Lâche-moi tu me fais mal ! Je tentais de me débattre, mais disons que la force d'un enfant de 12 ans ne faisait pas le poids face à celui d'un homme plus âgé. Mon père n'est plus lui-même depuis la mort de ma mère. Il s'apaise avec les bouteilles alcoolisés et se met dans des états déplorables. En plus de l'alcool abondant qui coulait dans son sang, ça le faisait devenir violent. Et pas qu'avec les meubles de notre confortable appartement en plein quartier de New-York. Il me blâmait de la mort de ma mère et tout ce qui trouvait à faire c'était de battre. Peut-être que ça soulageait sa conscience j'en sais rien mais moi, ça m'a plus traumatisé et m'a pousser à le détester qu'autre chose. Je n'y peut rien si ma mère a eu des complications à son accouchement et qu'elle a dû choisir entre elle et moi. Je m'en voulais déjà assez tout seul lorsqu'on m'a mis au courant, je n'avais pas besoin qu'on rajoute une dose même si en grandissant, j'ai fini par m'y faire et me dire que je l'honorerais en étant un fils comme tout le monde aurait aimer d'avoir. Que je ferais en sorte que son sacrifice n'a pas été fait pour rien et qu'elle est fière de moi de là où elle est.

J'ai du attendre d'atteindre la majorité pour m'éloigner autant que je pouvais de mon paternel. Je savais que je ne pouvais pas le sauver, que seul lui en était capable mais de mon côté, j'avais puiser ma force de devoir subir ses coups à plusieurs reprises dans la journée. Je gardais tout ça en moi et en enfilant toutes mes affaires dans plusieurs sacs, j'avais fini par me réfugier chez ma tante qui ne vivait pas très loin. Elle était une des seules en qui j'avais entièrement confiance, la seule au courant de ce que je vivais et que je gardais sous silence depuis des années. Mon père avait vite compris vers qui je m'étais tourner et il n'avait pas hésiter à venir me chercher pour que je revienne. Mais ce n'était pas possible. Je ne pouvais même plus voir son visage, ni entendre sa voix. Je le déteste au plus profond de moi et tant qui ne changera pas, ça restera ainsi.

Avec tante Thalia, son conjoint et ses deux enfants, on avait mis les pieds sur le sol australien depuis à présent 5 ans. Je me rappelle encore de la fois où elle nous a annoncé la nouvelle. Elle avait envie de changer d'air, se lassait de la routine new-yorkaise et était avide de découvrir d'autres choses. Après, tout s'est passé très vide : l'emménagement dans nos appartements respectifs - dans le même bâtiment - non loin de la mer - et là où avait comme vu les surfeurs et les filles en bikinis - et moi, de mon côté, j'étais le plus heureux des garçons. Entre sport en tout genre - particulièrement football et boxe -, les études, et le travail depuis un moment, ma vie était bien remplie. J'avais vite pris mes marques à Sydney et j'ai su m'intégrer aux autres. J'essaye de ne pas penser à mon passé et de faire le meilleur que possible, même si certains hématomes que j'ai, comme sur le dos, me le rappelle. Aujourd'hui, il ne manque presque rien à ma vie à part peut être l'amour de ma vie qui ne m'est pas encore tomber dessus ou alors j'en suis encore inconscient...  

Tu viens d'obtenir ton passeport pour pénétrer dans le merveilleux pays des petits animaux à poche, tu vas donc pouvoir te fondre dans la masse avec ce magnifique costume de kangaroo. Il est inutile de recenser ton avatar, papa kangaroo s'en charge ! Nous te conseillons fortement de créer un sujet à ton effigie pour te trouver des liens, la population australienne est chaleureuse comme le soleil flamboyant, alors ne fais pas ton timide ! Il sera également nécessaire de te rendre au bureau du recensement pour indiquer ton métier ou les études que tu suis, ainsi que ton logement et ton statut privé (on ne sait jamais quelque fois qu'un rival kangaroo voudrait te piquer ta girlfriend) ! Tu peux également faire preuve de curiosité en toute discrétion par le biais des ask, mais tu peux aussi partager des discussions plus personnelles avec le téléphone (non ce n'est pas le téléphone rose mais bien le téléphone pur et simple) ! Si tu manques d'amour, les scénarios sont là pour compenser ce manque d'affection. Pour finir et parce que nous aimons plus que tout nous amuser, tu pourras devenir le roi de ce que tu souhaites dans la partie jeux, et pour plus de péripéties dans la petite vie de ton bébé, n'hésites pas à l'impliquer dans des situations périlleuses en l'inscrivant au loto du rp (et bien sûr nous dénigrons toute responsabilités pour les conséquences graves possibles ) Have fun kangaroo ! Et saches que nous t'aimons déjà. Gros comme une meute de kangaroos