Il était près de 6 heures du matin, la meilleure heure pour surfer. Le soleil semblait sortir tout droit de l'eau et quoi de mieux que de pouvoir assister à ce spectacle aux première loges. J'avais envie de me laisser fondre dans cette infinité qui me donnai l'impression d'être toute petite, de m'y laisser glisser pour toujours. C'était une sensation tellement agréable. Les vagues qui se déroulent devant vos yeux, qui vous tapotent la peau, le soleil qui vous caresse l'échine. Un tas de sensation qui vous bouleverse rien qu'en posant le petit doigt de pied dans cette eau qui parait si froide. J'avais toujours vu l'océan comme une force de la nature qui se protégé de tout. Un peu comme ces individus qui se cache derrière une carapace pour renfermer ses secrets. L'eau était froide comme une personne pouvait être désagréable pour éloigner un intrus puis plus vous restez dans l'eau et plus vous, vous sentez bien, le courant devient chaud et la dernière chose dont vous avez envie c'est de quitter cet état de bien être. Oui, pour moi cette froideur est une simple carapace qui permet à l'Océan de se protéger, de garder tout ses mystères et secrets, c'est pour cela, que je rentrais avec une facilité déconcertante dans cette eau encore fraîche. Remontant ma combinaison, je m'allongeais sur ma planche et commençais tout doucement à fendre l'eau de mes mains pour avancer. Les vagues étaient au rendez-vous, comme toujours dans ce pays. Mes yeux se laissaient distraires un instant, s'enjouer de cette scène qui se dressait devant moi . Ni une, ni deux, je m'élançais sans attendre, sans appréhension. Elle était là, la liberté que je chérissais tant. Quoi de mieux que de fouler l'eau sans s'y engouffrer dedans et tomber dans une torpeur profonde. Non, en cet instant, je me sentais un peu comme Jésus lorsqu'il a marché sur l'eau, enfin j'imagine. Quelques heures après, je sortais enfin de l'eau pour me laisser tomber sur le sable, un sourire dessinait sur les lèvres. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, mais surement trop puisque lorsque mes yeux s'ouvrirent enfin et que je regardais l'heure, j'étais déjà en retard pour ma leçon de surf avec Maxime. Sacré Maxime qui m'en faisait voir de toute les couleurs. Je n'avais jamais vraiment pu déterminé si c'était pour la passion du surf, pour faire son malin ou juste pour m'ennuyer qu'il prenait des cours, mais soit, il payait et c'était le principal, j'avais un loyer à la fin du mois et je n'allais pas cracher sur l'argent. Combinaison dans le sac, planche sous le bras, je courais vers le magasin de surf, endroit ou Max devait m'attendre. Je suis là, désolé du retard dit-je en ralentissant le pas pour arriver juste à sa hauteur et lui faire la bise J'espère que t'as pris ta combinaison aujourd'hui et que tu vas pas me faire le même coup que la dernière fois ajoutai-je avec un petit sourire en coin. Il m'avait faire rire à vouloir jouer les mecs fort qui ne craint pas le froid. Je vous l'accorde, je n'avais pas respecté l'étique, j'aurais dû le forcer à la porter, mais la fin avait été tellement drôle que je n'aurais raté ça pour rien au monde. Tu veux qu'on reprenne les mouvements au sol ou tu te sens d'attaque à affronter dame nature ?
Invité
Invité
✽ Mer 25 Déc - 23:19
“ fauve&max ♦ you make me crazy „
Réveillé depuis maintenant une demi-heure, constatant que tu avais une heure d'avance avant ton cours de surf, tu profitais pour travailler un peu tes cours. Installé confortablement à la terrasse sur une chaise longue, tu révisais quelques textes de loi, que tu étais censé connaitre d'ici la semaine prochaine. Bien que tu adorais ce que tu étudiais, l'apprentissage des lois te cassaient la tête et tu devais te concentrer au maximum pour arriver à les connaitre sur le bout des doigts. Tu maudissais vite la justice. Te malaxant les paupières, endormi par le soleil, tu finis par t'assoupir. Réveillé par des cris d'enfants jouant à la plage, tu soupirais et cherchais ton portable pour connaitre et l'heure et tu constatais sans surprise que tu étais en retard. Si tu voulais plaire à Fauve, tu allais devoir connaitre la ponctualité. Tu te levais et avançais d'un pas nonchalant vers ta salle de bain. Tu te préparais, enfilais les premiers vêtements qui trainaient dans ta commode et cette fois-ci, tu pris la peine de prendre ta combinaison. La dernière fois, tu avais voulu jouer les malins et tu avais constaté que même si le soleil tapait, la mer était gelée. Descendant quatre à quatre les marches de ta splendide demeure, jetant un coup d'oeil dans le salon pour vérifier si tes parents n'étaient pas rentrés, tu constatais que tu allais de nouveau passer un weekend en solo. L'occasion parfaite pour un fêtard comme toi, d'organiser une soirée bien que les domestiques s'opposaient à ce genre d'idées, craignant la colère de tes parents bien que ces derniers ne se douteraient jamais que tu organisais des fêtes durant leur absence. Ils te pensaient beaucoup trop appliqués dans tes études et pour eux, les seuls endroits que tu fréquentais étaient la bibliothèque et l'université. A vrai dire, ils ne te connaissaient pas vraiment. Ils ne t'avaient pas vraiment élevé, ils avaient délaissé cette lourde tâche aux babysitteurs, pensant agir dans ton intêret mais en vérité, ils avaient agi pour leur intérêt. Tu avais toujours pensé que tes parents n'étaient pas faits pour élever un enfant. C'était le genre de personnes qui pensaient que l'argent permettrait de rendre un enfant heureux et que ce dernier n'aurait rien besoin d'autre que d'être pourri gâté. Bien qu'ils t'accordaient du temps lorsque vous voyagiez à travers le monde, c'était les seuls moments privilégiés que tu partageais avec eux. Jamais tes parents ne t'avaient aidé pour tes devoirs. Quelques fois, ils arrivaient à se libérer pour diner avec toi le soir, mais en général tu dinais devant la télé ou bien chez tes amis. Toutefois, tu ne te plaignais pas d'eux. Après tout, c'était eux qui payaient tes études, nourrissaient ton compte bancaire et parlaient de toi autour de toi pour favoriser ta réussite scolaire. Avançant vers le magasin de surf, Fauve semblait ne pas être encore arrivée. Donc c'était qui était en retard. T'adossant sur le mur du magasin, tu posais ton regard vers le sol et attendis que la jeune femme arrive et enfonçais tes mains dans les poches de ton short. Bien que tu n'étais pas encore brillant sur une planche, tu avais eu l'envie de tenter un nouveau sport en plus du tennis. Bien que tes débuts avaient été fracassants, tu apprenais vite. Puis Fauve était une excellente prof. Enfin tu passais plus ton temps à la reluquer qu'à écouter ce qu'elle disait et dès le premier cours, tu l'avais ouvertement dragué. Elle t'avait gentiment envoyé promener mais tu continuais à la draguer et ce même si elle te remballait. La jeune femme arriva en trombe, surpris de la voir arriver. Ça va, je te pardonne cette fois. Lançais-tu face à ses dires avant de redresser le visage. Souriant légèrement face à son ironie, tu tapotais ton sac qui contenait ta combinaison. Tu avais gouté à la froideur de la mer et plus jamais tu retenteras le diable. T'inquiète pas, j'ai prévu le coup aujourd’hui. Tu te redressais et t'étirais légèrement, sentant tes muscles légèrement endoloris. Tiens, tiens, ça commençait bien. Tu ne verras plus mon torse si musclé, c'est triste pour toi. Déclarais-tu avec un ton faussement navré attendant sa réaction, bien que tu la devinais assez facilement.Je pense être prêt pour affronter les vagues cette fois-ci. Tu regardais la mer au loin, observant les vagues qui semblaient être parfaites. Si j'arrive bien à surfer aujourd'hui, toi et moi on prend un verre ensemble. Et tu peux pas refuser. C'est juste un petit verre de rien du tout après tout. Lançais-tu avec un grand sourire, toi tu ne perdais pas le nord. Rejoignant le bord de mer avec ta planche sous les bras, tu te désapais et enfilais ta combinaison mais tu ne pus t'empêcher de jeter des coups d'oeil vers la jeune femme, qui enfilais également sa combinaison.
J'étais en retard et c'était certainement pas la chose à faire avec Maxime. Soit il allait me lancer une petite vanne, soit il allait en profiter pour me soutirer quelques choses. C'est pour quoi, ni d'une, ni deux, je me mis à courir dans le sable , sac à dos sur l'épaule et planche de surf sous le bras. Je regardais naïvement le sol, priant pour ne pas tomber. Amen J'avais réussi. Légèrement essoufflé, je plantais ma planche dans le sable, jetais mon sac au sol pour reprendre ma respiration et faire comme ci de rien était devant lui, bien que pour le coup, c'était bien raté. Mauvaise langue. Je l'avais été, il me pardonnait -encore heureux - de mon retard et je lui faisais une petite révérence devant cette généreuse bonté en riant légèrement. Vous êtes trop aimable mon seigneur autant m'enfoncer jusqu'au bout. j'espérais qu'il ait apporté sa combinaison cette fois ci, ne voulant pas le retrouver mort de froid, encore une fois. Je fus ravie de constater qu'il m'avait écouté, cette fois-ci, c'est qu'il commençait à devenir attentif et bon élève surtout. A ses dires, je levais les yeux vers les siens, une petite moue sur le visage et c'est en claquant des doigts - un peu comme chiper lorsqu'il arrive pas à chiper un objet à Dora - que je répondais Mince alors, je vais devoir faire avec mon imagination tant pis, moi qui rêvais de laisser mes yeux trainer à nouveau sur ton corps répondis-je avec un sourire en coin. Il me faisait rire avec ses petites remarques, ses petites tentatives de séduction. Il se sentait prêt à fendre l'eau, tant mieux, bien que légèrement fatiguée par ma pratique de la matinée, je me sentais capable de monter encore une fois sur ma planche. Maxime me proposait un deal, un deal qui me fit regarder rapidement l'eau afin de jauger les chances qu'il avait ... l'eau était légèrement agitée mais rien de bien sérieux, même si j'avais entendue dire que les vagues allaient déferler aujourd'hui. Un instant, je réfléchissais ... bien qu'il ait pu me montrer son intérêt pour moi, je ne pensais pas qu'il serait capable de se défendre face à l'océan pour boire un verre en ma compagnie. Challenge accepted, je sais que tu vas faire une bourde, tu passes ton temps à regarder autre chose que de m'écouter dis-je en lui donnant un petit coup de coude dans les côtes avant d'enfiler ma combinaison. Mes yeux se posaient rapidement sur Maxime quand je remarquais quelques chose sur son dos. Doucement, je m'approchais de lui, dans son dos pour laisser mes doigts glisser sur sa peau C'est normal que tu es des articles du code civil inscrit dans le dos ... J'ai connu mieux comme technique de triches monsieur Bower dit-elle en éclatant de rire avant de lui fermer complètement la fermeture éclaire de sa combinaison pour enfin attraper sa planche. Tu te souviens, tu t'allonges sur ta planche, tu nages avec tes mains et dès que tu te sens prêts tu te mets debout dessus , essayes de le faire quand tu vois une vague arriver sur toi, sinon tu vas tomber si c'est calme plat, puis tu te penches en avant, tu fléchis bien tes genoux … dis-je en lui tapotant un genoux pour qu'il assimile bien ce que j'étais entrain de dire et hop tu te redresse rapidement, mais toujours les genoux fléchis et en appuis Mon regard se confrontait au sien, cherchant dans ses yeux une certaine compréhension Mais t'inquiète pas je resterais prêt de toi, j'aimerais pas que tu te fasses dessus un petit rire et je me mis à courir vers l'eau, afin d'échapper à toutes représailles, pour m'allonger sur ma planche et plonger mes mains dans l'eau et nager rapidement avec celles-ci. Le visage tournait vers mon élève préféré, je m'asseyais sur ma belle, les vagues n'étaient pas encore là alors pourquoi pas profiter de ce petit moment pour parler un peu C'est quand que tu te prends des vacances un peu , à chaque fois que je te vois t'es soit en train de réviser ou soit tu viens tout juste de terminer, c'est aussi stimulant que ça le droit ?
Invité
Invité
✽ Jeu 26 Déc - 21:25
“ fauve&max ♦ you make me crazy „
Rejoignant la jeune femme près de la mer, tu souris face à sa remarque. Tu te demandais bien pourquoi elle s'était empressée de rejoindre le bord de mer, peut-être était-elle pressée de commencer le cours et surtout pressée de le terminer. Faut dire que tu aimais n'en faire qu'à ta tête, tu n'écoutais pas vraiment ce qu’elle te disait, préférant faire les choses à ta façon. Tu n'étais pas mauvais élève, mais disons que si tu écoutais davantage, tu seras probablement meilleur. Mais c'était marrant de la voir t'engueuler, te répéter mille fois les choses. Sale gosse que tu étais. Je sais mon enfant. Mais parle pas trop vite, je te le ferais peut-être payer tout à l'heure. Lançais-tu avec un léger sourire, guettant sa réaction. Toutefois, tu tentais de ne pas dépasser les limites sachant qu'elle risquerait de vouloir te refiler à quelqu'un d'autre, à un autre prof. Elle te plaisait bien, elle expliquait bien les choses mais surtout elle était canon. Ça comptait. Tu passais plus souvent ton temps à la mater qu'à regarder ses instructions pourtant tu imprimais bien les choses. Encore heureux, sinon y a bien longtemps qu'elle aurait pété un câble. Souriant à ses dires, tu haussais les épaules. Et c'est parti, vous étiez à nouveau en train de vous chercher, bien que tout ça ne vous mènerait à rien. Arrête, tu vas me mettre mal à l'aise. Lançais-tu, faussement embarrassé. Tu savais que tes tentatives de drague ne menaient pas à grand-chose. Elle s'en moquait même mais parfois votre relation était étrange. Parfois, tu la trouvais étrange. Toutefois, tu avais décidé de challenge. Ta presque-excellence pour ce cours, contre un verre tous les deux après. Et tu étais prêt à faire des efforts, à parfaire ce que tu avais appris pour partager autre qu'un cours. Tu jetais un regard vers les vagues agités. T'allais devoir te défendre mais quand tu voulais quelque chose, tu étais prêt à tout. C'était un truc que tu avais appris dans tes études. Se donner à fond pour tout réussir. J'espère que tu n'as rien de prévu ma belle, parce qu'à mon avis, tu es à moi cette aprèm. Lançais-tu avec assurance. Tu enfilais ta combinaison et tu fus surpris de sentir la main de jeune femme toucher ton dos. Tu tentais de voir de quoi elle parlait en tentant de regarder ton dos mais tu ne voyais que dalle. Tu haussais les épaules. Merci. Lançais-tu lorsqu'elle refermait ta combinaison et te tournais vers elle. Ah. Ça c'était une soirée trop arrosée. Un pote s'était amusé à m'écrire un tas de lois sur mon dos. Ça part pas cette connerie. Tu riais légèrement avant de te passer une main dans tes cheveux. Tu écoutais ce qu'elle te remémorrait. Les bons gestes à avoir. Tu avais bien besoin qu'elle te répète les choses, t'avais tendance à vite oublier. Tu sais que t'es une bonne prof. Je vous écouterai à la lettre. Te moquais-tu avant de prendre ta planche et tu reniflais. En espérant que le bon dieu soit avec toi sinon tu te foirais. Merci mais je crois que ça ira. Lançais-tu face à sa vanne à deux balles, fallait toujours qu'elle pense que tu étais nul. Tu l'étais juste pour la garder encore avec toi. Si elle savait tes magouilles. Tu la rejoignais sur la mer, t'asseyant sur ta planche et l'écoutais avant de légèrement sourire à ses dires. Assez ouais. Ca demande pas mal de boulots et faut que je sois le meilleur pour décrocher un job dans un des meilleurs cabinets d'Australie. Mes parents me foutent la pression aussi. Avouais-tu tout en jouant avec es vagues. Jamais tu parlais de ça avec tes amis, à vrai dire tu pensais ça inutile. Puis c'était trop personnel. Et toi tu fais quoi comme études? C'est vrai, on parle souvent de moi mais pas de toi.Lançais-tu avec un léger sourire avant de hausser les épaules. Qui êtes-vous Fauve? Déclarais-tu avec un grand sourire tout en surveillant les vagues. Faudrait pas qu'elles te surprennent et que tu te retrouves déjà à l'eau.
Maxime semblait si sûre de lui, il semblait savoir qu'après ce cour de surf, il pourrait m'emmener boire un verre. Déterminé.Au fond, j'aimais bien cette confiance qui émanait de lui, ça le rendait encore plus attrayant, encore plus séduisant, envoutant. Te mettre mal à l'aise, carrément ? Moi qui pensait que tu étais au dessus de tout ça dis-je en arquant deux fois de suite les sourcils avant de rire. Il me faisait rire, me changeait les idées, il était doux, charmeur, prévenant. C'était une hécatombe de sentiments qui ruisselaient en moi quand j'étais en sa compagnie pourtant je me devais de mettre une certaine distance. C'était mon élève, je n'étais pas payé pour faire autre chose. Tant d'homme ont tournés le dos à l'envoutement des océans, mais moi non. Aucun homme pourrait me faire voyager loin de cette horizon bleutée. Mon regard se posait sur la plage, sur l'étendue d'eau qui se dressait devant nos yeux. L'air devenait nébuleux, le soleil était caché par des cumulus qui passaient par ci par là . Je savais que les vagues seraient au rendez-vous après ce changement climatiques extrême. Heureusement que l'air était encore chaud. Je détestais le froid, si je pouvais passer ma vie dans un pays chaud, je le ferais, peut être même que je finirais ma vie dans un de ces pays, certainement le Brésil. Ce pays qui m'attire tant. Cette ambiance qui remplit l'atmosphère était contagieuse, dynamique et enivrante. Peut être bien que je devais être brésilienne dans une autre vie. Mon paradis sur terre se défilait sous mes yeux lorsque mon élève enfilait sa combinaison. Qu'est ce que je foutais, pourquoi je laissais trainer mes yeux comme ça. C'est pas bien Fauve reprend toi. Cependant, une énième fois, je me laissais le luxe de poser mon regard sur son dos parfaitement musclé. C'était l'une des plus belles parties de l'anatomie selon moi, ça pouvait paraître bizarre, je pouvais paraître bizarre entre autre mais, un dos c'est sensuel , un dos sa traduit la force, le travail, l'élégance . Il s'est amusé à écrire des lois sur ton dos ? C'est .... spécial ... et ça arrive souvent ce genre de chose ? c'était peut être un délire de futur avocat après tout. Je ne connaissais pas ce monde. L'instant d'après, on se retrouvait dans l'eau , il se moquait de moi, avec ce petit sourire taquin sur le visage, ce petit sourire qui me donne envie de lui donner un coup dans les côtes, parce que je sais qu'il fait exprès, qu'il me cherche à travers ces plaisanterie et à ce niveau là, il me trouvait toujours Tu vas finir avec Stan comme prof tu vas voir Je savais qu'il riait, au fond, je savais même qu'il m'demandait expressément lorsqu'il passait à la boutique pour prendre ses cours. Il était même arrivé qu'il se désiste au dernier moment en sachant que je ne pouvais pas venir. C'était assez gratifiant de le savoir, intéressant même. Assis sur nos planches respectives, à voguer sur l'eau comme deux âmes en peine à la recherche d'une quelconque vagues, je me décidais à lui poser des questions, à m'intéresser un tant soit peu à cet homme avec qui je passais de nombreuses après-midi, autour de cette passion qui m'animait. Ils te foutent la pression ... mais est-ce-que c'est réellement le métier que t'as envie de faire ? Travailler dans l'un des plus gros cabinets d'avocats ? De passer ton temps à bosser, à croupir sous les dossiers et à passer à côté de ta vie privée ? Peut être que j'y allais un peu fort mais c'était l'image de l'avocat que j'avais. Bourreau de travaille, maniant, remaniant sans relâche un dossier pour finir à temps, pour défendre au mieux son client... C'était le genre de métier qui se faisait avec passion. Qui te dis que je vis pas d'amour et d'eau fraîche que ma seule et unique occupation c'est d'être là, en plein milieu de l'océan et de me laisser vivre ? P dis-je en riant. Je .. je suis en histoire de l'art. C'est quelque chose qui m'a toujours attirée. Laisser voguer son imagination sans pour autant se laisser emporter dans ses travers, parce qu'ils faut aussi tenter de se mettre à la place de l'artiste, de comprendre ce qu'il a voulu transmettre à travers son œuvre. Il faut aussi étudier la technique utilisée, les matériaux ... C'est tellement simple mais complexe en même temps que ça me plait. Puis c'est un moyen aussi d'apprendre la vie à travers le regard d'autre personne, un peu comme un bon livre terminais-je en haussant une épaule avec un petit sourire aux lèvres. Je n'allais pas lui en dire plus, j'aimais bien ce regard qu'il me lançait, intrigué et observateur, tentant de trouver la moindre faille pour s'y infiltrer et d'utiliser la moindre petite observation pour déceler quelque chose. C'était assez joussif comme sentiment de se sentir désirer. T'en sauras pas plus pour l'instant Max, y'a une vague qui arrive juste sur toi , tu devrais te dépêcher si tu veux réellement gagner ton pari Un petit rire s'échappait d'entre mes lèvres, alors que par automatisme mes jambes se dressaient sur ma planche, légèrement fléchis pour prendre cette vague, puis la suivante. Mon dieu, elles étaient énormes et au fond, j'espérais que Max se débrouille.
Invité
Invité
✽ Mer 1 Jan - 18:31
“ fauve&max ♦ you make me crazy „
Tu souriais aux dires de Fauve avant de hausser les épaules, l'air un peu enfantin. A chaque fois que vous vous retrouviez, vous vous cherchiez. T'étais souvent le premier commencer à la charmer mais tout ça ne vous avait encore rien mené. Toutefois, t'avais l'espoir qu'un jour, tes maintes tentatives aboutissent à quelque chose. Tu ne savais même pas pourquoi tu espérais tant de choses de cette fille. Depuis le premier jour, tu avais accroché avec elle, tu n'arrivais pas trop à l'expliquer pourquoi elle et pas une autre, mais Fauve était une bouffée d'air frais pour toi. Plus encore, elle éveillait des sentiments que tu ne pensais plus avoir après tes anciennes relations amoureuses, qui avaient toutes été des échecs. Elle t'intriguait encore et encore mais y avait toujours cette barrière entre vous. Tu ne savais pas pourquoi elle s'évertuait à mettre des limites entre vous, tu l'avais maintes et maintes fois demandé de sortir avec elle mais elle avait souvent refusé. Puis tu avais fini par laisser tomber. Entre tes soirées avec tes amis et le travail que tu fournissais pour tes études, tu n'avais plus trop de temps de penser relations amoureuses. Toutefois, aujourd'hui, tu t'étais convaincu que cette fois-ci, Fauve accepterait. Tu n'étais pas prêt de la laisser une énième fois refusée, pas encore une fois. Enfilant ta combinaison, tu finis par rire face à ses interrogations. A vrai dire, tu ne savais ni quand ni comment ça t'avais atterri ici mais tu avais inventé un truc pour voir sa réaction, qui te fis esclaffer. Te grattant le dos, tu finis par avec un sourire moquer: Je t'ai fait marcher. Je sais plus pourquoi j'ai ça dans le dos, je sais juste que ça part pas Je te rassure, on est pas aussi barrés que tu ne le penses dans le dos droit. Fis-tu remarquer, avant de lancer un coup de coude à la jeune femme, fier de ta petite blague. Néanmoins, tu savais que ce soir t'allais frotter davantage pour enlever ces textes de ton dos, c'était pas très sexy et puis tu ne voulais pas te promener toute ta vie avec ça. Peut-être une technique de triche pour un de tes copains qui n'avaient pas revus ces textes, t'avais du enfiler un haut assez transparent pour qu'il puisse décrypter quelque chose, oui, c'était probablement ça. Rejoignant l'eau, tu t'assis sur ta planche et te laissais aller. Plus de cours à apprendre, plus de fiches à écrire, cette fois-ci, tu laissais ton esprit voguer sur les vagues. Tu tentais d'oublier les partiels qui allaient arriver, la pression supplémentaire de tes parents, tu ne pensais qu'à profiter de ton moment, avec Fauve. Mais tu allais devoir vaincre les vagues si tu voulais boire un verre avec elle après. Bien que tu ne doutais pas de tes capacités à être un bon surfeur quand tu le souhaitais, tu redoutais les vagues. Mais bon, avec la prof que tu avais, tu avais tout en main pour réussir. Se tournant vers elle lorsqu'elle te menaça de se faire remplacer par Stan, tu arquais un sourcil avant d'ajouter, toujours avec ce petit sourire taquin. Tu ne le ferais pas. Je suis ton élève préféré. Toujours sûr de toi, tu ne défaillis pas.T'avais toujours un tas d'arguments au cas où elle te contredirait. Et puis si tu venais à m'abandonner, je trouverai une autre prof, tout aussi sexy que toi. Aussi bonne prof et .. Tu t'arrêtais subitement avec un sourire, observant sa réaction. Tu doutais trouver meilleure prof qu'elle et aussi sexy, non plus. Toutefois, t'aimais bien jouer avec les mots, pour observer chacune de ses réactions sachant que parfois, elle devait probablement avoir envie de te baîlloner. L'air songeur, te grattant légèrement le menton tu réfléchissais aux mots de la jeune femme avant d'hausser les épaules. J'ai toujours voulu être dans le droit, j'ai jamais été forcé de quoi que ce soit. Et crois-moi, si ils m'y avaient forcé, je ne l'aurais pas fait. C'est juste que je n'aime pas la pression que me foutent mes parents. Je bosse bien, ils me payent tout ce dont j'ai besoin. Je dépends d'eux financièrement donc pour eux, j'ai des comptes à leur rendre. Tu te raclais légèrement la gorge et plissais les yeux lorsque le soleil t’agressait. Je sais pas, je te vois plus que simple prof de surf. Puis il me semble t'avoir croisé une fois à l'université, mais j'étais pas sûre que c'était toi. Tu l'écoutais avec un petit sourire aux lèvres. Tu voulais en savoir davantage sur la jeune femme mais elle semblait ne pas encore s'ouvrir totalement à toi. T'aimais ce mystère qui planait chez elle, ça te donnait envie d'encore et encore la connaitre davantage. Tu ne répondis rien mais tu n'avais pas manqué un mot de ce qu'elle avait dit. Avec un grand sourire, avant de te relever, tu lançais, toujours avec sureté. T'inquiète pas, je le gagnerai. Tu avais été un peu hésitant mais tu gardais foie. Et en gardant espoir, tu ne tombais pas. Toi qui pensais que tu allais finir par tomber, parce que tout de même les vagues d'Australie étaient assez fortes, tu étais debout sur ta planche. Même si parfois tu te moquais des rabâchements que Fauve te faisait au sujet des techniques à emprunter, cela semblait porter ses fruits. Lorsque les vagues s'assagirent, tu lançais à Fauve. Tu vois que je l'ai gagné.. Tu te laissais trainer vers la plage et de nouveau sur le sable chaud, tu passais une main dans tes cheveux. Tu veux me montrer d'autres trucs ou va le boire ce fameux verre ? Tu tirais un peu sur ta combinaison, ce que tu détestais les vêtements qui collaient au corps. Tu grimaçais légèrement avant de lever le regard. Avoue que tu ne me pensais que j'allais le réussir ce pari. Demandais-tu tout en la scrutant du regard. Moi non plus je dois t'avouer, mais comme tu en valais le coup. Déclarais-tu avant de renifler. T'étais fier de toi.