femmes pouvaient être difficiles. C'est vrai, qu'elle était la difficulté d'enlever son bas dans un hôpital pour tout simplement s'assurer que tout allait bien? En réalité, il savait parfaitement que cette situation était plus complexe que ce que les autres pouvaient penser. Le néant qui siégeait d'ordinaire entre deux personnes inconnues ne trouvait pas sa place entre eux deux, laissant place à une histoire douloureuse. Et au fond, que pouvait-il lui reprocher? Absolument rien. « Non mais sérieusement Adriel ! Tu crois que je vais enlever le bas et écarter les jambes devant toi comme si de rien n’était ? Il faudrait m’endormir pour que je le fasse ! Trouve un autre médecin, débrouille toi mais résout ce problème ! Mon frère bosse ici j’aimerais encore que ce soit lui qui m’ausculte que toi ! » Ca c'était de la détermination. C'était fou ce que les hormones des femmes pouvaient être puissants de temps à autre. Relevant légèrement la tête vers la jeune femme plus que paniquée, il ne pouvait s'empêcher d'esquisser un sourire malgré la situation. Elle lui en voulait pour son comportement détestable, à tel point qu'elle était prête à ouvrir les portes de son âme à son frère. « Et arrête avec ce petit sourire en coin là et ces blagues pourries ! Il n’y a rien de drôle dans cette situation, rien de drôle à ce qu’on se retrouve dans la même ville à nouveau alors que je n’ai absolument pas envie de te voir ! » Ca il l'avait amplement comprit et à moins d'être complètement aveugle ou sourd, il n'avait d'autre possibilité que de l'accepter. Le problème? C'est qu'il n'avait pas envie de parcourir tout l'hôpital à la recherche d'un de ses collègues supérieurs, cette période étant son créneau pour apprivoiser les urgences plus en profondeur. « Quoi j'ai une vision trop utopiste du sujet? Et t'endormir tu dis? Y'a pas de souci, j'ai tout ce qu'il faut à côté. » Le pire dans tout ça demeurait certainement son visage impassible qui signifiait clairement qu'il était sérieux. Sérieux, du moins c'est ce qu'il souhaitait laisser transparaître à la jeune femme. Reportant une dernière fois son attention sur le dossier, il le posait dans l'étui se situant au bout du lit dans lequel se trouvait la blonde. « Norah écoutes, ici c'est le service des urgences, c'est bien dommage, tu es tombée sur moi, mais dans services des urgences, il y a urgence, donc tu n'es pas censée chipoter. A moins que tu ne veuilles passer tes dix prochaines heures ici avec au minimum une heure d'attente et tout le tralala. » Qui avait-il de difficile à comprendre dans urgence? « Parce que tu crois que ça me fait plaisir de me faire crier dessus? » Oui parce que clairement là il en prenait plein les oreilles. Il se dirigeait alors vers la jeune femme mais il restait sur ses gardes, car après tout elle pouvait très bien lui sauter au cou avant de l'assommer avec la première chose qui lui viendrait sous la main. « Est-ce que je peux prendre ta température au moins? » S'il pouvait toutefois en tirer quelque chose car avec toute cette rage, la température montait bien trop vite. code by Silver Lungs |
| Norah T. RoseburryI AM PROUD TODAY AND TOMORROW
∞ messages : 411 ∞ arrivé(e) le : 02/05/2014 ∞ Grain de sable : 301
| ✽ Lun 2 Juin - 19:16 | | La colère montait en moi, sérieusement fallait il que je vienne deux fois ici et que je tombe deux fois sur lui ? Je n’avais rien dit la première fois car je n’étais pas seule et je ne voulais pas faire de scène mais cette fois, c’était lui et moi et je ne voulais pas laisser passer cela. Bordel, dans urgences il y a bien un caractère de rapidité, de précipitation, d’urgences mais dans l’hôpital de cette grande ville il n’y a surement pas que lui pour gérer toutes les urgences. S’il avait été intelligent en voyant mon nom à nouveau sur le dossier il aurait pu le filer à un collègue. Bref, je n’étais pas du tout d’humeur à écarter les jambes devant lui, pas une nouvelle fois, j’étais dans cet état à cause de lui et je n’allais pas faire la bêtise une deuxième fois. Je ne pouvais cependant pas lui dire, pas comme ça mais si la moutarde me montait trop au nez je pourrais bien lui cracher la vérité au visage. Je ne voulais pas de ça, je ne voulais pas qu’il sache. Pour moi, ce mec n’était qu’un con je ne voulais pas de lui dans ma vie et dans celle de ma fille. Je pris sur moi pour me calmer et répondre un tant soit peu calmement à sa dernière question. « Ma temperature tu peux la prendre oui, mes oreilles, ce n’est pas du domaine privé. » La température se prenait dans l’oreille maintenant, oui vive la technologie, j’espérais bien que c’était ce qu’il voulait faire car il ne me prendrait pas la température d’une autre manière. Il s’approcha donc de mon visage et mit l’appareil dans mon oreille. Je ne savais si il y avait quelque chose de grave mais je profitais de l’avoir non loin de moi pour mettre le sujet sur le tapis, pour dire ce que je pensais.« Tu me vois bien Adriel là ? » Je le fixais droit dans les yeux espérant qu’il n’allait pas baisser les yeux, qu’il n’allait pas se défiler une fois de plus comme il savait si bien le faire. « Tu t’es bare comme un voleur après avoir couché avec moi. Tu crois quoi ? Que je vais ouvrir les jambes une nouvelle fois sur demande là comme ça ? On me prend pour une conne une fois pas deux ! Je sais que c’est les urgences ici, je ne suis pas aussi idiote que tu dois surement le penser mais tu sais quoi, je sais aussi que c’est le plus grand hôpital de la ville et qu’il y a des dizaines de médecins là dedans ! Alors va m’en chercher un autre putain ! Si je perds mon bébé je te jure que… » Mon bébé c’était mon bébé oui et pas le notre, pas le sien, jamais il ne serait son bébé. Je ne voulais pas perdre ma fille, je ne voulais pas revoir Adriel, je voulais simplement qu’on me dise d’où venait ce sang et qu’on me rassure ce qu’il était incapable de faire. Ma voix s’était cassée et les larmes m’étaient montées aux yeux à la fin de ma phrase, les hormones n’avaient rien à voir là dedans, j’étais juste à bout, au bout de mon inquiétude. |
| Adriel HartleyAdministrateur
∞ messages : 2473 ∞ arrivé(e) le : 29/11/2013 ∞ Grain de sable : 100
| ✽ Sam 7 Juin - 14:52 | | fuck you La situation dégénérait clairement et si le service des urgences étaient dédiées aux situations périlleuses,celle-ci s'étendait en long et en travers pour un simple et banal problème de pudicité qu'il rendait bien trop anodin, laissant son absence de conscience et des vrais problèmes se manifester. Si aujourd'hui ils en étaient là, c'était uniquement par sa faute, par son comportement, qui une fois de plus se répercutait sur lui. On ne cessait de lui répéter indéniablement qu'il fallait qu'il cesse ce comportement volage et insoucieux, laissant présager des conséquences désagréables, et pourtant, il ne pouvait se résigner à se contenir, à s'enfermer dans cette prison que constituait la fidélité. « Ma temperature tu peux la prendre oui, mes oreilles, ce n’est pas du domaine privé. » Et fort heureusement ! Le simple fait d'imaginer cette potentielle scène lui faisait perdurer ce sourire : Norah criant au secours et le jeune homme tentant de prendre sa température sans grand succès. Sans perdre plus de temps, il revenait à la réalité, prenant rapidement sa température qui semblait plus ou moins dans la norme, si ce n'est un degré de trop. « Tu me vois bien Adriel là ? » Hein? Ses yeux dérivaient vers la jeune femme qui le fixait avec intensité : ça ne sentait pas bon. « Tu t’es barré comme un voleur après avoir couché avec moi. Tu crois quoi ? Que je vais ouvrir les jambes une nouvelle fois sur demande là comme ça ?» Oui bon d'accord, vu sous cet angle, la chose devenait plus complexe. « On me prend pour une conne une fois pas deux ! Je sais que c’est les urgences ici, je ne suis pas aussi idiote que tu dois surement le penser mais tu sais quoi, je sais aussi que c’est le plus grand hôpital de la ville et qu’il y a des dizaines de médecins là dedans ! Alors va m’en chercher un autre putain ! Si je perds mon bébé je te jure que… » Déglutissant, il reposait doucement le thermomètre, tout en faisant perdurer ce contact visuel qui rendait la tension encore plus palpable. Ca c'était une claque, qui ne faisait cependant que ressortir ce qui était resté enfoui durant tant de temps. Son esprit s'autorisait alors une mince réflexion dans ce brouhaha général. Peut être valait-il mieux ne pas insister, après tout, il ne pouvait la forcer en rien, et peu à peu la gêne que pouvait ressentir la jeune femme parvenait à ébranler son corps. Son attention se retrouvait une nouvelle fois captivée par la jeune femme, qui éclatait en sanglots, sans doute trop oppressée par l'ambiance environnante. Portant sa main à sa tête, il se grattait l'arrière crâne, comme pour manifester ses excuses timides. « Norah. Je suis désolé, vraiment. Enfin je suppose que t'en as clairement rien à foutre de mes paroles qui doivent valoir, quoi, deux sous à tes yeux? Ouais je sais, j'ai agis comme un connard, tu peux le dire, je sais. Mais y'a une chose sur laquelle tu te trompes. J'aurais voulu que cette visite ne se transforme pas en règlement de compte, mais puisque tu insistes. Je ne t'ai pas prise pour une conne, d'accord? Et je ne te considère pas comme une blonde écervelé, ok?» Non il ne l'avait pas prise pour une conne, et pourtant, dieu savait que son comportement le laissait croire. Il savait que son comportement avec les femmes étaient volage, mais son but n'était en aucun cas de détruire leur coeur. Son air était grave et réellement sérieux, en totale contradiction avec son comportement passé. nerveux, il s'activait dans le maniement des outils, les sortant les uns après les autres, presque machinalement. « Sérieusement on est plus des gamins Norah, la vie n'est malheureusement pas rose. Je suis désolé si je t'ai blessé, ce n'était pas mon but. Mais tout ça c'est du passé alors .. je sais pas, on pourrait peut être oublier? » Oui pourquoi ne pas oublier toute cette histoire? Tout serait plus simple. Mais son air lui signifiait clairement le contraire, lui signifiant que cette phrase n'avait pas lieu d'être et dévoilant par la même occasion cette différence évidente : les femmes avaient cette sensibilité inconnue aux hommes. « Huuum si tu veux, tu peux me foutre une claque, tu sais, pour évacuer tout cette rage. » Oui pourquoi pas, après tout il la méritait non? « D'accord ... Excuses moi. Tu as raison, je vais allé chercher quelqu'un d'autre, je ne veux pas que tu te sentes mal à cause de moi encore une fois. Puis, le stress ce n'est pas bon pour le bébé tu sais. » Son air exprimait avec évidence une certaine compassion, avant que celui-ci ne se détourne de la jeune femme, pour de nouveau ranger le matériel. code by Silver Lungs |
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